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Santé

COVID19: 14 cas positifs parmi les Américains évacués du bateau

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Un médecin traitant un patient atteint du COVID19 dans un hôpital de Pékin [Keystone/AP/Chinatopix]

Quatorze cas positifs de COVID19 (nom du Coronavirus sévissant actuellement) ont été détectés parmi les Américains évacués du paquebot au Japon, ont fait savoir les autorités américaines par voie officielle. Dans le même temps, des experts internationaux se sont réunis à Pékin pour aborder cette épidémie.

Ces 14 personnes contaminées figuraient parmi les passagers américains et leurs familles évacués par avion du paquebot de croisière bloqué au Japon, a fait savoir lundi le département d'Etat. Ce sont au total 300 ressortissants américains qui ont été évacués du paquebot et qui ont atterri ce lundi matin sur le sol des Etats-Unis.

Réunion d'experts

Des experts internationaux dépêchés à Pékin par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) discutaient lundi avec leurs homologues chinois de l'épidémie du nouveau coronavirus, dont la propagation est "impossible à prévoir". Sur le terrain, le bilan a atteint 1770 morts.

"Nous avons hâte que cette collaboration importante et vitale contribue aux connaissances mondiales sur l'épidémie de #COVID19", a estimé le chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus sur Twitter.

Cette rencontre intervient alors que le bilan de l'épidémie de pneumonie virale Covid-19 s'est encore alourdi en Chine continentale avec désormais 1770 morts, pour la plupart dans la province du Hubei (centre), selon des chiffres officiels publiés lundi. Ce chiffre confirme un ralentissement du nombre quotidien de nouveaux décès (105 lundi contre 142 dimanche et 143 samedi).

De plus, le nombre de nouveaux cas recensés en dehors du Hubei était de seulement 115 lundi, contre près de 450 une semaine plus tôt. En dehors de la Chine continentale où au moins 70'500 personnes ont été infectées, près de 600 cas de contamination par l'épidémie du coronavirus ont été confirmés dans une trentaine de pays du monde.

Le principal foyer d'infection hors de Chine reste le paquebot de croisière Diamond Princess, en quarantaine au Japon: 355 cas de contamination y ont été confirmés, dont 70 nouveaux cas annoncés dimanche.

Seuls cinq décès ont été rapportés hors de Chine continentale: un à Hong Kong, un à Taïwan, un au Japon, un aux Philippines et un en France.

"Effort gigantesque"

Un haut responsable chinois a estimé dimanche que son pays était en train de maîtriser l'épidémie: "On peut déjà constater l'effet des mesures de contrôle et de prévention de l'épidémie dans différentes parties du pays", s'est félicité le porte-parole du ministère chinois de la Santé, Mi Feng.

En visite au Pakistan, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit confiant que "l'effort gigantesque" consenti par la Chine "permettra le recul progressif de la maladie". Mais le chef de l'OMS a averti de son côté qu'il était "impossible de prévoir quelle direction l'épidémie prendra".

"Nous demandons à tous les gouvernements, toutes les sociétés et tous les organismes de presse de travailler avec nous pour déclencher le niveau d'alarme idoine sans souffler sur les braises de l'hystérie", a-t-il lancé à la conférence de Munich sur la Sécurité.

ats/sey

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Genève

Prix 3R: des mouches pour remplacer des souris de laboratoire

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Photo d'illustration (KEYSTONE/Leandre Duggan)
Le Prix 3R de l’Université de Genève (UNIGE) qui récompense une recherche particulièrement respectueuse de la condition animale a été décerné cette année à deux chercheurs pour leur étude sur les encéphalopathies pédiatriques d’origine génétique. Ils ont eu recours à un modèle animal alternatif, la mouche drosophile, au lieu de souris.

Le jury a récompensé Vladimir Katanaev et Mikhail Savitskiy, respectivement professeur ordinaire et maître-assistant au Département de physiologie cellulaire et métabolisme et au Centre de recherche translationnelle en onco-hématologie (CRTOH) de l’UNIGE, a indiqué cette dernière mercredi dans un communiqué.

Publiée dans la revue Science Advances, leur étude décrypte les mutations du gène GNAO1 à l’origine d’encéphalopathies pédiatriques génétiques, des maladies rares qui entraînent de graves handicaps moteurs et intellectuels, dès la naissance. Elle démontre comment un traitement à base de zinc pourrait significativement améliorer les défaillances cérébrales en cause.

Afin d’identifier le potentiel thérapeutique du zinc, le tandem de recherche a dû tester plus de 2000 molécules. Pour ce faire, il s’est tout d’abord appuyé sur des études biochimiques et des méthodes in vitro utilisant des lignées de cellules produites en laboratoire. Une collection de molécules pharmacologiques recensant 2736 composants a été testée sur ces cellules et a permis d’identifier trois traitements prometteurs.

Mouches au lieu de souris

Les molécules sélectionnées ont ensuite été testées sur des mouches drosophiles modifiées génétiquement afin de reproduire exactement les mutations les plus fréquentes chez les patients. Les scientifiques ont ainsi fait intervenir le modèle animal en fin de processus, et en remplaçant le modèle vertébré habituellement utilisé (la souris) par un modèle invertébré (la mouche).

Les deux scientifiques sont également les créateurs de la plateforme HumanaFly. Rattachée à la Faculté de médecine de l’UNIGE, elle s’adresse aux scientifiques en quête de modèles non vertébrés pour faire avancer leurs travaux dans le respect des 3R.

Créé en 2016, le Prix 3R de l'UNIGE distingue des projets de recherche qui participent à l’avancée des connaissances en sciences du vivant, tout en contribuant à "réduire, raffiner et remplacer" (3R) le recours aux modèles animaux. Remis annuellement, il est doté de 5000 francs. Il a été décerné mardi, pour la huitième année consécutive, à l’occasion de la remise des diplômes de la Faculté de médecine.

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Genève

Les HUG vont tester un vaccin à ARNm prometteur contre le mélanome

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"Nous sommes en train de vivre une petite révolution", affirme Olivier Michielin, chef du département d'oncologie des Hôpitaux universitaires de Genève (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un vaccin à ARN messager développé par Moderna dont l'efficacité contre certains cas de mélanome a été confirmée récemment va bientôt être testé à Genève. Les HUG espèrent démarrer l'essai clinique à l'été ou l'automne 2023, indique le chef du département d'oncologie.

"Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) font partie - probablement avec trois autres sites en Suisse alémanique - des centres qui participeront à un essai de phase 3 organisé au niveau mondial", précise le professeur Olivier Michielin mercredi dans Le Temps. L'objectif est de pouvoir proposer l'association de traitement vaccin à ARNm et immunothérapie aux patients présentant des risques de récidives importants.

L'oncologue s'exprime à l'issue du plus grand congrès annuel mondial sur le cancer organisé début juin à Chicago par la Société américaine d'oncologie clinique lors duquel les dernières conclusions du vaccin à ARN messager ont été présentées. Ceux-ci montrent une réduction très significative des récidives chez les personnes atteintes du cancer de la peau avec le vaccin, lorsque pris en combinaison avec le médicament anticancéreux Keytruda développé par Merck.

Olivier Michielin juge les résultats "extrêmement impressionnants". Le risque de récidives métastatiques dans d'autres organes que la peau est diminué de 65% par rapport au seul traitement par immunothérapie qui réduisait déjà ce risque d'environ 40%, explique-t-il.

Olivier MichielinChef du département d’oncologie aux HUG

"Révolutionnaire"

"Nous ne pensions absolument pas voir un jour de tels chiffres. L'effervescence au sein du congrès était palpable", commente le spécialiste. La technologie à ARNm a révolutionné le domaine de la vaccinologie du cancer, souligne-t-il, car elle permet pour la première fois de cibler de nombreuses mutations spécifiques, propres à chaque individu.

Olivier Michielinchef du département d'oncologie aux HUG

La toxicité de ce type de vaccin étant très faible, son utilisation chez des patients ayant été transplantés, pour lesquels une immunothérapie n'est souvent pas proposée par risque de rejet de greffe, pourrait par ailleur être envisagée, précise encore M. Michielin.

Olivier MichielinChef du département d’oncologie aux HUG

Laurie Selli avec ATS

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Genève

Stress et alcool ne font pas toujours bon ménage

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Source KEYSTONE Byline UELI CHRISTOFFEL

C’est le thème de la journée nationale sur les problèmes liés à l’alcool.

Elle a lieu ce jeudi 25 mai, avec comme question centrale: “Stress et alcool : un cercle vicieux ?” 

Un sujet qui peut parler à toutes les personnes qui consomment, de façon régulière ou non, de l'alcool pour faire face à un stress ou à l’anxiété. 

Alors pourquoi ce stress peut-il être problématique?

Christian Wilhelm, directeur de la fédération genevoise de la prévention alcool et cannabis FEGPA:

Christian WilhelmDirecteur de la fédération genevoise de la prévention alcool et cannabis FEGPA

Les personnes concernées peuvent se faire aider, grâce à plusieurs structures ou associations, comme la FEGPA. Mais lorsqu'elles refusent de voir la réalité, quels conseils donnés aux proches? Christian Wilhelm:

Christian WilhelmDirecteur de la fédération genevoise de la prévention alcool et cannabis FEGPA

A Genève, plusieurs animations sont prévues ce jeudi, notamment à Planète Charmille entre 16h et 19h avec des jeux ou des cocktails sans alcool.

Toutes les infos sont à retrouver ici

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Genève

VIDEO - Rupture de médicaments : l'outil qui vous permet de les connaître

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(image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)
Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont créé avec pharmaGenève une plateforme libre d'accès recensant les médicaments en rupture de stock dans le canton de Genève. Des alternatives sont proposées pour les substances manquantes, comme nous l'expliquent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.
Cet instrument doit servir à mieux gérer les pénuries de médicaments auxquelles sont confrontés depuis des mois hôpitaux et pharmacies. La plateforme fournit des informations telles que la date de détection de la pénurie, sa durée prévue, de même que les autres médicaments possibles et leurs fournisseurs, notent mercredi les HUG.

La plateforme est disponible à toutes les pharmacies. Elle peut aussi être utile aux médecins qui peuvent la consulter lors de la prescription de produits à leurs patients et patientes. L'objectif, à terme, sera de mettre sur pied une plateforme analogue au niveau romand, voire couvrant toute la Suisse.

Ces derniers jours, "entre 150 et 200 produits en rupture de stock étaient recensés par les HUG dans leur assortiment d'environ 2400 références". Plusieurs produits font défaut pour une durée indéterminée. Rien qu'aux HUG, deux personnes au moins sont spécialement missionnées, chaque jour, pour chercher des solutions.

 

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la journée finit bien

VIDEO - Attention, la saison des pollens est avancée

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Les pollens de graminées étaient déjà dans l'air à la mi-avril l'an dernier. (© Pixabay, Pitsch)

La saison pollinique approche de son pic. Si la chaleur d'avril se poursuit, les graminées vont fleurir partout, disséminant leur pollen qui est la principale cause du rhume des foins. Benjamin Smadja a fait le test... Il est allergique à presque tout.

En raison de l'évolution du climat, la floraison des graminées s'est déplacée de mai à avril en l'espace de 40 ans, écrit aha! le Centre d'Allergie Suisse mardi dans un communiqué. La dissémination dans l'air des pollens parmi les plus allergènes commencera donc un peu plus tôt que d'habitude cette année,

Toujours selon le Centre d'Allergie, il faut s'attendre à des concentrations modérées à fortes de pollen de graminées en plaine de mai à mi-juillet. Le pic devrait se situer de la mi-mai à juin. Au-dessus de 1500 mètres d'altitude, les graminées fleurissent trois à quatre semaines plus tard. L'évolution de la saison dépend toutefois fortement de la météo, précise le centre.

Pour les personnes allergiques, il est pratiquement impossible d'échapper aux pollens de graminées, note aha!. Un seul brin de cette plante libère jusqu'à quatre millions de grains de pollen. Et les graminées poussent pratiquement partout.

Maladie pas anodine

Les graminées succèdent au bouleau, dont la saison n'a pas été aussi intense cette année qu'en 2022. Mais, à cause du réchauffement climatique, des végétaux comme le bouleau, justement, pourraient à l'avenir se répandre dans des régions plus élevées, ce qui pourrait entraîner une augmentation du pollen dans les montagnes.

"De nouvelles plantes allergènes provenant de la région méditerranéenne peuvent également s'installer chez nous, comme l'olivier, le cyprès ou la pariétaire", explique Roxane Guillod, experte en allergies citée dans le communiqué.

Une allergie au pollen n'est pas une maladie anodine. "Si elle n'est pas traitée correctement, elle menace de provoquer de l'asthme", avertit Mme Guillod. C'est pourquoi le rhume des foins doit être examiné et traité par un ou une allergologue, ce qui se fait généralement avec des antihistaminiques, éventuellement en combinaison avec des corticostéroïdes. Une désensibilisation permet également de s'attaquer à la cause de l'allergie au pollen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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