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Coronavirus: 2e mort en Italie, l'inquiétude monte hors de Chine

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Le coronavirus, apparu en décembre à Wuhei, a fait un deuxième mort en Italie samedi (archives). (©KEYSTONE/EPA/zyf JMA)

L'Italie a enregistré samedi un deuxième mort du coronavirus. Hors de Chine, le nombre de contaminations bondit et l'OMS a appelé à la mobilisation. La maladie a déjà touché 77'000 personnes dans le monde.

La deuxième victime européenne est une Italienne hospitalisée depuis une dizaine de jours en Lombardie (nord), ont indiqué les agences d'information italiennes. L'âge de la victime n'est pas précisé. Un premier décès dans la Péninsule, celui d'un retraité de 78 ans, avait été annoncé dans la nuit.

Une trentaine de cas d'infection ont été répertoriés jusqu'à présent sur le sol italien, dont plus de 25 en Lombardie. Plus d'une dizaine de villes ont été placées en semi-confinement depuis vendredi.

La première personne morte en Europe du Covid-19 était un touriste chinois de 80 ans décédé à Paris le 14 février. Il avait contracté la maladie dans la province de Hubei, dont Wuhan est le chef-lieu. En dehors de la Chine continentale (sans Hong Kong et Macao), plus de 1300 contaminations ont jusqu'à présent été recensées, notamment en Corée du Sud et au Japon.

Craintes de l'OMS

Si la crainte saisit l'Europe, c'est aussi parce que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'inquiète de la difficulté à enrayer la propagation du virus.

Le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a tiré la sonnette d'alarme vendredi à Genève: "Nous sommes encore dans une phase où il est possible de contenir l'épidémie". Mais la "fenêtre de tir se rétrécit", a-t-il averti, déplorant le manque de soutien financier international.

De fait, les foyers de Covid-19 ont continué d'essaimer, avec samedi un mort supplémentaire recensé en Iran. Ce décès porte le nombre de morts liée à cette maladie à cinq et celui des personnes contaminées à 28. De premiers cas confirmés avaient été annoncés la veille au Liban et en Israël.

En Corée du Sud, un deuxième décès a été annoncé samedi et le nombre d'infections a bondi pour la deuxième journée consécutive, passant à un total de 346 avec 142 nouveaux cas répertoriés, selon les autorités sanitaires sud-coréennes.

Diamond Princess

Au Japon, une centaine de croisiéristes qui étaient en contact étroit avec des personnes infectées présentes sur le Diamond Princess ont commencé samedi à débarquer du paquebot, ont indiqué des médias locaux. Après leur sortie, une quarantaine de 14 jours devrait débuter pour les plus de 1000 membres d'équipage toujours à bord.

Le Diamond Princess reste le plus important foyer de contagion hors de Chine. Sur 3711 personnes se trouvant initialement à bord, plus de 630 ont contracté le coronavirus.

Toujours au Japon, le comité d'organisation des jeux Olympiques 2020 de Tokyo a annoncé samedi qu'il allait retarder la formation des bénévoles qui encadreront l'événement, par mesure de précaution. Il a assuré que les JO prévus du 24 juillet au 9 août ne sont pas remis en cause.

Ralentissement en Chine

En Chine continentale en revanche, pays de très loin le plus touché par la pneumonie virale, l'heure semble au ralentissement. Les autorités sanitaires ont annoncé samedi 109 nouveaux décès, contre 118 la veille, pour un total national de 2345.

Le chiffre quotidien des nouveaux cas de contamination au coronavirus est en plus forte baisse encore, avec 397 nouveaux cas contre près de 900 vendredi. Une délégation d'experts menée par l'OMS doit arriver dans la journée à Wuhan, au moment où le nombre de contaminations en Chine continentale dépasse désormais les 76'000.

La Chine a minimisé jusqu'à présent l'impact à long terme de l'épidémie sur son économie, paralysée par les placements en quarantaine, les routes bloquées et le manque de main-d'oeuvre. Chen Yulu, un vice-gouverneur de la banque centrale chinoise (PBOC), s'est toutefois déclaré persuadé samedi à la télévision publique CCTV que la croissance économique allait "rapidement rebondir" après la crise.

Source: ATS

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage mercredi prochain, 3 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 2, 11, 13, 33, 37 et 40. Le numéro chance était le 6, le rePLAY le 13 et le Joker le 840696.

Lors du prochain tirage mercredi prochain, 3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les Femmes socialistes appellent à la grève et à voter féministe

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"Nous avons besoin d’une redistribution radicale du temps", explique Tamara Funiciello, coprésidente des Femmes socialistes suisses. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les Femmes socialistes ont lancé l’année politique lors de leur assemblée samedi à Berne. Au centre, la mobilisation pour la grève du 14 juin et les élections fédérales. La formation a aussi décidé de soutenir le référendum contre la réforme des caisses de pension.

Les Femmes socialistes ont arrêté leurs revendications pour la grève féministe. La réduction du temps de travail est au centre. "Nous avons besoin d’une redistribution radicale du temps", explique Tamara Funiciello, coprésidente des Femmes socialistes suisses.

Celles-ci demandent en outre que l’accueil extrafamilial des enfants soit financé par l’ensemble de la société et que l’âge de la retraite soit abaissé pour les personnes exerçant des métiers physiquement exigeants.

La législature passée l’a montré: dès qu’il s’agit de la protection des femmes sur le plan financier, les rapports de majorité échouent, malgré une forte proportion de femmes au Parlement, pointe la formation.

Apéros féministes

"Pour faire avancer les choses lors de la prochaine législature concernant les rentes et les salaires des femmes, il faut que davantage de forces de gauche et féministes soient élues au Parlement le 22 octobre. Les blazers roses ne suffisent pas !", relève Martine Docourt, également coprésidente, citée dans le communiqué.

Dans toute la Suisse, des femmes socialistes "fortes" se présenteront en octobre pour le Conseil national et le Conseil des États. Des apéros politiques féministes seront l’élément central de la campagne.

Réforme des caisses de pension

Le projet de réforme des caisses de pension adopté lors de la session de printemps a aussi largement mobilisé les femmes présentes. Celles-ci ont décidé à l’unanimité de soutenir le référendum contre ce texte.

"En automne 2022, on nous promettait encore en grande pompe d’améliorer les rentes des femmes", rappelle Martine Docourt. "Avec cette réforme, on n’a pas avancé d’un iota. Au contraire."

Dans le cadre de la discussion sur la réforme des caisses de pension, le Comité directeur a été chargé par la base de suspendre l’affiliation des Femmes socialistes à Alliance F.

Contre les tentatives de division

Les quelque 200 membres présentes se sont en outre penchées sur la diversité du mouvement féministe et ont adopté un papier s'opposant à toute tentative de division de la droite.

Des élections ont également eu lieu. Julia Baumgartner remplace Gina La Mantia au poste de secrétaire centrale de la formation. La Fribourgeoise Marion Sugnaux, la Bernoise Moana Mika et Tanja Blume (représentante de la JS Suisse) font désormais partie de la direction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les Vert-e-s lancent leur campagne avec une "envie d'avenir"

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Le président des Vert-e-s Balthasar Glättli (ZH) a demandé que la place financière helvétique soit compatible avec le climat. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Lors de leur assemblée des délégués samedi à Olten (SO), les Vert-e-s ont lancé leur campagne en vue des élections fédérales d'octobre. Ils ont aussi défini leurs mots d'ordre en vue des votations du 18 juin.

"Nous voulons apporter le changement au Conseil fédéral", a lancé la conseillère aux Etats genevoise et responsable de campagne Lisa Mazzone. C'est avec une "envie d'avenir" et espoir que le parti entame la campagne. Les Verts entendent perpétuer le succès obtenu lors des dernières élections en 2019: "Nous sommes venus pour rester".

Concernant les votations du 18 juin, le parti écologiste a accepté la loi climat, qui définit des mesures concrètes en matière de protection du climat. Il a en revanche décidé de laisser la liberté de vote concernant l'imposition minimale de l'OCDE. Avec ce projet, les bénéfices des grandes entreprises actives au niveau international seront imposés en Suisse à au moins 15% dès 2024.

Les Vert-e-s ont aussi décidé de soutenir l'initiative populaire "pour une citoyenneté moderne (initiative pour la démocratie)". Lancée par l'Action des quatre quarts, elle vise à faciliter la naturalisation de toute personne vivant en Suisse depuis cinq ans et remplissant des critères objectifs.

Ils ont également adopté un "Appel en faveur de la nature", qui contient une série de revendications relatives à la protection de la nature et à la biodiversité en Suisse. "Un tiers des espèces en Suisse est menacé. Une nature intacte est fondamentale pour la santé et le bien-être de toute la société", a souligné le parti dans un communiqué.

Place financière respectueuse du climat

La reprise de Credit Suisse par UBS a bien sûr aussi été abordée. Le président du parti Balthasar Glättli (ZH) a demandé que la place financière helvétique soit compatible avec le climat. "L'économie signifie aussi responsabilité", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Keystone-ATS.

Le Conseil fédéral devrait "poser des conditions climatiques au nouveau monstre UBS" et veiller à ce que les risques soient réduits à l'avenir en introduisant un système bancaire séparé, a poursuivi le Zurichois.

"Si l'Etat débloque 209 milliards de fonds publics, le respect des objectifs climatiques doit être une condition. C'est ce que nous demandons", a déclaré M. Glättli dans son discours devant les délégués. "Si le climat était une grande banque, le Conseil fédéral l'aurait déjà sauvée."

Les Vert-e-s ont adopté une résolution sur le Credit Suisse, exigeant des règles efficaces pour une place financière sûre et durable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le PVL lance sa campagne en vue des élections fédérales

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Le président du PVL Jürg Grossen (BE) a appelé à construire activement l'avenir de la Suisse au-delà des clivages politiques. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Lors de son assemblée des délégués samedi à Rheinfelden (AG), le PVL a lancé sa campagne en vue des élections fédérales d'octobre, sous le slogan "Le courage d'agir". Son président Jürg Grossen a exigé une politique orientée solution pour la Suisse.

Le Vert'libéral s'est également prononcé en faveur d'une politique tournée vers le long terme, qui se construit au-delà des camps partisans. Face aux nombreuses crises telles que le changement climatique, la guerre en Ukraine, la crise énergétique et la chute de Credit Suisse, il faut faire bouger les choses et innover, a-t-il plaidé au cours de son discours devant les délégués.

Le Bernois a appelé à construire activement l'avenir de la Suisse au-delà des clivages politiques. Et de déplorer ces derniers temps trop peu de compromis susceptibles de réunir une majorité.

"La Suisse est confrontée à des défis majeurs en matière de politique économique. La pénurie de main-d'oeuvre qualifiée augmente, notre productivité stagne et nous risquons de perdre notre plein accès à des marchés importants - en particulier au marché intérieur de l'UE", a-t-il encore déclaré. Et d'estimer que cette évolution met en péril la prospérité helvétique.

Dans ce contexte, les Vert'libéraux ont adopté un document stratégique concernant la politique économique. Les éléments les plus importants pour maintenir la prospérité sont une concurrence accrue, un marché du travail libéral et qui tient compte des besoins de la société actuelle, un accès total au marché intérieur européen, ainsi qu'un libre-échange durable avec le monde entier.

Commission d'enquête parlementaire

Par ailleurs, le PVL a décidé ses mots d'ordre pour les votations du 18 juin. Les délégués ont dit oui à l'unanimité à la loi climat. Ils ont aussi accepté sans opposition l'imposition minimale de l'OCDE et la loi Covid-19, à nouveau soumise au vote.

Le parti demande également une économie responsable et une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la reprise de Credit Suisse par UBS. Le PS et les Vert-e-s exigent aussi une CEP. L'UDC s'est elle montrée ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les délégués du PEV acceptent l'imposition minimale de l'OCDE

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La présidente du PEV et conseillère nationale argovienne Lilian Studer a critiqué les grandes banques qui "manquent de crédibilité et d'intégrité" (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Parti évangélique suisse (PEV) soutient le projet d'imposition minimale de l'OCDE soumis au vote le 18 juin. Lors de son assemblée des délégués samedi à Aarau, il n'a pas manqué non plus de critiquer les grandes banques dans le cadre du rachat de Credit Suisse.

Les délégués ont accepté l'imposition minimale de l'OCDE par 93 voix contre 4 et 4 abstentions, indique le parti dans un communiqué. En novembre déjà, ils avaient dit oui à la nouvelle loi climat, aussi soumise au vote le 18 juin.

Par rapport à la reprise du Credit Suisse par l'UBS, le parti a demandé "une analyse transparente et implacable des rôles et des responsabilités de toutes les personnes impliquées dans la crise". Il a aussi fustigé le fait que "de nombreux responsables des grandes banques, en particulier du Credit Suisse, [aient] cruellement manqué de crédibilité et d'intégrité au cours des dernières années, causant ainsi la perte de confiance galopante de la population et des marchés financiers".

"Il faut des garde-fous plus stricts ainsi que des directives claires pour l'attribution des bonus", a déclaré la présidente et conseillère nationale Lilian Studer (AG), citée dans le communiqué. Et de demander à l'UBS "d'examiner sérieusement la possibilité de rendre autonomes les activités helvétiques du Credit Suisse".

Dans un autre registre, les délégués du PEV ont encore plaidé pour un "soutien sans bémol à l'Ukraine, même si la Suisse est un Etat neutre". Il faut utiliser toutes les marges de manoeuvre existantes en matière de politique de neutralité. "Nous avons toujours pratiqué une neutralité différenciée et non intégrale", a relevé Mme Studer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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