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Genève

Des dizaines de chauffeurs Uber veulent aller aux prud’hommes

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Uber a jusqu’à ce samedi pour se mettre en conformité à Genève. Mais des dizaines de chauffeurs ont déjà pris un avocat pour faire respecter leurs droits.

A Genève, Uber a jusqu’à samedi 15 octobre pour se mettre en conformité avec la loi au risque de se voir interdire son droit d’exercer. La semaine dernière les syndicats des chauffeurs refusaient de signer l’accord avec la société américaine. La Conseillère d’Etat Fabienne Fischer doit rencontrer Uber cette semaine avant la date butoir pour voir quelles sont ses propositions. Mais les chauffeurs eux ont déjà annoncé qu’ils allaient se rendre aux prud’hommes pour faire valoir leurs droits. Maitre Anne Meier en représente plusieurs dizaines depuis vendredi dernier. Ils se sentent floués.

Me Anne MeierAvocate des chauffeurs Uber

L’accord entre Uber, l’Etat et les syndicats prévoyait le versement de 4,6 millions de francs pour les arriérés des chauffeurs, alors qu’ils réclamaient 10 fois plus. Il obligeait également aussi Uber à payer 15,7 millions pour leurs charges sociales. Un tel montant ne suffit pas pour Maître Meier qui rappelle que les chauffeurs travaillent dur.

Me Anne MeierAvocate des chauffeurs Uber

Autorités fédérales sollicitées

L'avocate a écrit à l’Etat de Genève pour réclamer les données concernant ses clients. Ce dernier n’a pas accusé réception du courrier. En revanche, l’avocate a eu davantage de chance avec les autorités fédérales.

Me Anne MeierAvocate des chauffeurs Uber

Données incomplètes

Les données sur le charges sociales devraient renseigner sur le temps de travail des chauffeurs. Les syndicats des chauffeurs ont déploré le manque de collaboration de la société américaine concernant les données. L'avocate espère que celles qui ont été fournies étaient tout de même assez précises.

Me Anne MeierAvocate des chauffeurs Uber

Pas d'action collective en Suisse

L'avocate rappelle que la Suisse ne reconnaît pas les actions collectives. Les chauffeurs vont devoir agir individuellement, mais elle espère encore qu'un accord sera trouvé. Me Meier.

Me Anne MeierAvocate des chauffeurs Uber

Cette semaine la Conseillère d'Etat doit rencontrer Uber, avant le 15 octobre, date butoir. Elle attend les propositions de la société américaine concernant le règlement des arriérés pour les chauffeurs. Une chose est sûre selon Me Anne Meier, Uber ne fait aucun cadeau aux chauffeurs en payant leur assurances sociales pour un montant de 15,7 millions de francs.

Me Anne MeierAvocate des chauffeurs Uber

Ce mercredi les chauffeurs, membres de l'association VTC, donnent une conférence de presse à Genève.

Chauffeurs en colère: le témoignage d'Eric

Les chauffeurs estiment qu’ils n’ont pas été bien défendus. Pas moins de trois assemblées générales auraient été organisées par les syndicats pour forcer les chauffeurs à voter oui, selon Eric*, un des chauffeurs mécontents.

EricChauffeur Uber

Pour eux Uber leur doit 10 fois plus que la somme proposée, 4,6 millions de francs ne couvrent ni le temps d'attente, ni les frais de véhicules, que tout employé doit pouvoir se voir payer. Ecoutez Eric.

EricChauffeur Uber

Notez que Fabienne Ficher, la Conseillère d’Etat chargée de l’économie doit rencontrer cette semaine Uber. La société américaine a jusqu’à samedi pour se mettre en conformité.

*prénom d'emprunt

1 commentaire

1 commentaire

  1. Charles

    12 octobre 2022 à 19 h 49 min

    Uber me prenait 50% de commission au lieu de 27%. Si je réclame il me dit il fallait pas accepter or que le prix qui était affiché n’était pas le même à la fin de la course. Il prend la moitié.380fr devient 147fr Genève Centre Verbier 147fr avec Mercedez classe E et je suis revenu à vide jusqu’à Genève.Je suis partib à Staad depuis champel Genève 120fr au lieu de 360fr et je suis revenu à vide. Si Uber me donne une et que j’ai refusé parce que le prix ne me convient pas,la prochaine course si c’est 20fr une fois déposé le client il te donne 10fr. Si cela m’énerve et que j’envoie un message, il me demandais d’envoyer une photo en passant par l’application et une fois la photo envoyer il bloque mon compte sans m’avertir,la journée c’est terminée pour moi. 1 course pour 11h d’attente,5h pour 2 courses. Moi ce que je sais le jour que je travail bien c’est une course par heure. La plus part de nos coures sont éffectuées par heure.(Le temps d’attente, le temps d’aller chercher le client,le temps de déposer le client c’est entre 45min à 1h.
    Uber m’envoyait des fausses courses et quand j’arrive à la destination je trouvais personne. Tout ces choses ne me donnaint plus envie de travailler avec Uber comme chauffeur. Je m’énervais beaucoup au volant.

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Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un feu impressionnant dans un immeuble aux Pâquis

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Un important feu d'appartement s'est déclaré ce vendredi après-midi aux Pâquis. 

Un feu d’appartement à Genève.

Les flammes sont parties au 4e étage d’un immeuble aux Pâquis, rue du Docteur Alfred Vincent, 21. L’alerte a été donnée vers 16h. Les pompiers ont été confrontés à un important dégagement de fumée à leur arrivée. Sept personnes ont été impliquées, trois qui se trouvaient sur le toit ont été évacuées par les soldats du feu. Il s’agit de deux adultes et d’un enfant. Ils ont été transportés aux HUG, aucun pronostic vital n’est engagé. 

Trois ambulances, 40 pompiers, 10 véhicules et deux lances incendies sont mobilisés. Le feu n’est toujours pas maîtrisé.

Développement suit.

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Le patinage artistique à roulettes à l'honneur à Genève

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Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

C’est un sport peu connu en Suisse: le patinage artistique à roulettes. Une compétition est organisée ce dimanche à Genève.  

Connaissez-vous le patinage artistique à roulettes?

Si ce n’est pas le cas, vous pourrez le découvrir ce dimanche lors de la deuxième édition du Trophée du Léman. Un événement qui va regrouper une centaine de jeunes de 5 à 20 ans venant de toute la suisse, et d’un club italien. 21 patineurs issus du Geneva Roller Skating, le club organisateur y participeront. Chaque danseur doit présenter une chorégraphie individuelle entre une et trois minutes suivant les catégories.

Reportage lors d'un entraînement:

Et dimanche 21 avril marquera un jour historique pour les sports à roulettes, car il y a 100 ans naissait à Montreux la Fédération Internationale de Patinage à Roulettes (FIPR).

Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

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Le nouveau concept de la fête des mères à l’école de Lully fait des vagues

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Photo d'illustration (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A Bernex, la fête des mères à l’école de Lully tourne à la polémique suite à l’annonce d’un nouveau concept mis en place par le personnel de l’établissement scolaire. 

 Le pot de fleurs en poterie ou la carte dessinée que les écoliers réalisent habituellement en classe pour la fête des mères tournent à la polémique politicienne à Bernex. En cause : un nouveau concept de la fête des mères souhaité par le directeur de l’école primaire de Lully.

Dans un courrier adressé jeudi aux parents d’élèves, le chef d’établissement explique que dans un souci d’inclusion et d’égalité homme-femme, le concept de fêtes mères va changer cette année. Ainsi, les enfants prépareront désormais des cadeaux pour les “gens qu’ils aiment” et non plus spécifiquement pour leurs parents. Avec une date fixée au 24 mai.

L'équipe enseignante de l'école de Lully précise dans la lettre avoir pris la décision, "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité femme/homme, de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime."

Il n’en fallait pas plus pour que l’UDC Genève ne dénonce aussitôt “la nouvelle mission woke du DIP”, assurant même que la conseillère d’Etat Anne Hiltpold avait déclaré la guerre avec les parents. Inquiétude aussi dans les rangs du MCG qui a déposé une question écrite au Grand Conseil.

Sauf que la conseillère d’Etat en charge du DIP parle, elle, d’une  erreur de la part de la direction de l’école et lui demande de revenir sur sa décision.

 

 

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Genève

Restrictions sur les parcours et les horaires des manifestations

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Photo d'archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.

Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.

Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.

Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.

Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.

Projet de loi

Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".

Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.

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