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Economie

Les salaires 2022 des employés des TPG vont être indexés

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Une indexation de 0,6% pour les salaires 2022 du personnel des TPG a été décidée par le Conseil d'administration de la régie publique (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil d'administration des Transports publics genevois (TPG) a décidé lundi d'indexer les salaires du personnel de 0,6% dès septembre et d'accorder une prime de 400 francs. Reste à savoir si cette mesure sera suffisante pour les syndicats qui ont lancé une consultation de leurs membres sur ce sujet.

Le Conseil d'administration estime que cette indexation reconnaît à la fois les intérêts du personnel et de l'entreprise, indiquent les TPG dans un communiqué. La prime exceptionnelle de 400 francs vise à tenir compte de l'entrée en vigueur décalée de l'indexation. La mesure globale représente un montant d'environ 1,6 million de francs.

Les négociations au sujet de l'indexation des salaires 2022 avaient débuté en décembre 2021. Les employés, soutenus par les syndicats SEV et transfair, réclamaient une hausse de 1,2%. En l'absence de terrain d'entente, les syndicats avaient déposé un préavis de grève pour fin juin. La saisine de la Chambre des relations collectives de travail par la direction des TPG avait suspendu toute mesure de lutte.

L'ultime proposition de la direction des TPG, soit l'indexation et la prime validées lundi par le Conseil d'administration, a été jugée insuffisante par les comités des syndicats qui déploraient une perte du pouvoir d'achat. Mais le dernier mot revient à la base qui a jusqu'à mercredi pour se prononcer. Les résultats de ces consultations détermineront le maintien ou la levée du préavis de grève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Une hausse des loyers serait "désastreuse", selon Caritas

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Les épiceries Caritas ont enregistré durant les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires 40% supérieur à celui de la même période de 2022 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La hausse du taux d'intérêt de référence, qui va entraîner une augmentation des loyers, est une "nouvelle désastreuse pour les plus pauvres", alerte Caritas. Elle s'ajoute à l'inflation et à une forte augmentation des primes d'assurance maladie, rappelle-t-elle.

Pour une famille de quatre personnes avec deux jeunes enfants dont le loyer précédent était de 1800 francs, le surcoût sera de "136 francs par mois rien que pour le logement", déclare Andreas Lustenberger, membre de la direction de Caritas dans un entretien diffusé vendredi dans les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

A cela s'ajoutent la hausse des prix des denrées alimentaires et la forte augmentation des primes d'assurance maladie, ajoute-t-il, pointant, pour ces dernières, une nouvelle hausse importante qui se dessine pour l'année prochaine. "On peut parler d'une crise multiple pour les personnes à bas revenus".

"Cela ne peut plus être supporté"

La pandémie de Covid-19 avait déjà montré qu'un cinquième des Suisses n'avaient pas 2500 francs d'épargne, poursuit M. Lustenberger. "Maintenant, nous sommes quelques crises plus loin et cela ne peut plus être supporté".

Les épiceries Caritas ont enregistré durant les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires 40% supérieur à celui de la même période de 2022, note le responsable. Il conseille aux locataires de vérifier si une augmentation de loyer est justifiée.

Caritas propose à court terme "des prestations complémentaires pour les personnes en situation précaire", poursuit M. Lustenberger, mais à moyen terme, le monde politique "devrait veiller à ce qu'il y ait plus de logements abordables".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une nouvelle présidente pour l'association régionale

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Corinne Ingold, la syndique de Villeneuve, est la nouvelle présidente de l’association intercantonale Chablais Région. (© )

La syndique de Villeneuve Corinne Ingold est la nouvelle présidente de l'association de communes Chablais Région. Les délégués des 28 communes l'ont élue pour deux ans lors de leur assemblée jeudi à Ollon (VD) pour succéder à Xavier Lavanchy, président de St-Maurice (VS).

En présence de la conseillère d’Etat vaudoise en charge del’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine Isabelle Moret, les délégués ont fait le point sur leurs projets en cours, en particulier dans les deux domaines de la mobilité et de l'économie. L'association veut rendre le Chablais plus fort et plus visible entre les deux capitales que sont Sion et Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Offres d'emploi: La Poste publie le salaire initial

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La Poste fait oeuvre de transparence en matière salariale (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Pour favoriser le recrutement, La Poste publie désormais le salaire initial et la fourchette de rémunération dans ses offres d'emploi relevant de la convention collective de travail (CCT). Cette mesure doit aussi renforcer l'égalité des chances.

La nouveauté, qui concerne chaque année environ 2500 postes au concours, représente pour La Poste "une étape importante" vers un système de rémunération transparent, écrit jeudi l'entreprise sur son site.

L'information, en vigueur dès le 1er juin, doit servir d’orientation. Le salaire exact dépend de différents facteurs, comme la qualification, l’expérience ou la situation sur le marché du travail.

Environ 27'000 personnes sont soumises à la CCT du géant jaune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un nouveau gymnase verra le jour dès 2024 à Crissier

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Le gouvernement vaudois souligne que l'agglomération lausannoise pourrait accueillir près de 11'000 élèves gymnasiaux à l'horizon 2035, soit 2700 de plus qu'aujourd'hui (photo symbolique). (© Keystone/FABRICE COFFRINI)

Un nouveau gymnase verra le jour dans le canton de Vaud dès la rentrée 2024 à Crissier, à côté de Lausanne. Ses 44 classes prendront place dans des locaux loués d'un bâtiment construit par un tiers privé et ouvriront en trois étapes d'ici 2026-2027. A cet horizon, près de 80 postes d'enseignants seront créés pour accueillir environ 1200 élèves.

Le Conseil d'Etat présente à cet effet au Grand Conseil une demande de crédit d'investissement de 4,98 millions de francs, a-t-il indiqué jeudi dans ses décisions hebdomadaires. Il vise à financer l'équipement de locaux finis situés dans des immeubles récemment construits au lieu-dit de La Gottrause à Crissier

"L'objectif de ce projet est de répondre à la pénurie de salles de classe dans l'enseignement postobligatoire dès la rentrée d'août 2024-2025", écrit le Canton. Les détails de ce projet seront dévoilés lors d'une soirée d’information à la population de Crissier le 19 juin prochain, précise-t-il.

Site bien desservi

L'ouverture de 44 classes au Gymnase de Crissier nécessitera la création de 79,2 nouveaux postes d'enseignants (équivalent temps plein), dont 25 postes pour 14 classes dès la rentrée 2024, détaille l'exposé des motifs et projet de décret (EMPD). Quatorze classes supplémentaires ouvriront leur porte à la rentrée 2025-2026 et seize à celle de 2026-2027.

Au total, les près de 80 nouveaux postes entraîneront un coût annuel pérenne de 12,31 millions de francs. Une fois toutes les classes ouvertes, le loyer s'élèvera à 6,8 millions de francs par an, lit-on dans l'EMPD.

Le site du futur Gymnase de Crissier sera à terme très bien desservi en transports publics. Il est situé à proximité d'une future ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) ainsi que du futur tramway lausannois, relève le Conseil d'Etat vaudois.

Le gouvernement rappelle aussi que l'agglomération lausannoise pourrait accueillir près de 11'000 élèves à l'horizon 2035, soit 2700 de plus qu’aujourd’hui. "Les Gymnases d'Echallens et de Crissier sont donc nécessaires pour absorber la croissance prévue dans cette zone géographique", souligne-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Débits résiduels: les prescriptions ne doivent pas être suspendues

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Les sénateurs ont débattu pendant plus de deux heures des débits résiduels dans les barrages (image d'illustration). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Les prescriptions pour les débits résiduels dans les cours d'eau pour les barrages ne doivent pas être suspendues. Le Conseil des Etats a voté jeudi un compromis, rejetant l'ajout du National visant à éviter des pertes de production des centrales hydroélectriques.

Suspendre les prescriptions en la matière est discutable d'un point de vue constitutionnel, a estimé Beat Rieder (Centre/VS) pour la commission. La quantité d'électricité concernée est minime alors que l'impact est très important pour la nature, a appuyé Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE).

Daniel Fässler (Centre/AI) a au contraire plaidé en faveur de capacités hydroélectriques suffisantes. Sans cette disposition, il sera impossible d’atteindre les objectifs en matière de développement des énergies renouvelables, a complété Stefan Engler (Centre/GR).

Celui-ci a proposé un compromis donnant une marge de manoeuvre au Conseil fédéral. Ce dernier doit pouvoir temporairement assouplir les prescriptions afin d'atteindre les objectifs de production et d'importation ou si une pénurie menace. Cette troisième voie a passé la rampe par 23 voix contre 22, avec la voix prépondérante de la présidente.

Pas trop vite sur le solaire

Dans le domaine de l'énergie solaire, le National veut donner un coup d'accélérateur. Mais le Conseil des Etats temporise. Il soutient l'orientation, mais les nouvelles normes ne doivent pas porter atteinte à la propriété privée et à la souveraineté des cantons.

Actuellement, les nouveaux bâtiments de plus de 300 m2 doivent être équipés d'une installation solaire. Les députés ont décidé que des panneaux photovoltaïques doivent également être posés sur les toitures des grands bâtiments lors de rénovations. Les sénateurs n'en veulent pas.

A la place, ils ont décidé, par 29 voix contre 12, de transposer dans le droit en vigueur, sans limites de temps, l'obligation d'utiliser l'énergie solaire sur les bâtiments d'une surface supérieure à 300 m2. C'est une décision conforme à une autre prise dans un autre projet sur le solaire, déjà bouclé, a rappelé M. Rieder.

La Chambre des cantons ne se rallie pas non plus à celle du peuple, par 23 voix contre 19, concernant l'obligation de construire des panneaux photovoltaïques sur les nouveaux parkings de plus de 250 m2 à partir de 2030. Le National voulait aussi que les parkings existants de plus de 500 m2 aient cinq ans de plus pour s'en doter.

Lors d'un débat fleuve, les sénateurs se sont aussi exprimés sur une série d'autres points, pour la plupart techniques. Ils n'ont pas terminé la deuxième lecture de cette grande réforme de l'énergie, voulue par le Conseil fédéral pour développer les énergies renouvelables indigènes et assurer l'approvisionnement en électricité, notamment en hiver. Les débats reprendront ultérieurement lors de la session d'été.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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