C'est le nom du référendum qu'ont lancé, lundi 10 juillet, les syndicats, le Parti Socialiste et les Verts. Dans leur viseur, l'assouplissement des conditions de travail dans le secteur de la petite enfance, voté fin juin, par le Grand Conseil. Celui-ci permet aux crèches de pouvoir payer leur personnel au salaire minimum alors qu'actuellement la branche est calquée sur les conditions, plus favorables, de la Ville de Genève. Ils ont jusqu'à début septembre pour récolter les 6'500 signatures nécessaires.
3200. C'est le nombre de places de crèches qui manquent dans le canton de Genève. Le Grand Conseil a décidé, fin juin, d'assouplir les conditions salariales, pour favoriser la création de places dans le secteur de la petite enfance. Les crèches peuvent désormais payer leur personnel au salaire minimum alors qu'actuellement ce sont les conditions de la Ville de Genève, plus favorables, qui sont appliquées.
"Une auxiliaire qui était à 29 francs de l'heure, passerait à 24 francs de l'heure"
Sophie Demaurex, députée socialiste, membre du comité référendaire
Inadmissible pour la Gauche et les syndicats qui ont lancé, lundi, un référendum. Car la création de nouvelles places de crèches, ne serait passé par une baisse de salaire pour les collaborateurs du secteur, pour la députée socialiste Sophie Demaurex, membre du comité référendaire.
Si chacun s'accorde sur l'urgence de davantage de places de crèches à Genève, ce sont aux communes, d'assumer cette charge. Sophie Dumaurex, députée socialiste.
"Vandoeuvres n'a aucune place en crèche (...) Vandoeuvres n'est pas en difficultés financières"
Les conditions salariales, actuellement en vigueur, dans le secteur de la petite enfance, sont plus élevées que le salaire minimum. Un coût important pour les communes, toutes peuvent-elles vraiment l'assumer?
Les référendaires ont jusqu'à mi-septembre pour récolter les 6'500 signatures nécessaires.