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Politique

Ukraine: le journaliste russe est vivant

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L'annonce de l'assassinat du journaliste russe Arkadi Babtchenko était un coup monté destiné à déjouer un complot visant à le tuer, a dit mercredi le chef de la Sécurité d'Etat ukrainienne (SBU). Le journaliste est apparu bien vivant lors d'une conférence de presse.

Il a présenté ses excuses à ses proches, particulièrement à sa femme Oletchka, pour avoir été contraint de les laisser croire à sa mort. "Je suis désolé, mais il n'y avait pas d'autre possibilité. Il a fallu deux mois pour préparer l'opération. J'ai été mis au courant il y a un mois", a expliqué M. Babtchenko.

"A la suite de cette opération, un homme a été arrêté, il est en détention", a-t-il ajouté. Le chef de la Sécurité nationale ukrainienne a pour sa part affirmé que les services spéciaux russes avaient ordonné l'assassinat du journaliste et qu'un homme de main ukrainien avait été recruté pour 40'000 dollars.

"Manoeuvres propagandistes"

L'annonce de la mort du journaliste russe avait déclenché une violente guerre des mots entre Kiev et Moscou. A l'annonce que M. Babtchenko était en vie, le ministère russe des Affaires étrangères s'est dit "heureux", mais a accusé l'Ukraine de "manoeuvres propagandistes".

Arkadi Babtchenko, 41 ans, dénonce notamment la politique russe dans l'est de l'Ukraine et en Syrie. Il a fui la Russie début 2017 à la suite de menaces de mort. Trois opposants russes au Kremlin ont été tués à Kiev en deux ans. A chaque fois, l'Ukraine a mis en cause Moscou, mais les enquêtes n'ont pas abouti.

Les autorités ukrainiennes avaient fait croire mardi que M. Babtchenko avait été tué par balles en rentrant à son appartement. Il avait ajouté que sa femme l'avait trouvé baignant dans son sang.

Source : ATS

Photo: (©KEYSTONE/EPA/INNA SOKOLOVSKA)

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Politique

Le Conseil national approuve le budget 2024

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La ministre des finances lors des débats sur le budget 2024 au National, qui se sont étalés sur deux jours. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil national a accepté lundi un budget 2024 tout juste conforme au frein à l'endettement. Il a augmenté les dépenses pour l'agriculture et le transport régional par rapport au Conseil fédéral et coupé notamment dans la politique régionale et l'asile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Des ONG exigent une politique des droits humains "forte" en Suisse

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La plateforme demande notamment la mise en place d'un mécanisme de recours indépendant en matière de violences policières (image d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Suisse doit "combler les lacunes qui persistent" dans son système de protection des droits humains, estime une centaine d'ONG à l'occasion de la journée mondiale des droits humains. Malgré des critiques persistantes, aucune amélioration n'a jusqu'ici été constatée.

Dans l'ensemble, "on constate un manque de cohérence et de ressources pour la mise en ½uvre des droits humains par les responsables étatiques à tous les niveaux du système fédéral", souligne la Plateforme des ONG suisses pour les droits humains.

Dans ce contexte, les organisations réclament une politique "forte" et présentent trois revendications. Il s'agit de mettre en place des lois garantissant le respect, la protection et la mise en ½uvre des droits humains; de se doter d'une stratégie de mise en ½uvre des droits humains accompagnée de moyens suffisants; et de garantir des mécanismes de plainte accessibles et effectifs.

La Journée internationale des droits humains est célébrée tous les 10 décembre, jour de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Alain Berset : en 2023, "pas de sujet important sans fuite"

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Les indiscrétions sont monnaie courante, mais n'influencent pas les discussions au Conseil fédéral, selon Alain Berset (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le président de la Confédération Alain Berset a critiqué samedi les indiscrétions qui ont émaillé la politique fédérale cette année. Il a regretté qu'il n'y ait pas eu en 2023 de sujet important discuté au Conseil fédéral sans "fuite".

Ce problème n'a malheureusement jamais été approfondi, a ajouté le Fribourgeois sur les ondes de la radio alémanique SRF. Les fuites n'influencent pas beaucoup les discussions au sein du Conseil fédéral, mais elles indignent toujours.

Le conseiller fédéral socialiste n'a reconnu qu'à la fin novembre avoir eu connaissance des contacts entre son chef de la communication et le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie de coronavirus. Il a toutefois assuré que rien de confidentiel n'a été échangé. Il a également critiqué le rapport des commissions de gestion (CdG) du Parlement sur les "coronaleaks".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La loi sur les déchets ne passe pas complètement la rampe fédérale

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La loi genevoise sur les déchets n'a pas passé son examen fédéral: quatre dispositions ont été recalées (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Votée en septembre 2022 par le Grand Conseil, la nouvelle loi genevoise sur les déchets n'a pas complètement passé la rampe fédérale. Plusieurs dispositions ont été rejetées par le Conseil fédéral. Il estime que ces articles ne sont pas conformes à la législation fédérale.

Quatre dispositions sont visées, dont une sur l'attribution des déchets combustibles à une installation de traitement publique et trois autres relatives au financement de l'élimination des déchets urbains. Dans son communiqué diffusé vendredi, le Conseil fédéral évoque le non-respect des principes de proportionnalité et de causalité.

Le Département du territoire (DT) attend les détails de cette décision. Il précise toutefois que la position fédérale n'est pas une surprise. "Les dispositions de cette loi genevoise sont visiblement trop novatrices pour la Confédération. Le Conseil d’Etat arrêtera prochainement sa stratégie ", indique le DT.

Toutes les autres dispositions ont été approuvées par le Conseil fédéral. Elles peuvent donc entrer en vigueur, relève le gouvernement. Mais il faudra encore attendre. En effet, plusieurs recours déposés devant la justice genevoise bloquent encore ce texte. Ils concernent notamment l'interdiction de contenants à usage unique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le projet de loi-cadre sur le climat va passer à la trappe

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Le projet de loi-cadre sur le climat élaboré par les services du conseiller d'Etat Antonio Hodgers n'a pas trouvé grâce aux yeux des députés commissaires de droite (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le projet de loi-cadre sur le climat proposé par le Conseil d'Etat afin de renforcer sa stratégie figurant dans son plan climat est mort-né. La commission de l'environnement et de l'agriculture du Grand Conseil a indiqué vendredi avoir refusé l'entrée en matière par 10 voix pour (2 UDC, 4 PLR, 1 Centre, 2 MCG et 1 Libertés et Justice sociale ) et 5 contre (2 Vert-e-s et 3 PS).

La majorité de la commission considère que le plan climat cantonal, qui existe déjà, "est suffisant pour fixer des objectifs ambitieux en matière climatique, et qu'il est maintenant nécessaire de débattre de mesures concrètes de mise en oeuvre secteur par secteur".

La minorité, de son côté, a considéré que "le travail en commission était commencé et aurait dû continuer jusqu'à son terme pour monter au niveau législatif les éléments et objectifs figurant dans le plan climat cantonal, quitte à amender ses éléments en commission".

Regrets de l'exécutif

Dans un communiqué, le département du territoire (DT) du conseiller d'Etat Antonio Hodgers, regrette cette décision qui "ferme le débat". Il estime que les députés, par leur choix, "affaiblissent la stratégie climatique du canton alors que la transition écologique est un des enjeux majeurs de nos sociétés durant les prochaines décennies".

Le DT déplore, "en particulier", qu'après une dizaine d'auditions, "la majorité de la commission estime nécessaire de clore le débat sans entrée en matière aucune". Les séances qui étaient programmées avec de nombreux secteurs concernés par la thématique sont "devenues sans objet". Une situation qui porte atteinte au "processus en cours".

Le projet de loi-cadre sur le climat visait à renforcer l'action de l'Etat de Genève en matière climatique. L'élaboration et la révision du plan climat cantonal seraient devenues ainsi "une mission permanente du Conseil d'Etat, au-delà des programmes de législature", explique le DT.

Antonio HodgersConseiller d'Etat chargé du département du territoire

Le Conseil d'Etat continuera néanmoins de mettre en oeuvre le plan climat, "en renforçant encore les ambitions, si nécessaire", souligne le département d'Antonio Hodgers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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