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Santé

Nestlé investit 100 millions de dollars au Vietnam

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Nestlé acquiert chaque année pour 700 millions de dollars ce café au Vietnam. ce qui en fait le principal acheteur de cette matière première dans le pays asiatique. (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le groupe agroalimentaire Nestlé va investir 100 millions de dollars (un peu plus de 85 millions de francs) afin d'étoffer les capacités de production de son usine de café de Tri An, dans le sud du Vietnam.

Depuis 2011, la multinationale veveysanne affirme ainsi avoir déboursé plus d'un demi-milliard de dollars dans cette usine, selon un communiqué diffusé jeudi soir.

Nestlé, qui emploie au Vietnam quelque 3000 personnes réparties sur six sites dédiés à la production de café, de boissons à base de malt de cacao, d'aides culinaires et d'eau, affirme être le principal acheteur de café du pays asiatique, pour un montant annuel avoisinant les 700 millions de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

L'Hôpital de la Tour à Meyrin conteste la décision du Groupe Mutuel

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L'Hopital de La Tour à Meyrin (KEYSTONE/Martial Trezzini)
L'Hôpital de la Tour à Meyrin conteste la décision du Groupe Mutuel de ne plus rembourser les séjours en division privée ou semi-privée de ses assurés au bénéfice d'une complémentaire. Il continuera à titre exceptionnel à les prendre en charge jusqu’au 1er juillet 2024, sans surcoût pour les patients.

L’Hôpital de La Tour "conteste avec la plus grande fermeté" la résiliation de contrat décidée unilatéralement par le Groupe Mutuel, annoncée le 25 avril pour des hospitalisations à compter du 1er mai, indique l'hôpital genevois mardi dans un communiqué. "Ce préavis de 5 jours est inacceptable et délétère pour les patients", ajoute-t-il.

L'hôpital a donc décidé de contester cette décision par tous moyens, y compris si nécessaire par la voie judiciaire. Il ne change donc rien à sa pratique jusqu'au 1er juillet, souhaitant, comme son directeur Rodolphe Eurin le déclarait déjà dans une interview à La Tribune de Genève, "éviter à tout prix des risques d’interruptions de traitements en cours et que les patients soient ainsi pris en otage par une décision aussi abrupte qu’irresponsable du Groupe Mutuel.

On apprenait le week-end dernier dans les médias que le Groupe Mutuel ne rembourserait plus les séjours en division privée ou semi-privée de ses assurés au bénéfice d'une complémentaire qui se font soigner à l'Hôpital de la Tour à Meyrin (GE). La facturation des prestations hôtelières et cliniques était invoquée par l'assureur.

1200 patients concernés

"Le tarif proposé pour les prestations complémentaires, qui nous paraissait justifié, n'a pas été accepté par l’Hôpital de la Tour", explique Groupe Mutuel. Il s'agit du seul établissement en Suisse romande avec "qui nous n’avons malheureusement plus d’accord pour ces divisions".

Dans le quotidien du bout du Léman, le directeur de l’Hôpital de La Tour précisait ce week-end qu'avec cette décision, ce sont "quelque 1200 patients genevois en moyenne chaque année qui se trouvent ainsi lâchés par leur assureur, sans contrepartie pour des primes inchangées".

Selon lui, Groupe Mutuel se montre irresponsable en "claquant la porte du seul hôpital privé de Suisse romande qui représente 25% des lits de soins intensifs du canton, avec les seules urgences ouvertes en tout temps de la Rive droite".

L'assureur encourage donc ses affiliés à se rendre dans un autre hôpital conventionné de la région, puisque "les médecins genevois sont généralement agréés dans plusieurs établissements" et que l'hôpital de la Tour est le seul à ne pas être reconnu par Groupe Mutuel.

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International

Coca-Cola fait mieux qu'attendu au premier trimestre

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De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes (archives). (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Le géant américain des sodas Coca-Cola a publié des résultats en hausse au premier trimestre, supérieurs aux attentes. Il a dans la foulée relevé certaines de ses prévisions pour 2024, selon un communiqué publié mardi.

De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes. En excluant les effets de change et des éléments exceptionnels, le chiffre d'affaires a même bondi de 11%, dopé par des hausses de prix et une croissance dynamique dans des régions comme l'Amérique latine.

Le bénéfice net du géant des boissons non alcoolisées a par ailleurs atteint 3,18 milliards de dollars, une croissance de 2% sur un an. C'est là aussi plus qu'attendu par le marché. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, ce dernier s'établit à 72 cents (+7% sur un an), un peu au-dessus des attentes.

"Nous sommes encouragés par notre début d'année 2024", s'est félicité le PDG de Coca-Cola, James Quincey, cité dans le communiqué. Le groupe en a profité pour relever une partie de ses prévisions pour l'année. Il table désormais sur une croissance organique comprise entre 8 et 9% (contre 6 à 7% annoncés auparavant), et anticipe un bénéfice par action hors éléments exceptionnels en progression de 11 à 13% (contre 8 à 10% attendus).

Dans le détail, les ventes ont été dopées par la hausse des prix dans un contexte inflationniste (+13%), pour des volumes en progression de 1% sur la période. Par régions, en Amérique du Nord, le volume des ventes a stagné. Les jus, les boissons végétales, les boissons lactées et les coca-cola ont vu leurs ventes progresser, mais les thés, cafés, boissons énergétiques et eaux ont reculé. Néanmoins, les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en croissance de 7%.

L'Amérique latine a, elle, été particulièrement dynamique, avec des volumes en hausse de 4%, pour une croissance totale du chiffre d'affaires de 10%. L'Asie Pacifique a à l'inverse vu les volumes de ventes se replier de 2%, en raison d'un déclin en Chine. Mais les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en progression de 7% pour la région.

En Europe-Moyen-Orient Afrique, les volumes ont progressé de 2%, dopés par les ventes pour l'eau, le café et le thé notamment. Au total toutefois, de fortes hausses de prix n'ont pas permis de compenser l'impact négatif des taux de change, et la région voit les revenus reculer de 3%. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, le titre de Coca-Cola était stable à 62 dollars, aux alentours de 14h15.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

A Genève, un jeune sur sept a des idées suicidaires

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Passer beaucoup de temps sur les écrans est corrélé à la détérioration de la santé mentale et physique des jeunes et la situation s’est clairement péjorée depuis la pandémie, selon cette étude genevoise (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) viennent de publier les résultats d'une étude consacrée à l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les adolescents. Elle dévoile qu’un jeune sur sept présente des idées suicidaires.

L'étude, menée entre décembre 2021 et juin 2022, part de l'hypothèse selon laquelle les bouleversements engendrés par la pandémie pourraient avoir augmenté les comportements suicidaires des jeunes. Basée sur les témoignages de 492 individus (52% de filles et 48% de garçons) âgés de 14 à 17 ans, cette analyse souligne que 14,4% des adolescents de Genève présentent des idées suicidaires au cours des douze mois précédents, soit environ un jeune sur sept. Bien que ce taux soit élevé, il demeure comparable à celui mesuré avant la pandémie. L'auteure de l'étude, Roxane Dumont, doctorante en épidémiologie aux HUG:

 

Facteurs probables

L'une des conclusions de cette étude réside dans l'importance de l'estime de soi, c’est le facteur qui engendre le plus souvent des idées suicidaires et de détresse psychologique. Parmi les jeunes interrogés, 8,3% ont signalé une faible estime de soi, soulignant ainsi son impact sur la santé mentale des adolescents.

L'utilisation excessive des écrans et des médias sociaux joue également un rôle décisif sur la santé mentale des adolescents. Le temps passé devant un écran, y compris pour les activités scolaires, ainsi que la dépendance aux médias sociaux, a été identifié comme des facteurs de risque importants qui peut mener à des idées suicidaires. Les réseaux sociaux diminuent la confiance en soi chez plusieurs individus. Roxane Dumont, doctorante en épidémiologie aux HUG:

 

Par ailleurs, l'identification à la communauté LGBTQI+ a également un effet. La discrimination, le rejet social et le manque de soutien familial ont été reconnus comme des sources de stress importantes pour cette population. Les chercheurs soulignent l'importance cruciale de fournir un soutien psychologique aux adolescents, en mettant particulièrement l'accent sur l'amélioration des relations parents-adolescents. Ils expliquent que le sentiment d'être soutenu par ses proches, de maintenir des relations positives avec ses parents et de ne pas faire face à des obstacles à l'école contribue à renforcer la confiance en soi.

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Santé

Roche: avis positif pour une version sous-cutanée d'Ocrevus

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Roche va pouvoir avancer dans le processus d'homologation du médicament Ocrevus dans l'Union européenne. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le groupe pharmaceutique Roche a reçu un avis positif du Comité des médicaments à usage humain (CHMP), lui permettant d'avancer dans son processus d'homologation de ce médicament dans l'Union européenne.

Ce comité, qui dépend de l'Agence européenne des médicaments (EMA), a recommandé l'usage d'Ocrevus (ocrélizumab) en version sous-cutanée pour le traitement de la sclérose en plaques dans plusieurs indications, selon un communiqué du géant rhénan publié lundi.

Le feu vert du CHMP est basé sur l'étude clinique de phase III "Ocarina II". Une décision définitive de mise sur le marché devrait être prononcée par la Commission européenne d'ici de la mi-2024, selon Roche.

La version sous-cutanée d'Ocrevus peut être injectée en dix minutes dans le cadre d'un traitement biannuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Quarante ans après sa découverte, le VIH n'est toujours pas vaincu

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L'objectif de l'OMS est de mettre fin à l'épidémie de VIH d'ici 2030 (photo symbolique). (© KEYSTONE/EPA/NARENDRA SHRESTHA)

Il y a 40 ans, le gouvernement américain annonçait que le VIH est à l'origine du sida. Malgré d'importants progrès, la maladie reste aujourd'hui encore un problème. En Suisse, le virus est diagnostiqué chez plus d'une centaine de personnes chaque année.

"Mais la situation actuelle est fondamentalement différente de celle d'il y a quarante ans", a indiqué Dominique Braun, de l'Hôpital universitaire de Zurich, à Keystone-ATS. Ce médecin et chercheur participe à l'Etude suisse de cohorte VIH, en cours depuis plus de 35 ans.

Il y a exactement quarante ans, les scientifiques du monde entier ont lancé une course aux armements contre le virus de l'immunodéficience humaine ou VIH. Le 23 avril 1984, la ministre américaine de la santé Margaret Heckler annonçait lors d'une conférence de presse: "La cause probable du sida a été trouvée!"

Selon son pronostic, audacieux, un vaccin empêchant la contamination serait probablement disponible dans les deux ans. Un grand moment, car une contamination par le VIH équivalait alors à une condamnation à mort. Cinq à six ans après l'infection, le système immunitaire des personnes atteintes du sida, nom donné au stade final de l'infection, était tellement affaibli qu'elles mouraient.

En 1994, le sida était la première cause de mortalité chez les 25 à 44 ans aux États-Unis. A l'heure actuelle, il n'existe toujours pas de vaccin et le nombre d'infections a continué d'augmenter dans le monde entier.

Premier traitement efficace

La première grande percée dans la lutte contre le VIH n'a eu lieu qu'en 1996, avec la trithérapie. Il s'agit d'une combinaison de trois médicaments qui attaquent le VIH à différents endroits. Les décès ont ainsi pu être réduits de manière drastique. L'Etude suisse de cohorte VIH a joué un rôle décisif dans la démonstration de l'efficacité de cette thérapie.

"Ces premières thérapies étaient toutefois si toxiques que la qualité de vie des personnes concernées était faible", note Dominique Braun. Ce n'est que progressivement que les effets secondaires ont été réduits.

Un autre grand pas a été franchi en 2008: le Bulletin des médecins suisses publie le "Swiss Statement", dans lequel il est mentionné que les personnes recevant un traitement efficace ne sont plus contagieuses.

"Pour les personnes concernées et leurs proches, cela a été libérateur", souligne le médecin. La Suisse a ainsi été le premier pays à stipuler que les personnes séropositives sous traitement peuvent renoncer au préservatif lors de rapports sexuels.

Aujourd'hui, le VIH se traite bien. Non seulement les personnes sous traitement ne sont plus contagieuses, mais leur espérance de vie est comparable à celle de la population générale. La grande majorité des patients prend une pilule combinée contenant deux ou trois substances actives par jour.

Réduction drastique

Ainsi, même sans vaccination, le nombre de contaminations a pu être drastiquement réduit. Alors que dans les années 1990, 1300 cas par an en moyenne étaient déclarés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), ils n'étaient plus que 371 en 2022. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont proportionnellement les plus touchés.

Les spécialistes espèrent une nouvelle réduction grâce à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) qui protège contre l'infection. Elle sera remboursée par l'assurance maladie en Suisse à partir de juillet 2024. Elle est destinée aux hommes et aux femmes qui ne sont pas porteurs du VIH et qui ont des relations sexuelles avec de multiples partenaires ou avec des personnes dont le statut sérologique n’est pas connu.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 39 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. L'objectif de l'OMS est de mettre fin à l'épidémie de VIH d'ici 2030.

"On dispose des instruments qui pourraient théoriquement réduire encore plus les nouvelles infections", relève Dominique Braun. Mais dans la pratique, les choses sont plus compliquées, ajoute le chercheur, jugeant cet objectif "très ambitieux". La situation politique ou les ressources financières dans certains pays rendent en effet difficiles les mesures de lutte ou de prévention.

Des recherches sont également menées afin de guérir le sida. Les cinq cas de guérison répertoriés dans le monde prouvent que c'est possible. On sait comment cela pourrait fonctionner, mais les risques sont encore beaucoup trop grands par rapport aux bonnes possibilités de traitement qui existent actuellement, conclut le médecin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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