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Environnement

Les paysans suisses solidaires et à leur tour revendicatifs

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Panneaux de localités à l'envers, comme durant le week-end à Cuarnens (VD): les paysans suisses posent aussi leurs revendications. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les "paysans suisses reçoivent plus souvent des coups de bâton, en particulier sur les réseaux sociaux, que des fleurs", s'indignent lundi les milieux agricoles suisses. Ces derniers disent partager les revendications des familles paysannes en France ou en Allemagne.

Au moment où les agriculteurs montent au créneau dans l'Hexagone et outre-Rhin, l'Union suisse des paysans (USP), la faitière agricole romande Agora et les Chambres romandes d'agriculture s'inquiètent dans un communiqué de la situation des paysans suisses. "Celle-ci est insuffisante pour ne pas dire souvent précaire", relèvent les organisations. Et l'"incertitude" concernant les futurs crédits-cadres alloués au secteur n'arrange rien.

Il est urgent d'agir "si nous voulons continuer à trouver des aliments suisses dans notre assiette", souligne le communiqué. Les paysans suisses "suffoquent sous la politique agricole et ses complexités et attendent une meilleure rétribution du marché".

L'USP et ses partenaires demandent une hausse de 5 à 10% dès cette année des prix aux producteurs. A l'avenir, les prix devraient être définis sur la base des coûts de production et des risques pris, de manière à permettre un revenu équitable, poursuit le communiqué diffusé par l'Agence d'information agricole romande (Agir).

Pétition

Les organisations lanceront mardi une pétition à l'appui de leurs revendications. Ces dernières s'articulent autour de cinq points: meilleure reconnaissance des rôles multiples de l'agriculture, maintien des moyens pour le budget 2025 et le crédit 2026-2029, solutions pratiques adaptées au contexte régional pour les familles paysannes, augmentation des prix aux producteurs et refus de toute nouvelle contrainte qui ne serait pas rétribuée.

Samedi, le quotidien 24 Heures avait expliqué que la colère des agriculteurs commençait à gagner les campagnes suisses. De petites opérations ont débuté en Suisse romande, comme celle de tourner à l'envers des panneaux d'entrée de localité (comme en France).

En quelques heures, plus de 1400 personnes du monde paysan romand ont rejoint le groupe "Révolte agricole Suisse CH" sur le réseau social Facebook. Le but est de synchroniser les actions, a déclaré dans le journal un agriculteur de Bavois (VD).

Actions symboliques possibles

"Nous avons eu ce matin une séance en ligne entre les chambres agricoles romandes pour élaborer nos revendications", a indiqué à Keystone-ATS Loïc Bardet, directeur d'Agora. Pour l'heure, l'accent est mis sur la pétition et sur une "communication positive", et non sur des actions chocs comme en France. D'une part parce que la culture politique n'est pas la même qu'en France, d'autre part parce que la situation n'est pas précisément identique.

Cela dit, des actions symboliques "inventives et dans le respect de la légalité" demeurent possibles, en Suisse romande en particulier, a ajouté le vice-président de l'USP Francis Egger. "Il existe en Suisse aussi un mal-être paysan et un manque de reconnaissance. Mais ce serait une erreur tactique que par exemple d'occuper la Place fédérale", précise-t-il.

En Suisse, la présence notable des agriculteurs aux Chambres fédérales permet notamment de corriger certaines décisions qui pourraient être défavorables au monde agricole. "Nos critiques s'adressent davantage aux filières d'achat et à l'administration", indique encore M. Egger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Vers un rejet de la réforme LPP et de l'initiative biodiversité

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Comme souvent lors d'initiatives populaires, le soutien à celle sur la biodiversité s'effrite au fil de la campagne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A un peu plus de deux semaines des votations fédérales du 22 septembre, on se dirige vers un rejet des deux objets. Selon le 2e sondage de Tamedia et 20 Minutes publié mardi soir, le soutien à l'initiative sur la biodiversité s'essouffle, alors que celui à la réforme de la LPP se renforce mais pas suffisamment.

Selon les résultats du sondage réalisé les 4 et 5 septembre par l'Institut Leewas pour le compte des deux médias, 59% des personnes interrogées rejettent la réforme de la prévoyance professionnelle (LPP), tandis que 37% l'approuvent. Alors que les oppositions restent stables par rapport au dernier sondage paru le 16 août, les soutiens augmentent de quatre points de pourcentage.

La réforme, qui vise à stabiliser le 2e pilier et à aider les personnes à faibles revenus à obtenir une meilleure rente, ne trouve un soutien majoritaire qu'auprès des membres et sympathisants du PLR et des Vert'libéraux. Le Centre est divisé, alors que l'électorat de l'UDC rejette clairement le projet, celui du camp rose-vert affichant une très forte opposition. Par rapport au premier sondage, les différences de comportement de vote entre les partis se sont renforcées.

Paradoxe

Le soutien à la réforme s'accroît avec le revenu du ménage. Seuls 30% (contre 65% de non) des personnes dont le ménage gagne jusqu'à 4000 francs par mois la soutiennent alors qu'elles sont 48% (contre 49% de non) à la soutenir parmi celles dont le ménage gagne entre 13'000 et 16'000 francs. Seule la tranche de la population dont le revenu du ménage est supérieur à 16'000 francs est majoritairement favorable à la réforme (54% contre 43%).

L'argument dominant des partisans de la réforme est que celle-ci permet de mieux assurer les personnes travaillant à temps partiel ou ayant plusieurs emplois, à savoir surtout les femmes et les personnes aux revenus les plus faibles. Or c'est justement parmi ces groupes de population que le rejet est le plus important, constate Leewas.

Pour les opposants au projet, l'argument principal est l'augmentation dans certains cas des déductions salariales obligatoires, tandis que la baisse du taux de conversion minimal entraînerait une réduction des rentes pour certains assurés.

Biodiversité

Quant à l'initiative sur la biodiversité, elle aussi soumise au peuple le 22 septembre, elle a recueilli, lors du sondage des 4 et 5 septembre, 42% d'avis favorables, soit un recul de neuf points de pourcentage par rapport au dernier sondage. Dans le même temps, la proportion de non a augmenté de 14 points, à 56%.

Le projet, qui demande plus d'argent et plus de surfaces protégées pour la biodiversité, est fortement soutenu par l'électorat socialiste et celui des Vert-e-s, mais il est aussi très nettement rejeté par la base du Centre, de l'UDC et du PLR. Les hommes et les personnes vivant à la campagne, en particulier, rejettent l'initiative.

Les opposants critiquent en particulier l'aspect du projet prévoyant de réserver davantage de surfaces agricoles à la biodiversité et donc d'importer davantage de denrées alimentaires de l'étranger. Les partisans sont eux particulièrement convaincus par l'argument selon lequel un tiers des espèces animales et végétales sont menacées ou ont déjà disparu et que la biodiversité prévient cette extinction des espèces.

L'Institut Leewas a interrogé 15'792 citoyens selon des critères démographiques, géographiques et politiques. La marge d'erreur est de plus ou moins 1,4%.

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Météo fraiche: inhabituelle mais pas exceptionnelle

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Cette météo fraiche n'est pas exceptionnelle. KEYSTONE-ALESSANDRO DELLA VALLE

L’automne est arrivé en avance cette année. Depuis ce week-end, le thermomètre a dégringolé. Et un front froid arrive mercredi après-midi.

Il fait plutôt frais pour un mois de septembre.

La dernière journée estivale remonte à samedi dernier et on ne sait pas quand est prévue la prochaine. 

Un front froid arrive mercredi après-midi. Il va apporter avec lui de l’humidité et des températures fraîches.

Le point sur la situation avec Christophe Mertz, prévisionniste à MétéoNews:

Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews

Une situation inhabituelle qui contraste avec le mois de septembre 2023 où il avait fait relativement chaud. Pour autant cet épisode n’est pas exceptionnel:

Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews

On annonce même de la neige en montagne dès 1500 mètres. Christophe Mertz:

Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews

Mais cette météo ne laisse en rien présager l’hiver qui nous attend:

Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews

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Environnement

Lausanne: le pressoir public fait son retour

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La ferme de Cery accueille un pressoir public où transformer pommes, poires et coings (photo prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le pressoir public fait son retour à Lausanne. Dès jeudi et jusqu'au 31 octobre, les habitants de la capitale vaudoise et des environs pourront transformer pommes, poires et coings à la ferme de Cery. Les quantités acceptées vont de 20 à 500 kilos.

Qu'il provienne de vergers privés ou collectifs, chaque lot sera traité individuellement pour garantir la personnalisation des jus, écrit la Ville mercredi dans un communiqué. Les jus seront conditionnés à choix, en sachets de 3 litres ou en "bag-in-box" de 5 litres et 10 litres, assurant une conservation optimale par pasteurisation pouvant aller jusqu’à une année.

Depuis le lancement du projet en 2020, près de 6000 kilos de fruits sont transformés en jus chaque saison par les équipes de la coopérative L’autre temps, composées de personnes en réinsertion professionnelle, précise le communiqué. Cette offre est ouverte à toutes et tous, y compris aux personnes résidant hors de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lancement d'une initiative pour sauver l’agriculture des OGM

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Un comité lancé mardi l'initiative pour des aliments sans OGM (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le génie génétique doit être encadré par des règles strictes. L'association pour des aliments sans OGM, Bio Suisse et l’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique ont lancé mardi leur initiative pour la protection des aliments.

Le comité veut ancrer la liberté de choix des consommateurs et la protection de l'humain, de l'animal et de l'environnement contre les risques liés au génie génétique. Les organismes ainsi produits devraient être clairement identifiés, demande l’initiative.

Les dispositions transitoires de l'initiative stipulent que le moratoire contre les OGM doit être maintenu jusqu'à ce que ces exigences soient réalisées.

Actuellement, la culture d'OGM n'est autorisée en Suisse qu'à des fins de recherche. Le moratoire sur l'utilisation de ces organismes dans l'agriculture est en vigueur depuis l'acceptation d'une initiative populaire en 2005. D'une durée de quatre ans, il a été déjà prolongé quatre fois et court jusqu'en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Expo et portes ouvertes pour les 50 ans du Centre de Lullier

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Pour son 50e anniversaire, le Centre de formation professionnelle nature et environnement de Lullier (GE) ouvrira ses portes les 21 et 22 septembre (archives). (© KEYSTONE/YANNICK BAILLY)

Dès lundi, des portraits d'élèves du Centre de formation professionnelle nature et environnement de Lullier (GE) seront exposés sur la Plaine de Plainpalais. Pour son 50e anniversaire, l'école ouvrira aussi ses portes les 21 et 22 septembre.

Bertrand Carlier a suivi les apprentis du Centre de Lullier pendant un an. Chaque photographie raconte, au fil des saisons, l'histoire des élèves, leur engagement envers la nature et leur apprentissage des métiers de l'horticulture, de l'environnement et de l'art. L'exposition "Lullier: le savoir.vert" sera visible jusqu'au 30 septembre.

Toujours dans le cadre de cet anniversaire, 1500 tournesols seront distribués mercredi en Ville de Genève. Le Centre de Lullier a ouvert ses portes en 1974, prenant le relais de l'Ecole d'horticulture de Châtelaine fondée en 1887.

Le public pourra aussi découvrir le site les 21 et 22 septembre. Au programme: visites des jardins, des serres, des espaces de production et de recherche scientifique, rencontres avec des enseignants et des étudiants, démonstrations pratiques, ateliers, grimpe dans les arbres, conférences, exposition sur l'histoire de l'école, stands et restauration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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