L'agriculture suisse vaut plus qu'il n'y paraît à première vue, selon l'Union suisse des paysans. A l'occasion de sa conférence de presse annuelle jeudi, elle s'est défendue contre de récentes critiques et a rappelé son utilité d'intérêt public et sa valeur réelle.
Au vu de sa part inférieure à 1% au produit intérieur brut (PIB), l’agriculture semble être de moindre importance pour l’économie. Ce chiffre ne correspond toutefois pas à la valeur réelle du secteur primaire indigène, a expliqué l’Union suisse des paysans (USP) jeudi à Hergiswil bei Willisau (LU), présentant à l'occasion son nouveau rapport de fond intitulé "L'importance de l'agriculture dans l'économie".
Répartition inégale
Les grands créateurs de richesse ayant leur siège en zone urbaine, comme l'industrie pharmaceutique, les banques ou les assurances, occultent l’existence des régions à fort caractère rural, dont la prospérité dépend en grande partie de l’agriculture et des secteurs de la branche alimentaire, relève l'USP.
Cela tient aux coûts élevés engendrés par le secteur agricole. Près de l’ensemble des 6,3 milliards de francs que dépense chaque année l’agriculture atterrissent dans les activités locales: commerce de machines agricoles, charpenterie, construction d’étables et services vétérinaires, pour n'en citer que quelques-unes.
Néanmoins, l’agriculture produit également chaque année des matières premières et des denrées alimentaires d’une valeur de quelque 10 milliards de francs. Avec les transformateurs et les commerçants, il en résulte un marché total de presque 60 milliards de francs.
À l’échelle nationale, les 300'000 postes que compte la branche représentent 8% de tous les emplois, selon l'étude présentée par l'USP. Dans un quart des communes suisses, ce chiffre monte même à 25% des emplois.
Une plus-value non rémunérée
L'agriculture fournit également diverses prestations d'intérêt public à la collectivité, rappelle Jacques Bourgeois, le président de l'USP et conseiller national (PLR/FR). Elle joue un rôle essentiel dans l'entretien du paysage, l'encouragement de la biodiversité, la sécurité de l’approvisionnement ou le maintien d’activités dans les régions rurales.
Ses prestations ont "une valeur, même si elles n’ont pas de prix officiel", souligne M. Bourgeois. Il estime que pour l'entretien du paysage "rien que la fauche des 1,5 million d’hectares de terres agricoles coûterait quelque 6,2 milliards de francs par an" si d'autres que les agriculteurs devaient s'en occuper.
Etant donné que personne n’est prêt à payer pour ces biens, la politique doit veiller, par des mesures incitatives correspondantes, à ce que ces biens soient produits dans les quantités demandées par la société. C’est sur ce point que se fondent la politique agricole et le système des paiements directs, explique l'USP.
Volée de bois vert à Avenir Suisse
En septembre dernier, le groupe de réflexion Avenir Suisse avait proposé de réduire les coûts économiques liés à l'agriculture de 14,4 milliards de francs. Le "think tank" proposait notamment de réduire la protection douanière sur les biens agricoles, l'abolition des subventions préservant les structures ou encore une réforme de l'indemnisation des prestations d'intérêt général. L'USP avait vertement réagi, qualifiant les idées d'Avenir Suisse d'absurdes et insensées.
Un mois après, en octobre, economiesuisse annonçait à son tour des idées pour réformer la politique agricole 2022, visant notamment les paiements directs aux paysans. L'UPS avait réservé un meilleur accueil à cette étude, mais avait souligné qu'elle n'était pas d'accord avec une part importante des mesures proposées.
La Saint-Valentin est une fête universelle, mais célébrée de différentes manières selon les cultures et les traditions.Cette semaine dans Mardi Sexo,Patricia Fisch nous offrait un tour du monde de cette fête de l’amour….et de l’amitié.
Même si cette fête est devenue commerciale,il y a des pays où elle a aidé à relancer l'industrie du cacao local. Au Ghana,le National Chocolate day a été instauré en 2005 par le gouvernement pour promouvoir la consommation locale de chocolat et de produits à base de cacao et encourager les ghanéens à offrir du chocolat à la Saint-valentin.C’est aussi l'occasion d’y organiser des mariages de masse.Au Japon,les femmes offrent des chocolats aux hommes,qu'ils soient leurs amoureux, leurs collègues ou leurs amis. Les hommes rendent la pareille un mois plus tard,le 14 mars, lors du White Day.Au Brésilla Saint-Valentin est célébrée le 12 juin, jour de la Saint-Antoine, le saint patron des amoureux.En Italie, à Vérone, la ville de Roméo et Juliette, les amoureux se rendent sur la tombe de Juliette pour lui laisser un message d'amour.Au Danemark,les hommes envoient des lettres d'amour anonymes, signées d'un point,à leur bien-aimée. Si celle-ci devine l'identité de l'expéditeur, elle reçoit un œuf de Pâques en récompense.
L’amitié aussi se célèbre à la Saint-Valentin
Certaines cultures ont transformé la Saint-Valentin pour y inclure l’amitié et la famille comme en Colombie ou au Mexique,pendant le dia del amor y la amistad,en Finlande avec le jour de l’amitié,on y échange des cartes,des petits cadeaux avec les amis,la famille,les collègues. Dans certains pays, comme l'Arménie ou l'Azerbaïdjan, la Saint-Valentin n'est pas une fête très populaire.En Arabie saoudite,elle était interdite jusqu’en 2016 car elle était considérée comme contraire aux valeurs islamiques. D'autres pays comme la Malaisie,l'Indonésie, le Pakistan ou l'Iran ont également des restrictions concernant cette fête.
Nous prenons de la hauteur cette semaine! Direction le canton de Vaud à la découverte de l’auberge de l'abbaye de Montheron. Charme,authenticité et nature résument l’ambiance.
Récemment reprise par Alba Farnos Viñals aux fourneaux et Paul Marsden en salle, l’auberge de l'abbaye de Montheron est une véritable pépite.Toute de bois vêtue, la salle principale est une invitation intimiste et sensorielle à la quiétude et la détente. Une ambition gastronomique est ainsi mise en évidence tout en se démarquant de certains codes traditionnels.Pas de nappe blanche mais un mur de papillons. Pas de carafe en cristal mais des bouteilles en verre soufflé et sculpté pour servir l’eau. Pas d’argenterie, le couteau sert pour plusieurs plats. Pas de porcelaine mais une vaisselle originale et variée.
Qu’est-ce qu’on mange?
Le repas commence avec du céleri boule cuit au lait qu’accompagnent des graines de tournesol, le tout assaisonné avec de l’espuma de citron noir et de l’huile de sarriette.Le carpaccio de colrave légèrement croquant, à l’huile de noisette, et son gel de verjus et croustillant de noisette font dignement la part belle à une introduction végétale.Vous aimez la viande?Le tartare de bœuf Black-Angus accompagné de pickles de champignons shiitake, d’un jaune d’œuf séché au sel,d’un crémeux de colrave et d’un crumble de beurre noisette vous regalera.Coté poisson craquez pour la ballotine de truite servie avec un écrasé de courge, du butternut confit dans un sirop de camomille, d’un œuf de truite et son beurre blanc au chasselas. Quelle chance de partager ces moments et de les apprécier...À votre tour maintenant!
Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.
Renée Zellweger dans "Bridget Jones: Folle de lui" (Jay Maidment/Universal Pictures via AP)
La star américaine Renee Zellweger est de retour dans la peau de la célèbre anglaise pour "Bridget Jones: folle de lui". La voici quinquagénaire, veuve et prête à craquer pour un jeune Apollon.
Elle partage l'affiche de ce quatrième volet de Bridget Jones avec la star montante Leo Woodall ("The White Lotus", "Un jour"), Chiwetel Ejiofor ("Love Actually", "Twelve years a slave") et Hugh Grant.
Le spectateur avait quitté Bridget il y a presque dix ans, dans "Bridget Jones's Baby" (2016). Elle était enceinte, sans savoir qui était le père de l'enfant, après avoir eu des aventures avec un beau milliardaire américain, et son ex Mark Darcy, joué par Colin Firth, qu'elle finissait par épouser. A l'époque, la suite des aventures de Bridget était disponible en livre, mais jamais pas encore été adaptée à l'écran.
On la retrouve à 51 ans, veuve, avec deux enfants. Elle n'est toujours pas à l'abri de nouvelles mésaventures alors qu'elle se débat entre les applis de rencontre, les réseaux sociaux et le Botox.
La créatrice de Bridget Jones, Helen Fielding, a expliqué qu'elle avait supprimé Mark Darcy du film car elle ne voulait pas d'une Bridget "en femme mariée satisfaite d'elle-même". Elle a gardé par contre les personnages de Daniel Cleaver (Hugh Grant), l'ancien patron et petit-ami de Bridget, ainsi qu'Emma Thompson, l'incontournable gynécologue.
Hugh Grant a décrit le nouveau film comme étant "extrêmement drôle, mais très triste".
Le choix de Renee Zellweger, une Américaine du Texas, pour incarner la "so British" Bridget Jones avait fait des vagues au début des années 2000. Mais l'actrice a travaillé dur pour prendre l'accent britannique, et elle a rencontré un immense succès dès la sortie du film "Le journal de Bridget Jones" en 2001.
Ce personnage, qui enchaîne les déboires amoureux, les verres de Chardonnay et les régimes, a fait connaître Renee Zellweger dans le monde entier.
Helen Fielding a créé le personnage de Bridget Jones pour une chronique dans la presse britannique en 1995, avant d'en faire une série de livres à succès. Au point que Bridget est devenue au fil des années une icône de la culture britannique.
"Bridget Jones: folle de lui" est à voir en salle à Genève, au Ciné 17 ou Balexert.
Vous êtes-vous déjà demandé comment sont formés les médecins pour annoncer certaines nouvelles ? C’est cette question qui est au cœur du documentaire "Sauve qui peut", une plongée inédite dans la formation médicale où les étudiants s’exercent sur de faux patients. La réalisatrice Alexe Poukine, était mon invitée.
Pour son film, la réalisatrice a posé sa caméra dans plusieurs hôpitaux, notamment au CHUV de Lausanne, où se déroulent des séances de simulation médicale. Ici, pas de simples exercices techniques, mais une mise en situation ultra-réaliste où des comédiens jouent le rôle de patients atteints de pathologies graves. « Ce qu’il faut dire, c’est que ça existe réellement pour que les médecins puissent s’entraîner à annoncer par exemple des mauvaises nouvelles », explique Alexe Poukine. « On fait appel à des comédiens et des comédiennes qui endossent des rôles. »
Et pourtant, malgré la fiction, l’émotion est bien réelle. « La première chose qui m’a choqué dans votre film, c’est que je me suis pris au jeu. J’ai versé des larmichettes », ai-je avoué. Un sentiment que partage la réalisatrice : « Tout le monde sait que c’est faux. Même les étudiants en médecine qui participent à ces simulations savent que c’est faux. Et pourtant, même eux versent des larmichettes. Comme quoi, entre la réalité et la fiction… »
Un hôpital sous tension
Derrière ces exercices se dessine une réalité plus sombre : celle d’un système de santé sous pression. En suivant les étudiants, les soignants et les faux patients, "Sauve qui peut" met en lumière les dilemmes du monde hospitalier. Loin d’un simple reportage médical, le film dévoile les tensions qui pèsent sur les soignants, tiraillés entre l’empathie et la rentabilité.
« Malheureusement, le temps du soin et le temps de la rentabilité ne sont pas du tout les mêmes », constate la documentariste. « On nous demande d’être rentables à l’hôpital, alors que faire de l’argent avec la maladie, la mort et la souffrance, c’est un peu difficile. »
Et si en Suisse, les moyens sont plus importants qu’en France ou en Belgique, la problématique reste la même. « Quand vous avez cinq minutes pour faire la toilette de quelqu’un, vous pouvez avoir pris tous les cours d’empathie que vous voulez, vous êtes forcément maltraitants. »
Un équilibre fragile
Si le film touche, c’est aussi parce qu’il ne se contente pas de dénoncer. Il révèle l’humanité qui résiste malgré tout. Entre moments d’apprentissage maladroits et scènes de grande intensité, "Sauve qui peut" navigue entre le rire et les larmes. « Moi, ce que j’ai trouvé très beau en faisant le film, c’est qu’on comprend à la fois les soignants et les patients », confie Alexe Poukine. « En fait, on se rend compte qu’on est tous dans la même équipe. Et que c’est très difficile d’être un humain, quel que soit le côté où on se trouve. »
Car l’apprentissage ne concerne pas que les jeunes médecins. Tout au long du film, on assiste à des formations où l’on déconstruit les préjugés. « On fait en simulation ce qu'on devrait faire dans tous les milieux », souligne la réalisatrice. « On déconstruit les représentations sexistes, racistes, agistes, homophobes, classistes… On devrait tous essayer de déconstruire nos stéréotypes. »
Une nécessité d’évolution
Au fil des 1h40 de documentaire, une question persiste: comment préserver la vocation des soignants dans un système qui les use? Beaucoup entrent dans la profession avec l’envie d’aider, mais certains finissent par la quitter, exténués. « Il y a énormément de gens qui sont venus me voir après les projections en me disant qu’ils avaient arrêté leur métier de soignant. Quand bien même ils pensaient que c’était le plus beau métier du monde. Juste pour sauver leur peau. » raconte Alexe Poukine.
Mais alors, comment changer les choses? La réalisatrice esquisse une piste : « Il faut juste être ensemble, que ce soit les chefs de services, les aides-soignantes, les médecins, les infirmiers… Se dire qu’est-ce qu’on peut améliorer et le faire ensemble. »
Avec ce documentaire aussi dur que lumineux, Alexe Poukine met en lumière un monde souvent invisible et rappelle que derrière chaque blouse blanche, il y a avant tout un humain qui essaie de bien faire.
Ce vendredi, c’est la Saint-Valentin ! Si pour certains c’est l’occasion de sortir le grand jeu avec des cadeaux luxueux et des dîners hors de prix, pour d’autres, le budget (ou l’envie !) ne suit pas forcément. Mais faut-il vraiment dépenser une fortune pour faire plaisir à l’être aimé ? Absolument pas !
L’amour se célèbre avant tout avec des petites attentions sincères, des moments partagés et des gestes qui viennent du cœur. Alors, si vous voulez surprendre votre moitié sans exploser votre porte-monnaie, voici une liste d’idées simples, romantiques et accessibles pour une Saint-Valentin réussie !
LES PETITES ATTENTIONS ECRITES ...
Une lettre d’amour : Écrivez-lui une belle lettre sincère sur ce que vous ressentez et ce que vous appréciez chez elle/lui.
Des petits mots cachés : Laissez des Post-it ou petits papiers avec des mots doux dans des endroits stratégiques (sac, poche, miroir, frigo…).
Un carnet de souvenirs : Notez quelques-uns de vos plus beaux moments ensemble et pourquoi ils comptent pour vous.
LES MOMENTS GOURMANDS FAITS MAISON ...
Le petit-déjeuner au lit : Un café, des tartines et un jus servis au réveil, c’est simple mais ultra efficace !
Le dîner aux chandelles à la maison : Cuisinez-lui son plat préféré et créez une ambiance romantique.
Un pique-nique improvisé : Même à la maison, on pose une couverture au sol et préparez des petites choses à grignoter ensemble.
LES SURPRISES ...
La soirée cinéma à thème : Choisissez des films qui rappellent votre histoire et accompagne-les de popcorn.
La chasse au trésor : Organisez un jeu avec des indices qui mènent à un moment surprise (exemple : un massage, un souvenir, une playlist spéciale).
Revivez votre premier rendez-vous : Faites un clin d’œil à votre rencontre avec un détail qui rappelle ce jour-là.
LES PETITS PLAISIRS SENSORIELS ...
Un massage maison : Pas besoin d’être pro, un massage des épaules ou des pieds peut faire un bien fou et fera forcément plaisir au « cobaye » !
Un bain romantique : Si possible, préparez un bain chaud avec bougies et musique relaxante (par pitié, faites garder les enfants !!)
Une playlist personnalisée : Créez une playlist avec des chansons qui ont marqué votre couple.
LES AUTRES IDEES DOUCES ET ATTENTIONNEES ...
Un "bon pour…" personnalisé : Offrir des "bons pour un câlin", "bon pour une grasse matinée", "bon pour un moment rien que nous deux" à utiliser quand il/elle veut.
Une balade main dans la main : Simple mais efficace, surtout si elle mène à un endroit spécial pour vous.
Toutes ces idées sont peu coûteuses mais ont une vraie valeur émotionnelle. Une Saint-Valentin réussie, c’est avant tout du temps de qualité ensemble 😉