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Suisse

Mesures pour lutter contre les abus dans l'Eglise catholique

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L'évêque de Coire Joseph Bonnemain a annoncé lundi de nouvelles mesures pour lutter contre les abus dans l'Eglise catholique. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Des "standards" seront introduits pour garantir que "seules les personnes adéquates" servent l'Eglise catholique. Les transferts de personnes ayant commis des abus seront proscrits, a annoncé lundi la Conférence des évêques suisses (CES).

La CES, la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et la Conférence des Unions des Ordres et des autres communautés de vie consacrée (KOVOS) ont présenté lundi à Zurich un bilan intermédiaire sur la mise en oeuvre de nouvelles mesures de lutte contre les abus et leur dissimulation.

"La coopération des trois organisations ecclésiastiques est inédite en Suisse. L'effort de concertation est important, mais ce n'est qu'ainsi que nous pourrons lutter systématiquement contre les abus", a déclaré l'évêque de Coire Joseph Bonnemain.

Aide aux victimes et signalement

"Au cours des années à venir", l'Eglise catholique romaine va accorder la priorité à différentes mesures. D'abord, l'aide aux victimes, les services de signalement et le traitement des cas seront professionnalisés. L'Eglise estime en effet que ses structures de signalement et d'intervention internes sont "insuffisantes à plusieurs égards".

Pour garantir une aide aux victimes indépendante, les organisations ecclésiales sont en contact avec les services d'aide aux victimes reconnus par l'Etat et avec la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS). Les premières décisions sont attendues en juin.

Des "standards uniformes" doivent garantir "que seules les personnes adéquates, donc aptes à la pastorale en contact direct avec autrui", servent l'Eglise. Les transferts de personnes ayant commis des abus seront proscrits. Des examens psychologiques devront être passés pour entrer en service. Les échanges entre les différents employeurs ecclésiaux seront réglementés. Les premières évaluations standardisées devraient avoir lieu en 2025.

L'étude historique se poursuit

L'étude historique sur les abus menée par l'Université de Zurich va se poursuivre pendant trois ans. Elle va prendre davantage en considération le point de vue des victimes et d'autres témoins. Les résultats seront présentés au public au cours du premier semestre 2027. L'étude est financée par l'Eglise à hauteur de 1,5 million de francs.

De plus, les responsables des évêchés et des Eglises nationales ont signé une déclaration dans laquelle ils s'engagent à ne plus détruire des documents en lien avec des cas d'abus. C'est contraire à ce que préconise le droit canonique, souligne la CES.

L'Eglise catholique annonce aussi la mise en place d'un "tribunal pénal et disciplinaire canonique national". Il s'agit d'assurer une application correcte et uniforme des lignes directrices et des normes pénales propres à l'Eglise pour sanctionner les coupables d'abus.

Appel à des juristes externes

Les droits de protection, d'information et de procédure des personnes concernées seront garantis. Ce tribunal fera appel à des juristes externes à l'Eglise. Des représentants de la CES ont mené de premiers entretiens sur ce sujet avec le Vatican. Un concept devrait être présenté d'ici la fin de l'année aux autorités compétentes à Rome.

"Ce train de mesures ne permettra pas de résoudre tous les problèmes", a reconnu le président de la RKZ Roland Loos. D'autres mesures devront être prises. "Nous mettons tout en oeuvre pour que les questions liées à l'exercice du pouvoir, à la morale sexuelle et à la position des femmes soient abordées rapidement".

L'étude de l'Université de Zurich, présentée en septembre dernier, a permis de documenter 1002 cas d'abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse depuis le milieu du XXe siècle. Il ne s'agirait que de la pointe de l'iceberg, car la plupart des cas n'ont pas été signalés et des documents ont été détruits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams jeudi soir. Elle a coché les six bons numéros 2, 10, 14, 23, 30 et 32, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté dans l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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la journée finit bien

[ITW] Qui est Zoë Më, la voix qui défendra la Suisse à l’Eurovision?

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SRF/Maurice Haas

Elle s’appelle Zoë Më, elle a 24 ans, et dans quelques semaines, des millions de téléspectateurs la découvriront sur la scène de l’Eurovision 2025. Mais qui est vraiment cette artiste qui incarne la Suisse cette année à Bâle? Elle était mon invitée.

Zoë Më dégage une douceur qui contraste avec l’ampleur de sa mission: porter haut les couleurs helvétiques lors du plus grand concours musical du monde. « Je ne viens pas pour gagner, je viens pour dire quelque chose », pose-t-elle d’emblée. Car sa chanson "Voyage" ne ressemble à rien de ce qu’on a pu entendre ces dernières années au concours: pas de refrains formatés, pas d’explosion finale, mais une atmosphère suspendue, presque cinématographique.

Une performance sans artifice

Née en Suisse alémanique, formée au jazz et à la musique expérimentale, Zoë Më est une habituée des marges plus que des projecteurs. « J’ai toujours été attirée par les sons qui ne rentrent pas dans les cases. Pour moi, la musique, c’est d’abord une exploration émotionnelle. » Sur scène, Zoë Më sera seule. « C’est un choix artistique. Je veux que le public sente chaque souffle, chaque tremblement. Il n’y aura pas de danseurs, pas de feu d’artifice. Juste moi et mon histoire. » Un pari audacieux à l’Eurovision, où le spectaculaire prime souvent sur la sobriété. Mais la jeune artiste assume: « Je préfère toucher cent personnes profondément que divertir mille en surface. »

Une artiste ancrée dans son époque

Engagée, féministe, lucide sur les codes de l’industrie musicale, Zoë Më ne cherche pas à plaire à tout prix. « Je pense que la sincérité est une forme de radicalité aujourd’hui. On attend des artistes qu’ils soient lisses. Moi, je veux être vraie. Même si ça dérange. » Ce refus du compromis se lit aussi dans son clip, tourné à la frontière entre rêve et cauchemar, comme un miroir de nos contradictions contemporaines.

À quelques semaines de son départ pour la St. Jakobshalle de Bâle, Zoë Më se dit « prête à être vulnérable ». Et si elle appréhende le moment, elle garde le cap: « Je veux que les gens, pendant trois minutes, soient complètement ailleurs. Que la chanson les emporte, même s’ils ne parlent pas français. »

Avec IA

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Sport

François Moubandje met fin à sa carrière

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Francois Moubandje met fin à sa carrière (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'ancien international suisse François Moubandje tire sa révérence, à l'âge de 34 ans. Le défenseur genevois a annoncé sa décision sur les médias sociaux.

"J'ai douté, j'ai gagné et j'ai perdu, mais je n'ai jamais cessé de me battre pour le maillot et pour l'honneur", écrit François Moubandje, qui était sans club depuis l'été dernier.

Passé par Meyrin et Servette, le latéral a rejoint en 2013 Toulouse, où il a connu jusqu'en 2019 sa période la plus faste, avant de tenter sa chance en Croatie et en Turquie. Il était revenu en Suisse en 2022, passant deux saisons au FC Sion.

Moubandje a disputé 21 matches avec l'équipe de Suisse. Il faisait partie de la sélection pour l'Euro 2016 et la Coupe du monde 2018, mais n'a pas été aligné durant ces deux tournois majeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un froid entre les comités opposés à l'e-ID suisse

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Le deuxième essai d'identité électronique ne convainc pas (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le dépôt jeudi des signatures contre la nouvelle identité électronique (e-ID) a jeté un froid entre les trois comités référendaires. Une partie des signatures ont été déposées à la Chancellerie, manifestement sans le consentement des autres organisations.

Un comité composé des Amis de la Constitution, de Aufrecht Schweiz et de Verfassungsbündniss Schweiz a déposé 26'000 signatures à la Chancellerie. Il a également déposé 20'000 paraphes du Parti pirate, respectivement de l'association "Référendum e-ID 2.0".

"Appropriation des signatures"

Contacté par Keystone-ATS, le président du Parti pirate Jorgo Ananiadis a indiqué ne pas être au courant de ce dépôt. Il a parlé "d'appropriation des signatures" par d'autres cercles.

Selon un document en possession de Keystone-ATS, les deux membres du parti responsables du référendum, Nicole Rüegger et Jonas Sulzer, ont été démis de leurs fonctions il y a deux semaines. Les deux membres ont informé de manière incomplète ou pas du tout des activités du comité principal, indique le Parti pirate.

Selon les informations actuelles, Mme Rüegger et M. Sulzer ont déposé jeudi les 20'000 signatures du Parti pirate à la Chancellerie fédérale. Mais sans que le comité directeur ne soit au courant, explique le Parti pirate dans un communiqué.

Parole contre parole

Ce n'est pas tout. Le mouvement Mass-Voll se sent également floué. Il a exigé de la Chancellerie fédérale qu'elle lui rende immédiatement ses signatures. Pour son président Nicolas Rimoldi, des formulaires récoltés par Mass-Voll ont été déposés sans son accord. "C'est illégal", a-t-il indiqué à Keystone-ATS. Ses juristes étudient une plainte pénale contre les Amis de la Constitution.

Interrogé par l'agence de presse, Remko Leimbach, président de Aufrecht Schweiz, a contredit cette version. Les 20'000 signatures récoltées par Mass-Voll et envoyées à son comité pour être certifiées en paquet n'ont pas encore été déposées.

Pas de consensus sur la forme de dépôt

La situation est confuse. Il semble clair que plus de 40'000 signatures contre la loi e-ID ont été déposées à la Chancellerie fédérale. Pour que le référendum soit valable, il faut 50'000 signatures certifiées qui, dans le cas présent, doivent être déposées jusqu'à mardi prochain à la Chancellerie fédérale à Berne.

Selon les indications écrites des Amis de la Constitution, plus de 63'000 signatures ont pu être récoltées jusqu'à présent dans toute la Suisse. "Un dépôt commun des signatures était prévu pour mardi prochain", a déclaré M. Rimoldi à l'agence de presse. Les 20'000 signatures manquantes seront déposées mardi prochain.

Deuxième votation possible

Les arguments avancés par les divers opposants contre l'e-ID sont quelque peu relégués au second plan en raison des désaccords autour du dépôt des signatures. Plusieurs organisations revendiquent le référendum.

Reste à savoir si la lutte contre l'e-ID sera couronnée de succès une deuxième fois. Dès la semaine prochaine, la Chancellerie fédérale vérifiera les signatures et indiquera si le référendum a formellement abouti. Dans l'affirmative, le Conseil fédéral fixera ensuite la date de la votation.

La première tentative d'introduction de l'e-ID avait échoué dans les urnes en mars 2021. Le projet prévoyait de confier l'établissement de documents d'identité électroniques à des privés. Les préoccupations liées à la protection des données ont fait pencher la balance en faveur du non.

En décembre dernier, le Parlement a approuvé la nouvelle loi sur l'identité électronique et a stipulé que la Confédération introduirait la preuve d'identité électronique reconnue par l'Etat. Sous réserve du référendum, cela devrait être le cas au plus tôt au troisième trimestre 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le Seco ne prévoit aucune action en justice contre Temu

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Diverses formulations qui exerçaient une pression temporelle ou émotionnelle sur les clients ont été supprimées ou remplacées (archives). (© KEYSTONE/DPA/HANNES P ALBERT)

Le Secrétariat à l'économie (Seco) ne compte pas mener d'actions en justice contre la plateforme chinoise Temu et plus précisément son intermédiaire, la société de recouvrement Whaleco Switzerland.

Suite aux plaintes de détaillants suisses, le Seco avait demandé à la plateforme d'effectuer des modifications sur son interface, et a estimé que Temu s'y était conformé, indique jeudi l'autorité. Le Seco a obtenu des modifications dans la présentation des offres sur la plateforme Temu.

Il estime que les échanges avec les représentants de Temu ont permis "d'aboutir à une solution satisfaisante", précise-t-il dans un communiqué.

Pour les rabais et les comparaisons de prix, il est désormais précisé que le prix de référence barré est le "prix du produit sur Temu juste avant l'application de la réduction" et une plus grande transparence au niveau des vendeurs est fournie avec le nom, l'adresse et l'adresse électronique désormais indiqués.

Très connue pour sa volonté de rendre l'expérience d'achat ludique, la plateforme a accepté de retirer les fonctionnalités de type roue de la fortune.

La mention "presque épuisé" ne devra être utilisée que si le stock comporte entre 20 et 99 unités et que le produit risque d'être épuisé dans les prochains jours, alors qu'auparavant la mention était utilisée jusqu'à un stock de 199 unités. "Un mécanisme de contrôle garantit l'utilisation appropriée de cette formulation", fait valoir le Seco.

Enfin, diverses formulations qui exerçaient une pression temporelle ou émotionnelle sur les clients ont été supprimées ou remplacées.

Le Seco a indiqué plus précisément "qu'aucune action en justice n'était prévue contre l'entreprise, en précisant qu'en cas de nouvelles plaintes concernant le caractère déloyal des offres, il rappellerait Whaleco à ses obligations". Par ailleurs, Whaleco s'est engagé à conserver durablement ces modifications.

La plateforme était dans le collimateur du Seco depuis mi-2024, après des plaintes pour concurrence déloyale notamment de plusieurs faîtières du commerce de détail. Lui était reproché entre autres la pression émotionnelle et temporelle mise sur le consommateur pour conclure ses achats, les fausses promotions ainsi que des indications trompeuses sur l'état des stocks. En septembre 2024, des représentants de Temu, venus de Dublin où la maison mère PDD Holdings a son siège social, s'étaient rendu à Berne, convoqués par le Seco.

Faîtière satisfaite

"La déclaration d'abstention officiellement signée par Temu marque une première étape importante vers des conditions de concurrence plus équitables pour le commerce de détail suisse", écrit la Swiss Retail Federation dans une première réaction. "Le Seco, parmi d'autres autorités, ne doit pas hésiter à agir contre des plateformes étrangères lorsque c'est nécessaire", ajoute la présidente Dagmar Jenni, citée dans le communiqué.

La plainte déposée en mai 2024 s'appuyait sur le fait que Temu vise spécifiquement les consommateurs suisses et qu'il est donc soumis à la loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD) et à l'ordonnance sur l'indication des prix (OIP).

De son côté, la discrète plateforme a fait parvenir aux médias via une agence de communication la réaction suivante, attribuée à un porte-parole de Temu: "Nous apprécions les échanges fructueux avec le Seco et saluons le résultat obtenu. Ces ajustements reflètent notre approche constructive dans la collaboration avec les autorités. Nous continuons à nous concentrer sur l'offre d'une expérience d'achat positive à nos clients et le maintien de normes strictes en matière de protection des consommateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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