Edouard Amoiel nous offre en cette fin d’année un medley des restaurants ou il s’est régalé. N’y voyez pas un classement,ce qu’il déteste,mais un tour gourmand des agapes 2024. 

Commençons au Coin du Bar ou il a dégusté de sublimes agnolotti del plin farcis au bœuf braisé et son beurre à la sauge. Un doux moment de bonheur qui ravit avec une magnifique carte des vins proposée par Vincent Landrevie.Edouard s’est attablé au Bistrot du Bœuf Rouge afin d’y déguster la star des lieux qui nous fait atteindre le septième ciel en sauce... La seule, la vraie quenelle de brochet !Plus récemment à Chêne Bourg au Bistrot Collette,il succombé au bœuf bourguignon et sa mousseline de pomme de terre. Onctueuse, crémeuse, généreuse…

Le voyage continue aux Pâquis,à Carouge et aux eaux-vives

Edouard est allé dire bonjour  à la famille Moro au restaurant El Faro afin de déguster l’exceptionnel bar de ligne cuit en croûte de sel.Direction le restaurant Indian Rasoi où Edouard a commandé,, le redoutable Naan, ce pain moelleux au fromage cuit à la minute au four Tandoor. N’oublions pas Poulet Makhani / Butter Chicken, à la sauce de noix de cajou et épices douces. Accompagné d’un riz safrané, cet instant est un moment gourmand sans précédent. Terminons le voyage chez Pretty Patty afin de déguster un smash burger bien évidemment. Il faut sentir les parfums de la viande croustillante qui s’entremêle avec l’odeur réconfortante du fromage fondu. Il n’y a pas de doutes,cette année 2024,Edouard Amoiel s’est régalé,et vous?

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

Cette semaine,nous prenons la route pour un pèlerinage culinaire en terre genevoise.C’est un peu Noël avant l’heure dans cette grande maison bien connue du canton et au-delà de ses frontières:Bienvenue au domaine de Châteauvieux.

A son bord, c’est l’unique chef Philippe Chevrier quotient toujours la barre de son navire gastronomique.Quant au directeur de salle, Esteban Valle, il continue ses découpes et ses flambages devant des convives enjoués depuis déjà 30 ans alors que le second du chef,Damien Coche,continue,lui, de rôtir et de saisir,depuis plus de 25 ans.Saluons également les nouveaux venus qui ont récemment fait leur apparition au sein de la brigade,Philippe Chevrier annonce en effet la nomination de François Périers en tant que chef de cuisine et de Manuel Pereira en tant que chef pâtissier.

Qu'est-ce qu’on mange?

Edouard Amoiel a opté pour le lièvre à la Royale !!! Mariné pendant 12 heures avec du vin rouge et 4 épices, des oignons, des carottes et du céleri... il est cuit à l’étouffée pendant 12 heures dans une marinade secrète à 85 degrés.Le repas commence par un parfait de foie gras de canard, chutney aux fruits exotiques suivi de jambonettes de cuisses de grenouilles poêlées, mousseline de pommes de terre à l’ail confit et tomate séchée.On enchaîne avec un croustillant de tartare de chevreuil mariné aux condiments, un atriau de marcassin aux oignons doux et un pâté en croûte de poule faisane aux griottes.Passons sur les autres services pour arriver au citron d’Amalfi soufflé au sucre génoise et croustillant aux zestes confits, sorbet agrumes parfumé à la vodka avant de succomber à la tarte soufflée au chocolat mousse au thé noir « Earl Grey »,sorbet cacao.Un lieu exceptionnel, une carte gastronomique, le bonheur est au domaine de Chateauvieux.

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Direction le quartier des Grottes derrière la gare où se trouve le restaurant Kozan.C’est parti pour une aventure gourmande nippone sans décoller de Genève. 

Commençons par prendre place au bar où le maître des lieux le ​chef Hiroshi Machida confectionne chaque sushi derrière le comptoir qui peut accueillir 4 couverts. Une place de choix  vivement recommandée afin de profiter un maximum de l'expérience.L'endroit est stratégique pour admirer l’art de la découpe des sashimis et la composition d’autres créations. Une seule chose, n’oubliez pas de le préciser lors de votre réservation.

Qu’est-ce qu’on mange?

La petite salade verte parfaitement assaisonnée est une belle entrée en matière juste avant de déguster l’assortiment de sashimis:loup de mer, saumon, Saint-Jacques et thon. Continuons avec les tempuras de crevettes (friture typiquement japonaise, ultra aérienne) que nous plongeons délicatement dans la sauce composée de bouillon de bonite et sauce soja.Dans la boite magique déposée sur la table,se trouve un lit de riz blanc recouvert d’anguilles laquées ,réduction de mirin, soja, saké et sucre. Un sucré / iodée qui s’accorde parfaitement avec le riz. Le Japon authentique se trouve chez Kozan.

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Nous partons à la découverte d’un établissement qui a récemment rouvert ses portes et qui nous propose de des plats que des grands-mères bienveillantes auraient pu nous concocter. Partons à Chêne-Bourg à la rencontre de Anh Nguyen et de Max Collette dans leur tout nouveau Bistrot Collette.

Le Bistrot Collette a donc remplacé le restaurant MAPO à Chêne- Bourg.Traditions, authenticité et générosité sont les maîtres mots du message gastronomique que le couple souhaite faire passer depuis l’ouverture.La souriante Anh Nguyen est du côté de la salle et son compagnon, Max Collette, ancien chef du restaurant La Huchette à Carouge, officie derrière les fourneaux du bistrot qui porte son nom. Et à deux, ils font clairement la différence.

Qu’est-ce qu’on mange?

La carte est de belle composition avec des intitulés typiquement bistrotiers. Des œufs façon meurette en passant par la tête de veau ou encore les poireaux vinaigrette.Mais un plat sort du lot…. La truite saumonée confite, choux-fleurs en plusieurs textures et tronçons de pamplemousse et de citron.Et pourquoi ne pas succomber aux gnocchis de potimarron et châtaignes?Ou le lieu jaune et son bouillon de coquillages. Mais il est impossible de résister au bœuf bourguignon et sa mousseline de pommes de terre.Pour ajouter de la douceur à la grisaille,terminons par le mille-feuille chocolat et caramel au beurre salé. Un régal!

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Direction les Pâquis,pour s’attabler dans un restaurant familial une institution à Genève,ou on se régale de mets ibériques,bienvenido a el faro!

C’est la famille Moro qui tient les rênes du restaurant depuis 1980. 44 ans de bons et loyaux services. Quelle histoire ! C’est tout d’abord le papa, Agustin Moro, qui ouvre cette affaire avec la ferme intention de proposer une cuisine traditionnelle ibérique de haut vol qui a tout de suite séduit les Genevois. Le fils,Agustin Moro Jr a repris le flambeau et dirige El Faro en respectant les traditions avec un subtile vent de jeunesse. Maintenir les traditions tout en laissant l’actualité culinaire franchir le seuil du restaurant.

Qu’est-ce qu’on mange?

Tout commence par de fines tranches de jambon pata negra pour se mettre en appétit,accompagnées de pan con tomate, du pain frotté d’ail et recouvert de tomate avec un peu d’huile d’olive. Nous nous laissons séduire par les anchois marinés au vinaigre et huile d’olive avant de succomber aux exceptionnels calamars simplement cuits à la plancha.Pour continuer,il est Impossible de résister à l’exceptionnel bar de ligne cuit en croûte de sel. Préparé devant les convives, la croûte de sel entourant le poisson est délicatement cassée devant nous et subtilement mis de côté,les filets levés avec précision. Petit conseil,poussez la gourmandise encore un peu plus loin en accompagnant le poisson d’une paella végétarienne et vous atteindrez sûrement le septième ciel ibérique.

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.