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Suisse Romande

Vaud: la COGES adresse 25 observations au gouvernement

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Le rapport 2022 de la Commission de gestion du Grand Conseil contient 25 observations, adressées au Conseil d'Etat (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil a dévoilé lundi son habituel rapport annuel sur le fonctionnement de l'Etat de Vaud. Il contient 25 observations, dont plusieurs portent sur des thématiques environnementales.

"Afficher des ambitions, par exemple au travers du Plan climat, ne suffit pas, encore faut-il les concrétiser", écrit la COGES dans son communiqué. Elle estime notamment que le Canton devrait en faire davantage pour améliorer les aspects de durabilité dans la gestion de son parc immobilier.

Le Conseil d'Etat devrait aussi "accélérer les processus pour la réalisation de parcs éoliens", poursuit la COGES. Elle dit également son "inquiétude" sur le fait que des postes liés au Plan climat ne soient pas pérennisés, mais occupés par des personnes avec des contrats à durée déterminée.

Inquiétudes diverses

Parmi ses autres observations, la COGES se préoccupe de la pénurie de main-d'oeuvre dans l'informatique et de la rémunération des personnes siégeant au sein des commissions de subventionnement dans le domaine culturel.

La prise en charge des enfants à besoins particuliers hors des zones urbaines constitue une autre inquiétude, tout comme le manque de salles d'accouchement au CHUV. Selon la COGES, le Conseil d'Etat devrait aussi mieux lutter pour endiguer la surprescription médicamenteuse, notamment dans les EMS.

Réponses d'ici la fin mai

La COGES estime encore qu'il faut veiller à une bonne coordination entre les différentes entités de l'Etat. Cette préoccupation s'exprime particulièrement concernant la promotion de la santé et la prévention en milieu scolaire qui relève de trois départements. "Cette complexité pourrait nuire à l'efficience des politiques publiques dans le domaine", écrit la COGES.

Le Conseil d'Etat a jusqu'à la fin mai pour répondre aux 25 observations. Les réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant fin juin 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Grâce à Rochette, Lausanne remporte le derby lémanique

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Rochette (à droite) a inscrit le 1er but de la saison pour le LHC (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne a bien commencé la nouvelle saison de National League. Pour le premier derby lémanique à Malley, les Vaudois se sont imposés 2-1 face à Genève-Servette grâce à un doublé de Théo Rochette.

Après les émotions des victoires obtenues en finale face à Zurich, le public vaudois était forcément ravi de retrouver le théâtre des derniers exploits de ses protégés. Salués par leurs 9281 supporters au cours de la présentation d'avant-match, les Lions sont entrés dans la partie avec de bonnes intentions, comme celles qu'ils ont montrées en Coupe d'Europe jusqu'à présent.

Geoff Ward a toutefois dû se passer des services de son centre finlandais Antti Suomela, touché au visage lors du match de Champions League en Hongrie samedi dernier. Mais selon les informations transmises par le club avant la rencontre, Suomela devrait pouvoir tenir sa place pour les matches du week-end.

Pour remplacer le Finlandais, le staff a choisi de mettre Théo Rochette. Un choix judicieux puisque le jeune Lausannois s'est mis plusieurs fois en évidence, notamment à la 31e, puis sur l'ouverture du score à la 35e. Le centre aux racines québécoises a surtout signé son doublé à la 57e après une magnifique ouverture de Riat pour le goal de la victoire.

Du côté genevois, les quelques soucis aperçus en Champions League n'ont pas disparu comme par magie. Contraints de jouer leurs huit premiers matches de la saison à l'extérieur, les Aigles ont parfois eu de la peine à protéger leur portier Robert Mayer. Et sans la maladresse des Lausannois, l'écart aurait pu être un peu plus important au terme des deux premiers tiers. Le LHC a ainsi réussi 15 tirs cadrés dans le tiers médian, contre 6 pour le GSHC.

Genève trop attentiste

Les Grenat ont en revanche été plus dangereux lors de la troisième période. Manninen a eu un face-à-face avec Pasche à la 44e, mais c'est le gardien vaudois, excellent, qui en est sorti victorieux. Rebelote à la 53e devant Bertaggia. Et surtout, Hartikainen a pu égaliser (1-1) à la 55e en utilisant toute sa puissance. Cela n'a cependant pas suffi. Et malgré une belle poussée en fin de match, les Genevois ont trop attendu.

A noter côté vaudois la possible blessure de Michael Raffl. Le capitaine des Lions a eu la première vraie occasion de la rencontre, mais il a été aligné durant seulement 2'49.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Pas d'interdiction pour la fumée sur les terrasses des restaurants

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Les députés vaudois ne veulent pas d'une interdiction de la fumée sur les terrasses des restaurants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/AXEL HEIMKEN)

Le Grand Conseil vaudois ne souhaite pas interdire la fumée sur les terrasses des restaurants du canton. Il a classé mardi une pétition allant dans ce sens et initiée par des écoliers.

Munie d'une cinquantaine de signatures d'enfants mais aussi de parents et d'enseignants, cette pétition a suscité de nombreuses réactions parmi les députés. Ses partisans ont notamment relevé qu'il fallait "continuer de lutter contre la fumée passive", trouver de "nouvelles solutions" pour limiter le tabagisme et préserver les enfants.

Dans le camp adverse, on a rétorqué que cette pétition allait "trop loin". Et notamment pour les restaurateurs, dont une telle interdiction aurait d'importantes répercussions sur le chiffre d'affaires.

Si la droite a fait quasiment bloc contre la pétition, les voix ont été plus discordantes à gauche. Par exemple avec le socialiste Denis Corboz, lui-même restaurateur. "Interdire la fumée en plein air alors qu'elle se dissipe rapidement, c'est disproportionné", a-t-il affirmé. Selon lui, la question de la fumée en terrasse relève du "savoir-vivre" et ne doit pas se régler par une loi.

Au vote, le classement de la pétition a été demandé par 81 députés, tandis qu'ils ont été 43 à la soutenir et sept à s'abstenir.

Ni en terrasse ni sur les plages

Mardi également, l'ordre du jour du Grand Conseil comportait une motion demandant l'interdiction de fumer sur les plages du canton. Son auteur, le Vert Yannick Maury, s'est toutefois vu contraint de retirer "à contrecoeur" son texte, n'ayant pas pu obtenir suffisamment de soutiens en commission.

Sa motion s'est, en effet, heurtée à plusieurs voix qui, comme pour les terrasses, ont jugé qu'une telle interdiction était exagérée. Outre une atteinte à la liberté et une "stigmatisation" des fumeurs, plusieurs membres de la commission et le Conseil d'Etat ont dit douter de l'efficacité de cette mesure pour lutter contre le tabagisme.

Relevant que plusieurs pays européens avaient déjà franchi le pas, M. Maury s'est dit "persuadé" que l'interdiction sur les plages suisses allait s'imposer dans "quelques années" et que "l'on aura l'air bête de ne pas avoir pris cette décision plus tôt".

A noter finalement que ces discussions sur la fumée ont eu lieu presque quinze ans jour pour jour - c'était le 15 septembre 2009 - après l'entrée en vigueur de la loi vaudoise interdisant la fumée à l'intérieur des lieux publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Refus d'une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis

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Le Grand Conseil vaudois a classé mardi une motion sur une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis (archives) (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Après le refus d'une assurance pour les soins dentaires en 2018 par une majorité de la population vaudoise, c'est cette fois-ci une majorité du Grand Conseil qui a classé une motion sur le même sujet. Le texte de la gauche radicale voulait aider les personnes au revenu modeste en proposant un remboursement des factures liées aux dépistages et aux traitements dentaires jusqu'à 500 francs par personne et par année.

La motion défendue par le député d'Ensemble à Gauche (EP) Hadrien Buclin visait en particulier les quelque 290'000 habitants du canton de Vaud au bénéfice d'un subside à l'assurance-maladie. Elle demandait aussi une action plus conséquente de l'Etat en faveur de la prévention.

La droite - UDC, PLR et Vert'libéraux - n'a rien voulu savoir des arguments de la gauche et a nettement fait pencher pour le classement de cette motion. Avec 80 votes contre, 58 oui et une abstention.

M. Buclin avait insisté sur la difficulté pour certaines personnes et certains ménages précarisés à ne pas renoncer à des soins dentaires en raison de soucis financiers, sans compter la hausse des primes maladies et de la baisse des revenus de la population. Il a aussi rappelé que "les ménages privés paient de leur poche près de 91% de la facture dentaire en Suisse, contre environ 54% en moyenne dans les autres pays de l'OCDE.

"Modérée et ciblée"

Il a insisté sur le fait que sa motion était "plus modeste" que l'initiative populaire rejetée en 2018, et donc "modérée, adéquate et, qui plus est, ciblée sur les personnes qui ont en le plus besoin". Ainsi tout le contraire d'une "aide arrosoir", comme sous-entendu par quelques élus de droite.

Alors que M. Buclin a évoqué un coût de 65 millions de francs par année, des députés PLR et Vert'libéral ont avancé une fourchette de 65 à 150 millions de francs. Faux, a rétorqué le parlementaire de la gauche radicale, car toutes les personnes ciblées n'utiliseraient pas forcément cette aide. A gauche, on a aussi rappelé que la prévention permettait d'éviter l'explosion des coûts de la santé.

Pour mémoire, la population vaudoise avait refusé en mars 2018 une assurance dentaire. L'initiative populaire "Pour le remboursement des soins dentaires", lancée en 2014 par le POP et Solidarités, avait été rejetée par 57,6% des votants.

Sous forme d'un nouvel article constitutionnel, le texte prévoyait un financement s'inspirant du modèle de l'AVS, avec des employeurs et salariés mis à contribution à part égale. Le coût annuel aurait tourné autour de 350 millions de francs par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vaud: améliorer l'élimination des médicaments

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Contrairement à leurs homologues d'autres cantons, les pharmacies vaudoises ne sont pas tenues de reprendre des médicaments périmés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'élimination des médicaments périmés doit être repensée dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a demandé mardi au Conseil d'Etat d'imaginer une meilleure gestion de ces déchets particuliers, via par exemple des partenariats avec les pharmacies.

La proposition est venue d'une motion (finalement transformée en postulat) de la Verte Claude Nicole Grin. Dans son texte, elle rappelle que les médicaments et leurs substances chimiques représentent une menace pour l'environnement, s'ils ne sont pas détruits correctement. S'y ajoute le risque que, sans système d'élimination efficace, des personnes soient tentées de consommer des médicaments périmés.

Dans plusieurs cantons - Genève, Fribourg, Neuchâtel, Valais ou encore Berne -, les pharmacies doivent reprendre les médicaments périmés ou non utilisés. Ce n'est pas le cas en terre vaudoise, où les pharmacies n'ont pas cette obligation. Les médicaments sont alors jetés sans tri, ou déposés dans des déchetteries qui ne sont pas forcément équipées pour traiter ce type de produit.

Avec son postulat, Claude Nicole Grin demande au Conseil d'Etat de "trouver les meilleures solutions" pour éliminer ces médicaments. Elle a relevé que cela pourrait passer par "une obligation légale" faite aux pharmacies, couplée à un soutien financier. La députée s'est toutefois montrée ouverte à d'autres pistes.

Son postulat a reçu un accueil très favorable, les députés le renvoyant à une quasi-unanimité au Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'ArchéoLab de Pully propose une immersion dans le passé

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L'ArchéoLab de Pully propose une expérience immersive en réalité virtuelle avec sa nouvelle exposition. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'ArchéoLab de Pully inaugure samedi sa nouvelle exposition. Intitulée "Portail vers le passé", elle propose une expérience immersive en réalité virtuelle qui met en scène les découvertes archéologiques de la ville sur trois périodes historiques. A découvrir jusqu'à fin juin 2025.

"Les enfants sont invités à choisir leur personnage pour voyager dans le temps à la rencontre d'esclaves romains et de leurs maîtres banqueteurs, d'une communauté préhistorique endeuillée ou d'une famille burgonde en quête d'une terre nouvelle", explique le musée dans un communiqué. Chaque période leur fera vivre des situations originales et découvrir la diversité des modes de vie des sociétés qui se sont succédé sur le Plateau suisse.

Trois scénarios ont été imaginés: la préparation d'une cérémonie funéraire au sein d'une communauté néolithique liée à la nécropole de Pully-Chamblandes au début du 4e millénaire av. J.-C., le service du vin lors d'un somptueux banquet dans le pavillon d'été de la villa romaine du Prieuré au 2e siècle ap. J.-C. et la rencontre entre de jeunes migrantes burgondes et des enfants gallo-romains vivant sur le territoire de Pully au 5e siècle ap. J.-C.

L'ArchéoLab invite aussi le public dès huit ans à explorer les coulisses de la création numérique en découvrant les véritables objets qui ont inspiré le projet "Portail vers le passé". "Témoins d'une histoire vieille de 6000 ans, ces trésors portent en eux la richesse d'un héritage commun et permettent d'entrevoir le quotidien des sociétés anciennes", souligne le musée pulliéran.

Cette exposition est le fruit d'un projet soutenu par le Fonds national suisse pour la recherche scientifique (FNSRS) afin d'encourager la communication entre science et société.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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