Vous avez un projet et pour le réaliser, vos fonds propres sont insuffisants ? Quels que soient votre profil et vos besoins, vous pouvez avoir recours à un emprunt bancaire. Découvrons ensemble toutes les modalités pour emprunter en Suisse !
Premières conditions pour un emprunt suisse
Besoin d'une somme d'argent pour mener à bien votre projet ? Avant de faire votre demande en ligne ici, assurez-vous de respecter les conditions de base. Quel que soit l'établissement bancaire envisagé, pour emprunter en Suisse, il est nécessaire de répondre à certains impératifs que sont :
- l'âge : en Suisse, les demandes des emprunteurs de moins de 18 ans et de plus de 70 ans sont automatiquement refusées. Toute personne active contractant un prêt devra s'être acquittée de toutes les mensualités avant l'âge de 65 ans.
- la nationalité : avoir la nationalité suisse ou vivre en suisse permet d'avoir accès à un crédit à la consommation. Les citoyens suisses, les titulaires de permis B, les frontaliers permis G et les titulaires de cartes de légitimation D, E, F ont quant à eux accès au prêt privé. Posséder un permis de séjour F, N ou S ne permet pas d'avoir accès à un emprunt en Suisse.
- la situation professionnelle : les modalités d'octroi d'un prêt varient en fonction de la politique de l'établissement bancaire visé mais sont également conditionnées par la situation professionnelle de l'emprunteur. Un employé, un cadre, un indépendant ou un rentier ne se verront pas proposer les mêmes conditions. En cas de chômage, la possibilité d'emprunter est évidemment réduite à zéro.
La question de la solvabilité
Faire la demande d'un prêt en Suisse permet d'envisager un avenir financier plus serein. Un voyage, un déménagement ou un regroupement de crédits sont des projets qui peuvent être soutenus par un crédit. Néanmoins en Suisse, comme ailleurs, on ne peut emprunter sans être certain de pouvoir rembourser. C'est alors que rentrera en compte la question de la solvabilité.
Pour la jauger, c'est simple : l'établissement bancaire fera le point sur vos charges. Elles peuvent être diverses et bien souvent en lien avec la vie courante. Loyer, voiture, alimentation : en fonction de la composition de votre foyer et de vos habitudes, elles peuvent être plus ou moins lourdes. La somme obtenue sera analysée en fonction de vos revenus et des potentiels crédits déjà en cours. Vous obtiendrez alors votre taux d'endettement maximal et aurez ainsi une vision plus précise de la somme que vous pourrez emprunter sans dépasser le montant maximal autorisé.
Bon à savoir : être solvable au moment où est faite la demande d'emprunt en Suisse est capital mais sachez également que votre historique doit être vierge. Autrement dit : il ne faut pas avoir eu, par le passé, des défauts de paiement, des poursuites ou avoir eu des inscriptions pénalisantes à la Zek.
Quelles perspectives de crédit en Suisse ?
Que l'on envisage un crédit personnel, un crédit privé ou tout autre type d'emprunt en Suisse, on sera forcément soumis à des critères de sélection rigoureux. Toutes les banques analysent en effet le degré de risque que représente chaque demande et pour certains profils, l'obtention d'un crédit semble difficile, voire impossible. Il est cependant intéressant de savoir qu'au-delà de ces vérités communes, chaque établissement bancaire applique ses propres critères. Ce scoring, différent d'une banque à une autre, incarne un véritable espoir pour les emprunteurs en Suisse. Chaque profil peut en effet y voir la possibilité d'obtenir un crédit, l'important étant de savoir vers quels professionnels se tourner en fonction de ses besoins et de sa situation financière actuelle.
Marc C.
29 mai 2018 à 12 h 30 min
Bonjour,
Non seulement ce monsieur, de surcroit gérant de fortune, n'a rien compris sur le fonctionnement de notre système monétaire et financier, mais en plus il dit n'importe quoi sur l'initiative monnaie pleine, juste pour défendre son pré carré.
Pathétique.
Ronny Moser
29 mai 2018 à 23 h 58 min
C'est complètement faux ce que dit "l'expert" Olivier Rigot dans l'émission :
- Avec Monnaie pleine (MP), ce seront toujours les banques qui feront les crédits (ainsi que tous les services et prestations comme aujourd'hui), mais avec de l'argent que la BNS a crée auparavant. L'initiative MP (IMP) va donc dissocier les pouvoirs (qui fortifie notre démocratie et la souveraineté de la Suisse) : création monétaire auprès de la BNS, et octroi des crédits chez les banques commerciales. Ce seront donc bien les banques commerciales qui portent le risque d'un crédit octroyé, et non la BNS.
- Jusqu'à 1999, le système financier en Suisse fonctionnait comme un système "Monnaie pleine". Est-ce que le système a bien fonctionné ou pas ? Avec la révision de la constitution fédérale en 1999, la précision «et de toute autre monnaie fiduciaire» a disparu de l'art. 99 de la constitution. Depuis, le système financier se trouve dans une impasse. S'en suit la crise de 2008.
- La BNS prend le pouvoir sur la création monétaire, et non sur l'économie suisse.
- Les opposants veulent sauver les banques, tandis que l'IMP veut sécuriser notre argent.
OUI à la Monnaie pleine !
Stephane N.
6 juin 2018 à 14 h 51 min
Les Banques, elle, travaillent en Monnaie-Pleine ! ils sont pas fou, les risques sont laissé au contribuable ... changeons cette imposture avec un oui à Monnaie-Pleine.