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Santé

Le bilan de l'épidémie du Coronavirus dépasse les 2000 morts

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Un bus évacuant les passagers du Diamond Princess. [Keystone/AP Photo/Eugene Hoshiko]

Le bilan de l'épidémie à coronavirus a dépassé mercredi les 2000 morts. L'OMS a toutefois mis en garde contre toute mesure disproportionnée, citant une étude montrant que plus de 80% des patients souffraient d'une forme bénigne de la maladie.

Le nombre de contaminations en Chine continentale a atteint mercredi 74'185, soit 1749 de plus que la veille, la plus faible hausse en un mois. Ailleurs dans le monde, environ 900 personnes contaminées ont été recensées dans une trentaine de pays.

Évacuation du Diamond Princess

Dans le même temps, les passagers du paquebot Diamond Princess ont commencé à quitter le navire mercredi après 14 jours de quarantaine au Japon, a constaté une journaliste de l'AFP. Plus de 540 cas de contamination ont été constatés sur le navire.

Quelque 500 passagers ne présentant pas de symptômes, dont les tests se sont révélés négatifs et qui n'ont pas eu de contact avec des personnes porteuses du virus, devaient débarquer pendant la journée de mercredi, selon le ministère japonais de la Santé.

>> Lire aussi: Il ne faut pas suspendre les croisières selon l'OMS

ats/sey

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International

AB InBev: bénéfice en hausse

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Sur le seul segment des bières, AB Inbev a subi une baisse des volumes de 1,3%, mais elle a été partiellement compensée par une hausse de 3,5% des autres boissons (archives). (© KEYSTONE/EPA/HANNAH MCKAY)

Le brasseur belgo-brésilien AB Inbev, leader mondial avec ses marques Budweiser et Stella Artois, a publié mercredi un bénéfice net en progression de 15,2% à 1,51 milliard de dollars (1,37 millard de francs) au premier trimestre. Les volumes ont fléchi cependant.

AB InBev, dont le siège social est à Louvain (centre de la Belgique), a enregistré une baisse de 0,6% de ses volumes de boissons écoulés dans le monde sur les trois premiers mois de l'année.

Sur le seul segment des bières, la baisse a même atteint 1,3%, mais elle a été partiellement compensée par une hausse de 3,5% des autres boissons. En dépit de ces moindres volumes, AB InBev a réussi à faire progresser son chiffre d'affaires de 2,6% à 14,5 milliards de dollars (13,2 milliards de francs), grâce à des hausses de tarifs facilitées par la stratégie de montée en gamme du groupe.

AB InBev souligne que ses ventes ont augmenté sur 75% de ses marchés dans le monde, grâce à une augmentation de 3,3% des recettes par hectolitre. Les prix en hausse ont permis une progression de l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 5,4% à 4,99 milliards de dollars.

"La force de la catégorie bière, notre empreinte mondiale diversifiée et le maintien de la dynamique de nos méga-marques nous ont permis de réaliser à nouveau une croissance généralisée des produits et des bénéfices au cours de ce trimestre", s'est félicité le directeur général Michel Doukeris, cité dans un communiqué.

"Nous sommes encouragés par nos résultats pour commencer l'année, et l'exécution cohérente assurée par nos équipes et partenaires renforce notre confiance dans la réalisation de nos ambitions de croissance pour 2024", a-t-il ajouté. Le géant brassicole, qui revendique plus de 2 milliards de consommateurs de ses boissons dans 150 pays, a confirmé pour 2024 son objectif de progression de l'Ebitda "entre 4 et 8%", conforme à ses perspectives à moyen terme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Santé

Au Moyen Âge, les écureuils étaient porteurs de la lèpre

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Au Moyen Âge, l'écureuil roux était porteur de la lèpre (archives). (© Keystone/EPA PA/OWEN HUMPHREYS)

Les écureuils pourraient avoir joué un rôle dans la propagation de la lèpre au Moyen Âge. Des scientifiques bâlois ont trouvé des agents pathogènes étroitement apparentés dans des os d'écureuils et dans des os humains de cette époque.

Taches cutanées, nez déformé, ulcères: la lèpre peut entraîner des symptômes graves. La bactérie responsable, principalement Mycobacterium leprae, qui provoque encore actuellement 200'000 nouveaux cas par an dans les pays tropicaux, a une longue histoire en Europe.

Un groupe de recherche international dirigé par la paléogénéticienne Verena Schünemann (Université de Bâle, anciennement Université de Zurich) a pu prouver, grâce à des découvertes archéologiques, que les écureuils roux (Sciurus vulgaris) étaient des hôtes de M. leprae dans l'Angleterre médiévale.

Les bactéries identifiées chez ces écureuils médiévaux étaient étroitement apparentées à celles trouvées sur des squelettes humains de la même région et de la même époque, selon ces résultats publiés dans la revue Current Biology.

"Cette similitude nous montre qu'il y a probablement eu un échange de bactéries entre l'animal et l'humain à cette époque", a expliqué Verena Schünemann à Keystone-ATS. "Mais on ignore quel rôle exact les animaux ont joué dans la propagation de la maladie", a-t-elle précisé: "Nous ne savons pas si les écureuils ont contaminé les humains ou si ce sont les humains qui ont apporté la maladie aux animaux".

Points de contact

Il y avait en tout cas plusieurs points de contact. D'une part par le commerce des fourrures: aux XIe et XIIe siècles, des manteaux étaient fabriqués à partir de la fourrure des écureuils. D'autre part, ceux-ci servaient également d'animaux de compagnie. Les scientifiques ont ainsi connaissance, entre autres, de couvents de religieuses dans lesquels ces animaux étaient élevés.

Pour leur étude, les scientifiques se sont concentrés sur la ville de Winchester, dans le sud de l'Angleterre, où les sites archéologiques fournissent suffisamment de matériel pour les analyses génétiques. Les restes humains proviennent d'une léproserie. Quant aux écureuils, ils ont pu les étudier grâce à des os trouvés dans un ancien atelier de fourreur.

Pour les auteurs, ces résultats sont particulièrement importants dans la perspective de la lutte future contre la lèpre. En effet, à ce jour, la manière dont la maladie se propage n'a pas été totalement élucidée. Les scientifiques privilégient ainsi une approche "One Health" intégrant les humains, les animaux et l'environnement.

"Nous essayons d'en savoir plus sur le rôle des animaux dans la propagation de la maladie dans le passé", conclut Verena Schünemann. Les animaux sont en effet encore très peu considérés comme des hôtes de la lèpre, même s'ils pourraient être importants pour comprendre la persistance actuelle de la maladie, malgré toutes les tentatives d'éradication.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La ville de Berlin prête à offrir l'ancienne villa de Goebbels

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La villa abritait une salle de cinéma privée et de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Joseph Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses (archives). (© KEYSTONE/DPA/PATRICK PLEUL)

Chère à entretenir, difficile à détruire, difficile à vendre... L'ancienne villa du ministre de la propagande de Hitler, Joseph Goebbels, est un fardeau pour la municipalité de Berlin. Celle-ci se dit désormais prête à en faire cadeau.

La ville-Etat de Berlin peine depuis des années à trouver une seconde vie à cette propriété autrefois luxueuse construite près d'un lac, sur une vaste propriété de 17 hectares, dans la campagne qui entoure la capitale allemande.

"Je fais don du terrain à quiconque voudrait le récupérer, c'est un cadeau du Land de Berlin", a déclaré le responsable chargé des finances, Stefan Evers, lors d'une discussion jeudi à la chambre des députés de Berlin, espérant ainsi mettre fin à ce débat interminable.

La propriété est située à une quarantaine de kilomètres de Berlin, dans le land du Brandebourg, mais ni ce dernier ni le gouvernement fédéral ne sont intéressés par un "cadeau aussi généreux", a-t-il ajouté.

Salle de cinéma privée

Joseph Goebbels s'était vu offrir le terrain en 1936. Il y avait fait édifier la vaste demeure grâce aux financements de l'UFA, la puissante société de production cinématographique sur laquelle il régnait en maître absolu. L'édifice en U abritait une salle de cinéma privée, de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses.

La "villa Goebbels" est d'autant plus encombrante qu'elle vient empêcher toute nouvelle utilisation d'un autre vestige local de l'histoire tumultueuse de l'Allemagne: un vaste complexe érigé après guerre par les autorités de l'ancienne RDA sur le même terrain que la maison du ministre d'Hitler, au milieu de la forêt.

Cet ensemble de bâtiments construit dans le style stalinien du début des années 50 abritait le centre de formation des cadres de la Jeunesse allemande libre (FDJ), l'organisation de jeunesse du parti communiste est-allemand (SED).

Au sein de cette université communiste, la "villa Goebbels" avait été reconvertie notamment en supermarché pour les étudiants et en crèche.

Démolition envisagée

Faute de repreneur ou de subvention, Berlin envisage désormais de tout démolir et de rénover les terrains, car les coûts annuels de sécurité et d'entretien se chiffrent en millions, selon les médias allemands Bild et RBB. Il faudrait pour cela retirer aux bâtiments le statut de monument historique.

En 2016, le Fonds immobilier de Berlin avait renoncé à vendre "la villa Goebbels", déjà très délabrée. Il craignait "qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains" et ne "devienne un lieu de pèlerinage pour les nazis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Santé

Novartis fait l'acquisition de Mariana Oncology

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Novartis se renforce dans les traitements contre le cancer (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant pharmaceutique Novartis a fait l'acquisition de la société de biotechnologies américaine Mariana Oncology. Un paiement initial d'un milliard de dollars sera effectué par le groupe bâlois.

S'en suivront des paiements supplémentaires de jusqu'à 750 millions à la réalisation d'étapes prédéterminées. "Cette transaction permet à Novartis de renforcer son orientation vers le développement d'options thérapeutiques de nouvelle génération pour les patients atteints de cancer", indique un communiqué.

Installée dans le Massachusetts, Mariana Oncology se concentre sur le développement de nouvelles thérapies par radioligands (RLT) pour traiter les cancers. L'acquisition englobe un portefeuille de programmes de RLT dans une série d'indications de tumeurs solides.

Dans ce domaine, Novartis possède déjà deux médicaments radioligands thérapeutiques, Lutathera et Pluvicto. Mardi, le laboratoire avait annoncé étendre sa collaboration avec le japonais Peptidream pour une enveloppe initiale de 180 millions de dollars suivie de paiements allant jusqu'à 2,71 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Campari avale le cognac Courvoisier pour un milliard d'euros

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Campari est bien implanté sur le marché français, après avoir racheté la liqueur Grand Marnier en 2016, le cognac Bisquit Dubouché en 2017, les rhums Trois Rivières et La Mauny en 2019, ainsi que le Champagne Lallier en 2020 et la marque de liqueur aromatisée Picon en 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA/MIRROR CHEUNG)

Le groupe italien de spiritueux Campari vient de finaliser l'acquisition de la célèbre marque de cognac française Courvoisier pour 1,08 milliard d'euros (1,06 milliard de francs), signant ainsi la plus importante transaction de son histoire.

Un complément maximum de 112 millions d'euros sera payable en 2029 en fonction de la réalisation d'objectifs de ventes au cours de l'exercice 2028, a détaillé Campari dans un communiqué.

Campari a confirmé ainsi les termes d'un accord conclu en février avec le groupe américain de spiritueux Beam Suntory afin d'acquérir 100% du capital de Beam Holding France, qui détenait la marque de cognac premium Courvoisier.

Le groupe italien est déjà bien implanté sur le marché français, après avoir racheté la liqueur Grand Marnier en 2016, au terme d'une offre publique d'achat (OPA) valorisant l'entreprise à 684 millions d'euros.

Campari avait en outre mis dans son escarcelle le cognac Bisquit Dubouché en 2017, les rhums Trois Rivières et La Mauny en 2019, ainsi que le Champagne Lallier en 2020 et la marque de liqueur aromatisée Picon en 2022.

Fondée en 1828 par Félix Courvoisier à Jarnac, en Charente, la Maison Courvoisier a marqué l'histoire comme fournisseur officiel de l'empereur Napoléon III.

Courvoisier a "approvisionné les cours royales d'Europe et a été la boisson préférée de la Belle Époque, choisie pour célébrer l'inauguration de la tour Eiffel et l'ouverture du Moulin-Rouge", avait commenté Campari en décembre, lors de l'annonce de l'ouverture de négociations exclusives avec Beam Suntory.

Cette transaction devrait contribuer à l'accroissement des capacités de production et d'embouteillage de Campari en France et lui permettre de renforcer sa présence aux Etats-Unis.

Fondé en 1860, Campari s'est lancé dans des acquisitions à partir de 1995, se transformant en multinationale présente sur plus de 190 marchés, avec un portefeuille comptant désormais plus d'une cinquantaine de marques.

La transaction avec Beam Suntory avait été négociée par l'ancien PDG de Campari, Bob Kunze-Concewitz, qui avait quitté en avril le poste qu'il occupait depuis seize ans pour "se consacrer à sa famille et cultiver ses passions".

Il a été remplacé par Matteo Fantacchiotti, qui était auparavant directeur général de l'Asie-Pacifique du groupe. Bob Kunze-Concewitz est resté au conseil d'administration du groupe en tant que membre non exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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