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Actualité

Convoyeurs braqués: le canton de Vaud réagit

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Le Conseil d'Etat vaudois a pris plusieurs mesures urgentes et immédiates pour éviter de nouvelles attaques de convoyeurs de fonds, comme la semaine dernière à Daillens (archives). (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le gouvernement vaudois prend des mesures urgentes et immédiates en matière de transports de fonds. Le convoyage se fait désormais uniquement dans des véhicules lourds et blindés entre 5h et 22h. La valeur maximale par convoi est aussi réduite à 10 millions de francs.

Attendu depuis la nouvelle attaque d'un convoi, la semaine dernière à Daillens (VD), l'arrêté du Conseil d'Etat stipule également que les véhicules doivent être équipés d'un dispositif de destruction automatique des valeurs en cas d'effraction. De plus, deux équipiers au minium doivent désormais accompagner le transport, chauffeur inclus.

Cet arrêté, qui entre en vigueur dès mercredi, a été pris à la suite de discussions avec la police cantonale vaudoise et l'Association des entreprises suisses de service de sécurité (AESS). Les entreprises de transport ont été consultées et soutiennent, dans leur ensemble, les mesures, explique le Conseil d'Etat dans son communiqué.

"Ces mesures ont un caractère préventif et dissuasif visant à rendre le canton de Vaud moins attractif pour les auteurs potentiels", écrit le gouvernement.

Source: ATS

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Politique

Baume-Schneider appelle à négocier encore l'accord anti-pandémie

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La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider promet que la Suisse s'engagera encore pour un accord contre les pandémies. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider souhaite que les 194 membres de l'OMS continuent à négocier un accord anti-pandémies. En ouvrant l'Assemblée mondiale de la santé lundi à Genève, elle a promis que la Suisse s'engagera pour un "résultat significatif".

Vendredi soir, les pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avaient acté l'impossibilité d'aboutir dans les deux ans prévus. L'Assemblée mondiale doit décider mardi de la suite à donner au dispositif.

"Nous devons continuer d'½uvrer pour un consensus afin de mieux protéger l'ensemble de nos populations", a dit la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI) devant les participants. Elle a salué l'"engagement inlassable" des Etats membres et les convergences déjà atteintes.

La Suisse est critiquée par les ONG pour sa volonté de licences volontaires et non obligatoires pour la fabrication de vaccins et autres technologies à l'avenir. Les Etats du Nord et du Sud divergent aussi encore sur les questions de financement ou encore sur le partage des indications sur les pathogènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Mesures pour lutter contre les abus dans l'Eglise catholique

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L'Eglise catholique a présenté lundi ses premières mesures pour lutter contre les abus (photo symbolique). (© KEYSTONE/dpa/Swen Pförtner)

Des "standards" seront introduits pour garantir que "seules les personnes adéquates" servent l'Eglise catholique. Les transferts de personnes ayant commis des abus seront proscrits, a annoncé lundi la Conférence des évêques suisses (CES).

La CES, la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et la Conférence des Unions des Ordres et des autres communautés de vie consacrée (KOVOS) ont présenté lundi à Zurich un bilan intermédiaire sur la mise en oeuvre de nouvelles mesures de lutte contre les abus et leur dissimulation.

"La coopération des trois organisations ecclésiastiques est inédite en Suisse. L'effort de concertation est important, mais ce n'est qu'ainsi que nous pourrons lutter systématiquement contre les abus", selon l'évêque de Coire Joseph Bonnemain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Glissement de terrain: plus de 2000 personnes ensevelies

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Les habitants recherchent des victimes du glissement de terrain dans le village de Yambali. (© KEYSTONE/AP/Kafuri Yaro)

Un vaste glissement de terrain survenu en Papouasie-Nouvelle-Guinée a enseveli plus de 2000 personnes, ont indiqué lundi les autorités du pays du Pacifique à l'ONU. Le nouveau bilan annoncé est bien plus lourd qu'estimé initialement.

"Le glissement de terrain a enterré vivantes plus de 2000 personnes et a causé d'importantes destructions", a déclaré le centre national de gestion des catastrophes du pays au bureau de l'ONU dans la capitale Port Moresby, selon une copie d'une lettre obtenue par l'AFP.

Un village à flanc de colline de la province d'Enga, au centre de l'archipel, a été presque totalement anéanti lorsqu'un pan du mont Mungalo s'est effondré vendredi vers 0300 du matin (17h00 GMT jeudi), ensevelissant des dizaines de maisons et surprenant les habitants dans leur sommeil.

Le nombre estimé des victimes avait déjà été relevé à 670 ce week-end, lorsque les secouristes se sont aperçus que le village frappé par le glissement de terrain comptait plus d'habitants qu'attendu.

Le glissement de terrain a causé "d'importantes destructions de bâtiments, de jardins vivriers et a eu un impact majeur sur l'économie du pays", indique le centre de gestion des catastrophes.

Situation instable

"La situation reste instable car le glissement de terrain continue à se déplacer lentement, ce qui représente un danger permanent pour les équipes de secours et les survivants", avertissent les autorités dans leur courrier.

L'ampleur de la catastrophe a nécessité "des actions immédiates et concertées de la part de tous les acteurs", y compris l'armée et les intervenants nationaux et régionaux.

L'agence a appelé à l'aide la communauté internationale, demandant aux Nations unies d'informer les partenaires d'aide au développement de Papouasie-Nouvelle-Guinée "et d'autres amis internationaux" de la situation.

Serhan Aktoprak, responsable de l'agence de l'ONU pour les migrations basé à Port Moresby, avait indiqué précédemment que les sauveteurs se livraient à "une course contre la montre" pour retrouver des survivants.

Les secours travaillent dans des conditions dangereuses, notamment en raison "des pierres (qui) continuent de tomber et de faire bouger le sol", a précisé M. Aktorprak.

"Pour ne rien arranger, des eaux souterraines s'écoulent sous les débris, transformant la surface du sol en toboggan", a-t-il ajouté, précisant qu'environ 250 maisons situées à proximité ont été évacuées par mesure de précaution.

"Cela pourrait déclencher un nouveau glissement" de terrain, a averti le responsable de l'ONU, et représente un "grave risque" pour les sauveteurs et les habitants.

Violences tribales

Des engins lourds et des pelleteuses devaient arriver dans la zone sinistrée mais leur arrivée a été retardée par des violences tribales qui ont éclaté le long de la seule voie d'accès, a fait savoir M. Aktoprak.

"De nombreuses maisons brûlent et d'autres dégagent de la fumée. Des femmes et des enfants ont été déplacés, et tous les jeunes et les hommes de la région sont armés de couteaux de brousse", a-t-il indiqué, citant un rapport d'un convoi d'aide tentant d'atteindre le site de la catastrophe.

Ces violences ne sont toutefois pas "liées au glissement de terrain", a-t-il précisé.

"Les gens sont très tristes. Personne n'a pu s'échapper. Il est très difficile de recueillir des informations. Nous ne savons pas qui est mort parce que les registres sont ensevelis", a déploré l'instituteur d'un village voisin, Jacob Sowai auprès de l'AFP.

Les habitants des villages voisins aident à déterrer les corps en utilisant des bêches et des outils agricoles.

Une entreprise minière voisine, New Porgera Limited, a accepté de fournir des excavateurs mécaniques pour aider les sauveteurs et dégager les routes.

Fortes pluies

Pour les habitants des environs, ce glissement a dû être déclenché par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région ces dernières semaines.

Selon la Banque mondiale, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a l'un des climats les plus humides du monde, et de violentes précipitations frappent régulièrement ses régions humides, dans les hauts plateaux.

D'après les scientifiques, la variation des régimes pluviométriques en raison du changement climatique augmente le risque de glissements de terrain dans le pays.

En mars, au moins 23 personnes avaient perdu la vie dans un glissement de terrain dans une province voisine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Evergrande: la filiale NEV électrisée par des rumeurs de rachats

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Le marché de la voiture électrique est particulièrement lucratif en Chine. (archive) (© KEYSTONE/AP/NG HAN GUAN)

La valorisation de l'action de NEV, la filiale de véhicules électriques du géant chinois de l'immobilier Evergrande, a doublé lundi à la Bourse de Hong Kong, à la suite d'informations sur son possible rachat.

Evergrande, dont l'endettement est astronomique, est un symbole de la crise immobilière qui sévit depuis des années en Chine.

Au début de l'année, un tribunal de Hong Kong a ordonné la liquidation du promoteur chinois qui a échoué à présenter un plan de restructuration convaincant.

La crise que traverse le groupe a eu des conséquences sur les filiales d'Evergrande qui ont vu le cours de leurs actions s'effondrer.

Lundi, le cours d'Evergrande NEV a brièvement bondi de 113% à la reprise des échanges qui avaient été suspendus le 17 mai.

Selon Bloomberg News, il s'agit de la plus forte hausse enregistrée en une seule journée depuis près de 10 ans.

Toutefois, les actions de cette branche d'Evergrande ne valent encore qu'une fraction de ce qu'elles valaient à leur apogée en 2021, avant la crise du groupe immobilier.

Cette hausse fait suite à l'annonce, dimanche, selon laquelle des liquidateurs sont en pourparlers avec des acheteurs potentiels qui pourraient acheter près de 60% des actions de la filiale.

Dans le cadre de cet accord, l'acheteur pourrait prendre une participation initiale de 29% et disposer d'une option pour acheter 29,5% supplémentaires ultérieurement.

La semaine dernière, les autorités chinoises ont ordonné à Evergrande NEV de rembourser 1,9 milliard de yuans (241 millions de dollars) de subventions et de mesures incitatives, ce qui, selon la filiale, "pourrait avoir un impact négatif important sur la situation financière".

En janvier, le patron d'Evergrande NEV Liu Yongzhuo a été placé en détention "pour suspicion de délits illégaux".

En Chine, le marché de la voiture électrique est particulièrement lucratif et de nombreux constructeurs locaux innovants y ont vu le jour ces dernières années.

Le groupe Evergrande avait à ce titre d'importantes ambitions pour sa filiale automobile.

Son fondateur, Xu Jiayin, souhaitait ainsi transformer son groupe d'ici 10 ans en champion de l'électrique et faire de ce secteur son nouveau coeur de métier, avaient rapporté les médias locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

La police évacue l'uni de Bâle occupée par des pro-palestiniens

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Un bâtiment de l'université de Bâle était occupé depuis jeudi dernier par des pro-palestiniens. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La police cantonale bâloise a évacué tôt lundi matin l'Institut de sociologie occupé par des sympathisants propalestiniens. L'Université de Bâle avait déposé vendredi une plainte pénale. Vingt personnes ont été contrôlées et interdites d'accès.

La police s'est dotée d'un important dispositif, dont deux dizaines de fourgons, a observé une correspondante de Keystone-ATS sur place. La zone à proximité de l'intervention a été bouclée.

A l'arrivée de la police, peu après 06h00, le bâtiment était vide, a déclaré le porte-parole sur place. Plusieurs personnes ont été interpellées devant le bâtiment. Une brève bousculade a eu lieu.

"Une vingtaine de jeunes gens ont été contrôlés. Ceux-ci ont été interdits d'accès jusqu'à minuit", a déclaré le porte-parole. La police cantonale bâloise a été soutenue dans son action par des policiers d'autres cantons du nord-ouest de la Suisse, lié par un concordat.

Troisième occupation

Jeudi après-midi, le collectif "Unibas 4 Palestine" avait occupé l'ancienne école des arts et métiers. Lorsque le canton, propriétaire du bâtiment, a déposé une plainte pénale vendredi matin, en accord avec l'université, les activistes ont déménagé à l'Institut de sociologie, dans la même rue.

A la mi-mai, ce groupe avait déjà occupé le bâtiment du Bernoullianum. Après deux jours, la police avait évacué les lieux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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