Une partie du personnel des Transports publics genevois (TPG) est en grève ce mercredi 12 octobre. Pour les usagers, de fortes perturbations sont à prévoir sur le réseau, notamment dans l'offre urbaine. On compte seulement une course sur quatre en ville. Un service minimum a été déployé par les TPG.
Afin d'être informé sur l'état des perturbations, les TPG recommandent de bien vérifier leurs services (site internet, applications mobiles). Au besoin, un numéro vert a été mis en place pour toutes informations générales: 0800 858 900.
L'offre régionale est assurée, tout comme l'offre transfrontalière. Le Léman Express n'est pas impacté par le mouvement et circule à la fréquence habituelle.
Au dépôt TPG du Bachet-de-Pesay, une centaine de grévistes tiennent depuis l’aube un piquet de grève à l'appel des 2 syndicats majoritaires des transports publics: le SEV et Transfair. Selon les syndicats, on compterait également entre 80 et 100 grévistes à la Jonction et 70 à En Chardon.
Ambiance détendue sur place même si les syndicats sont remontés contre la stratégie des TPG : plus de 200 bus ont été déployés cette nuit un peu partout en ville, à l'arrêt sur les voies de circulation pour éviter tout blocage dans les dépôts. Des conducteurs volontaires ont ensuite été amenés sur les lieux pour prendre le volant. La réaction d’Aurélie Lelong, secrétaire syndicale SEV.
Une mobilisation qui satisfait pour l’heure les syndicats, à l’image de Olivier Hählen, Responsable région Ouest pour le syndicat Transfair
Aucun véhicule n’est sorti de ces dépôts. Mais un service minimum a été assuré par la direction des TPG. Le directeur général des TPG est d’ailleurs venu, en personne, prendre la température ce matin au dépôt du Bachet.
Depuis 6H, un service minimum est en place. Il concerne principalement l'offre régionale et transfrontalière, l'offre urbaine est, en revanche, fortement réduite.
Propos recueillis, sur place, au Bachet-de-Pesay par Miguel Hernandez
"La grève, c'est une nécessité"
Les grévistes réclament une indexation de 1,2% et une prime de 500 francs. Alors que la direction des TPG, elle, n’entend leur accorder que 0,6% d’indexation et une prime de 400 francs. Parmi les grévistes: Laurent, chauffeur TPG depuis 21 ans, revient sur les raisons du débrayage.
Aux arrêts des TPG, la grève s'est faite ressentir mais la cadence du service minimum était suffisante pour éviter de pousser à bout les usagers.
Articles et podcast en lien avec la grève des TPG:
6 minutes avec Denis Berdoz, directeur général desTPG
Préavis de grève relancé aux TPG pour le 12 octobre
Les salaires 2022 des employés des TPG vont être indexés