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Alan Roura: « les conditions sont un peu difficiles mais tout va bien »
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Il y a 5 mois,le
En voile, le Vendée Globe 2020 est parti depuis un peu plus de 3 jours et les concurrents se trouvent actuellement au large de l’Espagne. L’ensemble de la flotte avec Alan Roura a connu des conditions météos compliquées avec des vents pouvant atteindre les 80 kilomètres/heures. Radio Lac a pu joindre le skipper mercredi vers 15h30.
Mais malgré tout, comme à son habitude, le Genevois Alan Roura se porte bien.
Les skippers ont vécu des nuits agitées, Alan Roura raconte dans son blog, sur le site de La Fabrique, avoir fait des bons d’un mètre dans son bateau à cause de la houle.
Et si d’autres concurrents, dont le favori Jeremy Bayou, ont connu de la casse, La Fabrique tient le choc.
Photo envoyée depuis le bateau La Fabrique montrant un petit trou dans le cockpit pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 11 Novembre 2020. (Photo prise par Alan Roura)
« Ca va être assez intense »
Les 33 skippers qui se sont élancés dimanche dans des conditions particulières, avec presque personne aux Sables-d’Olonne pour le départ de ce 9e Vendée Globe. Malgré tout ca les skippers devaient réussir à se concentrer pour être prêt mentalement à passer environ 80 jours seuls sur leur bateau mais pour Alan Roura, ce départ différent a quand meme été dur à digérer.
Mais pas le temps de se perdre sans ses pensées, l’ensemble de la flotte va devoir affronter une semi-tempête d’ici quelques jours. Les explications d’Alan Roura
« Il a fière allure »
Remis à l’eau en fin mai 2020, l’Imoca d’Alan Roura La Fabrique a entièrement été rénové et concu pour le Vendée Globe et satisfaction, même si les conditions ne sont pas optimales, tout roule.
Journal de bord du 11 novembre 2020:
Lien vers la cartographie en direct (sur le site de La Fabrique)
Jeremy Bayou, favori, victime de casse
Après moins de trois jours de course, Jérémie Beyou a pris la décision ce mercredi matin de faire route vers les Sables d’Olonne, l’IMOCA Charal ayant été victime d’une succession de petites avaries depuis mardi après-midi.
Après un début de Vendée Globe qui s’était idéalement déroulé pour lui, puisqu’il était dans le peloton de tête au bout de deux jours de course, Jérémie Beyou a été freiné mardi après-midi dans sa progression vers le sud.
Après avoir échangé avec son équipe technique, Jérémie Beyou a donc pris la décision mercredi matin de rentrer aux Sables d’Olonne pour réparer au plus vite : « Avec un point de renvoi d’écoute arraché, un safran amoché, sachant qu’il est possible que le foil ait aussi tapé, et une bastaque cassée, ça faisait beaucoup pour un troisième jour de course », ajoute Pierre-François Dargnies qui a aussitôt organisé la logistique nécessaire à l’accueil de l’IMOCA Charal, attendu aux Sables d’Olonne vendredi en fin de journée. (Transmis par l’organisation du Vendée Globe)
Voile
Après 95 jours en mer, Alan Roura termine 17e du Vendée Globe
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Il y a 2 moisle
11 février 2021Alan Roura l'a fait! Après 95 jours 6 heures 9 minutes et 56 secondes, le Genevois a terminé son tour du monde jeudi soir à 20:29:56. Il termine 17e avec 15 jours de retard sur Yannick Bestaven, vainqueur de cette 9e édition du Vendée Globe.
Lors de la précédente édition du Vendée Globe, Alan Roura avait terminé 12e mais avait rallié les Sables d'Olonne en 105 jours, 20 heures, 10 minutes et 32 secondes.
Les premiers mots d'Alan Roura après franchi l'arrivée du Vendée Globe (recueillis par l'organisation de la course):
Alan Roura sur le pont de La Fabrique au large des Sables d'Olonne peu après son arrivée. [© Jean-Louis Carli / Alea / Vendée Globe]
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Alan Roura vogue vers le cap Leeuwin et attend une dépression
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Il y a 4 moisle
16 décembre 2020En voile, les skippers du Vendée Globe entament leur 38e jour de navigation autour du monde. Alors que le groupe de tête est au large de l’Australie, Alan Roura se trouve au milieu de l’Océan Indien et devrait atteindre le cap Leeuwin (extrême sud-ouest de l'Australie) d'ici 3 jours.
Le skipper de La Fabrique a connu des derniers jours compliqués avec des conditions météos difficiles et un vent se faisant désirer. Mais depuis un peu plus de 24 heures, le moral est de retour, il le confirme par téléphone, l’Alan Roura de La Fabrique se porte bien.
Le Genevois fait maintenant route vers le cap Leeuwin. Un cap qu'il devrait atteindre d’ici 3 jours mais avec conditions musclées.
Rattraper Romain Attanasio d'ici le cap Horn
Au classement, le Genevois est 15e et se trouve en tête du peloton des poursuivants. Mais le skipper de La Fabrique ne compte pas en rester là et compte bien rattraper quelques concurrents.
Dans les conditions rencontrées dans le grand sud, le Genevois peut pleinement profiter des améliorations sur son bateau, notamment de ses foils, installés en 2018.
"On sait plus si on est le matin ou le soir"
Durant ce tour du monde en solitaire, les skippers sont amenés à traverser plusieurs fuseaux horaires parfois très rapidement. Pour Alan Roura, le jetlag est bien présent. A tel point que le soleil n’est plus forcément un indicateur de l’heure qu’il est.
L'heure TU, aussi appelée UTC, est l'heure du méridien de Greenwich, soit l'heure suisse moins une heure.
Le Suisse qui s'est fait remarqué sur les réseaux sociaux également en dégustant un Kouign-amann. Un petit plaisir qui fait beaucoup de bien lorsqu'on se trouve seul sur l'océan Indien.
Alan Roura et son Kouign-amann:
Dix-septième du Vendée Globe après dix jours de course, le navigateur genevois précède et suit deux des six concurrentes féminines de cette neuvième Edition.
Pointant au dix-septième rang du classement de la course autour du monde en solitaire, sans escale, ni assistance, Alan Roura suit Isabelle Joschke et précède Clarisse Cremer, deux navigatrices de grand talent. "Des super nanas", ecrit-il sur le carnet de bord de son site internet personnel https://www.lafabriquesailingteam.ch/
Début de course globalement satisfaisant
Le marin genevois tire un premier (mini-) positif de son deuxième Vendée Globe après dix jours de course. Principale satisfaction: la solidité de son bateau. Il a même réussi à réparer le plexiglas cassé lors des tous premiers jours.
Voile
Vendée Globe: Alan Roura 27e après plus d’un jour de course
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Il y a 5 moisle
9 novembre 2020Après près de 28 heures de course, le Genevois Alan Roura et son Imoca La Fabrique occupaient lundi la 27e place du Vendée Globe. Le skipper genevois a notamment passé une première nuit compliquée et compte actuellement à environ 115 kilomètres du leader de la course.
En tête de course, Damien Seguin (Groupe Apicil) est en tête. Il devancait Maxime Sorel (V And B Mayenne) et Jean Le Cam (Yes we Cam - doyen de la compétition) de plus de 15 kilomètres.
Premier concurrent à connaître une avarie sur son bateau, Fabrice Amedeo (Newrest - Arts et Fenetres) a fait marche arrière jusqu'aux Sables d'Olonne, il devrait pouvoir repartir mardi matin.
Communiqué de presse complet du Vendée Globe (avec pointage au 09.11.2020 - 18h) :
300 milles au large du golfe de Gascogne, la flotte fait route vers le Sud, en direction du Cap Finisterre. Cet après-midi, les IMOCA descendent au portant à petite vitesse dans les souffles irréguliers prodigués par une dorsale anticyclonique. C’est un lundi calme avant le coup de semonce attendu mardi soir. A l’Ouest ou au Sud, chacun devra se placer pour aborder ce phénomène.
près l’émotion, l’action
Fabrice Amedeo est toujours à port Olona, aux Sables d’Olonne, pour changer son hook de gennaker et surtout, réparer une petite fissure dans le mât, au niveau de la sortie de drisse. Le skipper de Newrest – Art & Fenêtres devrait pouvoir reprendre la mer à partir de demain (mardi) matin.
Pour les autres, c’est action ! Oubliées les émotions et les effusions de la veille. Les marins de ce 9e Vendée Globe sont entrés dans leur course et s’apprêtent à vivre une poignée de journées très actives pour leur début de descente de l’Atlantique Nord.
Un choix cornélien
« La situation est totalement atypique », reconnaît Charlie Dalin (Apivia) joint ce matin en visio. En lieu et place du traditionnel anticyclone des Açores, un chapelet de dépressions perturbe la progression des marins vers le sud. Chacun devra choisir comment aborder ces phénomènes, au premier rang desquels un front actif qui passera dans la nuit de mardi à mercredi, apportant au passage des rafales à 40 nœuds et surtout une mer forte et croisée (5 mètres de creux). Un choix cornélien se dessine dès aujourd’hui au sein de la flotte : rester au large au risque de subir des conditions dures ou « faire l’intérieur » au Cap Finisterre et le long de la péninsule ibérique avec le danger de s’empêtrer dans une zone de vents mous.
« Chacun devra trouver le meilleur compromis entre la performance sur la route la plus rapide mais engagée, et une trajectoire plus Sud, qui ménagera le bateau », résume Christian Dumard, en charge de la météo pour la course. Ce choix interviendra dès ce soir ou cette nuit lorsque le vent, à l’avant du front, basculera au Sud-Ouest et qu’il faudra penser à virer de bord.
Les IMOCA à dérive à l’honneur
Dès aujourd’hui déjà, chacun semble avoir placé ses pions sur le grand échiquier. Et c’est le groupe du sud, plus proche de la route directe, qui a les faveurs du classement : Damien Seguin (Groupe Apicil) mène le bal, devant Maxime Sorel (V and B – Mayenne), Jean Le Cam (Yes We Cam !), Romain Attanasio (Pure – Best Western) et Benjamin Dutreux (OMIA – Water Family).
Les petits airs de la journée ne sont pas favorables aux foilers – tous décalés entre 50 et 75 milles à l’ouest des « sudistes » – qui peinent à dépasser les 10 nœuds de vitesse. Auteur d’un très beau début de course, Nicolas Troussel (CORUM – L’Epargne), premier d’entre eux, pointe en 6e position.
Cinquième aux championnats d'Europe à Gdansk, la Vaudoise a tout pour obtenir sa qualification pour les Jeux Olympiques d'été.
Les membres du Swiss Sailing Team ont obtenu de bons résultats depuis la reprise des régates ! Après la cinquième place en "fortyniner" du duo genevois Sébastien Schneiter-Lucien Cujean, Maud Jayet (24 ans) a terminé cinquième, elle aussi, dans la catégorie Laser (officiellement rebaptisée Ilca, sans que grand monde n'utilise ce nouveau nom) Radial (ce second terme faisant référence aux voiles utilisées dans cette catégorie féminine individuelle aux courses courtes et intenses) aux championnats d’Europe à Gdansk (Pologne) mi-octobre.
Septième avant le dernier jour de course, la navigatrice vaudoise a signé une excellente performance pour la sixième et dernière journée de ces joutes continentales. Avec une manche de cinq et une manche de dix, elle a gagné deux places au classement pour terminer dans les cinq premières, ce qui représente beaucoup pour elle surtout dans l'optique des Jeux Olympiques d'été l'année prochaine à Tokyo.
Faire au mieux malgré tout
Pour Maud Jayet, le bilan de cette saison est mitigé, malgré la satisfaction d'avoir terminé cinquième à Gdansk. Une impression qu'elle résume en une phrase: "je viens de recommencer la saison et elle s'arrête déjà!". Le coronavirus est passé par là !
Malgré les circonstances, elle a poursuivi ses entraînements près de chez elle, sur le Lac Léman au lieu d'aller à l'étranger et l'appui de sa coach Nathalie Brugger (trois participations olympiques) lui est précieux.
Camp d'entraînement au Portugal
Après trois semaines et demi de vacances, la sociétaire du Club Nautique de Pully effectuera un camp d'entraînement durant un mois au moins à l'étranger - au Portugal en principe - dont le départ est fixé peu avant la mi-novembre avant de rentrer en Suisse à la mi-décembre, sachant qu'il ne saurait être question de rester en terres helvétiques à cette période de l'année. En gardant aussi à l'esprit les contraintes liées à la propagation rapide du coronavirus depuis le début de l'automne.
Trois à quatre heures par jour sur l'eau
Après Noël, Maud Jayet et sa coach Nathalie Brugger retourneront - si la situation le permet - dans une région méditerranéenne ou sur la façade atlantique de la péninsule ibérique pour un autre bloc d'entraînement d'environ un mois et demi qui fera la part belle à l'entraînement sur l'eau (près de quatre heures par jour) certes, mais avec un accent particulier mis sur la condition physique.
Des groupes musculaires spécifiques sont ciblés pour permet à la jeune navigatrice d'atteindre le poids idéal situé entre soixante-huit et septante kilos. Une necessité pour maîtriser son embarcation lors de régates courtes (trois-quarts d'heure à une heure), mais très intenses.
Une qualification olympique à obtenir
Malgré son excellente cinquième place aux championnats d'Europe en Pologne, Maud Jayet n'est pas encore certaine d'être de la partie lors des Jeux Olympiques de Tokyo. Elle a permis à l'Equipe de Suisse d'obtenir sa qualification en tant que nation participante grâce à une neuvième place lors des Mondiaux à Aarhus (Danemark) voilà deux ans. La navigatrice vaudoise aura une dernière chance d'y arriver à titre individuel lors d'une régate à fixer au cours du printemps prochain.
Des choix de choix qui ne suffisent pour ouvrir la porte à une qualification olympique. Voilà une situation paradoxale qui s'explique par les critères fixés par Swiss Olympic...
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