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Environnement

Moins de lumière la nuit à Genève

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KEYSTONE/Magali Girardin

La lumière sera réduite à Genève entre 01h00 et 06h00.

Le Grand Conseil a accepté jeudi une loi qui limite l'utilisation des enseignes lumineuses extérieures et l'éclairage nocturne visible de l'extérieur des bâtiments non résidentiels. Des exceptions sont prévues.

Les enseignes et l'éclairage nocturne des établissements médicaux d'urgence, des services du feu et des lieux éminemment touristiques, comme la rade, ne seront pas concernés par cette mesure. Il en va de même de ceux des hôtels et autres bâtiments où l'activité se poursuit au-delà de 01h00. L'éclairage public n'est pas concerné.

La loi vise à économiser de l'électricité tout en réduisant les émissions de CO2 et la pollution nocturne, a rappelé la rapporteuse de majorité, la socialiste Amanda Gavilanes. La mesure, qui existe en France depuis bientôt dix ans, a prouvé son efficacité. Selon le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge de l'Energie, elle permettra d'économiser 1% de l'ensemble de l'électricité cantonale.

PLR opposé

La portée du projet de loi initial a été fortement réduite en commission, a déploré son auteur, le député d'Ensemble à Gauche, Rémy Pagani. Rapporteur de minorité, il a critiqué le "manque d'ambition" du texte qui contient trop d'exceptions. Il a promis de revenir avec un nouveau projet de loi.

Pour le PLR, le texte est, au contraire, encore trop restrictif. Eteindre les lumières est défavorable aux commerces, car la visibilité des marques est réduite, et au tourisme, dans la mesure où l'éclairage nocturne d'une ville fait partie de son identité, a relevé le député Alexis Barbey. Selon lui, il en va aussi de la sécurité des gens. Au final, la loi a été acceptée par 69 oui contre 23 non.

La pollution lumineuse est de plus en plus discutée en Suisse et dans le monde. Afin de sensibiliser la population à cette question, le Grand Genève éteint les lumières une nuit par année, en septembre.

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Environnement

La faim dans le monde ne recule pas

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Le nombre de personnes ne mangeant pas à leur faim a augmenté en Afrique (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/DANIEL IRUNGU)

La faim dans le monde n'a pas reculé en 2023 avec la persistance des conflits, des difficultés économiques et d'intempéries extrêmes. Elle touche 733 millions de personnes, soit plus de 9% de la population mondiale, ont alerté mercredi des agences onusiennes.

La situation est disparate, mais l'objectif d'un monde sans faim en 2030, adopté par les Nations unies en 2015, s'éloigne encore un peu plus.

Le nombre de personnes ne mangeant pas à leur faim a augmenté en Afrique, s'est stabilisé en Asie et s'est réduit en Amérique latine et dans les Caraïbes, précise un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), du Fonds international pour le développement de l'agriculture (Fida), de l'Unicef, du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Les fraises souffrent du temps humide

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Beaucoup de fruits ont souffert du temps humide de cette année, en particulier les fraises. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/DPA/PATRICK PLEUL)

Le temps humide de cette année a également fait du tort aux fraises suisses. A la mi-juillet, leur récolte était inférieure de 5% à celle du même mois de l'année précédente. Mais un retour franc de l'été pourrait encore compenser une partie de cette baisse.

"Les températures estivales et les journées ensoleillées actuelles contribuent à la bonne qualité des baies. Nos producteurs récolteront probablement des fraises jusqu'à fin septembre, mais en culture protégée et non plus en plein champ", a déclaré Chantale Meyer, de la Fruit-Union Suisse, à l'agence de presse Keystone-ATS. Ce n'est qu'une fois la récolte terminée que l'on pourra évaluer l'influence réelle du temps humide.

Selon Chantale Meyer, les fraises de plein champ ont particulièrement souffert des fortes pluies, mais les effets varient selon les régions et les exploitations. Au niveau national, la situation s'équilibre quelque peu. Une protection efficace des cultures est en tout cas "décisive" pour l'arboriculture suisse.

Toutes les cultures et toutes les espèces fruitières ne sont donc pas touchées de la même manière, et il existe des différences parfois considérables selon la région ou le type de culture. La Fruit-Union ne dispose pas encore d'estimations de récolte pour les fruits à pépins.

Il existe encore de nombreux facteurs d'influence jusqu'à la récolte, qui aura lieu dans deux à trois mois, a déclaré Mme Meyer. Pour les pruneaux, elle s'attend toutefois à une très bonne récolte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Douze personnes sont mortes dans des accidents agricoles en Suisse

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Deux personnes sont décédées lors du renversement d'un tracteur ou un transporteur (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Douze personnes ont perdu la vie dans des accidents agricoles en Suisse depuis le début de l'année, dont trois enfants. Deux personnes avaient déjà atteint l'âge de la retraite.

Trois enfants âgés de 6 à 9 ans ont perdu la vie en lien avec des véhicules ou des machines, indique vendredi le service de prévention des accidents dans l'agriculture (SPAA). Deux personnes sont décédées lors du renversement d'un tracteur ou un transporteur. Une personne a été écrasée lors de l'attelage d'un outil porté.

Deux personnes ont perdu la vie dans un accident dû aux gaz dans la fosse à lisier. Une personne est décédée dans une grange en feu. Deux personnes ont fait une chute mortelle d'un toit ou d'un grenier à foin. Et une personne a été retrouvée sans vie dans un box à chevaux, précise le SPAA.

Pour celui-ci, les risques sont souvent trop peu perçus, sous-estimés ou ignorés. Le SPAA et agriss veulent sensibiliser les personnes qui travaillent dans l'agriculture à prendre au sérieux les "dangers invisibles" et à ne pas prendre de risques pour leur sécurité ou leur santé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Plus de 500 bénévoles ont aidé à protéger les troupeaux en 2023

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Les bénévoles de l'Organisation pour la protection des alpages aident à surveiller les troupeaux durant la nuit (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'an passé, plus de 500 bénévoles ont aidé à protéger les troupeaux contre le loup. Ils sont intervenus sur 40 alpages et exploitations dans les cantons du Valais, de Vaud, des Grisons, de St-Gall et du Tessin, indique mardi le WWF.

En tout, les bénévoles ont aidé à protéger les troupeaux pendant 330 jours et près de 700 nuits. Les chiffres mentionnés par le WWF se basent sur les initiatives OPPAL et Pasturs Voluntaris.

L'Organisation pour la protection des alpages (OPPAL) est active dans les cantons de Vaud et du Valais. Ses bénévoles aident à surveiller les troupeaux durant la nuit. L'an passé, l'organisation est venue en aide à 55 éleveurs sur 16 alpages.

Le projet Pasturs Voluntaris se déploie quant à lui dans les cantons des Grisons et de Glaris. Ses bénévoles aident au montage et démontage des clôtures de protection.

Dans le canton de St-Gall, les interventions de bénévoles sont coordonnées directement par le service cantonal de conseil pour la protection des troupeaux, précise le WWF.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

USP: "la Suisse ne se nourrira que d'importations jusqu'à fin 2024"

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"Aujourd'hui déjà, les surfaces mondiales de production sont limitées", écrit l'Union suisse des paysans. "Il suffit d'une guerre dans un pays exportateur important ou d'une année de conditions météorologiques extrêmes pour que l'approvisionnement de toute l’humanité soit menacé." (© KEYSTONE/DPA/PHILIPP SCHULZE)

"D'un point de vue statistique, la Suisse ne se nourrira dès mardi que d’importations jusqu’à la fin de l’année", écrit l'Union suisse des paysans (USP). En effet, affirme-t-elle, "l'agriculture indigène ne produit que 52% des denrées dont a besoin la population".

Ce qu'on appelle le "taux d’auto-approvisionnement brut" n'a cessé de diminuer au cours des dernières années, poursuit l'USP. D’un point de vue statistique, l’auto-approvisionnement de la Suisse prend donc fin mardi.

Jusqu'à la fin de l'année, la population suisse sera tributaire de denrées alimentaires importées, et donc de surfaces à l'étranger. La Suisse fait ainsi partie des plus grands importateurs nets du monde, affirme l'USP.

Voisins plus autosuffisants

La faîtière des paysans établit des comparaisons avec l'Allemagne, qui aurait un taux d’auto-approvisionnement de 88% et pourrait donc se contenter de denrées indigènes jusqu'au 1er novembre. La France produirait, elle, suffisamment d’aliments pour subvenir entièrement aux besoins de sa population.

Or, écrit l'USP, la production alimentaire présente un impact écologique plus important à l’étranger qu’en Suisse. "Il ressort d’ailleurs du rapport de l’Office fédéral de l’environnement que 75% de l’empreinte écologique liée à la consommation en Suisse est générée à l'étranger".

"Moins nous produisons chez nous et plus nous importons, plus nous impactons la planète", insiste la faîtière. "La protection de nos surfaces de production et de l'agriculture indigène est donc importante non seulement pour la sécurité alimentaire, mais aussi pour des raisons environnementales globales".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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