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Trump se déchaîne contre les démocrates

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Des manifestations favorables à l'"impeachment" avaient lieu mardi soir dans plusieurs villes américaines, comme ici à Raleigh en Caroline du Nord ou comme à New York, où plusieurs centaines de personnes étaient réunies à Times Square, chantant "nul (©KEYSTONE/AP/GB)

Donald Trump a lancé une violente charge contre l'opposition démocrate, qu'il accuse de se livrer à "une guerre ouverte contre la démocratie". Le parti prévoit de voter mercredi sa mise en accusation.

"Demain, la Chambre des représentants exercera l'un des pouvoirs les plus solennels que lui garantisse la Constitution, quand nous nous réunirons pour approuver deux articles de mise en accusation du président", a déclaré mardi soir la chef des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi, dans un lettre aux élus de son parti. Donald Trump sera ainsi le troisième président de l'Histoire renvoyé en procès pour destitution.

Moins de trois mois après l'explosion du scandale ukrainien, la Chambre des représentants s'apprête à mettre Donald Trump en accusation pour "abus de pouvoir" et "entrave au travail du Congrès". Une commission a débattu mardi, dans un climat houleux, des derniers réglages techniques, ouvrant la voie à cette séance parlementaire historique.

"Tentative de coup d'Etat illégale"

A l'approche de cette échéance, Donald Trump a adressé un courrier au vitriol Nancy Pelosi, accusée de "miner la démocratie". "L'histoire vous jugera sévèrement", lui prédit-il, en dénonçant des charges "fourbes", "sans valeurs" ou encore "absurdes".

Pour lui, le vote à la Chambre n'est "rien de plus qu'une tentative de coup d'Etat illégale et partisane", motivé par le ressentiment. "Vous êtes incapable d'accepter le verdict des urnes" en 2016, écrit-il encore à Mme Pelosi.

Tout en se présentant comme la victime d'une "croisade vicieuse", Donald Trump se dit certain de sortir conforté de cet épisode: "Je n'ai aucun doute sur le fait que le peuple américain vous tiendra responsable, avec les démocrates, lors de l'élection de 2020."

Américains très divisés

La procédure de destitution divise profondément les Américains: 45% souhaitent qu'elle aboutisse à sa révocation - 77% chez les électeurs démocrates - et 47% s'y opposent, d'après un sondage CNN-SSR. La classe politique reflète parfaitement cette fracture et le vote à la Chambre devrait suivre parfaitement les affiliations partisanes.

Une poignée de démocrates élus dans des circonscriptions favorables au président ont fait savoir mardi qu'ils ne sortiraient pas du rang, même si cela devait leur coûter des voix lors des prochains scrutins. En définitive, seuls deux des 231 élus démocrates pourraient faire défection et aucun des 197 représentants républicains n'a annoncé à ce jour son soutien à la mise en accusation du président.

Donald Trump est donc quasiment certain d'être renvoyé en procès, ce qui n'est arrivé qu'à deux de ses prédécesseurs: Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998. Le républicain Richard Nixon, empêtré dans le scandale du Watergate, avait lui préféré démissionner en 1974 avant de subir cet opprobre.

Acquitté au Sénat

Le milliardaire républicain sera ensuite jugé au Sénat, sans doute dès janvier. Son acquittement fait peu de doute: il faudrait au moins 67 voix pour le destituer et les républicains disposent de 53 sièges sur 100.

Leur leader Mitch McConnell ne fait pas mystère de ses intentions. "Les démocrates de la Chambre ont bâclé leur enquête", a-t-il déclaré depuis l'hémicycle. "C'est un procès politique, il n'y a rien de juridique et je ne serai pas impartial !"

D'un revers, il a balayé la demande démocrate de convoquer de nouveaux témoins. "Ce n'est pas le travail du Sénat de s'engouffrer dans la brèche et de chercher désespérément les moyens de le déclarer coupable", a-t-il jugé.

"De quoi MM. McConnell et Trump ont-ils peur ? De la vérité ?", a réagi Chuck Schumer, le chef des sénateurs démocrates, en répétant son souhait d'entendre quatre conseillers ou anciens conseillers de la Maison Blanche.

"Tricher"

Les démocrates ont ouvert l'explosive procédure en destitution en septembre après avoir appris que Donald Trump avait demandé à son homologue ukrainien, lors d'un échange estival, d'enquêter sur Joe Biden, son rival potentiel à la présidentielle de 2020. Or, une aide militaire cruciale pour ce pays en conflit armé avec la Russie avait été gelée quelques jours plus tôt sans explication.

Forts de leur majorité à la Chambre, les démocrates ont convoqué plusieurs témoins qui, lors d'auditions spectaculaires, ont confirmé l'existence de pressions pour forcer Kiev à annoncer l'ouverture de l'enquête requise. Mais Donald Trump martèle que son appel avec Volodymyr Zelensky était "parfait". Dénonçant une enquête "inconstitutionnelle", la Maison Blanche a refusé de coopérer et interdit à plusieurs de ses conseillers de témoigner.

Des manifestations favorables à l'"impeachment" avaient lieu mardi soir dans plusieurs villes américaines, comme à New York, où plusieurs centaines de personnes étaient réunies à Times Square, chantant "nul n'est au-dessus de la loi".

 

Source / ATS

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Expositions et spectacles

Une thune pour une œuvre d'art ? C'est le pari de cette expo au profit des troubles psychiques

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L'exposition "De l'art à l'action" invite en ce début juin à venir à la rencontre de familles et de personnes souffrant de troubles psychiques.  Benjamin Smadja et Elsa Duperray invite pour l'occasion Nino Della Luce, membre de l'association Relais, à l'origine de l'expo. 

 

Les associations Le Relais et Port d'Attache organisent en ce début juin une exposition de tableaux intitulée « De l’Art à l’Action » et réalisés par des membres ou des proches, souffrant de troubles psychiques. Au cours de cette exposition, il sera proposé aux visiteurs d'acheter une œuvre ou de participer à une tombola, pour une thune - 5.- CHF-, qui permettra de repartir avec une toile de chaque artiste ! Les bénéfices de la vente sont destinées au développement des activités des associations organisatrices.

Des ateliers pour enfants sont organisés durant les 3 jours de l'exposition. L'occasion de pouvoir échanger avec des personnes pouvant connaître les mêmes situations et partager des conseils.

Oser parler des troubles mentaux

Parmi les objectifs , apporter du soutien et libérer la parole de maladies trop souvent cachées, stigmatisées. "Les gens en ont souvent honte, mais il faut au contraire en parler pour mieux comprendre et avancer, même si l'on avance toujours lentement, dans ce genre de maladies" confie Nino Della Luce.

De l'art à l'action

L'exposition est à voir à l'Espace Nouveau Vallon, Route du Vallon 8, Chêne-Bougeries, (tram 12 ou bus 25 et 5), du 1er au 4 juin 2023. L'association Le Relais sera présente, notamment au vernissage du 1er juin dès 18h00.

Pour plus d'informations les sites des associations Le Relais et Port d'Attache peuvent vous aider

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Suisse

Une large alliance appelle à la grève féministe

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Les partis de gauche appellent à manifester le 14 juin. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Des collectifs féministes régionaux, des syndicats derrière la faîtière USS ainsi que le PS, les Jeunes socialistes, les Verts et les Jeunes Verts appellent à une grande grève féministe le 14 juin. Ils se mobilisent en faveur d'une plus grande égalité femmes-hommes.

Des actions auront lieu dans toutes les grandes villes du pays et dans de nombreuses entreprises. Plusieurs actes symboliques sont prévus. A 10h46, les grévistes feront du bruit pour alerter face à "l'énorme déficit des rentes des femmes". A 13h33, ils croiseront les bras, en raison des différences de salaire, et à partir de 15h24, tout s'arrêtera au titre de "l'Equal Pay Gap". En fin de journée, de grandes manifestations sont prévues, a indiqué l'Union syndicale suisse (USS) devant les médias mercredi à Berne.

Des collectifs féministes ont rédigé un appel commun à l'échelle nationale. Pour Jacqueline Lavanchy, du collectif Femmes Valais, "il y a de nombreuses raisons de faire grève. Notamment: l'augmentation de l'âge de la retraite pour les femmes, la baisse prévue des pensions ou la poursuite des violences sexuelles et domestiques". Le collectifs trans, intersexe et non-binaires batteront également le pavé, le 14 juin.

Discriminations au travail

Les syndicats se concentrent, eux, sur les situations rencontrées sur le lieu de travail, où de nombreuses discriminations se produisent encore. " Les femmes sont toujours aux prises avec des salaires inférieurs, des retraites peu élevées, un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la violence et la discrimination", déclare Aude Spang, coprésidente de la Commission des femmes de l'USS.

Sous la devise "Salaire, Temps, Respect", les travailleurs de nombreuses entreprises défileront le 14 juin en déclamant ou chantant ce slogan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Accord de Dublin: l'Italie donne un signal d'ouverture

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En visite à Rome, Elisabeth Baume-Schneider s'est dite rassurée par la volonté italienne de trouver des solutions dans le dossier de la migration. (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider ne s'attendait pas à un miracle, selon ses propres dires, mercredi à Rome. Sa rencontre avec le ministre italien de l'intérieur à propos du blocage par l'Italie des réadmissions des réfugiés l'a rassurée.

"Avec Matteo Piantedosi, nous nous sommes dit les choses de manière très pragmatique. La discussion a été très positive. L'Italie n'a pas de position dogmatique dans ce dossier", a dit Mme Baume-Schneider à Keystone-ATS.

Selon la cheffe du Département fédéral de justice et police, les autorités transalpines travaillent "à créer les conditions-cadre qui permettront à l'Italie d'accepter à nouveau les transferts Dublin, "dans quelques mois." Elisabeth Baume-Schneider s'est dite réjouie de "ce signal d'ouverture".

Depuis décembre, l'Italie refuse de reprendre les réfugiés dont la demande d'asile relèverait de sa compétence en vertu de l'accord de Dublin. Selon cet accord, le pays de premier accueil doit mener la procédure d'asile. L'Italie a suspendu unilatéralement cet accord.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 168 projets prendront corps au Festival de la Cité

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Martine Chalverat, nouvelle directrice du Festival de la Cité, a dévoilé mercredi la programmation de la 51e édition. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Festival de la Cité propose 168 projets artistiques lors de sa 51e édition du 4 au 9 juillet, soit 61 spectacles, 55 concerts, 34 dj sets et 18 projets satellites. La manifestation investira 20 lieux du quartier historique de Lausanne, dont trois nouvelles scènes.

Cette édition, la première de la nouvelle directrice Martine Chalverat, poursuit son exploration des potentialités de la Cité. "On aime réfléchir aux liens entre les projets artistiques et l'architecture des lieux. La programmation est le résultat "d'un ficelage assez méticuleux, a déclaré Mme Chalverat mercredi lors de la présentation du programme.

Et de souligner que le grand rendez-vous culturel gratuit lausannois dispose de "trois nouveaux écrins": deux plateformes au Pont Bessières, la scène des Balcons de la Mercerie et celle au sud de la Cathédrale.

Engagé et militant

La manifestation se déclinera en quatre parcours thématiques qui feront bouger les corps et les esprits. "L'écho des luttes" accueillera des voix engagées, des personnalités atypiques, des chansons qui déménagent, telles que les Lambrini Girls, un trio queer "très revendiqué".

A l'affiche également, le monologue poignant de Laurène Marx sur sa transition, Rage, un spectacle joyeux dénonçant le harcèlement banalisé, ainsi qu'un concert d'un groupe de rockers autistes.

"L'intangible légèreté" proposera des projets qui donnent envie de rêver, des moments, immersifs et magiques. A l'instar du concert de spiritual jazz planant du saxophoniste Alabastair De Plume ou du spectacle de danse de la Tierce "Construire un feu".

"La mécanique des corps" entre acrobatie, performance et danse, sollicitera les corps à l'extrême avec notamment deux pièces de la compagnie bretonne de la Société protectrice des petites idées. Le public sera invité à danser lui aussi, notamment sur la techno instrumentale de Scalping ou l'afro hip-hop d'Aunty Razor.

Disco pour enfants

Enfin, la thématique des "familles curieuses" proposera des projets décontractés pour petits et grands, tels que les disco kids de Precious Bloom et Meme Pimineto. Ou encore un essai de cirque graphique inspiré par les oeuvres de Miro et Kandinsky, interprété par la Lausannoise Robyn Haefeli.

Si les artistes sont de 24 nationalités différentes, le Festival accueille également beaucoup de Suisses, notamment alémaniques, a précisé Mme Chalverat. Parmi eux, le Zurichois Chistian Zehnder et son yodel revisité ou la Grisonne Mel D et son folk.

Quant aux 18 projets "satellites", les programmateurs ont entre autres cité une pièce déambulatoire dans le quartier des Faverges, des histoires de piscines de quartier lausannoises qui seront recueillies par le collectif d'auteurs Caractères mobiles et enfin les afters à l'usine Tridel qui dureront jusqu'au bout de la nuit. Des cartes blanches complètent cette dense affiche.

Une manifestation accessible

"Le festival a également travaillé sur l'accessibilité des infrastructures pour les personnes à mobilité réduite. Une boucle magnétique a été installée sur la Place St-Maur pour les personnes malentendantes", a rappelé Mme Chalverat.

Le budget de la manifestation se monte à 2,1 millions. L'an dernier, elle avait accueilli 100'000 personnes à l'occasion de son cinquantième anniversaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Lausanne: la police prévoit des cafés-rencontres avec la population

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Le municipal lausannois en charge de la sécurité Pierre-Antoine Hildbrand (à droite) et le commandant de la police de Lausanne Olivier Botteron (à gauche) ont décidé de proposer des cafés-rencontres entre les agents et la population (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

S'inspirant du concept outre-Atlantique de "Café avec un policier", la police lausannoise va organiser dès le 10 juin des cafés-rencontres avec la population. Ce système de rencontre doit permettre d'aborder de manière conviviale tous les sujets qui lui tient à c½ur avec des agents.

Des agents de police iront régulièrement au-devant de la population au volant d'un poste de police mobile équipé de tout le matériel nécessaire pour accueillir les personnes désireuses d'échanger avec leur police autour d'un café, dans divers secteurs de la ville, notamment à la Pontaise, à Chailly et à la Riponne, a indiqué mardi la police municipale dans un communiqué.

En fonction du lieu, ces moments d'échange pourront également se dérouler dans des établissements publics, précise-t-elle. Qu'il s'agisse de problématiques sécuritaires dans un quartier ou de questions en lien avec la prévention, la population pourra aborder tous les sujets qu’elle souhaite à l'occasion de ces rencontres.

"Ces cafés-rencontres seront l'occasion pour les Lausannoises et les Lausannois d'exprimer leurs attentes dans un cadre chaleureux et de comprendre également le travail qu'effectue la police", explique Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l'économie, cité dans le communiqué.

Il annonce aussi le renforcement de la présence policière dans les quartiers de la capitale vaudoise avec la mise en service prochaine d'un troisième poste de police mobile électrique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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