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Vendée Globe: Alan Roura 27e après plus d'un jour de course

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Alan Roura et le reste de la flotte sont au large des Landes françaises LA FABRIQUE SAILING TEAM

Après près de 28 heures de course, le Genevois Alan Roura et son Imoca La Fabrique occupaient lundi la 27e place du Vendée Globe. Le skipper genevois a notamment passé une première nuit compliquée et compte actuellement à environ 115 kilomètres du leader de la course.

En tête de course, Damien Seguin (Groupe Apicil) est en tête. Il devancait Maxime Sorel (V And B Mayenne) et Jean Le Cam (Yes we Cam - doyen de la compétition) de plus de 15 kilomètres.

Premier concurrent à connaître une avarie sur son bateau, Fabrice Amedeo (Newrest - Arts et Fenetres) a fait marche arrière jusqu'aux Sables d'Olonne, il devrait pouvoir repartir mardi matin.

La cartographie de la course

 

Communiqué de presse complet du Vendée Globe (avec pointage au 09.11.2020 - 18h) :

300 milles au large du golfe de Gascogne, la flotte fait route vers le Sud, en direction du Cap Finisterre. Cet après-midi, les IMOCA descendent au portant à petite vitesse dans les souffles irréguliers prodigués par une dorsale anticyclonique. C’est un lundi calme avant le coup de semonce attendu mardi soir. A l’Ouest ou au Sud, chacun devra se placer pour aborder ce phénomène.

près l’émotion, l’action

Fabrice Amedeo est toujours à port Olona, aux Sables d’Olonne, pour changer son hook de gennaker et surtout, réparer une petite fissure dans le mât, au niveau de la sortie de drisse. Le skipper de Newrest – Art & Fenêtres devrait pouvoir reprendre la mer à partir de demain (mardi) matin.

Pour les autres, c’est action ! Oubliées les émotions et les effusions de la veille. Les marins de ce 9e Vendée Globe sont entrés dans leur course et s’apprêtent à vivre une poignée de journées très actives pour leur début de descente de l’Atlantique Nord.

Un choix cornélien

« La situation est totalement atypique », reconnaît Charlie Dalin (Apivia) joint ce matin en visio. En lieu et place du traditionnel anticyclone des Açores, un chapelet de dépressions perturbe la progression des marins vers le sud. Chacun devra choisir comment aborder ces phénomènes, au premier rang desquels un front actif qui passera dans la nuit de mardi à mercredi, apportant au passage des rafales à 40 nœuds et surtout une mer forte et croisée (5 mètres de creux). Un choix cornélien se dessine dès aujourd’hui au sein de la flotte : rester au large au risque de subir des conditions dures ou « faire l’intérieur » au Cap Finisterre et le long de la péninsule ibérique avec le danger de s’empêtrer dans une zone de vents mous.

« Chacun devra trouver le meilleur compromis entre la performance sur la route la plus rapide mais engagée, et une trajectoire plus Sud, qui ménagera le bateau », résume Christian Dumard, en charge de la météo pour la course. Ce choix interviendra dès ce soir ou cette nuit lorsque le vent, à l’avant du front, basculera au Sud-Ouest et qu’il faudra penser à virer de bord.

Les IMOCA à dérive à l’honneur

Dès aujourd’hui déjà, chacun semble avoir placé ses pions sur le grand échiquier. Et c’est le groupe du sud, plus proche de la route directe, qui a les faveurs du classement : Damien Seguin (Groupe Apicil) mène le bal, devant Maxime Sorel (V and B – Mayenne), Jean Le Cam (Yes We Cam !), Romain Attanasio (Pure – Best Western) et Benjamin Dutreux (OMIA – Water Family).

Les petits airs de la journée ne sont pas favorables aux foilers – tous décalés entre 50 et 75 milles à l’ouest des « sudistes » – qui peinent à dépasser les 10 nœuds de vitesse. Auteur d’un très beau début de course, Nicolas Troussel (CORUM – L’Epargne), premier d’entre eux, pointe en 6e position.

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Justine Mettraux, 6ème de la Transat Jacques-Vabre

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Archives (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le suspens aura été total jusqu'au bout sur la Transat Jacques-Vabre pour Justine Mettraux.  La Genevoise et son co-skipper sont arrivés dimanche soir en Martinique en 6ème position.

La Genevoise Justine Mettraux et le Français Julien Villion sur "Teamwork" ont pris la sixième place de la catégorie Imoca, en 12 jours 8 heures 59 minutes et 58 secondes.

Le duo a occupé la tête pendant quelques jours. La Genevoise aurait pu prétendre à la victoire finale grâce à option prise sur un parcours au Nord contrairement aux vainqueurs qui sont passés par le Sud.

La météo a finalement été capricieuse pour Justine Mettraux et Julien Villion. Mais à l'arrivée, la Genevoise n'avait aucun regret quant à son choix.

Justine MettrauxNavigatrice

Les "Jujus", comme on les surnomme, ont animé la course avec une option de parcours différente de leurs concurrents. S'en rendent-ils compte et garderont-ils ca comme meilleur souvenir ? La réponse de Justine Mettraux.

Justine MettrauxNavigatrice

Il reste encore un Genevois en lice: Alan Roura, 19ème, devrait arriver d'ici mardi matin en Martinique.

La 16e édition de la Transat Jacques-Vabre a été remporté dimanche par Thomas Ruyant et Morgan Lagravière, qui avaient déjà gagné en 2021.

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Transat Jacques-Vabre: jusqu'ici tout va bien pour Justine Mettraux

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KEYSTONE -JEAN-CHRISTOPHE BOTT

La Transat Jacques-Vabre s'est élancée il y a trois jours du Havre pour la classe Imoca.

Parmi les trois Genevois engagés, Justine Mettraux connaît un très bon début de transatlantique puisqu'elle est deuxième et devrait lutter jusqu'au bout pour une place sur le podium.

Et tout roule pour Justine Mettraux jusqu'à maintenant:

Justice Mettraux Navigatrice genevoise

Autre satisfaction, le début de course s'est passé comme prévu pour la navigatrice et son bateau TeamWork:

Justice Mettraux Navigatrice genevoise

Deux autres Genevois sont engagés sur cette transatlantique direction la Martinique.

Alan Roura est 17e alors que Nils Palmieri est 32e.

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Sport

Une 50e Translémanique épique

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Justine Mettraux a réussi une belle course malgré les éléments déchaînés (© KEYSTONE/Jean-Christophe Bott).

La 50e Translémanique en solitaire restera dans les annales pour ses conditions de course. François Thorens a été le premier à franchir d'arrivée alors que Justine Mettraux a réussi une belle remontée pour se classer 7e ; au temps compensé, c'est Christian Monachon qui l'emporte sur un voilier construit en 1932!

Grand vainqueur au terme de douze heures quarante-huit minutes et cinquante-quatre secondes de course, François Thorens, à bord du bateau Psaros 40 Cellmen Ardentis, s’est imposé avec quinze secondes d’avance sur son poursuivant direct, le franco-suisse Philippe Seguret, skipper de Pro Yachting. La cinquantième édition de la Syz Translémanique en Solitaire s’est disputée dans des conditions très variables, mais parfois dantesques, surtout dans la soirée de samedi, avec des averses violentes, des éclaircies splendides, des coups de tabac et des zones de calme. C'est dans ce contexte que le régatier vaudois a pu tirer son épingle du jeu et remporter l'épreuve pour la quatrième fois de sa carrière.

François ThorensNavigateur vaudois

 

7e place pour Justine Mettraux

De son côté, Justine Mettraux aussi a vécu une drôle d’aventure pour laquelle elle n'était pas nécessairement prête. Ambassadrice de la cinquantième édition, la navigatrice genevoise prépare actuellement le Vendée Globe. Mais au lieu de passer un week-end tranquille, elle a dû faire face aux éléments déchaînés. Mais Justine Mettraux s’est accrochée et elle a pris la septième place sur un bateau qu’elle ne connaissait pourtant pas la veille.

Justine MettrauxNavigatrice genevoise

 

Mais la particularité de la Translémanique en Solitaire qui mène les concurrent-e-s du Port Noir au Vieux Rhône et retour, est de se jouer au temps compensé, sur la base d’un calcul qui permet à des voiliers différents de naviguer à armes égales. C’est donc au terme de l’arrivée du dernier concurrent que l’on fait les calculs et que l’on découvre le «véritable» vainqueur. Or, cette année, c’est un voilier construit en 1932 qui a créé la surprise, le six mètres cinquante SI Ondine, skippé par Christian Monachon, vainqueur en dix-sept heures neuf minutes et vingt-deux secondes, qui remporte la victoire.

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Bol d'Or: Christian Wahl récidive

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Une course indécise jusqu'à son dénouement. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Au terme d'un final indécis, Christian Wahl a gagné l'édition 2023 du Bol d'Or. Après ses succès de 2018 et de 2022, le skipper de Double You Team remporte définitivement le Torpheé du Bol d'Or.

Encore devancé à l'entrée du Petit Lac, Double You Team a battu de 18'20 M2 Swiss Medical Network (Victor Casas) après 17h14' de course pour couper la ligne à 3h14' du matin. La troisième place est revenue au M2 Patronium (Loïc Preitner) qui a été doublé à... 10 mètres de la ligne d'arrivée par M2 Swiss Medical Network.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Près de 420 bateaux seront au départ du Bol d'Or Mirabaud

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La ligne de départ de l'édition 2022 du Bol d'Or Mirabaud. Le soleil devrait être plus discret en 2023. [Loris von Siebenthal / Bol d'Or / Maxcomm-media]

La 84e édition du Bol d'Or Mirabaud s'apprête à faire vibrer la Société Nautique de Genève et le Léman. Une édition qui s'annonce lente, à laquelle 421 équipages se sont inscrits. 

En voile, le Léman sera le théâtre ce week-end de la 84e édition du Bol d'Or Mirabaud. La plus grande régate en bassin fermé du monde s'élancera samedi à 10h du large de la Société Nautique de Genève. Comme en 2021 et 2022, le vent devrait se faire attendre selon MétéoSuisse. Des prévisions plutôt pessimistes qui se répercutent sur le nombre d'inscrits.

Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM

 

Le point météo complet laisse toutefois présager un dimanche plus clément que le samedi pour les bateaux les plus lents.

Lionel FontannazMétéorologue à MeteoSuisse

 

Christian Wahl pour un 9e succès ?

Parmi les prétendants, surtout dans les petits airs, Christian Wahl espère bien rejouer le même tour que l'an passé aux bateaux de nouvelle génération. Sur son D35 (l'ancienne catégorie reine du BOM), celui que l'on surnomme le sorcier du Lac avait réussi à s'adjuger la victoire l'an passé, glanant un 8e Bol d'Or, un record. De retour cette année, il reconnait volontiers être un peu stressé.

Christian WahlBarreur de la W-Team

 

En attendant de savoir qui remportera cette 84e édition, la fête continuera à la Société Nautique de Genève avec le village du BOM qui est reconduit. De quoi manger, de quoi boire et des animations sont prévues sur le week-end. Le but, faire du Bol d'Or une grande fête populaire avec également de la musique.

Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM

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