Les préparatifs des Jeux olympiques de la jeunesse à Lausanne (JOJ 2020) ne souffrent d'aucun retard ou problème majeur, ont martelé lundi les différents responsables du projet. Les huit sites de compétition sont confirmés, même s'il reste du travail.
"Nous sommes en avance sur le calendrier prévu, le projet est sur la bonne voie, le timing est tenu", a assuré le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba. Il faisait le point de la situation sur la manifestation qui doit se tenir dans moins de deux ans.
Tout va bien
A ses côtés, les divers responsables ont tenu le même message rassurant. "Vous avez mérité ces jeux", a lancé Christophe Dubi en s'adressant à ce "super comité" d'organisation. Le directeur exécutif des Jeux olympiques au CIO n'a pas tari d'éloges sur l'événement "porteur d'une vision".
"C'est un projet intelligent qui rassemble les énergies positives. Il est parfaitement dans les clous", a souligné le responsable du CIO. Pour sa part, Patrick Baumann, président du comité d'organisation, a relevé que les JOJ Lausanne 2020 entraient "dans une phase opérationnelle" et qu'il restait "pas mal de travail".
"Soutien total"
Alors qu'il avait critiqué récemment dans la presse "une sorte de flottement" dans la conduite des préparatifs, Sergei Aschwanden a affirmé que des discussions avaient "clarifié certains détails opérationnels". Le directeur de la structure Villars, Les Diablerets, Bex et Gryon a assuré le comité d'organisation de "son soutien total".
Il n'y a pas de problème non plus pour le ski de fond à la Vallée de Joux. Les compétitions pourront s'y dérouler, a déclaré le syndic du Chenit. Stives Morand a souligné que le plan partiel d'affectation (PPA) portait sur des installations durables (centre nordique) qui sont contestées, mais sans lien direct avec les JOJ 2020.
Les jeux et la fête
Pour mémoire, les huit sites sont: les Tuffes dans le Jura français, la Vallée de Joux, Lausanne, Champéry, St-Moritz, les Diablerets, Leysin et Villars. Ils accueilleront 81 épreuves dans 16 disciplines. Au total, près de 1900 athlètes de 15 à 18 ans de 70 pays sont attendus du 9 au 22 janvier 2020.
En 2015, lors de l'attribution de la manifestation à Lausanne, le budget des JOJ 2020 était estimé 36 millions de francs, alors que l'ensemble des investissements se montait à 420 millions. Notamment 175 millions pour le bâtiment Vortex et 208 millions pour le nouveau centre sportif de Malley.
Environ 30'000 fans de football bernois et tessinois attendent avec impatience la finale de la Coupe de Suisse dimanche à Berne. Les supporters des Young Boys de Berne ont pris possession du centre-ville dès le matin.
Sous un ciel bleu et des températures estivales, ils se sont mis dans l'ambiance du match sur la Bärenplatz, dans le centre de la ville fédérale. Vers midi, jusqu'à 10'000 fans d'YB ont ensuite participé à la marche des supporters en direction du stade du Wankdorf, dans une ambiance pacifique, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Celle-ci a été ponctuée de fumigènes, de chants et d'applaudissements.
Les supporters du FC Lugano ont pour leur part renoncé à défiler cette année. Six trains spéciaux en provenance du Tessin se sont arrêtés directement à la gare du Wankdorf. L'année dernière, les Tessinois avaient marché depuis Ostermundigen jusqu'au stade.
Le match, qui débutera à 14h00, affichera complet, avec 31'500 places vendues. Les deux clubs ont bénéficié d'un contingent de 13'000 billets. Lugano n'en a toutefois vendu que 11'616. Les autres billets ont été mis en vente par différents canaux ou ont atterri chez des sponsors et des fonctionnaires de la fédération.
Lugano avait remporté la coupe l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le nouveau champion contre le détenteur du trophée: l'affiche de la finale de la Coupe de Suisse qui déroulera ce dimanche au Wankdorf avec un coup d'envoi à 14h00 est riche de promesses.
Les Young Boys viseront leur troisième doublé, alors que le FC Lugano entend devenir la première équipe à conserver sa Coupe de Suisse depuis le FC Bâle en 2008. Rassurées quant à leur avenir européen avec une participation certaine à une phase de poules - la Ligue Europa pour YB et la Conference League pour Lugano - les deux équipes pourront se livrer sans aucune arrière-pensée.
Sur leur pelouse artificielle fétiche du Wankdorf, les Young Boys s'efforceront d'emballer très vite le match pour ne laisser aucune ouverture à des Luganais qui excellent dans l'art de faire déjouer l'adversaire.
"On s'est très vite remis dedans"
Cinq semaines après avoir remporté un championnat qu'ils ont survolé, les Young Boys n'ont pas commis l'erreur de 2018 dans l'approche de cette finale. Il y a cinq ans, l'équipe était apparue un brin démobilisée après la conquête du titre.
"Le doublé a toujours été le grand objectif de notre saison", rappelle Kastriot Imeri, auteur d'un but magnifique lundi contre Winterthour. "Il y a eu bien sûr un relâchement après l'officialisation de notre titre. Mais on s'est très vite remis dedans." Les Bernois seront toutefois privés de deux des grands artisans du succès en demi-finale face au FC Bâle (4-2) avec les blessures du gardien Anthony Racioppi et du buteur Cedric Itten.
L'incroyable profondeur de son banc offre toutefois à Raphaël Wicky la possibilité de faire face à ce double forfait. Mais l'entraîneur valaisan prévient que rien ne sera acquis contre une équipe qui n'a perdu qu'un seul de ses dix-neuf derniers matches. "J'ai un immense respect pour Lugano", confesse-t-il.
Raphaël Wicky sait qu'une finale de Coupe impose ses propres règles. Le côté émotionnel de la rencontre sera encore plus prononcé dans la mesure où elle sera la dernière sous les couleurs bernoises de Cédric Zesiger et de Fabian Rieder. Le défenseur a signé à Wolfsburg alors que le demi s'apprête lui aussi à partir en Bundesliga. Nul doute que les deux hommes, sans doute le duo maître des Young Boys cette saison, ne voudront pas manquer leurs adieux.
Un Lugano qui a du coffre
Porté par ses 10'000 tifosi, le FC Lugano ne partira toutefois pas battu d'avance. L'an dernier, la formation de Mattia Croci-Torti avait réussi une démonstration tactique en finale pour terrasser 4-1 le Saint-Gall de Peter Zeidler. Le 15 avril en demi-finale, l'ouverture du score des Servettiens n'avait pas altéré la sérénité d'une équipe parfaitement équilibrée et qui n'accuse pas vraiment un point faible. Cette équipe a vraiment du coffre.
Ce printemps, elle tire aussi sa force de la verve de Renato Steffen. L'ancien joueur des... Young Boys n'arrête pas de marquer et de délivrer des passes décisives, notamment lundi au Letzigrund face au FC Zurich avec son but de la victoire à la 90e minute. Comme si son triplé historique à Novi Sad contre le Bélarus avec l'équipe de Suisse le 25 mars dernier lui avait donné des ailes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Pour la deuxième année consécutive, les Lions de Genève ne jouent pas la finale des play-offs d'SBL qui commence samedi entre Fribourg Olympic et Massagno. Bilan et perspectives pour les basketteurs du Grand-Saconnex...
Eliminés en trois matches par Fribourg Olympic (82-86, 71-99, 67-93), les Lions de Genève ont réellement fait ce qu'ils ont pu face aux ogres fribourgeois. En vain. Les blessures du capitaine Bryan Colon, puis de l'arrière shooteur Thomas Jurkovitz ont constitué un handicap trop lourd face à l'invincible armada des bords de la Sarine. Les six joueurs alignés lors du troisième acte n'ont guère fait illusion plus d'une quinzaine de minutes. La marche était trop haute!
Robert Margot
Directeur sportif des Lions de Genève
Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève
Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève
Reste à tirer le bilan de l'exercice 22-23, marqué par une élimination en demi-finales de la Coupe de la Ligue et une autre en quarts de finale de la Coupe de Suisse face aux deux grands favoris de cette saison, respectivement Massagno et Fribourg Olympic.
Principal point positif de la saison : avoir décroché un top 3 à l'issue de la saison régulière, objectif avoué du club.
Robert Margot
Directeur sportif des Lions de Genève
Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève
Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève
Fribourg Olympic favori de la finale
Les Fribourgeois qui ont remporté les quatre dernier titres nationaux n'ont certes pas l'avantage du terrain, mais leur confiance semble à toute épreuve. Surtout depuis l'arrivée de Roberto Kovac, l'ancien arrière shooteur des Lions de Genève qui a quitté Massagno avec pertes et fracas au début de l'année. Olympic n'a pas perdu le moindre match depuis le 21 janvier et la venue de... Massagno lors de la 16e journée (69-81).
Divorce R. Kovac - Gubitosa
L'emblématique coach Robbi Gubitosa (50 ans) a, ensuite, perdu un joueur majeur : Roberto Kovac a en effet disputé son dernier match sous le maillot tessinois en ce 21 janvier, soit huit jours avant que le club décroche (enfin) son premier trophée en s'adjugeant la SBL Cup. Le contrat du "sniper" de 33 ans a été rompu un mois plus tard. Et l'arrière international suisse n'a pas tardé à s'en trouver un nouveau: il s'est engagé avec Olympic, où il avait déjà évolué entre 2011 et 2016 avant de rejoindre Genève.
23 succès de suite pour Mbala & co.
De leur côté, le capitaine Boris Mbala et ses coéquipiers ont enchaîné depuis 23 succès d'affilée, 21 en championnat et 2 en Coupe de Suisse. Massagno a pour sa part concédé trois défaites depuis cet affrontement du 21 janvier, dont deux face à Fribourg. Les Tessinois ont notamment perdu leur duel le plus important jusqu'ici, la finale de la Coupe de Suisse le 1er avril à St-Léonard (86-76).
L'arrivée de Roberto Kovac est une aubaine pour Fribourg et son coach Petar Aleksic, qui venaient d'apprendre que Jonathan Kazadi était contraint de se faire opérer à la hanche et de mettre fin à sa saison. Le Tessinois a très vite repris ses marques à St-Léonard.
Avide de revanche face à Massagno, Roberto Kovac était resté plutôt discret face à son ancienne équipe en finale de Coupe (9 points). Il a en revanche brillé lors du face-à-face suivant, inscrivant 21 points à Fribourg dans le cadre de la dernière journée de la phase préliminaire.
Intensité
Ce duel du 29 avril ne constitue certes pas un match référence. Assuré de terminer en tête grâce à ses deux succès obtenus dans les deux précédentes confrontations directes, Massagno n'avait pas jeté toutes ses forces dans la bataille. Son meilleur marqueur Dusan Mladjan n'était pas du voyage, tout comme le précieux Juwann James.
La finale de Coupe peut en revanche servir de référence. Marko Mladjan y avait alors souligné un élément-clé dans la rivalité entre les deux équipes: la profondeur du banc. Celle-ci permet non seulement de faire souffler ses cadres durant un match, mais aussi d'avoir une plus grande intensité dans les duels à l'entraînement.
Et de l'intensité, Olympic peut en mettre à chaque instant avec des joueurs suisses dominants (Kovac, Mbala, Natan Jurkovitz, Arnaud Cotture, Paul Gravet ou encore Yuri Solca) et des renforts étrangers prêts à se fondre dans un collectif (Antonio Ballard, Matthew Milon, Davonta Jordan et Milos Jankovic).
Dépendants des frères Mladjan
En face, on est "Mladjan-dépendant". Les frères Dusan (17,3 points par match en play-off) et Marko Mladjan (13) sont les seuls Suisses ayant joué plus de 17' par match depuis le début des séries. Et du côté des importés, seul Shannon Bogues (16,3 points par match) semble capable d'assumer aussi un rôle de leader offensif.
A Fribourg, c'est Roberto Kovac qui mène l'attaque avec 18,7 points par match en play-off, Boris Mbala n'étant pas en reste (16,3). Le Tessinois monte en puissance et sa soif de revanche, combinée à la volonté qu'a Olympic d'offrir un sixième titre de champion à son futur ex-coach Petar Aleksic, pourrait bien faire pencher la balance.
Cet article a été publié automatiquement, modifié ultérieurement par la rédaction. Source : ats
Sandrine Mauron, en grenat, et les Servettiennes ne sont parvenues à trouver le chemin des filets face au FC Zurich de Julia Stierli, en blanc, et la gardienne Seraina Friedli, en jaune fluorescent, vendredi soir à Saint-Gall (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Nettement battues en demi-finales de la Coupe de Suisse (0-3), les Zurichoises ont pris leur revanche sur les Servettiennes sur le même score vendredi soir à Saint-Gall et remportent le 24e titre de championnes de Suisse.
Une issue cruelle si on en juge par l'absurdité de la formule, mais totalement logique au vu de la physionomie du match : voilà la principale conclusion qu'on peut tirer de cette finale de play-offs de Super League. Le FC Zurich a nettement battu Servette Chênois (3-0) vendredi à Saint-Gall devant moins de deux mille spectateurs (1937 dans un stade qui peut en contenir 18'000) grâce à des réussites de l'Autrichienne Marie Thérèse Höbinger juste avant la pause, de l'inévitable Fabienne Humm - on ne peut décidément pas la laisser seule dans les seize mètres - à un quart d'heure de la fin et de la toute jeune Alayah Pilgrim (néophyte en équipe nationale) au cours des arrêts de jeu.
Une formule absurde mais...
Premier constat: la formule de championnat est on ne peut plus inique. Créée pour susciter un intérêt médiatique et populaire, elle rate sa cible. Preuve en est l'affluence, encore plus faible qu'à la Tuillière, l'année dernière (quelques 2600 personnes) et même plus faible qu'à Meyrin fin mars à l'occasion des demi-finales de la Coupe de Suisse. L'horaire, un vendredi soir à 20h, y a contribué, les supporters servettiens n'ayant pas la possibilité de rentrer à la maison. Ainsi, les joueuses d'Eric Séverac perdent une couronne de championnes qu'elles auraient mille fois mérité après avoir dominé la saison régulière de la tête et des épaules terminant avec six longueurs d'avance sur les Zurichoises.
...une victoire indiscutable
Une fois les réflexions sur la formule exposées, on doit évidemment se pencher sur le verdict purement sportif. Sur ce point-là, force est de constater que la victoire des protégées de Jacqueline Dünker ne souffre pas la moindre discussion. Elles ont dominé cette partie dans tous les compartiments du jeu et sur tous les plans. Les Servettiennes, elles, au contraire, ne sont jamais véritablement entrées. Les occasions de buts en première mi-temps, à quelques rares exceptions près, sont toutes zurichoises. C'est donc le plus logiquement du monde que Marie-Thérèse Höbinger a ouvert la marque juste avant la pause.
Servettiennes dangereuses sur balles arrêtés
En seconde période, les pensionnaires de la Fontenette sont parvenues à porter le danger devant les buts adverses grâce aux balles arrêtées parfaitement bottées par le pied gauche d'Ágata Filipa. Sur un coup-franc, Mônica Mendes a été à deux doigts d'égaliser d'une habile reprise de la tête mais Seraina Friedli (gardienne remplaçante de l'Equipe de Suisse) s'est parfaitement détendue pour dévier la balle en corner. Les entrées en jeu de Coumba Sow et d'Alexandra Korhonen à l'heure de jeu n'ont pas permis d'inverser la tendance. Le suspense a néanmoins duré jusqu'à un quart d'heure de la fin. Mais la réussite inscrite par Fabienne Humm y a mis fin.
Coumba Sow: consternée (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Rôles inversés
Venue du FC Bâle l'été dernier, Imane Saoud a fait son apparition pour les dix dernières minutes, mais les championnes de Suisse en titre tenaient leur os et n'allaient plus le lâcher. La troisième réussite, celle d'Alayah Pilgrim mettant un point final. On a ainsi revécu le scenario qu'en demi-finales de la Coupe de Suisse au Stade des Arbères à cela près que les rôles ont été inversés.
Fabienne Humm, en blanc au centre, marque le 2-0 et met fin au suspense (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Pas de Ligue des Championnes!
Cette victoire récompense en fin de compte non pas l'équipe qui a été la plus régulière sur l'ensemble, mais qui s'est montrée la plus performante lors de la phase décisive du championnat: les play-offs. Servette Chênois ne prendra pas donc pas part aux matches de barrage de la Ligue des Championnes (unique compétition européenne interclubs féminine), mais on ne saurait parler de saison ratée quand on se remémore la conquête de la Coupe de Suisse, une première dans l'Histoire du club...
Partie prenante dans le premier titre de champion de Suisse de Genève-Servette, Tanner Richard a prolongé de quatre ans son contrat encore valable une saison. Il est désormais lié jusqu'en 2028.
Arrivé au club en 2017 après six saisons passées en Amérique du Nord, Tanner Richard (30 ans) est monté en puissance au fil des saisons. Cet expert des engagements a connu un dernier Championnat au sommet.
Tanner Richard sous le maillot servettien, c'est 288 matches pour un total de 202 points (45 buts et 157 passes). Cette saison, il a été le Topscorer à l'occasion des play-off avec ses 14 points (3 buts et 11 passes) en 18 matches.
Au terme de la saison du titre, le fils de l'ancien joueur Mike Richard avait été rappelé par Patrick Fischer pour disputer le Championnat du monde à Riga. Comme ses coéquipiers, il fut excellent lors des sept matches du tour préliminaire avant de s'éteindre contre l'Allemagne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats