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6 minutes avec Denis Berdoz, directeur général desTPG

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Un préavis de grève a été déposé aux TPG pour le 12 octobre. Les syndicats réclament une indexation totale de leur salaire de 1,2%, dès septembre, et une prime de 400 francs net. Une journée qui s'annonce galère pour les usagers: 

"Ca sera une journée difficile, d'autant plus que la fonction publique appelle à la grève ce jour là. Il faudra prendre un certain nombre de précaution: marche à pied, vélo et télétravail. Nous travaillons à un service minimum à offrir à la population qui reste à définir en fonction du résultat de l'appel aux volontaires. Il faudra improviser jusqu'à la dernière minute mais le but est vraiment d'offrir un service minimum" a expliqué, sur Radio Lac, Denis Berdoz.

Une grève qui pourrait être suivie:

"Les signaux sont effectivement assez forts. Nous négocions depuis décembre passé avec les syndicats sur la question de l'indexation des salaires. Après neuf mois de discussion, deux des organisations du personnel des TPG ont adhéré à la décision de l'entreprise et deux, pas, avec une situation assez tendue"

Les syndicats assurent être toujours ouverts aux discussions:

"Les discussions sont, bien évidemment, toujours ouvertes. L'entreprise est dans les chiffres rouges et ne peut pas offrir plus que 0,6% d'indexation et une prime. Les statuts des TPG prévoit que l'on tienne en compte de l'inflation de l'année précédente. Ces dernières années, l'évolution des salaires aux TPG a été supérieure d'un peu plus d'un pour cent à l'évolution des prix genevois. Même en ne donnant "que" 0.6%, on constate qu'il y a un peu plus "d'1% d'avance" des salaires des employés TPG par rapport à l'évolution des prix".

Le directeur général des TPG, Denis Berdoz, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

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