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Politique

Les Verts vaudois lancent leur campagne

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Alice Genoud, présidente des Vert(e)s vaudois, estime que le parti devrait conserver facilement ses quatre sièges au Conseil national et en espère un supplémentaire (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Verts vaudois ont lancé mercredi leur campagne pour les élections fédérales d'octobre. Elle s'axera "sur des thèmes d'actualités importants", tels que l'énergie, la biodiversité, l'égalité, l'inclusion et l'économie.

"Le parti s'est renforcé ces dernières années au niveau communal et cantonal. On espère que ce sera le cas au niveau fédéral", a déclaré Alice Genoud, présidente des Verts vaudois, mercredi devant la presse à Lausanne, à l'heure de lancer une "campagne difficile et enthousiasmante".

Contexte tendu

Durant cette législature, les attaques contre le climat ont été nombreuses. Des faits prouvés par la communauté scientifique sont régulièrement niés, des fausses informations sont diffusées, des mesures pourtant indispensables pour l'avenir sont régulièrement refusées. Des amalgames entre militantisme et politique sont souvent relayés à droite.

Mais malgré ce contexte tendu, les élus verts estiment avoir récolté des succès notables. Et la direction du parti "ne se fait pas de souci" quant à la conservation de ses quatre fauteuils au Conseil national, voire espère un siège supplémentaire. "Il y a quatre ans, les sondages n'étaient pas positifs et annonçaient un score beaucoup plus faible que celui réalisé", a rappelé Alice Genoud.

Diversité

Les 19 candidats de la liste pour le Conseil national viennent de tous les districts du canton, a détaillé la présidente. Ils représentent la diversité de ce qu'est le parti aujourd'hui, paritaire, expérimenté et inclusif.

Les quatre conseillers nationaux sortants se représentent tous. Raphaël Mahaim défendra par ailleurs le siège laissé vacant par Adèle Thorens Goumaz au Conseil des Etats. Celui qui se présente sur un ticket commun avec le socialiste Pierre-Yves Maillard a souligné l'importance d'avoir un duo de gauche au Conseil des Etats, bastion conservateur.

Mère de toutes les batailles

Les candidats ont survolé quelques-uns des défis pour lesquels ils s'engagent ou qui les attendent. A commencer par "la mère de toutes les batailles: la question climatique". Après le oui du peuple à la neutralité carbone d'ici 2050, "on connaît les objectifs, on sait où on va. Il faut maintenant définir l'itinéraire, vérifier qu'il soit praticable et y aller", a souligné Raphaël Mahaim.

L'élu a évoqué quelques pistes, tels un plan climat national, de gros efforts à faire sur les transports, les grands chantiers tels que la gare de Lausanne, ainsi qu'une meilleure coordination des politiques publiques. "A Berne, la main gauche ne sait pas ce que fait la main droite", a-t-il déploré.

"Au niveau de la politique familiale, on est au Moyen Age", a ajouté celui qui se bat pour un congé parental et prénatal. En matière de politique européenne, le bras d'honneur fait à l'Union européenne a amené le pays dans un cul-de-sac. Outre la formation, d'autres domaines commencent à souffrir, a souligné l'avocat de 40 ans.

Plus d'égalité

La conseillère nationale Sophie Michaud Gigon a rappelé que les Verts ont été très actifs en matière d'économie. Et de citer les avancées et matière d'économie circulaire, d'agriculture durable, de soutien aux PME et bien sûr sur le dossier général de la transition écologique.

Il faut un Parlement plus vert, notamment pour prendre de vraies mesures quant à l'égalité des salaires. "Cela fait 30 ans que cela traîne, un vrai scandale", a poursuivi sa collègue Léonore Porchet.

"Nous voulons des familles prospères. Aujourd'hui un million de personnes en Suisse sont proches de la pauvreté, dont 300'000 retraités, a-t-ajouté, plaidant pour une 13e rente AVS. Quant aux primes maladies, elles doivent être fonction du revenu.

Vision globale

Enfin la climatologue Valentine Python a dénoncé l'incapacité de la majorité de droite de considérer simultanément les enjeux sociétaux, économiques et environnementaux. Autre enjeu, la numérisation de la société. "Là aussi, nous manquons de vision globale. Les risques ne sont que très peu considérés. Il faut une politique d'encadrement solide. Malheureusement, la Suisse n'est pas pressée".

Interrogés sur le "greenwashing" des autres partis, les Verts ont dénoncé un double discours de la droite. Et rappelé qu'ils ont toujours été en avance sur leur temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Une nouvelle loi anti-LGBT+ prévoit jusqu'à 15 ans de prison

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L'ONG Amnesty International dénonce une "violation des droits humains fondamentaux" (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Le Parlement irakien a adopté samedi un texte de loi criminalisant les relations homosexuelles et les transitions de genre, qui prévoit des peines pouvant aller jusqu'à 15 ans d'emprisonnement. Une première mouture prévoyait initialement la peine de mort.

En réaction, l'ONG Amnesty International a critiqué auprès de l'AFP une "violation des droits humains fondamentaux", estimant que les amendements adoptés samedi "mettent en danger des Irakiens déjà harcelés au quotidien", dans un pays conservateur où les minorités sexuelles vivent dans la clandestinité.

Ces amendements modifient une loi anti-prostitution de 1988 et ont été adoptés lors d'une séance à laquelle 170 députés sur 329 étaient présents, selon un communiqué du service de presse du Parlement. Les nouvelles dispositions prévoient des peines de dix à 15 ans de prison pour les relations homosexuelles, de même que pour les pratiques échangistes impliquant les épouses, d'après le texte consulté par l'AFP.

La loi interdit également "toute organisation faisant la promotion de l'homosexualité en Irak", avec une peine de prison de sept ans pour "la promotion" des relations homosexuelles. Elle proscrit "le changement de sexe biologique sur la base de désirs ou de penchants individuels" et prévoit une peine d'un à trois ans d'emprisonnement pour toute personne ou médecin impliqué dans cette transition.

"Refus américain et européen"

Une peine similaire est prévue pour tout homme dont le comportement est jugé efféminé. La société irakienne rejette l'homosexualité, et la petite communauté LGBT+ est la cible fréquente d'"enlèvements, viols, torture et assassinats" de la part de groupes armés jouissant "d'impunité", notait Human Rights Watch (HRW) dans un rapport en 2022.

"L'Irak a effectivement codifié en termes juridiques la discrimination et les violences dirigées depuis des années en toute impunité contre les membres de la communauté", a déclaré à l'AFP Razaw Salihy, chercheuse chez Amnesty. L'Irak avait recours au code pénal de 1969 pour condamner les personnes LGBT+, s'appuyant sur un article prévoyant "la prison à perpétuité ou plusieurs années d'emprisonnement" pour la sodomie.

Le député Raëd al-Maliki, à l'origine des amendements, reconnaît qu'un vote initialement prévu mi-avril a été reporté pour éviter "d'impacter" une visite à Washington du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. "Il y a un refus américain et européen de la loi", admet-il. "Mais pour nous c'est une question interne, nous refusons toute ingérence."

"Profondément préoccupé"

"Aujourd'hui, nous savons que la société irakienne refuse (l'homosexualité, ndlr), mais il y a une promotion délibérée de cultures que nous ne reconnaissons pas", estime-t-il. "C'est l'avenir qui nous inquiète et la loi est une sorte de prévention pour protéger la société."

Le Département d'Etat américain est "profondément préoccupé" par cette législation, a réagi samedi sur X le porte-parole Matthew Miller, en déplorant que le texte de loi menace les personnes les plus vulnérables de la société irakienne et "sape les efforts de réforme économique et politique du gouvernement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

L'USAM prête à faire des compromis sur le dossier européen

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Le président de l'USAM et conseiller aux Etats, Fabio Regazzi (Centre/TI), se dit confiant à l'idée que l'USAM accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

L'USAM, qui s'était farouchement opposée à l'accord-cadre avec l'UE finalement abandonné, se dit désormais prête à plus d'ouverture avec Bruxelles. "A l'avenir, nous accorderons plus d'importance aux futurs traités avec l'UE", dit son président Fabio Regazzi.

Ces futurs traités sont essentiels pour de nombreuses PME, poursuit le conseiller aux Etats tessinois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.

"On oublie trop souvent que, outre les grands groupes, 40% des PME travaillent à l'export, précise-t-il. Si nous laissons les anciens accords avec l'Union européenne s'affaiblir au lieu de les renouveler, les exportations vers l'UE seront de plus en plus compliquées".

Le président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM) s'inquiète également du manque de main-d'oeuvre en Suisse. "Je le vis au sein de mon entreprise. Depuis des mois, nous cherchons un comptable. Vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile", affirme-t-il.

"Prêts à envisager des compromis"

Fabio Regazzi se dit confiant à l'idée que sa faîtière accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement à Bruxelles. "Nous sommes tout à fait prêts à envisager des compromis", indique-t-il, à condition que la protection des salaires soit garantie à 100%.

Quant aux autres aspects sur lesquels l'USAM rechignait jusqu'à présent, comme le rôle que joue la Cour de justice européenne dans les litiges entre la Suisse et l'UE, ils sont aujourd'hui relativisés. "Nous n'avons plus d'objections de principe sur ces points", dit son président.

L'USAM a en mars envoyé un signe en faveur du mandat de négociation adopté par le Conseil fédéral, saluant sa démarche. La faîtière s'était auparavant vivement opposée à l'accord-cadre avec l'UE abandonné par le Conseil fédéral en 2021. Elle jugeait que le texte faisait trop de concession.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le président sud-africain célèbre les succès de 30 ans de pouvoir de l'ANC

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Pour Cyril Ramaphosa, "l'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans" (archives). (© KEYSTONE/AP/Themba Hadebe)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a célébré samedi les succès de l'Afrique du Sud depuis l'accession au pouvoir de l'ANC il y a 30 ans. Il s'exprimait un mois avant des élections où le parti au pouvoir pourrait pour la première fois perdre la majorité absolue.

"L'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans", a affirmé M. Ramaphosa dans un discours prononcé à l'occasion de la "Journée de la liberté" à Pretoria. Cette journée marque les 30 ans de la démocratie après la fin du régime de l'apartheid.

Les Sud-Africains sont appelés aux urnes le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui désignera le prochain président. Agé de 71 ans, le chef de l'Etat en a profité pour énumérer les améliorations apportées par l'ANC, en difficulté dans les sondages.

"Nous avons poursuivi la réforme agraire, distribuant des millions d'hectares de terres à ceux qui en avaient été dépossédés par la force", a-t-il déclar. "Nous avons construit des maisons, des cliniques, des hôpitaux, des routes, des ponts, des barrages et bien d'autres installations. Nous avons apporté l'électricité, l'eau et l'assainissement à des millions de foyers sud-africains."

Corruption et économie

Mais selon un sondage Ipsos publié vendredi, le parti au pouvoir, qui avait obtenu plus de 57 % des voix lors des dernières élections nationales en 2019, est tombé à un peu plus de 40%. S'il obtenait moins de 50%, l'ANC serait contraint de trouver des partenaires de coalition pour rester au pouvoir.

L'ANC voit sa popularité s'éroder en raison d'une image entachée par les affaires de corruption et un climat socio-économique morose. Début avril, l'ex-présidente du Parlement et figure du parti au pouvoir Nosiviwe Mapisa-Nqakula avait ainsi été arrêtée et inculpée de treize chefs de corruption et blanchiment.

Cyril Ramaphosa a reconnu samedi l'existence de ces problèmes, mais a dénoncé ses détracteurs comme étant des personnes qui "ferment les yeux" volontairement. "Nous avons fait beaucoup de progrès et nous sommes déterminés à en faire beaucoup plus", a-t-il lancé.

"Des cauchemars"

"Ils nous ont promis des rêves, mais ils ne nous ont donné que des cauchemars", a de son côté accusé John Steenhuisen, chef du principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), dans un discours. "La véritable liberté n'est possible que lorsque vous avez un emploi qui vous permet de répondre aux besoins de votre famille et de construire un avenir meilleur".

Selon le sondage d'Ipsos, l'Alliance recueillerait près de 22% des suffrages. Les Combattants de la liberté économique (EFF, gauche radicale) devraient recueillir 11,5% des voix, devant le parti uMkhonto we Sizwe (MK, 8,4%), dirigé par l'ex-président Jacob Zuma.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Explosion d'un stock de munitions: vingt soldats cambodgiens tués

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L'explosion s'est produite sur une base militaire de la province de Kampong Speu, dans l'ouest du Cambodge (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

Vingt soldats cambodgiens ont été tués dans l'explosion d'un stock de munitions sur une base militaire de l'ouest du pays, a annoncé samedi le Premier ministre Hun Manet. La cause de l'explosion n'est pas connue à ce stade.

La déflagration, qui a également blessé plusieurs soldats, s'est produite samedi après-midi à la base militaire de la province de Kampong Speu, a indiqué Hun Manet dans un communiqué sur Facebook, sans fournir plus de précisions.

"Je suis profondément choqué d'apprendre cet incident dû à l'explosion de munitions", a-t-il écrit, exprimant ses "condoléances les plus sincères" aux familles des victimes.

Des images sur les réseaux sociaux montrent un bâtiment d'un étage détruit, dans un nuage de fumée. Les habitants d'un village voisin ont quant à eux partagé des images de leurs fenêtres brisées.

Le Premier ministre indique encore avoir ordonné au ministre de la Défense et au commandant en chef de l'armée de prendre en charge l'organisation des funérailles des soldats tués.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Double non du PVL aux initiatives santé, oui pour l'électricité

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Le président du PVL Jürg Grossen a été réélu samedi à Bienne. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les Vert'libéraux réunis en assemblée des délégués samedi à Bienne ont balayé les initiatives du PS et du Centre visant respectivement à limiter les primes maladie et à freiner les coûts de la santé. La première est jugée trop rigide, l'autre trop chère.

Les deux textes soumis à votation le 9 juin ont recueilli moins de 10 voix chacun, contre plus de 120 oppositions.

L'initiative sur le "frein aux coûts" ne précise pas comment atteindre ce but, critique le parti dans un communiqué. Elle "se concentre uniquement sur les coûts", ce qui est réducteur, poursuit le PVL, qui soutient en revanche le contre-projet.

Le parti est tout aussi opposé à l'initiative demandant que les primes maladie n'excèdent pas 10% du revenu. La classe moyenne a certes "besoin d'un allégement", mais "transférer la charge financière des cantons au gouvernement fédéral n'est pas viable", juge le PVL, qui soutient le contre-projet indirect.

Enfin, le PVL plébiscite la nouvelle loi sur l'électricité et balaie l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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