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Le bronze pour Sina Frei

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Nouvelle médaille pour Sina Frei (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Sina Frei a décroché la médaille bronze en cross-country aux Mondiaux de Val di Sole (ITA). Deux jours après son titre en short-track, elle a battu au sprint Jolanda Neff pour la 3e place.

Sur un parcours sinueux tracé dans une forêt en moyenne altitude, la Britannique Evie Richards a imposé sa loi. Toute en puissance, la 7e des JO de Tokyo a glané son premier titre, avec 1'03 d'avance sur la Néerlandaise Anne Terpstra et 1'08 sur Sina Frei.

La Zurichoise au petit gabarit s'est montrée la plus habile au finish. Elle a pu aborder les 200 derniers mètres avec une longueur d'avance sur la championne olympique, la Saint-Galloise Jolanda Neff, et n'a plus rien cédé. Deux jours plus tôt, la médaillée d'argent des JO de Tokyo avait remporté le titre pour la "première" du short-track (épreuve courte) aux Mondiaux.

La Française Pauline Ferrand-Prévot, double tenante du titre et encore championne d'Europe il y a quinze jours, était partie pied au plancher, semblant s'envoler vers la victoire. Mais elle a craqué dans la deuxième partie de course pour terminer 6e.

Côté suisse, Alessandra Keller s'est encore classée 10e et Linda Indergand, en bronze à Tokyo, 12e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Young Boys: deux belles histoires

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Ulisses Garcia, le portier Anthony Racioppi et Loris Benito: une belle soirée contre l'Etoile Rouge. (© KEYSTONE/EPA/PETER SCHNEIDER)

Le parcours européen des Young Boys raconte de belles histoires. Celles notamment d’Anthony Racioppi et de Loris Benito, deux hommes qui étaient pratiquement à la rue il y a deux ans à peine.

Remplaçant en Ligue 2 à Dijon en novembre 2021, Anthony Racioppi a, ainsi, tout d’abord été préféré à David von Ballmoos dans le rôle de no 1 avant de figurer dans le cadre de l’équipe nationale. A 24 ans, l’ancien gardien de l’équipe de Suisse M21 évolue désormais dans la cour des grands grâce notamment à la qualité de son jeu au pied. Même s’il prend parfois un malin plaisir à jouer avec les nerfs des supporters bernois avec notamment sa relance pleine axe trop risquée mardi soir en début de match, Anthony Racioppi permet à ses défenseurs d’évoluer un cran plus haut avec cette faculté de s’immiscer très loin de sa cage dans le jeu de passe de ses coéquipiers.

Troisième pour la première fois

Loris Benito n’hésite, ainsi, jamais à solliciter son gardien en dehors de la surface pour provoquer le surnombre qui déjoue le pressing de l’adversaire. Comme Anthony Racioppi, l’Argovien de 31 ans a tenu un rôle déterminant dans cette campagne en Ligue des Champions des Young Boys que l’on peut juger comme réussie dans la mesure où elle est la première qui trouvera un prolongement après l’hiver, En 2018 et en 2021, les Bernois n’avaient pas échappé à la quatrième et dernière place du groupe. La troisième arrachée mardi soir à l’Etoile Rouge leur offrira un repêchage en Europa League avec la promesse de vivre des jeudis soir exaltants.

A l’automne 2021, Loris Benito avait choisi de résilier sa dernière année de contrat avec Bordeaux. Une relation "compliquée" avec Vladimir Petkovic et l’impression que la nouvelle gouvernance pouvait mener le club dans le mur ont sans doute dicté ce choix fort. "J’aurais bien voulu prolonger ma carrière à l’étranger", souffle cependant celui qui avait vécu plus jeune une expérience bien difficile à Benfica. Il osait toutefois ensuite en janvier 2022 le pari du FC Sion pour un bail de six mois qui ne lui a pas laissé un souvenir impérissable. Son retour ensuite à Berne ne fut également pas couronné de succès dans un premier temps dans la mesure où il a dû le plus souvent de se contenter d’un rôle de doublure d’Ulisses Garcia sur le flanc gauche de la défense.

La succession de Cédric Zesiger

Mais cet été, le départ de Cédric Zesiger à Wolfsburg a tout changé pour Loris Benito. "Le club n’a pas cherché à recruter un défenseur central pour remplacer Cédric, dit-il. L’idée était de me refixer dans l'axe. Steve von Bergen s’est souvenu que l’on avait parfois fait la paire ensemble lors de mon premier passage aux Young Boys."

Le directeur sportif et Raphaël Wicky ont toutefois dû attendre un bon mois pour juger de la pertinence de leur choix en raison de la blessure de Garcia qui a contraint Benito à débuter la saison comme latéral gauche. Ce n’est qu’à Haïfa le 23 août, lors du barrage aller contre le Maccabi que Raphaël Wicky pouvait associer pour la première fois Loris Benito et Mohamed Camara en défense centrale. Le Valaisan avait trouvé son binôme, quitte à laisser Aurèle Amenda sur le banc, lequel cet été avait été l’objet de bien des sollicitations de la part de clubs étrangers. Mais comme avec la préférence accordée à Anthony Racioppi aux dépens de David von Ballmoos, Raphaël Wicky ne fait pas de sentiment. Et pour l’instant, le Valaisan n’a-t-il pas fait tout juste ?

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le doux rêve d'une revanche pour le Servette FC

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Rene Weiler peut avoir le sourire. Son équipe est en bonne position avant de recevoir l'AS Roma. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La venue jeudi de la Roma pour le compte de la Ligue Europa et le déplacement à Berne dimanche pour le choc de la Super League contre les Young Boys: le Servette FC s’apprête à vivre 3 jours de folie.

Assurés d’une présence sur la scène européenne après la trêve hivernale à moins d’une stupéfiante métamorphose du Sheriff Tiraspol, les Grenat peuvent aborder la rencontre contre la Roma l’esprit libre. "Mais avec l’ambition de faire un résultat, lâche René Weiler. Dans un stade plein face à une grande équipe, il nous revient de faire le travail même si le match de Berne est bien sûr dans un coin de ma tête."

"Une leçon à Rome"

L’entraîneur et ses joueurs veulent en premier lieu effacer le souvenir du 4-0 du match aller à l’Olimpico où le Servette FC était apparu bien trop "léger". "Nous avons pris une leçon à Rome, concède René Weiler. Nous avions offert trop d’espaces. Mais je suis conscient qu’il est difficile de bien défendre face à une équipe qui possède tant de talent sur le plan individuel." Jeudi soir, les Grenat seront ainsi, selon toute vraisemblance, confrontés au duo formé par Romelu Lukaku et par Paolo Dybala qui a réussi une véritable démonstration dimanche lors du succès 3-1 devant l’Udinese.

Tout indique que Jose Mourinho alignera pratiquement son équipe-type pour gagner le plus largement possible afin de combler les trois buts d’écart qui séparent les Romains du Slavia Prague dans ce groupe G. C’est, en effet, la différence de buts qui devraient départager les Tchèques et les Italiens dans la lutte pour la première place, synonyme d’accès direct en huitième de finale sans passer par un tour contre le troisième d’un groupe de la Ligue des Champions.

Soigner la note artistique

Pour sa part, le Servette FC sera reversé en Conférence League dès jeudi soir s’il fait aussi bien que le Sheriff Tiraspol qui recevra le Slavia Prague. Au pire, la qualification des Grenat sera officialisée le 14 décembre dans la mesure où personne ne peut imaginer comment les Moldaves pourraient éviter la défaite à Rome. Le Servette FC a en quelque sorte classé l’affaire avec le succès 2-1 obtenu sur le fil il y a trois semaines face au Sheriff. Il lui reste maintenant à soigner la note artistique pour les deux dernières rencontres contre les Romains et les Pragois.

Jeudi soir, René Weiler sera privé de Joël Mall, qui ne rejouera pas avant janvier, de Bradley Mazikou, de David Douline et d’Enzo Crivelli. Avec ces absences et la proximité du choc contre les Young Boys, René Weiler peut réserver des surprises dans ses choix pour le onze de départ. Mais le Zurichois aimerait que les séries vertueuses du Servette FC - sept victoires de rang en Super League et neuf matches sans défaite toutes compétitions confondues depuis le 4-0 de Rome du 5 octobre - se prolongent le plus longtemps possible.

"Je vois nos progrès. Nous jouons de manière plus compacte. Il y a plus de solidarité dans l’équipe, plus de créativité aussi, se félicite-t-il. Face à la Roma, le public peut nous pousser vers l’exploit." Pourquoi pas vers une septième victoire sur la scène européenne contre une équipe de l'un des cinq grands championnats après celles obtenues contre Liverpool en 1971, l’Athletic Bilbao en 1977, Nancy en 1978, Sochaux en 1980, Saragosse et Hertha Berlin en 2001.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hippisme

Guerdat: "J'ai encore beaucoup à apprendre"

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Steve Guerdat, ici aux côtés d'Alban Poudret, directeur sportif du Concours hippique international de Genève. (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

A 41 ans, Steve Guerdat affiche l'un des plus beaux palmarès du sport équestre mondial. Homme de valeurs, il n'en finit jamais d'apprendre.

"Qu'est-ce que cela signifie d'être un modèle pour les plus jeunes? Ça veut dire que je vieillis", s'amuse le cavalier jurassien en ouverture de la conférence de presse du CHI de Genève (6-10 décembre à Palexpo), organisée mercredi dans un hôtel genevois.

"Ce n'est pas quelque chose que je recherche. J'essaie juste d'être moi-même et de m'épanouir avec mes chevaux. Mais ça fait plaisir de savoir que certains me suivent sur cette route que je trouve saine", poursuit-il.

"Le plus beau compliment qu'on puisse me faire, c'est de me dire que je suis resté le même", alors qu'il a connu la gloire d'un sacre olympique individuel il y a 11 ans déjà à Londres avec le regretté Nino des Buissonnets. "Ça fait également plaisir d'être une source d'inspiration", souffle-t-il.

Si Steve Guerdat inspire les plus jeunes cavaliers de saut d'obstacles, il n'en garde pas moins l'âme d'un novice. "Je ne me sens pas toujours au niveau. J'ai parfois l'impression d'être un enfant", concède-t-il. "Par exemple, la semaine dernière, je ne voulais rater sous aucun prétexte les premiers pas du nouveau cheval de Marcus Ehning", explique-t-il.

Les qualités exceptionnelles de Dynamix

"J'ai aussi des modèles. J'ai encore beaucoup à apprendre", assure Steve Guerdat. Son apprentissage se poursuit notamment avec sa jument Dynamix de Belhême, sur laquelle il est devenu champion d'Europe individuel en septembre à Milan. "Elle possède des qualités athlétiques exceptionnelles", savoure-t-il.

"On l'a avec nous depuis cinq ans, on la connaît par c½ur. Elle est très attachante, ce qui n'est pas toujours le cas des cracks. C'est une jument dont on tombe amoureux au premier regard. C'est un pur bonheur de travailler chaque jour avec une telle bête", précise-t-il.

Le médaillé de bronze des Jeux équestres mondiaux 2018 en individuel ne s'attendait pourtant pas à vivre de tels succès dès cette année avec cette jument. "Les championnats d'Europe devaient surtout constituer pour elle une étape avant les JO de Paris 2024. Elle a 10 ans, et est selon moi encore en pleine formation", souligne-t-il.

Un grand moment

Steve Guerdat juge d'ailleurs Dynamix largement perfectible. "Si le titre olympique se jouait ce week-end, je ne ferais sûrement pas partie des candidats à l'or, lâche-t-il. "On doit encore beaucoup travailler sa vitesse sur les parcours plus courts, comme c'est le cas du barrage en vigueur aux JO. Il faut alors être capable d'aller très vite."

Le double champion d'Europe par équipes ½uvre chaque jour afin de rendre Dynamix encore plus performant dans ce domaine. "On travaille à la maison sur des obstacles de 30-40 cm de haut. Mais la réalité de la piste se retrouve seulement lors des concours", rappelle-t-il.

Et le prochain concours, c'est le CHI de Genève qui démarre mercredi prochain. "Je me réjouis de présenter Dynamix au public de Genève depuis que j'ai décroché mon titre européen. Entrer sur cette piste, c'est toujours un grand moment", sourit Steve Guerdat, qui montera Dynamix lors d'un Grand Prix dominical qu'il a déjà gagné à trois reprises à Palexpo.

Le Jurassien visera forcément la victoire dans ce Grand Prix, tout comme le vendredi soir lors de la prestigieuse finale du Top 10. "Je monterai Venard, le chouchou de notre écurie, pour cette finale du Top 10. C'est avec lui que j'estime que mes chances sont les plus grandes dans cette épreuve" qu'il a déjà remportée deux fois (2010 et 2018).

Le partage

Si Steve Guerdat parle forcément plus de ses deux meilleures montures, il n'en oublie jamais les autres. "Tous les chevaux finissent par vous apporter quelque chose. Ils émergent au fur et à mesure", explique celui qui fonctionne surtout au feeling avec ses chevaux.

"J'aime faire les choses naturellement. Je marche aux sentiments avec mes chevaux, je suis à leur écoute", souligne-t-il. "L'important est de comprendre quand ton cheval a besoin d'en faire plus ou d'en faire moins pour être en forme le jour J. Je n'aime pas que notre métier soit trop professionnalisé. Je veux surtout partager des moments privilégiés avec les chevaux."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

"Remettre l'ouvrage sur le métier" (Frédéric Favre)

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Le conseiller d'Etat valaisan n'a pas caché sa déception après le choix du CIO mais reste désireux de voir la Suisse organiser les JO d'hiver 2038. (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

Le conseiller d'Etat valaisan Frédéric Favre faisait contre mauvaise fortune bon coeur après la préférence donnée par le CIO à la France pour l'organisation des JO d'hiver 2030. Il faut "remettre l'ouvrage sur le métier", a-t-il dit mercredi au 19:30 de la RTS.

"Quand on est compétiteur, on a envie de gagner tout de suite", a déclaré le "ministre" valaisan en charge des sports, un des promoteurs de la candidature suisse. "Malheureusement, cela n'a pas été le cas (l'instance olympique a choisi les Alpes françaises pour l'édition 2030, ndlr).

Mais c'est la première fois que le CIO s'engage à dialoguer avec un seul pays (en l'occurrence la Suisse) pour une édition des JO, celle de 2038, et ce jusqu'en 2027", a observé M. Favre.

"Aujourd'hui, la déception l'emporte. Ensuite, nous remettrons l'ouvrage sur le métier" (en prévision de 2038), a ajouté le conseiller d'Etat. Au contraire de Stockholm, le troisième candidat, une nouvelle fois recalé, la Suisse peut donc encore espérer (sachant que l'édition 2034 est promise à Salt Lake City).

Le projet suisse se voulait novateur, avec des compétitions dans tout le pays sur des sites déjà existants, organisées de façon décentralisée, pour des Jeux "à taille humaine". En creux, M. Favre a reconnu que ces qualités ont aussi été un handicap pour 2030.

"Le CIO a reconnu la valeur de notre projet mais il faut encore du temps pour l'affiner. Les délais politiques en Suisse sont tout autres qu'en France", a conclu Frédéric Favre, en référence aux scrutins populaires qui peuvent retarder ou empêcher les projets en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les footballeuses suisses accueillies par Viola Amherd au Palais

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la conseillère fédérale Viola Amherd (à g.) et la star de la sélection suisse Alisha Lehmann. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La ministre des sports Viola Amherd a reçu l'équipe de Suisse féminine de football mercredi au Palais fédéral à Berne C'était l'occasion de la féliciter pour sa qualification pour les 8es de finale de la Coupe du monde l'été dernier en Nouvelle-Zélande.

La cheffe du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a notamment eu l'occasion de serrer la main d'Alisha Lehmann, la très populaire joueuse de milieu de terrain de la sélection helvétique qui porte les couleurs d'Aston Villa.

A la Coupe du monde organisée en Australie et en Nouvelle-Zélande, la Suisse avait franchi la phase de groupes de manière assez convaincante avant d'échouer en 8es de finale (1-5) contre l'Espagne, future championne du monde, à l'Eden Park d'Auckland.

Pour rappel, l'Euro féminin 2025 se déroulera en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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