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Pistes cyclables: la pression monte à Genève

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Boulevard Georges Favon à Genève, le 22 mai 2020

Deux semaines après l'apparition de pistes cyclables pour encourager les pendulaires et les Genevois à se tourner vers la mobilité douce, la colère des automobilistes et des entrepreneurs se poursuit. Une lettre du Groupement Transport et Economie, signé par de nombreux acteurs économiques du canton a été adressée à Serge Dal Busco. Par média interposé, ce dernier a tenté de dépassionner le débat. Aujourd'hui, automobilistes et chefs d'entreprise exigent une réponse adaptée, ils demandent que le plan soit revu et corrigé.

L'entrepreneur Arnaud de Jamblinne, CEO de La Foncière, ne mâche pas ses mots. Il voit dans ce plan d'urgence une intention persistante de décourager les automobilistes qui circulent en ville. Ce dernier s'en est expliqué sur Radio Lac

Arnaud de JamblinneCEO de La Foncière

"Si l'intention est de bloquer les 7 kilomètres d'axes de pénétrantes dans la ville, on peut imaginer qu'il y a une autre motivation derrière de la part du Conseil d'Etat. Il serait tout à fait possible de constituer un réseau accessible aux vélos par des voies parallèles secondaires pour éviter les ralentissements considérables sur les grands axes de Genève. Monsieur Dal Busco a essayé, il a le droit de faire des erreurs mais maintenant cela doit être rectifié."

Radio Lac a également recueilli le sentiment des automobilistes vers 8 heures du matin sur le quai Gustave Ador. Même si le ton reste pondéré, l'agacement est partagé par de nombreux Genevois et pendulaires.

Micro-trottoir d'automobilistes Quai Gustave Ador - Mai 2020

4 Commentaires

4 Comments

  1. p.arpidone

    25 mai 2020 à 11 h 46 min

    certains hommes politique veulent l'asphyxie de la ville et de ses commerces, il faut lutter contre tous ces irresponsables

  2. Rosemary Hill

    25 mai 2020 à 14 h 34 min

    En tant que piétonne, je soutiens le développement des pistes cyclables en ville. Mais maintenant qu'il y en a plus qu'avant, j'aimerais supplier ceux qui font du vélo de les utiliser. Pour éviter dans la mesure du possible de prendre les transports en commun, je fais plus de marche que d'habitude. Malheureusement, ça devient de plus en plus dangereux à cause d'une minorité de cyclistes qui persistent à utiliser le trottoir. Je ne peux pas me promener dans les pistes cyclables, et je ne peux pas me balader parmi les voitures non plus. Alors, si les vélos, les scooters et les planches à roulette s'approprient le trottoir et je veux marcher sans risquer ma tête, je vais où, moi?

  3. Juan

    25 mai 2020 à 15 h 27 min

    Bonjour, pourquoi ne pas faire un micro trottoir des cyclistes et piétons, pour leur demander ce qu'ils en pensent? Leurs déplacements se sont considérablement améliorés, et leur sécurité également, ouvrant la voie à de nouveaux cyclistes sur les pistes, peut-être anciens automobilistes...
    Cordialement,
    Juan Sanchez

  4. Cattaneo pascal

    27 mai 2020 à 19 h 01 min

    Bonjour
    Ce qu il faut bien savoir , ça fait plus d une année que SDB BLOQUÉ VOLONTAIREMENT le traffic en ville en faisant arrêter les automobilistes à chaque feux pour les décourager de prendre leurs voitures mais sans oser l’avouer et en prétendant que Geneve est engorger , il trame cette idée depuis bien longtemps et aujourd’hui il a passé à l acte en cachette certes mais au moins son objectif est claire mais dans son discours les mensonges persistent car il continue de prétendre qu il ne peut pas faire autrement
    Alors qu avec les modèles à disposition qu on a aujourd’hui il serait très facile de rendre la circulation fluide à genève avec les feux intelligents
    Bonne soirée
    Pascal cattaneo

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Suisse

Les recettes du commerce de détail progressent en octobre

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En faisant abstraction des activités de stations-services et des prix volatils des hydrocarbures, le commerce de détail a affiché une progression des chiffres d'affaires sur un an de 1,5% (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les chiffres d'affaires dans le commerce de détail ont accéléré la cadence en octobre. Ils ont toutefois été portés par l'inflation, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Corrigés de l'effet des jours ouvrables et des jours fériés, les recettes du secteur ont accéléré de 1,1% en termes nominaux (-0,1% en réel, soit corrigé de l'inflation) et sur un an. Comparé au mois précédent, elles ont crû de seulement 0,3% (+0,2%), ont détaillé les statisticiens fédéraux dans un communiqué.

(+0,2%) pendant le mois sous revue. Par rapport à septembre, la croissance s'est élevée à 0,4% en termes nominaux et corrigés de l'inflation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Réveil hivernal et conditions routières précaires

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La ville de Berne s'est réveillée sous une fine couche de neige jeudi matin. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La nuit de mercredi à jeudi a vu l'arrivée de l'hiver en Suisse. De grandes parties du Plateau étaient recouvertes d'une couche de neige au petit matin, selon les images diffusées sur les réseaux sociaux. En de nombreux endroits, la neige est tombée jusqu'en plaine.

Le service météorologique Meteonews parle toutefois d'un "bref intermède hivernal" sur le réseau social X (anciennement Twitter). En cours de journée, la limite des chutes de neige devrait s'élever jusqu'à environ 1500 mètres.

Mercredi déjà, les météorologues avaient mis en garde contre les conditions routières hivernales et le risque de verglas, conseillant de prévoir plus de temps pour se rendre au travail et de vérifier que les voitures sont adaptées à l'hiver.

L'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF) a relevé le niveau de danger d'avalanche pour l'ouest du Bas-Valais à 4 ("fort"), le deuxième niveau de danger le plus élevé.

Avec la chute de neige intensive en cours de journée des avalanches spontanées sont à attendre. Elles peuvent de manière isolée devenir très grandes et menacer les voies de communication exposées dans les parcours d'avalanches typiques, écrit-il. Dans de grandes parties de l'arc alpin, le danger d'avalanche est marqué (niveau d'alerte 3).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le laboratoire genevois Obseva dépose une demande de moratoire

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La société biopharmaceutique Obseva (ici son logo), basée à Plan-les-Ouates (GE), connaît des difficultés financières. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La société biopharmaceutique Obseva, en difficultés, a déposé une demande de moratoire financier auprès des autorités genevoises. Cette démarche doit apporter une "protection" au laboratoire basé à Plan-les-Ouates, qui pourra dès lors "se concentrer sur les négociations et conclusions d'accords qui pourraient avoir un effet important sur son développement".

Le fondateur et président d'Obseva, Ernest Loumaye, veut obtenir des financements pour les activités opérationnelles de la société jusqu'à l'achèvement de plusieurs projets de développement et de négociations sur le financement dans les prochains mois, a indiqué l'entreprise jeudi dans un communiqué.

La demande de moratoire et le soutien financier du fondateur devraient permettre à Obseva "de négocier et finaliser l'accord le plus avantageux pour Obseva et ses actionnaires", a souligné Fabien de Ladonchamps, le directeur général, sans plus de précision.

Au premier semestre, le laboratoire avait enregistré une perte nette de 6,8 millions de dollars, à comparer au débours de 44,6 millions un an plus tôt. A fin juin, les liquidités et équivalents se montaient à un peu plus de 3,3 millions de dollars, contre 8,2 millions au bouclement de l'exercice précédent.

L'entreprise avait averti fin septembre que ses réserves financières devraient lui suffire à financer ses activités jusqu'au quatrième trimestre de l'année en cours, soulevant un "doute substantiel" quant à sa capacité de survivre encore un an sous sa forme actuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Vail Ressorts rachète le domaine skiable de Crans-Montana (VS)

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La station de Crans-Montana sera intégrée au réseau des forfaits Epic Pass (archives). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Le groupe américain Vail Resorts devient propriétaire du domaine skiable de Crans-Montana (VS). Il a acquis 84% des parts de la société Remontées Mécaniques Crans Montana Aminona (CMA) SA qui contrôle et exploite l’intégralité des remontées mécaniques.

La société acquiert également 80% des parts de la société anonyme SportLife, qui exploite l'une des écoles de ski de la station, annonce-t-elle jeudi. Finalement, Vail Resorts devient l'unique propriétaire des 11 restaurants situés dans la station.

Sous réserve d'ajustements lors de la finalisation de l'accord, la valorisation des opérations de la station est estimée à 118,5 millions de francs, comprenant environ 7 millions de dette, qui demeureront. Le groupe table sur une croissance au fil du temps.

La transaction est prévue durant la saison de ski 2023/2024, période durant laquelle les opérations à Crans-Montana se poursuivront normalement. Vail Resorts s'engage à conserver la grande majorité des employés, l'infrastructure opérationnelle existante, ainsi que l'expertise locale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

VAT Group met fin au chômage partiel dans deux usines en Suisse

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VAT Group constate que la demande dans les activités de semi-conducteurs et de services s'est stabilisée, mais des incertitudes demeurent (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

VAT Group a mis fin au 1er décembre aux mesures de réduction de l'horaire de travail (RHT) en vigueur depuis juin 2023. La demande croissante dans la division Advanced Industrials a motivé cette décision, explique jeudi le fabricant d'équipements pour pompes à vide.

Au total, 650 employés de production sur les deux sites de Haag, dans le canton de Saint-Gall, étaient concernés par ces mesures de chômage partiel initialement mise en place pour trois mois, mais dont la durée avait été prolongée jusqu'à présent.

La demande dans les activités de semi-conducteurs et de services s'est stabilisée, néanmoins, les incertitudes subsistent quant aux exportations vers la Chine et au niveau de la demande. La situation devrait perdurer jusqu'au premier semestre 2024, mais la direction du groupe est optimiste pour la suite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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