Live cooking, pain maison, défis culinaire... La cuisine est la nouvelle star des réseaux sociaux depuis le début de l'épidémie de Covid-19 et des mesures qui l'accompagnent. Dans la fièvre des réseaux sociaux, Roxane revient sur les tendances culinaires les plus partagées et les raisons de cette engouement.
La fièvre des réseaux sociaux
Les tendances #food sur les réseaux sociaux pendant la crise du Coronavirus
La fièvre des réseaux sociauxLes tendances #food sur les réseaux sociaux pendant la crise du Coronavirus
La fièvre des réseaux sociauxLes tendances #food sur les réseaux sociaux pendant la crise du Coronavirus
On le sait, l'alimentation a toujours été un thème phare sur les réseaux sociaux mais cette tendance est exacerbée depuis le début de la crise liée à l'épidémie de COVID-19. En effet, on a vu de plus en plus d'utilisateurs des réseaux sociaux consacrer du temps à la cuisine, se lancer dans des défis culinaires et partager leurs réussites aux fourneaux (ou leurs échecs d'ailleurs).
S’alimenter, ce besoin primaire et vital. Mais aussi, un moment de plaisir à la fois dans la préparation que dans la dégustation, et peut-être même un des rares qu'il nous reste. Cela expliquerait en partie l'engouement pour la cuisine qu'on a vu ces dernières semaine sur les réseaux sociaux.
De plus, on a plus de temps libre qu'auparavant donc forcément, c'est le bon moment pour s'essayer à la boulangerie, la pâtisserie, la cuisine moléculaire... Pour tenter toutes ces expériences culinaires pour lesquelles nous n'avions jamais de temps. Et oui, cuisiner permet de s'occuper. Et quand vous avez enfin de le temps de vous essayer (et de réussir) à la préparation de petits plats maison, bien entendu, vous voulez le partager n'est-ce pas ? D'où l'essor de la tendance cuisine sur les réseaux sociaux.
De nombreux défis culinaires ont vu le jour, faire son pain est devenu un but ultime pour beaucoup et le partage de recettes gourmandes n'est plus réservé à la seule élite des foodies !
Un autre format qui connait un immense succès, ce sont les Live Cooking. Au départ initiés par les influenceurs food, ces directs depuis la cuisine pour réaliser une recette en temps réel se sont multipliés et même des stars se sont appropriées l'idée à l'instar de Mika qui propose ses recettes favorites en live sur Instagram.
La solidarité jusque dans l’assiette
Au delà de l'esprit convivial de la cuisine, les réseaux sociaux ont aussi été le vecteur d'initiatives solidaires liées à l’alimentation. Des restaurants ou des chefs cuisiniers, impactés fortement par la crise économique liée au Covid-19, se sont lancés dans la préparation de repas sains et gourmands pour les soignants et le personnels des hôpitaux qui eux sont au front et n'ont pas le luxe d'avoir le temps de cuisiner.
Le pouvoir des réseaux sociaux pour relayer ce type d'initiatives n'est plus à démontrer et elles concentrent toujours beaucoup de partages et de commentaires qui leur permettent de se faire connaître mais aussi de s'étendre à plusieurs villes voir pays.
Vers un changement de nos modes de consommation ?
La tendance du slow food, alimentation saine, de saison et locale, est aussi très présente sur les réseaux sociaux depuis le début de l'épidémie et des mesures de confinement en Europe et dans le monde. En plus du souhait d'adopter une alimentation saine et non transformée qui est bénéfique pour la santé, on retrouve derrière cette tendance la volonté de soutenir les producteurs locaux qui subissent la crise de plein fouet mais également de limiter l'impact écologique de notre consommation alimentaire. Des préoccupations qui sont au centre de nombreuses discussions sur les réseaux sociaux.
En effet, en observant ces derniers, on constate que, pour les consommateurs, la période est propice à se poser des questions sur leur façon de consommer et sur la nécessité de changer leurs habitudes. On observe aussi une sensibilisation plus importante au consommer local ainsi qu'à l'impact écologique de certaines habitudes de consommation.
Au final, l'alimentation est, dans ce contexte de crise, un moyen pour nous de garder le lien social, de prendre soin de nous mais aussi de réfléchir à nos modes de consommations, nos habitudes et aux changements qui pourraient être bénéfiques. Une tendance qui, on l'espère, dépassera la crise et mènera à des vraies modifications.
BA.2.86, le nouveau variant du coronavirus, a le potentiel de déclencher une vague d'infections, alerte un infectiologue de l'hôpital de Winterthour. "Depuis la mi-août, nous avons à nouveau quatre à six patients hospitalisés de manière constante à cause du Covid-19".
Il s'agit en général de personnes âgées souffrant de comorbidités telles que des troubles du rythme cardiaque ou une insuffisance cardiaque, déclare dans la NZZ am Sonntag Urs Karrer, chef du service d'infectiologie de l'hôpital de Winterthour (ZH). Les décès dus à une infection par le SARS-CoV-2 sont cependant devenus rares, ajoute celui qui était vice-président de la task force Covid-19 de la Confédération.
Le nouveau variant ne se propage pas particulièrement vite jusqu'à présent et les données actuelles n'indiquent pas qu'elle provoque des évolutions graves, note l'expert. Il recommande aux personnes à risque et aux personnes souffrant d'un Covid long de se faire vacciner pour prévenir tout risque.
"Je ne m'attends pas à ce que plus de 75% de la population soit infectée en peu de temps, comme cela a été le cas durant l'hiver 2022", indique le docteur Karrer. "Mais je pense que le Covid-19 a toujours le potentiel de provoquer une vague sérieuse, où 20 à 30% de la population pourrait être infectée", poursuit-il, soulignant qu'elle pourrait commencer "dès novembre ou décembre".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La Suisse et d'autres pays du Nord ont violé le droit international en refusant de lever la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le coronavirus, selon un comité de l'ONU. Ils n'ont pas honoré leurs engagements en termes de garantie de non-discrimination.
Dans une décision prise mercredi et rendue publique jeudi à Genève, le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU s'en prend aussi aux Etats-Unis, aux autorités britanniques et à l'Allemagne. Dans plusieurs pays en développement, moins de 1% de la population a reçu au moins une dose de rappel.
Or la part dans le monde entier atteint un tiers, a ajouté le Comité. La Suisse et d'autres pays s'étaient résolus à accepter à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins, mais seulement après deux ans de pandémie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le variant BA.2.86 du coronavirus que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) surveille étroitement a été détecté dans les eaux usées en Suisse, selon l'institution. Pour le moment, une dizaine de cas ont été observés dans cinq pays.
Ce variant a plus de 30 mutations. Pour cette raison, l'OMS avait décidé il y a une semaine de le mettre parmi ceux à surveiller, aux côtés de six autres.
Mais il n'est pas considéré comme un variant d'intérêt ou préoccupant. "Tout dépendra de la circulation" au sein des différents pays, a affirmé vendredi à la presse une épidémiologiste de l'OMS, Maria Van Kerkhove.
Des cas ont été identifiés au Danemark, aux Etats-Unis, en Israël, en Grande.Bretagne et en Afrique du Sud. Le variant a aussi été "détecté dans les eaux usées en Suisse et en Thaïlande", a aussi ajouté la responsable de l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'Organisation mondiale de la santé et les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi surveiller de près un nouveau variant du virus du Covid-19. Même si "pour l'heure l'impact potentiel des nombreuses mutations de BA.2.86 sont inconnues".
L'OMS a décidé de classer de nouveau variant "dans la catégorie des variants sous surveillance en raison du très grand nombre (supérieur à 30) de mutations du gène spicule qu'il porte", écrit l'organisation dans son bulletin épidémiologique consacré à la pandémie de Covid-19 et diffusé dans la nuit de jeudi à vendredi.
C'est la protéine spicule qui donne au virus son aspect hérissé et c'est elle qui permet au SARS-CoV-2 de pénétrer les cellules de l'hôte.
Dans trois pays
Pour l'heure, ce nouveau variant a seulement été détecté en Israël, au Danemark et aux Etats-Unis. Dans ces pays, les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) ont également indiqué surveiller de près le variant, dans un message publié sur le réseau social X (ex-Twitter).
Actuellement, seules quatre séquences connues de ce variant ont été signalées, sans lien épidémiologique associé connu, explique l'OMS.
"L'impact potentiel des mutations BA.2.86 sont actuellement inconnues et font l'objet d'une évaluation minutieuse", précise l'organisation, qui souligne une nouvelle fois l'importance de continuer à surveiller, à séquencer et à notifier les autorités compétentes pour avoir une vision exacte et d'ensemble de la pandémie de Covid-19.
Trois variants traqués
L'OMS traque actuellement trois variants d'intérêt (XBB.1.5, XBB.1.16 et EG.5) et sept variants sont classés sous surveillance (BA.2.75, BA.2.86, CH.1.1, XBB, XBB.1.9.1, XBB.1.9.2 et XBB.2.3).
La plupart des Etats qui avaient mis en place des dispositifs de surveillance spécifiques de la présence du virus du Covid-19 et de ses variants les ont en général démantelés, estimant que la menace était désormais moins sévère et ne justifiait plus ces dépenses.
WHO has designated #COVID19 variant BA.2.86 as a ‘variant under monitoring’ today due to the large number of mutations it carries.
So far, only a few sequences of the variant have been reported from a handful of countries.
🔗 https://t.co/3tJkDZdY1V
L'OMS n'a de cesse de dénoncer ce "désarmement" et continue "d'appeler à une meilleure surveillance, séquençage et notification de la Covid-19 alors que ce virus continue de circuler et d'évoluer".
Si, depuis début mai, l'OMS ne considère plus la pandémie comme une urgence sanitaire mondiale, "le virus continue de circuler dans tous les pays, continue de tuer et continue de changer", a encore souligné la semaine dernière son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Sur la dernière période sous revue (du 17 juillet au 13 août 2023), plus de 1,4 million de nouveaux cas de Covid-19 et plus de 2300 décès ont été notifiés, selon le bulletin épidémiologique de l'OMS. Cela représente respectivement une augmentation de 63% et une diminution de 56%, par rapport à la période des 28 jours précédents.
Au 13 août 2023, plus de 769 millions de cas confirmés de Covid-19 et plus de 6,9 millions de décès ont été signalés dans le monde. Le bilan réel des infections et des décès est considéré comme beaucoup plus lourd, nombre de cas ayant échappé au recensement.
Les membres des forces de police ne sont pas plus susceptibles de contracter le Covid-19 que le reste de la population, même si leurs contacts avec la population sont très fréquents. C'est le constat d'une étude bernoise menée entre 2021 et 2022.
Un millier de participants ont été recrutés au sein de la Police cantonale bernoise, soit environ 35% de l’ensemble du personnel, pour participer à cette étude sur les anticorps, réalisée par l’Institut des Maladies Infectieuses de l’Université de Berne. Des échantillons sanguins ont été prélevés sur les volontaires et sur une période de 16 mois.
L'équipe de Parham Sendi a dans un premier temps examiné quels facteurs influencent la quantité d’anticorps dans le sang. On sait qu’elle diminue avec le temps et aussi avec l’âge, et c'était également le cas dans cette population relativement jeune et saine, que les anticorps proviennent d’une infection ou d’une vaccination.
Différences selon les variants
Comme attendu, plus le niveau d’anticorps est élevé, meilleure est la protection. Mais les résultats ont montré des différences notables entre les variants Alpha et Delta d’une part, et les variants Omicron d’autre part.
Pendant les vagues Alpha et Delta, environ 90% des participants à l’étude ont reçu au moins deux doses d’un vaccin. Les scientifiques ont constaté que la vaccination était efficace durant ces périodes aussi bien contre les formes sévères de la maladie que contre les infections légères et asymptomatiques.
À partir du 21 décembre 2021, Omicron, plus facile à transmettre par mutation, a dominé en Suisse. Ici, la vaccination contre le Covid-19 ou une infection antérieure était efficace contre les formes graves de la maladie, mais pas contre les infections asymptomatiques ou les infections bénignes.
Pas plus contaminés
Globalement, il s’est avéré que les policiers et policières, qui ont été fortement exposés durant la pandémie, n’étaient pas plus contaminés que la population générale à un âge comparable, selon ces travaux publiés dans le Journal of Medical Virology.
Jusqu’à cinq prélèvements de sang ont été effectués chez les participants. Cela a permis d’analyser la dynamique des anticorps sur la totalité de la période de 16 mois, donc de la vague Alpha et Delta à la vague Omicron, où des doses de rappel étaient déjà disponibles.
Selon le Pr Sendi, cité lundi dans un communiqué de l'alma mater bernoise, "il est important d’analyser de telles données nationales de haute qualité, car tous les facteurs issus de la recherche étrangère ne peuvent pas être transposés de manière non critique pour chaque pays".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats