Les participantes à la Marche Bleue ont entamé samedi, à Genève leur voyage de 21 jours qui doit les mener à Berne. Là, elles remettront aux autorités fédérales une pétition demandant que la Suisse respecte l'accord de Paris sur le climat de 2015.
Face au changement climatique, le temps n'est plus aux palabres, mais à l'action, ont souligné avant le départ les quatre initiatrices de la marche, la professeur d'université Julia Steinberger, l'avocate Irène Wettstein, l'infectiologue Valérie D'Acremont et la directrice du CSP Vaud Bastienne Joerchel.
Laisser le climat dériver aura de graves incidences sur la santé, l'alimentation, la biodiversité. Et les plus vulnérables seront les premiers touchés. Or, aujourd'hui, les Etats sont loin de respecter les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre de l'accord de Paris. La Suisse ne fait pas exception à la règle.
Au lieu d'un réchauffement de 1,5 degré par rapport au début de l'ère industrielle, on s'oriente plutôt vers une hausse des températures de 3,2 degrés, a relevé le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez, dans son discours devant les marcheuses. Infléchir la courbe nécessitera des mesures draconiennes.
Journées thématiques
Au cours de leur périple de Genève jusqu'à Berne, les participantes à la Marche Bleue s'entretiendront avec les milieux politiques, économiques et associatifs locaux. Des journées thématiques sont aussi programmées. A Lausanne, on débattra de la mobilité de demain, à Neuchâtel d'agriculture et à Fribourg d'économie.
Au total, les marcheuses, accompagnées de quelques marcheurs, parcourront 224 kilomètres jusqu'à Berne. Au Palais fédéral, elles remettront aux autorités une pétition demandant que la Suisse s'engage dans une politique beaucoup plus ambitieuse de réduction de ses émissions de CO2 générés par les combustibles fossiles.
Samedi, la Marche Bleue a démarré sur la place des Nations, devant l'ONU, pour se rendre à Mies, dans le canton de Vaud. Quelque 500 personnes s'étaient inscrites pour cette première étape. La météo pluvieuse et venteuse en a découragé certaines. Environ 150 participantes sont attendues, en moyenne, lors des autres étapes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Marc C.
29 mai 2018 à 12 h 30 min
Bonjour,
Non seulement ce monsieur, de surcroit gérant de fortune, n'a rien compris sur le fonctionnement de notre système monétaire et financier, mais en plus il dit n'importe quoi sur l'initiative monnaie pleine, juste pour défendre son pré carré.
Pathétique.
Ronny Moser
29 mai 2018 à 23 h 58 min
C'est complètement faux ce que dit "l'expert" Olivier Rigot dans l'émission :
- Avec Monnaie pleine (MP), ce seront toujours les banques qui feront les crédits (ainsi que tous les services et prestations comme aujourd'hui), mais avec de l'argent que la BNS a crée auparavant. L'initiative MP (IMP) va donc dissocier les pouvoirs (qui fortifie notre démocratie et la souveraineté de la Suisse) : création monétaire auprès de la BNS, et octroi des crédits chez les banques commerciales. Ce seront donc bien les banques commerciales qui portent le risque d'un crédit octroyé, et non la BNS.
- Jusqu'à 1999, le système financier en Suisse fonctionnait comme un système "Monnaie pleine". Est-ce que le système a bien fonctionné ou pas ? Avec la révision de la constitution fédérale en 1999, la précision «et de toute autre monnaie fiduciaire» a disparu de l'art. 99 de la constitution. Depuis, le système financier se trouve dans une impasse. S'en suit la crise de 2008.
- La BNS prend le pouvoir sur la création monétaire, et non sur l'économie suisse.
- Les opposants veulent sauver les banques, tandis que l'IMP veut sécuriser notre argent.
OUI à la Monnaie pleine !
Stephane N.
6 juin 2018 à 14 h 51 min
Les Banques, elle, travaillent en Monnaie-Pleine ! ils sont pas fou, les risques sont laissé au contribuable ... changeons cette imposture avec un oui à Monnaie-Pleine.