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Trump sous la menace d'une condamnation pour outrage au tribunal

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Avant d'entrer dans la salle d'audience mardi, Donald Trump a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Timothy A. Clary)

Donald Trump est revenu mardi au tribunal de New York où l'attend la menace d'être condamné pour outrage à cause de ses attaques contre des témoins et jurés en marge de son procès pénal pour des paiements dissimulés à une ancienne star de films X en 2016.

S'exprimant à la presse juste avant d'entrer dans la salle d'audience, l'ancien président des Etats-Unis a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. Il l'a tenu responsable des tensions sur les campus universitaires à cause de la guerre entre Israël et le Hamas et l'a attaqué sur ses positions sur le conflit.

"Ce n'est pas un ami d'Israël, c'est certain. Et ce n'est pas non plus un ami du monde arabe", a-t-il lancé.

Premier ex-président des Etats-Unis à comparaître au pénal, Donald Trump est exposé au risque d'une condamnation judiciaire en pleine campagne électorale.

Lors de ce procès historique, il est jugé pour 34 falsifications de documents comptables de son groupe d'entreprises, la Trump Organization, pour dissimuler le paiement de 130'000 dollars à l'ancienne star de films X Stormy Daniels dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

L'argent avait servi à acheter le silence de l'actrice qui affirme avoir eu une relation sexuelle en 2006 avec le milliardaire républicain - ce qu'il nie -, alors qu'il était déjà marié à Melania Trump.

En présentant les charges au jury, les procureurs de Manhattan ont accusé Donald Trump d'avoir "orchestré un complot criminel" pour fausser le jugement des électeurs avant le scrutin de 2016 et sa victoire serrée contre Hillary Clinton, puis d'avoir "menti dans des documents comptables" pour "dissimuler" ce stratagème.

Faux, a rétorqué la défense, qui a assuré que Donald Trump étaient "totalement innocent" et que les paiements n'avaient rien d'illégal.

"Menteur"

Mais les débats sur le fond ont à peine commencé, lundi, que le tribunal se penche, mardi, sur la parole débridée de Donald Trump sur son réseau Truth Social et d'éventuelles violations de l'interdiction fixée par le juge Juan Merchan d'attaquer témoins ou jurés.

Dès le premier jour du procès, le 15 avril, le parquet avait demandé au juge de sanctionner Donald Trump d'une amende de 3000 dollars, notamment pour des invectives virulentes à l'égard de Stormy Daniels et de son ancien avocat Michael Cohen, devenu son ennemi juré et un témoin clé de l'accusation.

Le parquet était revenu à la charge trois jours plus tard, avec sept nouvelles publications sur Truth Social ou son site de campagne.

Le candidat républicain s'en est pris encore à Michael Cohen, qualifié de "menteur en série". Mais il a aussi repris à son compte les propos de Jesse Watters, un animateur en vue de la chaîne préférée des conservateurs Fox News, assurant sans preuve qu'"ils sont en train de choisir des activistes progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury".

Anonymat

Le lendemain de cette publication, une jurée avait jeté l'éponge, disant craindre d'être reconnue. Pour éviter intimidations et pressions, le juge a imposé l'anonymat des jurés. C'est aussi pour cette raison, et face à la rhétorique parfois violente de Donald Trump, qu'il lui a interdit de s'en prendre aux jurés, aux témoins, au personnel du tribunal et aux représentants du ministère public, à l'exception du magistrat lui-même et du procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Donald Trump conteste ces interdictions, qu'il considère comme des atteintes à sa liberté de faire campagne et les qualifie d'injustes car Michael Cohen ne se prive pas de le critiquer.

Pour punir d'éventuels outrages au tribunal, le juge peut ordonner des amendes mais aussi un emprisonnement n'excédant pas 30 jours.

"Si ce charlatan, complètement partisan, veut me mettre en taule pour avoir dit la vérité la plus évidente (...) cela serait un grand honneur", avait défié Donald Trump lors d'un meeting.

Après avoir entendu les arguments des parties, le juge prendra sa décision ou la mettra en délibéré.

Les débats au procès lui-même doivent reprendre à 11H00 (17h00 en Suisse).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Northvolt va supprimer des emplois et réduire ses activités

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Le groupe annonce qu'il va devoir réduire le nombre de ses emplois, sans pouvoir les chiffrer. Il employait 5860 personnes fin 2023. (KEYSTONE/DPA/Frank Molter) (© KEYSTONE/DPA/FRANK MOLTER)

Le fabricant suédois de batteries électriques Northvolt va réduire ses activités et supprimer des emplois pour faire face à une situation financière tendue, a-t-il annoncé lundi.

"Nous devons prendre des mesures difficiles pour sécuriser les fondations des opérations de Northvolt afin d'améliorer notre stabilité financière et de renforcer notre performance opérationnelle", a déclaré le PDG du groupe, Peter Carlsson dans un communiqué.

Northvolt va ainsi concentrer ses efforts sur la production de cellules de batteries dans son usine géante du nord de la Suède, à Skelleftea. Mais au sein de ce site, il va mettre en sommeil une partie de sa production, celle de matériaux cathodiques actifs, a-t-il précisé dans un communiqué.

Conséquence, le groupe annonce qu'il va devoir réduire le nombre de ses emplois, sans pouvoir les chiffrer. Il employait 5.860 personnes fin 2023.

Les "réductions de coûts nécessaires à Northvolt pour atteindre son objectif principal de se concentrer sur la fabrication de cellules à grande échelle incluront malheureusement des décisions difficiles sur la taille de notre main-d'oeuvre pour répondre aux besoins" d'activités réduites, a précisé Northvolt.

Le groupe confirme également qu'il va revoir le rythme de son développement international en Allemagne et au Canada, où il a annoncé ces derniers mois des projets d'usines géantes pour plusieurs milliards d'euros.

Le groupe suédois a aussi un autre projet d'usine à Göteborg (sud-ouest).

"Les révisions potentielles des calendriers de ces projets seront confirmées au cours de l'automne, de même que toute autre mesure nécessaire de réduction des coûts", ajoute le groupe.

Le groupe doit faire face à une industrie automobile qui affronte une croissance plus lente de la demande de véhicules électriques et simultanément, une concurrence de plus en plus féroce, ce qui se répercute sur les projets d'usines de batteries.

Northvolt est l'un des grands espoirs européens en matière de batteries au moment où le Vieux continent cherche à rattraper son retard face aux géants asiatiques et américains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Location de vélos: le géant chinois HelloBike s'attaque à l'Europe

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HelloBike compte être candidate dans d'autres villes françaises mais aussi à Séville et Barcelone, en Espagne. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le géant chinois des vélos partagés HelloBike compte s'installer en Europe, en commençant par Paris, a indiqué sa direction lundi.

La société basée à Shanghai a présenté sa candidature dans le cadre de l'appel d'offres de la mairie de Paris pour les vélos électriques en libre-service, prévu pour débuter à l'été 2025, a indiqué à l'AFP Manon Bouvet, porte-parole du groupe pour la France, la Belgique et la Suisse.

Lime et Dott, les deux sociétés déjà présentes à Paris avec des vélos sans attaches, ont confirmé lundi avoir également postulé dans le cadre de l'appel d'offres de la mairie de Paris. Les Vélib' sont, eux, accrochés à des bornes.

HelloBike compte être candidate dans d'autres villes françaises mais aussi à Séville et Barcelone, en Espagne.

Sa maison mère HelloRide fait circuler 7 millions de vélos, mais aussi des trottinettes et des voitures dans 500 villes en Chine, pour 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2023.

La société s'est également lancée à Singapour et à Sydney, en Australie. HelloRide a comme principaux actionnaires le groupe d'e-commerce Alibaba et son ex-filiale Ant Group, propriétaire du service de paiement Alipay.

Si elle est sélectionnée à Paris, Hello prévoit de faire assembler ses vélos (jusqu'à 6.000 selon l'appel d'offres) dans la nouvelle usine de son partenaire Cibox à Revin (Ardennes).

Le vélo parisien serait plus petit que la version actuelle, avec une durée de vie rallongée, notamment concernant sa batterie, a expliqué Manon Bouvet. Certains devraient également être équipés de sièges pour enfants.

Une soixantaine de salariés devrait être recrutée pour les entretenir en région parisienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Carrefour fait son retour en Inde

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"Avec une population de plus de 1,4 milliard d'habitants, (...), l'Inde est un marché stratégique tiré par la croissance économique, l'urbanisation et l'augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs", a justifié Carrefour dans un communiqué de presse. (AP Photo/Remy de la Mauviniere) (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Le géant des supermarchés français Carrefour a annoncé lundi revenir s'implanter en Inde d'ici juin 2025. Le retour interviendra via un partenariat de franchise avec l'entreprise émiratie Apparel Group, dix ans après le départ de Carrefour du pays.

Le nombre de magasins visés par ce partenariat n'a pas été précisé par le groupe, qui le fera dans un second temps, a-t-il indiqué à l'AFP. "Avec une population de plus de 1,4 milliard d'habitants, (...), l'Inde est un marché stratégique tiré par la croissance économique, l'urbanisation et l'augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs", a justifié Carrefour dans un communiqué de presse.

Le géant mondial était implanté marginalement en Inde de 2010 à 2014, date à laquelle il a fermé cinq magasins de gros et a quitté le pays. "La richesse de l'Inde en matières premières agricoles, combinée au développement rapide de l'industrie dans le pays, présente également une opportunité significative pour Carrefour de développer sa propre marque de distributeur", a-t-il ajouté.

"L'arrivée de Carrefour en Inde marque une étape importante dans notre stratégie d'expansion de notre franchise dans plus de 10 nouveaux pays d'ici 2026", a estimé Patrick Lasfargues, directeur exécutif du partenariat international de Carrefour, cité dans un communiqué. Actif dans plus de 40 pays avec plus de 14'000 magasins, Carrefour a bouclé la première moitié de l'année 2024 en annonçant mercredi des ventes en léger recul mais une amélioration de sa rentabilité.

"Dans un contexte économique contrasté, Carrefour réalise une très bonne performance dans ses deux pays clés", avait commenté en juillet le PDG Alexandre Bompard, citant la France où "le groupe a accéléré sa politique" de baisse de prix "tout en préservant sa rentabilité", et le Brésil qui connaît une "forte croissance du résultat".

Apparel Group, le spécialiste de la vente au détail et de l'habillement basé aux Emirats arabes unis, déjà présent en Inde, emploie 24.000 personnes, notamment dans la région du Golfe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Givenchy nomme la Britannique Sarah Burton directrice artistique

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Sarah Burton, connue pour avoir signé la robe de mariée de Kate Middleton, avait repris les rênes artistique de la maison Alexander McQueen en 2010 après le suicide de son fondateur. (AP Photo/Jonathan Short, File) (© KEYSTONE/AP/Jonathan Short)

La marque française de luxe Givenchy a annoncé lundi la nomination de la créatrice britannique Sarah Burton, ancienne de la maison Alexander McQueen, au poste de directrice artistique.

"Je suis très enthousiaste à l'idée d'écrire le prochain chapitre de l'histoire de cette maison emblématique et d'apporter ma propre vision de sensibilité et mes convictions à Givenchy", a déclaré la styliste de 50 ans dans un communiqué.

Le poste était vacant depuis le 1er janvier et le départ de l'Américain Matthew Williams qui, après trois ans de collaboration avec la maison française, avait souhaité se concentrer sur sa propre marque de streetwear.

Sarah Burton, connue pour avoir signé la robe de mariée de Kate Middleton, avait repris les rênes artistique de la maison Alexander McQueen en 2010 après le suicide de son fondateur.

Elle avait tiré sa révérence de la célèbre marque britannique en 2023, après 25 ans dans la maison. Depuis, les spéculations allaient bon train.

Givenchy, propriété de LVMH, amorce avec cette nomination un virage net. Le géant du luxe avait nommé cet été un nouveau PDG pour la maison, l'Italien Alessandro Valenti, un spécialiste de la vente au détail.

Avec la nomination de Sarah Burton, une adepte du romantisme et grande spécialiste des savoir-faire et des matières essentielles à la haute-couture, la marque, en quête de stabilité, peut espérer miser sur tous les tableaux.

"Sa vision et son approche singulières de la mode constitueront un atout essentiel pour cette maison emblématique, réputée pour son audace et sa haute-couture", a réagi dans le même communiqué le responsable de chez LVMH, Sidney Toledano.

Créatrice discrète, Sarah Burton est connue dans le milieu pour son humilité et son implication dans plusieurs causes, notamment l'éducation.

Elle présentera sa première collection en mars 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Deux condamnations pour incitation au meurtre de Geert Wilders

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Geert Wilders vit depuis 2004 sous protection policière. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

Deux Pakistanais ont été condamnés lundi par contumace aux Pays-Bas à des peines de 14 ans et quatre ans de prison. Cela pour incitation au meurtre du dirigeant d'extrême droite islamophobe néerlandais Geert Wilders.

Muhammed Ashraf Jalali, leader religieux de 56 ans, a écopé de quatorze ans de prison pour "incitation et menace d'assassinat contre M. Wilders (...) dans les deux cas avec une intention terroriste", selon un communiqué du tribunal.

Saad Hussain Rizvi, 29 ans, chef du parti d'extrême droite pakistanais Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP), a été condamné à quatre ans de prison pour "incitation au meurtre et de menace de meurtre", après la condamnation d'un ancien joueur de cricket pakistanais, Khalid Latif.

Il y a un an presque jour pour jour, M. Latif avait écopé de 12 ans de prison par contumace pour avoir appelé au meurtre de M. Wilders, qui voulait organiser un concours de caricatures du prophète Mahomet.

La compétition a finalement été annulée après des manifestations de colère dans le monde musulman, notamment au Pakistan, et de nombreuses menaces à l'encontre du politicien d'extrême droite.

Sous protection policière

M. Wilders, connu pour ses propos incendiaires à l'égard de l'islam, vit depuis 2004 sous protection policière.

"Depuis 20 ans, on me prive de ma liberté à cause de ce que je pense, dis, écris et fais", a déclaré le politicien la semaine dernière lors d'une audience devant un tribunal de sécurité proche de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol.

"Les fatwas, c'est le pire. Elles ne disparaissent jamais. Je reçois encore quotidiennement des menaces de mort", a-t-il ajouté.

Un juge, qui a demandé à ne pas être identifié, avait alors indiqué que M. Wilders avait "reçu des centaines, voire des milliers de menaces de mort".

En 2019, un tribunal néerlandais avait condamné un autre Pakistanais à 10 ans de prison pour avoir préparé un "attentat terroriste" contre M. Wilders à la suite du projet de concours.

Le parquet avait requis 14 ans de prison contre M. Jalali et 6 ans contre M. Rizvi.

Pas de traités d'entraide judiciaire

Les autorités néerlandaises ont demandé à Islamabad une assistance juridique pour interroger les suspects et leur signifier des citations à comparaître.

Cependant, il n'existe pas de traité d'entraide judiciaire avec le Pakistan et il semble peu probable que les deux hommes figurent un jour sur le banc des accusés.

Grand vainqueur des élections législatives aux Pays-Bas l'année dernière, le PVV de M. Wilders est à la tête de la coalition gouvernementale formée cet été. M. Wilders lui-même est resté chef de son groupe parlementaire à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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