Rejoignez-nous

Ces vidéos peuvent vous intéresser

Main verte, 27.08.2018

Publié

le

Débarrasser la Suisse de ses pesticides de synthèse, c’est le pari un peu fou de l’initiative déposée, en mai, par un collectif de citoyens. Elle réclame l’interdiction des produits chimiques dans l’agriculture et souhaite bannir l’importation des aliments étrangers qui en contiennent. Le Conseil fédéral l’a rejetée  jeudi dernier– sans lui opposer de contre projet. Pour le gouvernement, elle limiterait trop fortement la marge de manœuvre des agriculteurs. Autre crainte : que la qualité des aliments ne soit menacée et que l’initiative ne provoque une diminution de la production indigène : ce qui limiterait à la fois l’offre et le choix du consommateur.

Nous sommes pourtant de plus en plus nombreux à choisir des légumes et des céréales bio. Que ce soit sur les marchés ou directement chez les producteurs suisses.

Des projets comme celui de des Jardins de Caucagne à Genève rencontrent toujours plus de succès. Né dans les années 70, cette coopérative propose de livrer chez vous chaque semaine un panier de légumes de saison, issus de l’agriculture biologique. Et vous payez entre 1000 et 1500 francs par an. Elle compte 420 membres et sa liste d’attente est longue. Pour Claude Mudry, maraîcher aux jardins de Cocagne depuis près de 40 ans, il est possible de faire de l’agriculture autrement : même s’il reconnaît que les récoltes peuvent être moins importantes. Claude Mudry.  

Pour l’Union suisse des paysans, cette initiative est extrême. Et  elle serait même inapplicable : Et de poser la question du contrôle des aliments en provenance de l’étranger... Une question à laquelle le texte ne répond pas. Après les chambres fédérales, ce sera au peuple de se prononcer. Mais la campagne risque bien provoquer de vifs débats, voire même de déchaîner les passions...

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ces vidéos peuvent vous intéresser