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Sport

Un "coup de coeur" pour Jérémy Desplanches

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Jérémy Desplanches est de retour à Genève (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Jérémy Desplanches en a surpris plus d'un en annonçant mercredi son retour à Genève, après deux ans passés à Martigues dans le groupe de Philippe Lucas.

"Ce choix s'est imposé comme une évidence", lâche le médaillé de bronze olympique, contacté par Keystone-ATS.

L'idée germait depuis de longues semaines. "J'avais fait un stage de trois semaines en début de saison au Tessin avec Massimo (Meloni) et Noè (Ponti, lequel s'entraîne sous la férule de Meloni). J'ai fait un autre +crash test+ en décembre avec le club de Genève, juste avant les championnats de Suisse", détaille le Genevois de 29 ans.

"C'était dur de départager ces deux options. Mais, lors du camp de l'équipe nationale à Tenerife (réd: du 28 décembre au 9 janvier), j'étais avec le groupe de Clément Bailly", coach français qui s'occupe du médaillé de bronze des Mondiaux 2023 Roman Mityukov et de Nils Liess. "J'ai eu un vrai coup de coeur", lâche-t-il.

De Tenerife à Genève

"J'ai eu un coup de coeur sur le contenu, sur la façon de faire de Clément, sur l'entraînement de manière générale. Ce choix s'est imposé comme une évidence", poursuit le médaillé de bronze du 200 m 4 nages des JO 2021. "C'était tellement une évidence que j'ai décidé de ne pas retourner à Martigues", souligne-t-il.

"J'ai rejoint directement Genève en rentrant de Tenerife avec mon sac et quelques t-shirts. Ca caille d'ailleurs ici", se marre Jérémy Desplanches. "Il reste quelques détails logistiques à régler, mais je ne voulais pas perdre de temps" à tout juste sept mois du dernier rendez-vous de sa carrière, les JO de Paris 2024.

"Je n'ai pas agi sur un coup de tête, car cela faisait plusieurs semaines que je songeais à un éventuel changement. Mais cela s'est passé plus vite que je l'aurais imaginé", concède le vice-champion du monde 2019, qui n'est pas trop dépaysé à l'heure de retrouver le grand bassin des Vernets.

Jérémy Desplanches connaît d'une part chaque recoin de cette piscine. "Et, avec Clément, je retrouve le niveau d'intensité qu'il y avait avec Fabrice" Pellerin, son coach historique qu'il avait quitté fin 2021 pour rejoindre Philippe Lucas à Martigues. "Je retrouve vite mes marques", assure-t-il.

A Doha pour décrocher son ticket olympique

Le Genevois espère d'ailleurs prouver dès le mois de février qu'il a fait le bon choix. "Je serai bien présent aux Mondiaux de Doha. Avec la ferme intention de nager bien plus vite que lors des deux dernières années", assure celui dont le meilleur chrono (1'56''17) remonte à la finale des Jeux de Tokyo 2021.

"Il ne faut jurer de rien. Mais vu ce que je montre à l'entraînement, je doute que cela se passe mal à Doha", lâche encore Jérémy Desplanches, dont le premier objectif est de valider son ticket pour les JO de Paris en nageant en moins de 1'57''94. Afin de savourer la dernière ligne droite d'une superbe carrière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Buteur patenté du LHC, Damien Riat en veut encore plus

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Damien Riat traverse une période faste (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Meilleur buteur de Lausanne la saison passée avec 24 réussites en 69 matches, Damien Riat veut aller encore plus haut. Devenu père juste avant l'été, le Genevois traverse une période rose.

Avant le dernier exercice, Damien Riat donnait l'impression de ne pas être parvenu à dévoiler tout son potentiel. Buteur droitier de talent, il n'avait jamais dépassé les 12 buts en saison régulière, alors qu'il avait une fois inscrit un quadruplé avec Bienne.

Et puis la saison passée, ce fut le déclic, l'exercice de la révélation. En saison régulière, l'attaquant vaudois a inscrit 37 points (18 buts) en 50 rencontres pour terminer 27e meilleur compteur de la ligue. En 19 parties de play-off, il a ajouté 11 points (6 buts).

Fin de contrat en 2025

Avec une pareille fiche, on l'imaginait déjà dans l'avion pour Prague, prêt à participer au Championnat du monde, là où la Suisse est allée cueillir une magnifique médaille d'argent. Sauf que non, Damien Riat est resté en Suisse pour assister à la naissance de son premier enfant.

"C'est un incroyable bonheur, je n'aurais jamais imaginé que ça nous apporte autant de bonheur à ma femme et à moi, raconte-t-il. On gère plutôt bien. Ma femme s'occupe souvent de la petite, ce qui fait que j'ai la chance de pouvoir me reposer. Je la remercie pour ce sacrifice et de faire en sorte que tout se passe bien pour moi sur la glace."

Devenu un pion essentiel de l'attaque des Lions à 27 ans, Damien Riat s'est mis en valeur. Sous contrat avec Lausanne cette saison, le Genevois ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait après la saison à venir. Si Jason Fuchs a prolongé son bail avec le LHC, Tim Bozon et Damien Riat ne l'ont pas encore imité.

Et a priori, cela ne dérange pas le numéro 9 du LHC de ne pas avoir déjà dessiné les contours de son futur. "Cela se passe bien en ce moment, confie-t-il. Je suis conscient de ce que je peux amener à une équipe. Je n'ai pas de pression, je vis au jour le jour et on verra la suite."

La culture du travail

Passé tout proche du premier titre de son histoire au printemps dernier avec cette défaite 2-0 lors du septième match à Zurich, le LHC ambitionne forcément de franchir cette dernière étape, comme le rappelle Riat: "Je dirais qu'on a goûté à ce que c'était d'avoir un titre, mais là on a envie du gâteau au complet. On est tous arrivé prêt et avec des ambitions. On veut y aller. Après cette défaite contre Zurich, c'était dur, mais c'était un mal pour un bien, car on a appris et pris de l'expérience."

Avec un staff compétent et inchangé, quel est le mot d'ordre de cette saison? "Faire confiance au processus, note Riat. On a vu que notre manière de jouer gênait nos adversaires. On est structuré avec un staff qui fait du très bon boulot au niveau des détails. La mentalité est d'aller gagner chaque match et de jouer de la bonne manière. Il y a cette culture du travail et de ne jamais rien lâcher."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

La chasse aux Lions est ouverte

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Qui va succéder aux Zurich Lions? (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La National League reprend ce soir, avec 6 matches au programme de la première soirée dont un derby lémanique entre le LHC et Genève. Retrouvera-t-on encore un Romand en finale au printemps prochain?

Battu 2-0 le 30 avril au septième match d'une très belle finale par des Zurich Lions à nouveau favoris, Lausanne a connu la même désillusion que Bienne un an plus tôt face à Genève. Les Seelandais ont vécu une saison 2023/24 particulièrement houleuse pour finalement se qualifier pour les quarts de finale via les play-in. Et ce scénario peut se produire à Lausanne. Parce que les Lions doivent composer avec plusieurs départs d'importance, à commencer par celui du gardien Connor Hughes. Excellent en play-off, le Canado-Suisse a tapé dans l'oeil du Canadien de Montréal, et il a sauté sur cette opportunité.

Pour le remplacer et faire la paire avec le prometteur Kevin Pasche (21 ans), les Vaudois ont misé sur le jeune Antoine Keller (20 ans en octobre). Le pari est risqué, mais les Lausannois peuvent compter sur Cristobal Huet en tant qu'entraîneur des gardiens.

Programme chargé à Fribourg

Le top 6, c'est également l'ambition de Genève-Servette. Avec les arrivées de Markus Granlund (Lugano) et Michael Spacek (Ambri), les Aigles ont le droit de viser le haut du classement. Hormis la question de la prolongation ou pas du coach Jan Cadieux, le point d'interrogation concerne les gardiens Robert Mayer et Gauthier Descloux. Mayer, pourtant grand artisan du titre en 2023, a plongé avec 3,47 buts encaissés par match et un pourcentage indigne de lui de 86,92%. Descloux avait fait mieux avec 90,22%, mais le GSHC était tout de même allé chercher Jussi Olkinuora.

A Fribourg, on va au-devant d'une saison bien remplie. Championnat, Coupe d'Europe, Coupe Spengler: les Dragons n'auront pas le temps de se reposer. Pour mener à bien les différentes missions, le demi-finaliste de la saison dernière a confié l'équipe à Patrick Emond, ancien assistant de Christian Dubé, limogé au mois de mai. Le Québécois sait qu'il ne restera pas plus longtemps puisque Roger Rönnberg a été engagé dès la saison 2025/26. Emond dispose d'un contingent solide qui n'a que peu évolué.

On parle finnois en Ajoie

Du côté de Bienne, on espère vivre une saison moins intense que la précédente. Les Seelandais ont un nouveau pilote, le Suédois Martin Filander. Mais Martin Steinegger ne semble pas avoir réussi à combler les départs de Rathgeb, Forster (retraite), Kessler (Davos), Künzle (Zoug), Hischier (Genève) et van Pottelberghe (Lugano). Et attention également aux blessures qui semblent s'accumuler au pied du Jura.

Dernier club romand, Ajoie va se battre pour échapper à la 14e place. L'arrivée des trois Finlandais Oula Palve, Jerry Turkulainen et Julius Nättinen est un bon signal, surtout que les deux premiers cités ont terminé en tête du classement des compteurs du dernier championnat de Finlande. Mais le contingent suisse suffira-t-il pour accrocher la 12e place et ne pas jouer le play-out?

De l'autre côté du Röstigraben, Zurich mais aussi Zoug donnent l'impression d'être bien armés. Quant à Lugano, Berne et Davos, ils devraient eux aussi se battre pour le top 6.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le come-back de Belinda Bencic se rapproche

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Belinda Bencic à l'US Open en 2023 (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)

Belinda Bencic (27 ans) se rapproche d'un retour sur les courts après la naissance de son premier enfant. La championne olympique de Tokyo 2021 espère faire son come-back en novembre.

Dans un tweet, Swiss Tennis a annoncé que la Saint-Galloise, qui a donné naissance à une fille en avril, faisait à nouveau partie de l'équipe prévue pour la Billie Jean King Cup. Depuis quelques semaines, elle s'entraîne une heure sur le court chaque matin et travaille sa condition physique l'après-midi.

Dimanche, invitée sur la SRF dans l'émission "Sportpanorama", Belinda Bencic avait expliqué vouloir rejouer en novembre lors de la Billie Jean King Cup à Bienne, où la Suisse jouera un play-off face à la Serbie. Plus loin, son prochain grand objectif sera l'Open d'Australie en janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Coe et Lappartient rêvent de succéder à Bach

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Président de World Athletics, Sebastian Coe se verrait bien président du CIO (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

7 candidats, dont l'ancien champion olympique britannique Sebastian Coe et le Français David Lappartient, brigueront en mars 2025 la succession de Thomas Bach à la tête du CIO. L'instance l'a annoncé.

Bach, qui dirige depuis 2013 l'instance internationale, a annoncé après les JO de Paris son intention de passer la main. Coe est le patron de World Athletics et avait été l'organisateur des JO de Londres 2012. Lappartient est pour sa part président de l'Union cycliste internationale (UCI) et du comité olympique français.

Coe, double champion olympique du 1500 m, a pour lui son aura sportive, une surface médiatique renforcée par la puissance de la presse anglophone, ainsi qu'un long parcours de dirigeant.

Il s'est cependant attiré des inimitiés dans le monde olympique en décidant d'attribuer des primes aux athlètes médaillés d'or des JO de Paris, sans consulter personne, alors que la plupart des fédérations internationales ne peuvent pas suivre financièrement.

Ses positions sans concession, dont le bannissement pur et simple des athlètes russes depuis le début de la guerre en Ukraine, tranchent aussi avec la recherche du consensus de Thomas Bach.

Les autres candidats à s'être officiellement déclaré sont, dans l'ordre alphabétique: Le prince jordanien Feisal al Hussein, l'ancienne championne de natation zimbabwéenne Kirsty Coventry, le Britannico-suédois Johan Eliash, patron de la Fédération internationale de ski, Juan Antonio Samaranch junior, fils de l'ancien patron emblématique du CIO et Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique.

"Les candidats, précise le CIO, présenteront leur programme par vidéo à l'ensemble des membres du CIO à l'occasion d'une réunion à Lausanne en janvier 2025."

Encadrée par des règles drastiques, la campagne pour succéder à Thomas Bach s'annonce très feutrée. La commission d'éthique, outre des règles anticorruption, édicte des règles de discrétion très strictes. Pour "prévenir les excès", les prétendants doivent "éviter toute comparaison" avec leurs rivaux et "ne doivent participer à aucun débat public entre eux", selon ces directives.

Non seulement les membres du CIO ne peuvent soutenir publiquement un candidat, mais cette neutralité s'applique à toute la famille olympique, notamment aux fédérations internationales et aux comités nationaux olympiques et à leur personnel: même un "j'aime" sur les réseaux sociaux leur est interdit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey sur glace

6 minutes avec Yorick Treille, entraîneur assistant du GSHC

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Le Genève-Servette Hockey Club reprend la National League, mardi, avec un derby du Lac fasse à Lausanne. Une saison où les Grenat compte bien se racheter après la déconvenue de l'année dernière. L'entraîneur assistant du GSHC, Yorick Treille, était invité de Béatrice Rul, à 7h30. 

Début de la saison de National League, mardi, avec un derby du Lac pour commencer, à Lausanne. Suivront huit matchs à l'extérieur, à cause des travaux à la patinoire des Vernets... 

"L'intersaison a été longue, pour les joueurs, les entraîneurs, après une fin de saison prématurée. Nous avons hâte de reprendre et un derby contre Lausanne, il n'y a rien de mieux. On va débuter par huit matchs à l'extérieur, ce qui est particulier mais ça fait partie de notre chemin, cette année. Il va falloir être bon dès le début de saison. C'est un gros challenge! Être à l'extérieur peut permettre aussi de souder un groupe".

"On va débuter par huit matchs à l'extérieur (...) c'est un gros challenge!"

Cette saison, il y a aussi, un petit goût de revanche, après la non qualification du GSHC, pour les plays-offs, la saison dernière:

"Je pense que la motivation est encore plus forte. L'année dernière, on a fait des erreurs, on s'est peut-être sentis trop beaux, trop forts, en début de saison. Aujourd'hui, il y a une dose d'humilité qui est de retour mais aussi une grosse motivation pour reprouver ce que l'on peut faire. On apprend de nos expériences, cet échec on ne l'oublie pas mais ça fait partie du passé. On a une approche différente avec une envie de retourner au combat. Le titre reste, bien évidemment, un objectif!"

 

 

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