L'épidémie de nouveau coronavirus a fait 118 morts de plus en Chine continentale, portant le bilan à 2236 décès, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires. De nouveaux cas ont aussi été enregistrés en Corée du Sud.
La Commission nationale de la Santé a par ailleurs fait état de 889 nouveaux cas de contamination confirmés en 24 heures en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao).
La quasi-totalité des nouveaux décès en Chine a été enregistrée dans la province centrale du Hubei, à l'épicentre de l'épidémie, et la plupart dans sa capitale, Wuhan, la métropole où est apparu le virus en décembre.
La Commission de la santé du Hubei avait fait état plus tôt vendredi, dans son décompte quotidien, de 115 morts supplémentaires sur les 24 dernières heures et de 411 nouveaux cas de contamination dans la province, dont 319 à Wuhan.
Plus de la moitié des nouvelles contaminations ont donc eu lieu dans d'autres provinces chinoises. Les craintes restent vives vis-à-vis d'une éventuelle propagation du virus dans le pays, en dépit des drastiques restrictions de circulation et des mesures de confinement adoptées dans de nombreuses villes.
Corée, second pays avec le plus de cas
Au total, plus de 75'000 personnes ont été infectées au Covid-19 en Chine, et des centaines ailleurs dans plus de 25 pays. Les autorités sud-coréennes ont annoncé vendredi avoir enregistré 52 nouveaux cas, portant à 156 le bilan de patients ayant été testés positifs au nouveau coronavirus dans le pays.
Sur ce nombre, 39 des nouveaux cas ont un lien avec "l'Eglise Shincheonji de Jésus", située dans la ville de Daegu, a déclaré le Centre coréen de contrôle et de prévention des maladies. Au total, plus de 80 fidèles de cette Eglise ont été contaminés.
Une femme de 61 ans, membre de cette secte chrétienne et qui ignorait avoir contracté la pneumonie virale, leur aurait transmis le virus, notamment en assistant à des offices religieux. Le maire de la ville, qui compte plus de 2,5 millions d'habitants, a invité la population à rester chez elle.
Si l'on met à part le foyer d'infection du paquebot Diamond Princess au Japon, la Corée du Sud devient ainsi le pays présentant le plus grand nombre de cas au niveau national après la Chine, d'où l'épidémie s'est répandue.
Passagers évacués contaminés
Deux Australiens qui avaient été évacués de ce paquebot ont été testés positifs au nouveau coronavirus après leur retour en Australie, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires. Ils avaient initialement été testés négatifs au Japon, ont-elles précisé.
L'ensemble des 164 Australiens évacués du paquebot en quarantaine au Japon, et rentrés chez eux en début de semaine, "avaient été testés négatifs au Covid-19 au Japon en début de semaine", selon les autorités. Un tel résultat positif n'était "pas inattendu" compte tenu du fait que le virus a continué à se propager à bord du navire après le début des tests, ont-elles souligné.
Cette annonce est cependant de nature à susciter des questions sur les procédures employées par les autorités japonaises concernant les occupants du Diamond Princess, à quai dans le port de Yokohama.
Des centaines de personnes ont été autorisées à quitter le navire après avoir été testées négatives à la maladie et bon nombre d'entre elles sont rentrées dans leurs pays respectifs pour y être de nouveau mises en quarantaine.
Mais des centaines de passagers japonais ont été autorisés à partir et ont seulement reçu pour instruction de "rester à leur domicile sauf nécessité absolue" d'en sortir, de ne "jamais" utiliser les transports publics et de mettre un masque protecteur si elles sortent.
Zep s'est prêté au jeu de décorer un vrai sous-marin. Objectif de cette opération: mettre la lumière sur la recherche sur les cancers de l'enfant.
Un sous-marin jaune piloté par Titeuf pour redonner le sourire aux enfants malades.
Il se trouve à l’entrée de l’Hôpital des enfants des HUG.
Il s’agit d’un réel sous-marin britannique téléguidé qui appartenait à la Royal Navy et qui explorait les océans. C’est aujourd'hui une œuvre d'art unique, relooké par le dessinateur Zep. Il y a donc installé Titeuf aux commandes. Ce sous-marin a été acheté par des bienfaiteurs de la Fondation CANSEARCH, qui finance la recherche sur les cancers pédiatriques et offert à l’Hôpital des enfants.
Une opération assez inédite pour Zep :
Zep
Titeuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades
ZepTiteuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades
ZepTiteuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades
Avant cela, le sous-marin a voyagé à travers le canton comme nous l’explique Zep :
Zep
Titeuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades
ZepTiteuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades
ZepTiteuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades
Pour Valérie Steck, la secrétaire générale de la fondation CANSEARCH, ce type d’œuvre permet de mieux faire passer des messages:
Valérie Steck
Secrétaire générale de la fondation CANSEARCH
Valérie SteckSecrétaire générale de la fondation CANSEARCH
Valérie SteckSecrétaire générale de la fondation CANSEARCH
Le sous-marin s'appelle Smile for CANSEARCH et mesure plus de 3 mètres de long.
La Fédération romande des consommateurs (FRC) demande un moratoire sur les primes. "Les assurés ne devraient pas payer seuls les effets de cet immobilisme", estime-t-elle mardi après l'annonce de la hausse des primes de 8,7% l'an prochain.
"Alors que le Parlement s’est montré incapable de mettre en place des réformes ambitieuses, les assurés essuient durement les plâtres de cette législature perdue", écrit la FRC dans un communiqué mardi.
8,7 % d'augmentation en moyenne nationale. Le système a atteint ses limites, https://t.co/qKexE8fZR6 aussi La FRC exige un moratoire sur les primes. Les seuls assurés ne peuvent faire les frais de l'inaction des acteurs pic.twitter.com/LHsup8Vmig
Le gel des primes sous la forme d’un moratoire est un complément nécessaire pour donner un peu de coffre à l’initiative du parti du Centre sur les coûts de la santé. Cela consiste à ne plus répercuter de hausse sur les primes tant que des réformes pour maîtriser les coûts et soulager les assurés ne sont pas prises.
Pour y parvenir, il s'agit d'une mise à niveau des prix des médicaments sur ceux pratiqués dans les pays voisins, de changer le mode de financement et de mieux coordonner les soins, en particulier ceux de premiers recours. De plus, les primes à 10% du revenu du ménage.
Le calcul est simple, estime la faîtière des assureurs santésuisse: des coûts plus élevés entraînent des primes plus élevées. Les coûts des médicaments, les soins, la psychothérapie et la physiothérapie ont particulièrement augmenté en 2023, ce qui justifie la hausse de 8,7% en 2024, estime-t-elle.
Reste qu'aux yeux de la faîtière, des réformes sont indispensables, par exemple la baisse des tarifs des laboratoires et des prix des médicaments au niveau des autres pays européens, ainsi que le recours aux génériques. Ces mesures permettraient d'économiser bien plus d'un milliard de francs, estime santésuisse.
Les prix des analyses de laboratoire sont également trop élevés. Dans ce domaine, la même prestation coûte en Suisse plus de deux fois plus cher que dans les autres pays européens. La faîtière préconise des baisses de 10 à 15%.
De nettes améliorations sont encore nécessaires dans la planification de l'approvisionnement par les cantons auprès des hôpitaux ainsi que pour les médecins.
La pilule va être particulièrement difficile à avaler pour les genevois: le ministre de la santé Alain Berset a annoncé cet après-midi une hausse de 9,1% des primes maladies pour le canton en 2024. Retrouvez ici nos astuces pour limiter les coûts.
La santé coûte toujours plus cher en Suisse. Les assurés vont débourser en moyenne 359,50 francs par mois en 2024 pour les primes maladie (+8,7%) : il s'agit de la hausse la plus forte depuis 2010. Partis, organisations de la santé, assureurs et consommateurs "sous le choc" multiplient les propositions.
La hausse moyenne des primes en 2024 est "une très mauvaise nouvelle pour les ménages, a dit le ministre de la santé Alain Berset mardi devant la presse à Berne. Attention toutefois à ne pas déconstruire notre système de santé, qui est bon."
"Tout le monde doit faire des efforts"
"Tout le monde doit faire des efforts" pour contenir les coûts, a poursuivi le Fribourgeois. Le Parlement, les assureurs, les médecins, les hôpitaux, les cantons, les citoyens aussi, qui doivent se demander si une visite chez le médecin est vraiment nécessaire.
L'an dernier, la hausse moyenne toutes tranches d'âge confondues était de +6,6%. Cette année, la prime moyenne des adultes augmente de 33,80 francs (+8,6%) à 426,70 francs et celle des jeunes adultes, de 23,80 francs (+8,6%) à 300,60 francs. La prime moyenne des enfants se voit ajouter 8 francs (+7,7%) par rapport à 2023 et s'élève à 111,80 francs, indique mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Trois cantons affichent des hausses de plus de 10%, sans pour autant enregistrer les primes les plus élevées au final. Il s'agit du Tessin (+10,5%), de Zoug (+10,2%) et d'Argovie (+10,1%).
Les cantons latins connaissent les hausses parmi les plus élevées de Suisse avec plus de 9%. L'augmentation est de 9,9% dans le canton de Vaud (400,80 francs), de 9,8% à Neuchâtel (417,20 francs), de 9,6% à Fribourg (339,40 francs), et de 9,1% à Genève et dans le Jura (388,60 francs pour ce dernier). Le Valais est un peu mieux loti avec une hausse de 8,6% (334,50 francs), tout comme Berne, (+8,3%, 367 francs).
Genève: la prime la plus élevée
Les primes de l'assurance maladie actuelles dans le canton de Genève. Cette infographie a été réalisée de manière automatisée par le robot d'écriture Lena. (KEYSTONE/Lena)
"C'est un coup de massue extrêmement violent"
La palme de la prime la plus élevée revient à Genève avec 454, 40 francs, suivi de Bâle-Ville (451,10 francs) et du Tessin (430, 10 francs). Les Appenzellois de Rhodes-Intérieures sont les plus chanceux, avec une prime moyenne de 246,10 francs. Quelques cantons de Suisse centrale (NW, OW, UR, ZG) connaissent aussi des primes en dessous de 300 francs.
Les ministres en charge de la santé en Suisse romande sont sous le choc. La conseillère d'Etat Florence Nater en appelle à la solidarité nationale. Dans le canton de Vaud, Rebecca Ruiz dénonce un "coup d'assommoir", mais rappelle que son canton limite la charge des primes à 10% du revenu. A Genève, Pierre Maudet évoque "une hausse intolérable pour la population".
La hausse des coûts est, elle, due à des facteurs multiples: le vieillissement démographique, de nouveaux médicaments et traitements ainsi qu'une augmentation des prestations de santé, par exemple les prestations ambulatoires en milieu hospitalier ou en physiothérapie, avance l'OFSP.
Double peine donc pour les genevois. Le nouveau conseiller d'Etat chargé de la santé, Pierre Maudet, réclame plus de transparence.
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Prix des médicaments
Le prix des médicaments est montré du doigt. L'an dernier, les médicaments représentaient 22% des coûts de l'assurance obligatoire des soins (AOS). En comparaison annuelle, les coûts liés aux médicaments grimpent plus fortement que les autres. L'augmentation la plus importante concerne les médicaments anticancéreux, les immunosuppresseurs et les antidiabétiques, qui sont à l'origine en 2023 de 50% de la hausse des coûts par assuré.
Le Conseil fédéral a transmis au Parlement deux volets de mesures visant à contenir les coûts dans le domaine de l'assurance-maladie, rappelle l'OFSP. Le Parlement discutera du deuxième volet déjà au cours de l'actuelle session parlementaire.
En réponse, le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet réactive sa promesse de campagne: la création d'une caisse publique cantonale.
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Le parti de Pierre Maudet, le groupe Libertés et Justice sociale (LJS), a justement déposé une motion au Grand Conseil pour la création d’une caisse maladie cantonale publique.
Réduction des réserves
De forts effets de rattrapage liés à la pandémie ont entraîné des coûts plus élevés, avec pour conséquence une perte liée aux activités d'assurance de 1,7 milliard de francs en 2022. A cela s'ajoutent des pertes sur placement de 1,8 milliard dues à une situation difficile sur les marchés des capitaux.
L'OFSP n'est guère rassurant pour l'avenir : avec les progrès techniques et de l'évolution démographique, les coûts de la santé continueront d'augmenter.
Un "lourd échec"
Tous les partis dénoncent le dérapage du système. Comme alternative, le PLR propose un modèle d’assurance "budget" qui permettrait de payer jusqu’à 25% de primes en moins, "sans restreindre la liberté de choix".
Le PS vise à limiter les primes à 10% du revenu. Les Vert-e-s défendent des primes d’assurance-maladie proportionnelles au revenu.
Le Centre met en avant son initiative "pour un frein des coûts de la santé" tandis que l'UDC réclame des franchises plus élevées pour les requérants.
A l'instar des partis, les principales organisations de la santé, des assureurs et des consommateurs disent vouloir contenir les coûts. Pour la Fédération des médecins suisse (FMH), "d'importantes réformes pourraient la freiner, mais elles sont bloquées".
Hôpitaux et cliniques, via H+, observent qu'ils ne parviennent pas à couvrir leurs coûts en dépit de la hausse des primes.
Du côté des assureurs, Santésuisse estime des réformes indispensables tandis que Curafutura déplore "l'inaction politique".
Les ministres de la santé des cantons latins estiment que les cantons sont réduits à un rôle d'exécutant.
Craintes pour les bas revenus
La Fédération romande des consommateurs (FRC) demande un moratoire sur les primes. "Certaines personnes pourraient être amenées à renoncer à se faire soigner, comme c'est déjà le cas de 15 à 20% de la population", redoute la section romande de la Fédération suisse des Patient-e-s (FSP).
Caritas s'inquiète également pour les bas revenus, sachant que certains assurés consacrent 10 à 15% de leur revenu brut aux primes.
Maria Marcel
27 février 2020 à 15 h 08 min
Les Chinois, malgré tous leurs défauts, ont bien réagi au coronavirus, bloquant désormais de façon absurde les frontières avec d'autres pays!
https://virus-corona.org/situation-inversee-la-chine-va-mettre-en-quarantaine-les-visiteurs-des-pays-touches-par-le-virus/