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Desplanches sort enfin la tête de l'eau, et replonge de plus belle

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Enfin remis d'un Covid long et d'un burn-out, Jérémy Desplanches repart de plus belle dans l'optique des JO 2024 (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Médaillé de bronze olympique sur 200 m 4 nages, Jérémy Desplanches a dû s'avouer vaincu devant un autre Suisse (Noè Ponti) samedi à Budapest dans sa discipline fétiche.

Loin de s'en inquiéter, le Genevois confie un plaisir enfin retrouvé après de très longs mois de doute.

"Je n'aime pas le terme de burn-out, mais c'est bien de cela qu'il s'agissait": Jérémy Desplanches a souffert plus qu'il n'a voulu le laisser entendre après les délices de son podium olympique de 2021. "Je pense que ça a commencé en janvier 2022, après que j'ai attrapé pour la première fois le Covid", souligne le Genevois de 29 ans.

"J'ai aussi souffert d'une mononucléose en même temps. Et c'était un Covid très long. J'ai fait régulièrement des bilans sanguins, et ce n'est qu'en juin ou juillet de cette année que j'ai commencé à mieux me sentir", explique-t-il dans un entretien téléphonique accordé à Keystone-ATS.

"Je suis d'un naturel très optimiste, et j'étais motivé à faire en sorte que tout se passe pour le mieux. Mais c'est impossible à gérer quand tu pratiques un sport d'endurance. Je devais constamment me battre pour retrouver un niveau tout juste décent, et j'étais sans cesse freiné par mes soucis de santé. C'était horrible", lâche-t-il.

"Une façon de me protéger"

"Je n'aime pas me plaindre, et j'ai vraiment essayé de m'en sortir seul. Mais au bout du compte, après un an à me forcer tous les matins à me convaincre que ça allait mieux alors que j'étais l'ombre de moi-même à l'entraînement, c'était très dur. Mon optimisme m'a sûrement détourné de la réalité", glisse-t-il.

"Quand tu te blesses, tu sais que c'est de ta faute: tu as fait un mauvais mouvement, tu t'es mal nourri, tu as fait une bêtise. Mais là, il n'y avait rien à faire. D'ailleurs, le Covid et la mononucléose ont été si virulents que de petites traces y figuraient encore dans mes analyses il y a un mois", assure-t-il.

"C'est hallucinant comme ça m'a +couché+. Heureusement que ça n'est pas arrivé juste avant les Jeux de Paris, car ça aurait été impossible de m'y battre", poursuit le champion d'Europe 2018, qui a tout fait pour ne pas révéler l'ampleur des dégâts. "Le cacher était aussi une façon de me protéger", concède-t-il.

Mais "je vais beaucoup mieux, et j'en suis très, très content", se réjouit Jérémy Desplanches, qui s'est marié le 19 août avec sa compagne de longue date Charlotte Bonnet. Et qui n'a guère prolongé la lune de miel: "Le 28 août, j'étais déjà de retour dans les starting blocks à poursuivre mon rêve olympique", lâche-t-il.

Couché mais pas coulé

"Couché" mais pas coulé, le Genevois a donc appris à relativiser ses contre-performances de 2022 (4e place aux Européens, élimination en demi-finale des Mondiaux) et de 2023 (nouvelle élimination en demi-finale mondiale, à Fukuoka fin juillet). "Vu le contexte, je n'aurais pas pensé être aussi rapide à Fukuoka", rappelle-t-il.

Jérémy Desplanches avait nagé en 1'58''00 en séries au Japon, son meilleur temps depuis son record de Suisse établi en finale des JO 2021 (1'56''17). Soit six centièmes au-dessus de la limite qualificative pour les JO de Paris (1'57''94), limite qu'il n'a pas encore décrochée.

Le Genevois a ainsi réalisé 1'59''87 samedi en Coupe du monde à Budapest, où il a été devancé par l'autre médaillé de bronze olympique de 2021 - sur 100 m papillon - Noè Ponti (1'59''70). "S'il y a un nageur suisse susceptible de me battre sur 200 m 4 nages, c'est Noè. Il est très polyvalent", souligne-t-il.

"Mais j'étais le seul finaliste de Budapest à ne pas être rasé" et donc affûté, précise Jérémy Desplanches, qui s'était montré bien plus lent une semaine plus tôt à Athènes pour son retour aux affaires (2'01''25). "J'espérais bien sûr réussir la limite pour Paris, mais je suis tout de même satisfait", assure-t-il.

Le Genevois ne fait pas de cette limite olympique une obsession, même s'il estime qu'une douzaine de nageurs au monde seulement sont capables de la décrocher. Sa joie de nager retrouvée, il se réjouit de pouvoir enchaîner les compétitions et d'y retrouver peu à peu ses automatismes et ses sensations.

"J'avais validé très tôt mon ticket pour les JO de Tokyo, et l'attente avait été longue", d'autant plus à la suite du report d'un an des derniers Jeux d'été en raison de la pandémie. "Là, j'ai vraiment l'occasion de monter en puissance jusqu'aux JO de Paris", dernier grand rendez-vous de sa carrière.

Paris 2024, le point d'orgue

Cette montée en puissance passera par Doha, qui accueillera des Mondiaux en grand bassin à des dates peu ordinaires, en février. "Ces Mondiaux constituent une grosse source d'interrogation. Je pense qu'une médaille y sera plus abordable qu'aux JO ou dans des championnats du monde +normaux+", assure-t-il.

"Mais est-ce que je ne vais pas saborder ma saison si je prépare ces Mondiaux à fond?", se demande-t-il. "Je dois y réfléchir. Le champion d'Europe 2021 (réd: l'Espagnol Hugo Gonzalez) n'était ainsi pas parvenu à se qualifier pour la finale des Jeux de Tokyo" deux mois plus tard, se souvient-il.

"Le but sera d'être en très bonne forme à Doha, mais sans être à 1000 %", précise-t-il. "Je ferai une très petite pause à Noël, un, deux ou trois jours, avant de repartir de plus belle. Depuis que je me sens mieux, je n'ai à nouveau plus que les JO 2024, point d'orgue et dernière compétition de ma carrière, en tête".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La piscine couverte de Mon-Repos à Lausanne rouvre ses portes

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La piscine de Mon-Repos à Lausanne a été inaugurée en 1972. Ouverte 300 jours par année, elle accueille en moyenne 180'000 personnes par an. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après d'importants travaux de transformation et de sécurisation débutés le 1er avril 2023, l'emblématique piscine couverte lausannoise de Mon-Repos rouvre ses portes samedi après-midi. Elle bénéficie désormais d'un système sanitaire complètement rénové et de vestiaires universels (mixtes) avec 24 nouvelles cabines plus larges, en particulier pour l'accueil des familles.

Les personnes à mobilité réduite disposent d'un nouvel ascenseur accessible dès le hall d'entrée, de WC et douches adaptés, ainsi qu'un élévateur mobile pour entrer dans les bassins, indique mercredi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Le coût de l'ensemble des travaux se monte à 4,7 millions de francs.

La Municipalité de Lausanne et le Service des sports de la Ville ont présenté mercredi aux médias le nouveau visage de la piscine de Mon-Repos après 18 mois de travaux. "C'est un immense plaisir de rouvrir à la population une piscine de Mon-Repos modernisée, avec des vestiaires universels qui répondent aux besoins actuels des usagères et usagers, en particulier des familles", a déclaré Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale.

Une après-midi gratuite

Prévus pour une durée initiale de neuf mois, les travaux ont été prolongés jusqu'en septembre 2024 à la suite de la découverte d'une corrosion avancée des armatures au niveau de plusieurs dalles, nécessitant un assainissement en profondeur de la structure et la réalisation d’une étanchéité des sols, rappelle-t-on.

A la suite de ces travaux, l'ensemble des carrelages bordant les bassins ont été remplacés. Les teintes beiges utilisées dans les vestiaires rappellent la gamme de couleurs d’origine.

Samedi, l'accès sera libre de 13h30 jusqu'à 18h00. Le Lausanne Aquatique proposera à cette occasion des cours d'aquagym ainsi qu'une initiation de plongeon.

La piscine de Mon-Repos a été inaugurée en 1972. Ouverte 300 jours par année, elle accueille en moyenne 180'000 personnes par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Wout Van Aert prolonge "à vie" chez Visma

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Wout Van Aert, ici à la Vuelta avec le maillot du classement par points, est un coureur extrêmement polyvalent. (© KEYSTONE/EPA/Javier Lizon)

Le Belge Wout Van Aert, une des grandes stars du cyclisme mondial, a annoncé mercredi qu'il prolongeait "à vie" chez Visma-Lease a Bike. Son contrat devait expirer en 2026.

"Je me sens comme chez moi dans cette équipe. Elle est unique et je m'y épanouis depuis cinq ans. C'est pourquoi j'ai décidé de rester ici pour toujours et ça fait vraiment plaisir", a déclaré le Flamand de 30 ans dans un communiqué.

Alors que des spéculations l'envoyaient notamment chez Red Bull-Bora Hansgrohe, Van Aert devrait ainsi terminer sa carrière avec l'équipe néerlandaise qu'il avait rejointe en 2019, tout en se projetant déjà sur "un partenariat à long terme" au-delà de sa carrière sportive.

Un coureur "fantastique" et "indispensable"

"C'est unique dans notre sport mais on n'a pas eu besoin d'y réfléchir longtemps", a commenté le patron de Visma-Lease a bike Richard Plugge, sans dévoiler les termes du contrat.

"Wout est évidemment un coureur fantastique avec un grand palmarès. C'est un coureur tous-terrains: un sprinteur, un coureur de classiques, un spécialiste du contre-la-montre et, dans les bons jours, il peut aussi gagner une étape de montagne, comme lors de sa célèbre victoire sur le Mont Ventoux dans le Tour de France", a ajouté Plugge au sujet de Van Aert, vainqueur notamment de neuf étapes du Tour de France.

"A côté de ça, Wout est aussi devenu un élément indispensable de notre équipe, un leader et un coéquipier qui rend les autres meilleurs", a encore déclaré le patron de l'équipe Visma qui compte également Jonas Vingegaard, double vainqueur du Tour de France en 2022 et 2023, dans ses rangs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Toto" Schillaci est mort à 59 ans

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"Totò" Schillaci (à gauche, ici face à l'Argentin Juan Simon) avait marqué six buts lors de la Coupe du monde 1990. (© KEYSTONE/AP)

L'ancien international italien Salvatore Schillaci est mort à l'âge de 59 ans. Connu sous le diminutif de "Toto", il a terminé meilleur buteur du Mondial 1990 à domicile.

"Toto Schillaci, joueur-symbole du Mondial 1990 en Italie, est mort ce mercredi à l'âge de 59 ans", a indiqué dans un communiqué la Fédération italienne de football qui a décidé qu'une minute de recueillement aurait lieu avant toutes les rencontres programmées en Italie de mercredi à dimanche.

"Il a fait rêver tout un pays durant les nuits magiques du Mondial 1990. L'Inter Milan se tient au côté de la famille Schillaci après la disparition de Toto", a de son côté indiqué dans le communiqué le champion d'Italie en titre, dont Schillaci a porté le maillot entre 1992 et 1994.

Schillaci souffrait depuis plusieurs mois d'un cancer du côlon et avait été hospitalisé la semaine dernière en soins intensifs.

Buteur lors d'un match mythique

S'il a porté le maillot de la Juventus (1989-92) et de l'Inter et remporté avec la Juve la Coupe de l'UEFA 1990, l'attaquant de poche (1,73 m) formé à Messine est entré dans la légende du football italien lors de la Coupe du monde 1990 organisée à domicile, dont il a terminé meilleur buteur avec six réalisations.

Portée par l'inattendu Schillaci, la Nazionale s'était hissée en demi-finale. A Naples, lors d'une rencontre restée historique pour sa dramaturgie, elle avait subi la loi de l'Argentine de Diego Maradona, alors joueurs du Napoli (1-1 a.p., 4 tab à 3). "Toto" avait ouvert le score à la 17e minute.

Dans le match pour la troisième place contre l'Angleterre, Schillaci avait fait la différence en inscrivant un penalty à la 86e minute, peu après l'égalisation anglaise (2-1).

"Toto" a honoré sa 17e et dernière sélection sous le maillot azzuro, pour un total de sept buts, en 1991. Il avait terminé sa carrière au Japon en 1997.

Après avoir quitté les terrains de football, il était retourné en Sicile et avait créé une école de football à Palerme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'AS Rome a licencié son entraîneur Daniele De Rossi (club)

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Daniele De Rossi peut faire ses valises. (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

L'AS Rome a licencié son entraîneur Daniele De Rossi. Le club de la Louve pointe au 16e rang de Serie A, avec trois points seulement en quatre matches (trois nuls et une défaite).

La Roma lancera sa campagne d'Europa League le jeudi 26 septembre contre l'Athletic Bilbao.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

L'élite du windsurf à Genève

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L'élite du windsurf à Genève © PROtography official

Genève accueille le Geneva Wind Festival, une compétition du windsurf du 18 au 22 septembre. La bise qui souffle sur le Léman va ravir les riders engagés.

La bise souffle fort sur Genève.

Si vous avez froid, sachez que ce temps ravit les organisateurs du Geneva Wind Festival.

Dès mardi soir, rendez-vous au Tropical Corner, le Centre nautique de Genève Plage pour assister à cette compétition de windsurf qui réunit les meilleurs riders mondiaux.

Car il s’agit d’une compétition européenne de windsurf foil freestyle. 

De quoi s'agit-il ? Quentin Mayerat, le co-président du Genava Wind Festival:

Quentin MayeratCo-président du Genava Wind Festival

Une discipline spectaculaire qui peut se faire donc même si le vent réduit:

Quentin MayeratCo-président du Genava Wind Festival

Le Geneva Wind Festival, c’est donc dès mardi et jusqu’à dimanche. Coup d’envoi des compétitions mercredi et c’est gratuit.

 

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