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Le Hamas dit "étudier" une contre-proposition de trêve israélienne

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La guerre a provoqué des destructions, ainsi qu'une catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le Hamas a annoncé samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve dans les combats à Gaza associée à la libération d'otages. Il a diffusé une vidéo montrant deux des otages israéliens.

Tôt samedi, le Hamas a dit "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve dans les combats à Gaza et de la libération d'otages. Il a affirmé avoir "reçu la réponse officielle de l'occupation sioniste à notre position qui avait été remise aux médiateurs égyptiens et qataris le 13 avril", a déclaré le no 2 de la branche politique du Hamas pour Gaza, Khalil al-Hayya.

Le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, précise qu'il "soumettra sa réponse une fois son étude terminée". Il avait précédemment insisté sur un cessez-le-feu permanent, hypothèse rejetée par Israël, qui préfère plutôt une pause de plusieurs semaines dans les combats.

Famille décimée

Pendant ce temps, Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah où s'entassent un million et demi de Palestiniens, principalement des déplacés. De nombreuses capitales et organisations humanitaires redoutent un bain de sang dans cette ville déjà régulièrement bombardée par l'armée israélienne.

Des responsables d'hôpitaux ont indiqué que des frappes y avaient fait plus d'une dizaine de morts dans la nuit de vendredi à samedi. Une famille entière a été décimée, a dit un proche, Mohammed Yussef: "Il ne reste plus personne: le père, la mère, une fille et deux garçons" ont été tués lorsque leur maison a été "prise pour cible".

L'Egypte, le Qatar et les Etats-Unis tentent en vain de conclure un nouvel accord de trêve à Gaza, après une pause d'une semaine dans les combats en novembre, qui a permis d'échanger 80 otages contre 240 détenus Palestiniens.

Vidéo de deux otages

Les détails de la contre-proposition israélienne n'ont pas filtré, mais la presse israélienne a évoqué plus tôt cette semaine la libération possible, dans un premier temps, de 20 otages considérés comme des "cas humanitaires".

Samedi soir, le Hamas a publié une vidéo non daté de deux otages. Les Forum des familles des otages les a identifiés comme Keith Siegel et Omri Miran. Mercredi, le Hamas avait diffusé une vidéo d'un autre otage israélien, Hersh Goldberg-Polin. Tous ont été enlevés lors de l'attaque du 7 octobre.

Dans la vidéo publiée samedi, Omri Miran, 47 ans, décrit "une situation difficile" en raison de "nombreux bombardements" sur Gaza. S'exprimant vraisemblablement sous la contrainte, il appelle ses proches à faire pression sur le gouvernement pour obtenir la libération des otages.

Blinken et Cassis à Ryad

En attendant l'issue des négociations, la guerre entre Israël et le Hamas s'invite aussi au Forum économique mondial (WEF), qui doit débuter dimanche dans la capitale saoudienne Ryad, où sont attendus des diplomates arabes et européens de haut rang, ainsi que le conseiller fédéral Ignazio Cassis et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

La réunion comprendra lundi une session consacrée à Gaza, à laquelle participeront les Premiers ministres palestinien et égyptien et la coordinatrice de l'aide des Nations unies pour Gaza, Sigrid Kaag.

Sur le terrain, pas de répit. L'armée israélienne a dit avoir frappé plus de 25 cibles au cours de la journée précédente dans la bande de Gaza.

"Nous sommes fatigués après sept mois de déplacement et de lutte dans les camps. Nous avons donc insisté pour rentrer et rester dans une tente sur les décombres de notre maison", à Khan Younès, a dit Abdelqader Mohammed Qwaider. Outre les destructions et le bilan humain la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire.

Navires d'aide

Samedi, un navire britannique a quitté Chypre pour héberger des centaines de membres de l'armée américaine qui construisent une jetée artificielle à Gaza afin de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire. L'armée israélienne a dit espérer que cette jetée soit "pleinement fonctionnelle" début mai.

Dans la foulée, Chypre a annoncé qu'un navire chargé d'aide, revenu de Gaza début avril après qu'une frappe israélienne a tué sept travailleurs humanitaires, repartait en direction du territoire palestinien.

En Turquie, cependant, une "flottille de la liberté" visant à acheminer de l'aide à Gaza a été bloquée après s'être vu privée de pavillon de navigation.

Tirs du Hezbollah

Le guerre entre Israël et le Hamas a provoqué une flambée de violences à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah, soutenu par l'Iran.

Celui-ci a affirmé samedi avoir visé deux positions militaires israéliennes dans le nord du pays, "en riposte" aux attaques "contre des habitations civiles" dans le sud du Liban qui ont fait trois morts dans la nuit de vendredi à samedi.

Au Yémen, les rebelles Houthis, soutenus eux aussi par l'Iran et disant agir en soutien des Palestiniens à Gaza, ont revendiqué dans la nuit de vendredi à samedi des attaques ayant endommagé l'Andromeda Star, un navire naviguant en mer Rouge selon le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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AB InBev: bénéfice en hausse

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Sur le seul segment des bières, AB Inbev a subi une baisse des volumes de 1,3%, mais elle a été partiellement compensée par une hausse de 3,5% des autres boissons (archives). (© KEYSTONE/EPA/HANNAH MCKAY)

Le brasseur belgo-brésilien AB Inbev, leader mondial avec ses marques Budweiser et Stella Artois, a publié mercredi un bénéfice net en progression de 15,2% à 1,51 milliard de dollars (1,37 millard de francs) au premier trimestre. Les volumes ont fléchi cependant.

AB InBev, dont le siège social est à Louvain (centre de la Belgique), a enregistré une baisse de 0,6% de ses volumes de boissons écoulés dans le monde sur les trois premiers mois de l'année.

Sur le seul segment des bières, la baisse a même atteint 1,3%, mais elle a été partiellement compensée par une hausse de 3,5% des autres boissons. En dépit de ces moindres volumes, AB InBev a réussi à faire progresser son chiffre d'affaires de 2,6% à 14,5 milliards de dollars (13,2 milliards de francs), grâce à des hausses de tarifs facilitées par la stratégie de montée en gamme du groupe.

AB InBev souligne que ses ventes ont augmenté sur 75% de ses marchés dans le monde, grâce à une augmentation de 3,3% des recettes par hectolitre. Les prix en hausse ont permis une progression de l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 5,4% à 4,99 milliards de dollars.

"La force de la catégorie bière, notre empreinte mondiale diversifiée et le maintien de la dynamique de nos méga-marques nous ont permis de réaliser à nouveau une croissance généralisée des produits et des bénéfices au cours de ce trimestre", s'est félicité le directeur général Michel Doukeris, cité dans un communiqué.

"Nous sommes encouragés par nos résultats pour commencer l'année, et l'exécution cohérente assurée par nos équipes et partenaires renforce notre confiance dans la réalisation de nos ambitions de croissance pour 2024", a-t-il ajouté. Le géant brassicole, qui revendique plus de 2 milliards de consommateurs de ses boissons dans 150 pays, a confirmé pour 2024 son objectif de progression de l'Ebitda "entre 4 et 8%", conforme à ses perspectives à moyen terme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La Malaisie veut s'essayer à la "diplomatie de l'orang-outan"

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En offrant des orangs-outangs aux nations faisant commerce de l'huile de palme, la Malaisie entend montrer qu'"elle est toujours engagée dans la préservation de la biodiversité" (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADI WEDA)

La Malaisie a l'intention d'offrir des orangs-outans aux pays acheteurs d'huile de palme, a indiqué mercredi le ministre des matières premières Johari Abdul Ghani. Elle a lancé une initiative rappelant "la diplomatie du panda" de la Chine.

Selon M. Ghani, la stratégie de "diplomatie de l'orang-outan" consistera à offrir ces grands singes menacés d'extinction aux nations faisant commerce de l'huile de palme, en particulier aux principaux importateurs comme l'UE et l'Inde. La Malaisie montrera ainsi qu'"elle est toujours engagée dans la préservation de la biodiversité", a-t-il dit, sur X.

Selon le WWF, les orangs-outans sont en danger critique d'extinction, menacés principalement par la perte d'habitat "due à l'exploitation forestière, à l'expansion agricole, en particulier aux plantations d'huile de palme, et au développement des infrastructures".

Les écologistes estiment que la production d'huile de palme entraîne la destruction des forêts tropicales en Malaisie et en Indonésie, d'où provient la majorité de la production mondiale.

"Soft power"

Johari Abdul Ghani a exhorté les entreprises productrices d'huile de palme à collaborer avec les ONG afin de contribuer à la préservation de la faune et de la flore en Malaisie et à fournir une expertise technique en la matière.

L'huile de palme est utilisée dans l'alimentation (gâteaux, chocolat, margarine...) et dans les cosmétiques, le savon et le shampoing.

Pour la Chine, la diplomatie du panda est une forme de "puissance douce" ou "soft power", une stratégie d'influence dans les relations internationales. Elle passe des accords de prêts de ses pandas avec des zoos étrangers qui, en cas de naissance, doivent généralement renvoyer les petits ursidés quelques années plus tard pour qu'ils rejoignent le programme d'élevage du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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BMW: repli de la rentabilité sur un an, les coûts élevés persistent

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Le groupe BMW qui compte aussi les marques Mini et Rolls-Royce a vu son chiffre d'affaires de 36,6 milliards d'euros de janvier à mars reculer de 0,6 (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le constructeur automobile BMW a fait état mercredi d'un bénéfice net de 2,95 milliards d'euros (environ 2,88 millions de francs) au premier trimestre, supérieur aux attentes, tout en reculant de 19% sur un an en raison de charges plus élevées.

Le groupe bavarois a affiché une marge opérationnelle (Ebit) de 8,8% à fin mars dans sa division automobile, inférieure aux 9,3% attendus par Factset, mais il maintient l'objectif d'un taux entre 8,0% et 10,0% sur l'année.

L'augmentation de 2,5% du nombre de véhicules de la marque BMW vendus entre janvier et mars, à 530,9 milliers d'exemplaires, et la proportion plus élevée de véhicules 100% électriques - 78,7 milliers en tout - et de véhicules du segment de prix supérieur ont eu un impact positif sur les ventes.

Néanmoins, le groupe qui compte aussi les marques Mini et Rolls-Royce a vu son chiffre d'affaires de 36,6 milliards d'euros de janvier à mars reculer de 0,6% sur un an. En cause, des changements de modèles, moins de véhicules haut de gamme vendus en Chine et des effets de change défavorables liés au renminbi chinois et au dollar américain.

Il en ressort que résultat opérationnel (Ebit) de la division automobile, à 2,7 milliards d'euros, est en retrait de 28% sur un an.

Explication : le même trimestre de l'année précédente avait bénéficié de la baisse de prix des approvisionnements par rapport à 2022 en même temps que le constructeur relevait les prix.

L'augmentation des coûts de fabrication ne s'est reflétée qu'à partir du deuxième trimestre 2023 et ce niveau de coûts plus élevé s'est poursuivi jusqu'au premier trimestre 2024, explique le constructeur.

Le constructeur de la i7 augmente "de manière dynamique la part des véhicules électriques tout en maintenant (un) niveau élevé de rentabilité", a déclaré le patron du groupe, Oliver Zipse, dans un communiqué.

Pour l'année, BMW confirme s'attendre à des ventes stables en volume, tirées notamment par modèles du segment de prix supérieur, comme la série 7 et la série 5, et à un bénéfice imposable légèrement inférieur à 2023, en se concentrant sur le lancement de la prochaine gamme électrique "Neue Klasse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Toyota: bénéfice net doublé sur un an

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Le bénéfice net de l'exercice écoulé, achevé fin mars, s'est élevé à 4944,9 milliards de yens (28,67 milliards de francs) (archives). (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

Le géant japonais Toyota a publié mardi un bénéfice net annuel doublé sur un an. Le constructeur automobile, numéro un mondial du secteur, a notamment tiré profit de l'envolée de ses ventes de véhicules hybrides, mais prévoit un net repli en 2024/25.

Le bénéfice net de l'exercice écoulé, achevé fin mars, s'est élevé à 4944,9 milliards de yens (28,67 milliards de francs), un nouveau record. Mais il devrait chuter de 27,8% en 2024/25, à 3.70 milliards de yens, Toyota prévoyant de gros investissements dans les nouvelles technologies et le capital humain, selon un communiqué.

Le groupe s'attend aussi à un déclin prononcé de son bénéfice opérationnel annuel (-19,7%), alors qu'il a lui aussi presque doublé en 2023/24 à environ 5353 milliards de yens. Car Toyota prévoit d'investir 2000 milliards durant son nouvel exercice pour soutenir sa croissance future, dans les nouvelles motorisations (électrique, hydrogène) et le numérique (logiciels, intelligence artificielle), ainsi que dans le capital humain, y compris pour ses fournisseurs et concessionnaires avec lesquels il cultive des liens très étroits.

Son chiffre d'affaires annuel devrait lui légèrement progresser de 2% à 46'000 milliards de yens. Mais il s'agirait d'un freinage sec par rapport à l'exercice écoulé, où ses ventes ont bondi de 21,4% à 45'000 milliards de yens.

Repli attendu

Il s'attend même à un léger repli de ses ventes mondiales en volume (-1,3% sur un an à 10,95 millions d'unités, en partie à cause du déclin attendu des ventes au Japon de sa filiale Daihatsu, affectée ces derniers mois par un scandale d'irrégularités dans les certifications de ses véhicules sur le marché nippon. En 2023/24, le groupe (marques Toyota, Lexus, Daihatsu et Hino) a vendu plus de 11 millions de véhicules (+5% sur un an), un nouveau record.

Tirées par ses modèles hybrides, un segment où excelle Toyota, ses ventes ont été particulièrement dynamiques en Amérique du Nord, en Europe et au Japon, malgré l'affaire Daihatsu. En Chine, où tous les constructeurs automobiles étrangers luttent pour rester compétitifs face à des concurrents locaux devenus redoutables et champions dans l'électrique comme BYD, Toyota a résisté en 2023/24 en arrachant une petite hausse de ses ventes en volume (+1,4%).

Pour contenter ses actionnaires, Toyota a aussi annoncé mardi un plan géant de rachat de ses propres actions pour 1.000 milliards de yens maximum en 2024/25 (6 milliards d'euros au cours actuel) et une hausse de 25% de ses dividendes pour l'exercice écoulé, à 75 yens par action. Le titre Toyota a terminé mardi en baisse de 0,55% à la Bourse de Tokyo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Israël rouvre le point de passage de Kerem Shalom pour l'aide

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Un camion chargé d'aide humanitaire traverse le point de passage de Kerem Shalom (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

L'armée israélienne a annoncé mercredi la réouverture du point de passage de Kerem Shalom pour faire "entrer l'aide humanitaire" dans la bande de Gaza. Elle l'avait fermé il y a quatre jours suite à des tirs de roquettes sur la zone.

"Des camions en provenance d'Egypte transportant de l'aide humanitaire, notamment de la nourriture, de l'eau, des abris, des médicaments et du matériel médical donné par la communauté internationale, arrivent déjà au point de passage", indique l'armée dans un communiqué.

Après inspection, la cargaison sera "transférée du côté gazaoui du passage", poursuit le texte qui ajoute qu'en parallèle le point de passage d'Erez, vers le nord du territoire palestinien pilonné et assiégé par Israël, "continue de fonctionner pour faciliter l'entrée de l'aide humanitaire".

La réouverture de Kerem Shalom, vers le sud de la bande de Gaza, survient sur fond de critiques américaines et alors que des négociations indirectes en vue d'une possible trêve entre le Hamas palestinien et Israël sont en cours au Caire.

Mardi, les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé avoir à nouveau tiré des roquettes "sur un rassemblement de troupes" israéliennes autour de Kerem Shalom. Trois jours plus tôt, des roquettes tirées par les brigades Qassam sur Kerem Shalom avaient tué quatre soldats israéliens et en avaient blessé une dizaine, conduisant Israël à fermer ce passage névralgique.

L'exécutif américain a par ailleurs jugé mardi "inacceptable" qu'Israël ferme ce point d'entrée majeur de l'aide dans la bande de Gaza en proie à une catastrophe humanitaire, ainsi que celui de Rafah, à la frontière avec l'Egypte.

Selon l'ONU, 1,4 million de Palestiniens, habitants et déplacés, sont entassés à Rafah, à quelques kilomètres à l'ouest de Kerem Shalom, et les autorités israéliennes ont enjoint des dizaines de milliers de familles à évacuer des quartiers est de cette ville en prévision d'une possible opération terrestre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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