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Le président sud-africain célèbre les succès de 30 ans de pouvoir de l'ANC

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Pour Cyril Ramaphosa, "l'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans" (archives). (© KEYSTONE/AP/Themba Hadebe)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a célébré samedi les succès de l'Afrique du Sud depuis l'accession au pouvoir de l'ANC il y a 30 ans. Il s'exprimait un mois avant des élections où le parti au pouvoir pourrait pour la première fois perdre la majorité absolue.

"L'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans", a affirmé M. Ramaphosa dans un discours prononcé à l'occasion de la "Journée de la liberté" à Pretoria. Cette journée marque les 30 ans de la démocratie après la fin du régime de l'apartheid.

Les Sud-Africains sont appelés aux urnes le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui désignera le prochain président. Agé de 71 ans, le chef de l'Etat en a profité pour énumérer les améliorations apportées par l'ANC, en difficulté dans les sondages.

"Nous avons poursuivi la réforme agraire, distribuant des millions d'hectares de terres à ceux qui en avaient été dépossédés par la force", a-t-il déclar. "Nous avons construit des maisons, des cliniques, des hôpitaux, des routes, des ponts, des barrages et bien d'autres installations. Nous avons apporté l'électricité, l'eau et l'assainissement à des millions de foyers sud-africains."

Corruption et économie

Mais selon un sondage Ipsos publié vendredi, le parti au pouvoir, qui avait obtenu plus de 57 % des voix lors des dernières élections nationales en 2019, est tombé à un peu plus de 40%. S'il obtenait moins de 50%, l'ANC serait contraint de trouver des partenaires de coalition pour rester au pouvoir.

L'ANC voit sa popularité s'éroder en raison d'une image entachée par les affaires de corruption et un climat socio-économique morose. Début avril, l'ex-présidente du Parlement et figure du parti au pouvoir Nosiviwe Mapisa-Nqakula avait ainsi été arrêtée et inculpée de treize chefs de corruption et blanchiment.

Cyril Ramaphosa a reconnu samedi l'existence de ces problèmes, mais a dénoncé ses détracteurs comme étant des personnes qui "ferment les yeux" volontairement. "Nous avons fait beaucoup de progrès et nous sommes déterminés à en faire beaucoup plus", a-t-il lancé.

"Des cauchemars"

"Ils nous ont promis des rêves, mais ils ne nous ont donné que des cauchemars", a de son côté accusé John Steenhuisen, chef du principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), dans un discours. "La véritable liberté n'est possible que lorsque vous avez un emploi qui vous permet de répondre aux besoins de votre famille et de construire un avenir meilleur".

Selon le sondage d'Ipsos, l'Alliance recueillerait près de 22% des suffrages. Les Combattants de la liberté économique (EFF, gauche radicale) devraient recueillir 11,5% des voix, devant le parti uMkhonto we Sizwe (MK, 8,4%), dirigé par l'ex-président Jacob Zuma.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Honda: résultats annuels solides, tirés par l'Amérique du Nord

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Les ventes ont bondi chez Honda. (archive) (© KEYSTONE/AP/DAVID ZALUBOWSKI)

Honda a publié vendredi des résultats en forte croissance et supérieurs à ses derniers objectifs en date pour l'ensemble de son exercice 2023/24 achevé fin mars, et il s'est affiché plutôt optimiste pour 2024/25.

Le numéro deux japonais de l'automobile (derrière Toyota) a généré un bénéfice net annuel de 1107,1 milliards de yens (6,44 milliards de francs au cours du jour), soit un bond de 70%, selon un communiqué.

Son bénéfice opérationnel annuel a grimpé encore davantage (+77%) pour atteindre 1381,9 milliards de yens, un niveau record pour Honda.

Cette performance provient de la hausse de ses ventes, un rapport favorable entre les prix et les coûts de production et des effets de change positifs, liés à la grande faiblesse du yen, a-t-il expliqué dans une présentation.

Son chiffre d'affaires a lui progressé de 20,8% à 20'428,8 milliards de yens.

Ses ventes automobiles en volume ont été très dynamiques en Amérique du Nord, grâce à son offre dans les hybrides.

Mais elles ont décliné en Asie (hors Japon), à cause de la Chine, où Honda souffre comme les autres constructeurs étrangers de la concurrence devenue très forte des fabricants locaux, champions de l'électrique.

Recul des recettes attendu

Pour 2024/25, Honda prévoit une baisse de 9,7% de son bénéfice net à 1000 milliards de yens, mais il table sur une nouvelle hausse de son bénéfice opérationnel (+2,8% à 1420 milliards de yens), essentiellement grâce à une nouvelle amélioration de ses prix par rapport à ses coûts de production.

Comme le groupe prévoit un nouveau chiffre d'affaires annuel quasi stable (-0,6% à 20'300 milliards de yens), sa rentabilité devrait encore légèrement augmenter avec une marge opérationnelle de 7%, contre 6,8% en 2023/24 et 4,6% en 2022/23.

Honda a aussi annoncé vendredi un nouveau programme de rachat de ses propres actions pour 300 milliards de yens sur son nouvel exercice.

Le groupe s'est fixé depuis 2021 l'objectif ambitieux de devenir 100% électrique dans son segment automobile à l'horizon 2040. Il multiplie les investissements colossaux pour y parvenir.

Il a ainsi annoncé fin avril un investissement de 11 milliards de dollars américains au Canada pour y construire une grande usine de véhicules et batteries électriques, dont la production devrait démarrer en 2028.

Honda discute par ailleurs depuis mars avec son rival et compatriote Nissan en vue d'un éventuel partenariat stratégique dans l'électrique et les logiciels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le Royaume-Uni est sorti de la récession au premier trimestre

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La conjoncture s'améliore en Grande-Bretagne. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Le Royaume-Uni est sorti au premier trimestre de la récession dans laquelle il était tombé fin 2023: son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l'année, a annoncé vendredi l'Office national des statistiques (ONS).

Le PIB britannique avait reculé de 0,3% au quatrième trimestre 2023, après avoir baissé de 0,1% au troisième. Le rebond de l'économie est plus marqué que ce à quoi s'attendaient les économistes, qui tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de cette année.

Deux trimestres de contraction économique d'affilée sont généralement considérés par les économistes comme la définition d'une récession dite "technique".

L'économie a connu au premier trimestre "une vigueur généralisée dans les secteurs des services", en particulier dans "le commerce de détail, les transports publics et la santé", et ce malgré "un autre trimestre en berne dans le secteur de la construction", a détaillé sur X (ex-Twitter) Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.

La croissance du PIB est aussi plus marquée que les prévisions de la Banque d'Angleterre (BoE), qui prévoyait également une progression de 0,4% sur les trois premiers mois de l'année.

La BoE, qui a relevé son taux directeur à 14 reprises entre décembre 2021 et septembre dernier pour lutter contre l'inflation, a maintenu sans surprise jeudi son taux directeur à 5,25% jeudi.

Mais elle s'est dite "optimiste" sur un reflux de l'inflation qui devrait lui permettre de baisser ses taux dans les prochains mois, et ainsi alléger une mesure qui pèse sur les finances des ménages et des entreprises, et donc sur l'économie.

L'institution monétaire a relevé jeudi ses prévisions de croissance à 0,5% pour l'ensemble de l'année 2024 et 1% en 2025 au Royaume-Uni.

L'inflation britannique a légèrement reculé au Royaume-Uni en mars, à 3,2% sur un an contre 3,4% le mois précédent. Elle a nettement ralenti depuis son pic à plus de 11% fin 2022, mais elle reste supérieure à l'objectif de 2% fixé par la Banque d'Angleterre.

Si "les choses sont encore difficiles pour beaucoup de gens", l'économie britannique "a franchi un cap", a salué le Premier ministre Rishi Sunak sur X vendredi.

"Nous nous attendons à la poursuite de la croissance pour le reste de cette année, soutenue par un contexte économique plus favorable", notamment la baisse de l'inflation et la hausse des salaires, a commenté Yael Selfin, économiste chez KPMG.

Pour autant, l'amélioration de la croissance "probablement limitée par la faiblesse persistante" constatée en matière de productivité et sur les difficultés à "augmenter le taux d'emploi" dans le pays, a ajouté l'économiste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les chaleurs extrêmes ont déjà fait 61 morts en Thaïlande en 2024

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61 personnes sont mortes d'insolation en Thaïlande depuis le début de l'année 2024, contre 37 pendant toute l'année 2023 (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

En Thaïlande, 61 personnes sont mortes depuis le début de l'année en raison de la chaleur extrême qui a frappé le pays pendant des semaines, a déclaré le ministère de la Santé vendredi.

Pendant près d'une semaine en avril, les autorités de Bangkok ont émis quotidiennement des avertissements de chaleur extrême, la "température ressentie" ayant dépassé les 52°C.

Selon un communiqué du ministère, 61 personnes sont mortes d'insolation à travers le pays depuis le début de l'année 2024, contre 37 pendant toute l'année 2023.

Le nord-est de la Thaïlande, essentiellement constitué de terres agricoles, a connu le plus grand nombre de décès, a précisé le ministère.

Le changement climatique induit par l'homme entraînera des canicules plus fréquentes, plus longues et plus intenses, avertissent régulièrement les scientifiques.

Si le phénomène El Niño contribue au climat exceptionnellement chaud de cette année, l'Asie se réchauffe également plus rapidement que la moyenne mondiale, selon l'Organisation météorologique mondiale de l'ONU.

Apichart Vachiraphan, responsable du service de contrôle des maladies au ministère thaïlandais, a conseillé aux personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents de limiter leurs sorties.

Cette année, un temps chaud et sec a perduré plus longtemps que d'habitude sur le pays, où la saison des pluies tarde à arriver.

Des orages ont éclaté cette semaine dans certaines régions, faisant baisser les températures mais conduisant les autorités à mettre en garde contre les inondations soudaines.

En avril, le royaume a enregistré une température de 44,2°C dans la province de Lampang (nord), tout près du record national enregistré l'an dernier à 44,6°C.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Apple s'excuse après la controverse sur sa pub pour l'iPad Pro

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Apple a décidé de ne pas diffuser la publicité à la télévision, comme initialement prévu. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Apple a présenté des excuses jeudi après que la publicité pour son nouvel iPad Pro, qui montre toutes sortes d'objets représentant la créativité humaine écrasés et remplacés par la tablette, a suscité la colère de nombreux artistes.

"La destruction de l'expérience humaine grâce à la Silicon Valley", a par exemple réagi l'acteur britannique Hugh Grant sur X (ex-Twitter), en réponse au message de présentation du nouvel iPad Pro par Tim Cook, le patron d'Apple.

"La créativité fait partie de notre ADN chez Apple, et il est incroyablement important pour nous de concevoir des produits qui permettent aux créatifs du monde entier de s'épanouir", a déclaré Tor Myhren, vice-président du marketing d'Apple, au site spécialisé Ad Age.

"Notre objectif est de célébrer la myriade de façons dont les utilisateurs s'expriment et donnent vie à leurs idées grâce à l'iPad. Nous avons raté le coche avec cette vidéo et nous en sommes désolés", a-t-il ajouté.

L'entreprise a en outre décidé de ne pas diffuser la publicité à la télévision, comme initialement prévu.

Apple a très peu parlé d'IA mardi, et n'a pas mentionné l'IA générative, mais cette technologie - qui permet de produire toutes sortes de contenus (textes, images, vidéos, musiques, etc) sur simple requête en langage courant - est à l'esprit de tous les artistes.

Les comédiens et scénaristes d'Hollywood ont fait grève pendant plusieurs mois, réclamant notamment des protections contre l'IA générative.

Et de nombreux artistes ont porté plainte contre les principales entreprises du secteur, comme OpenAI (ChatGPT), les accusant d'avoir pillé leurs oeuvres pour entraîner leurs modèles d'IA générative.

Dans la publicité d'Apple, un métronome, des pots de peinture, un piano, un juke-box, un mannequin, une sculpture, des appareils photo, des livres et de nombreux autres objets sont lentement écrasés par une immense presse hydraulique.

Puis celle-ci se relève pour dévoiler, à leur place, un iPad Pro.

Le tout au son de la chanson de pop nostalgique "All I Ever Need is You" par Sonny & Cher ("Parfois quand je suis abattu et tout seul, tout ce dont j'ai besoin c'est toi").

"Qui a besoin de la vie humaine et de tout ce qui la rend digne d'être vécue? Plongez dans ce simulacre numérique et donnez-nous votre âme. Cordialement, Apple", a lancé, ironique, Ed Solomon, le scénariste de Men in Black, sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Quelque 110'000 personnes ont fui Rafah selon l'ONU

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Selon l'ONU, environ 110'000 personnes ont fui Rafah depuis qu'Israël a appelé lundi la population de l'est de la ville à évacuer. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Israël a multiplié vendredi les frappes et les tirs d'artillerie sur la bande de Gaza, notamment sur la ville surpeuplée de Rafah où les opérations militaires contre le Hamas ont déjà poussé 110'000 personnes à fuir, selon l'ONU, et paralysent l'aide humanitaire.

Jeudi, une session de pourparlers indirects visant à arracher une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, après sept mois de guerre, s'est achevée sans accord au Caire.

Le président américain, Joe Biden, avait pour la première fois la veille menacé de cesser des livraisons d'armes à Israël, dont les Etats-Unis sont le principal soutien militaire, si le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, mettait à exécution sa menace d'offensive sur Rafah.

"Si nous devons tenir seuls, nous tiendrons seuls. Je l'ai déjà dit, s'il le faut, on se battra bec et ongles", a répondu jeudi Benjamin Netanyahu.

Tirs sur Rafah

Tôt vendredi, des correspondants de l'AFP ont signalé des tirs d'artillerie sur Rafah, dernière ville du sud de Gaza avant la frontière égyptienne, qui abrite près de 1,4 million de Palestiniens.

Selon l'ONU, environ 110'000 personnes ont fui Rafah depuis qu'Israël a appelé lundi la population de l'est de la ville à évacuer.

"Quelque 30'000 personnes fuient la ville chaque jour", a indiqué à Genève le responsable du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) pour Gaza, Georgios Petropoulos, dont la plupart "ont déjà dû se déplacer à cinq ou six reprises" depuis le début de la guerre.

Certains ont pris le chemin de Khan Younès, une ville en ruines à quelques kilomètres au nord, tandis que d'autres se demandaient où aller dans le territoire palestinien surpeuplé.

"Les chars, l'artillerie et le bruit des bombardements sont incessants. Les gens ont peur et veulent chercher un endroit sûr", a raconté à l'AFP un déplacé, Abdel Rahman.

Des témoins ont aussi fait état vendredi de frappes aériennes et de combats dans la ville de Gaza, dans le nord.

Offensive d'ampleur

Depuis des mois, Benjamin Netanyahu brandit la menace d'une offensive d'ampleur sur Rafah pour vaincre les derniers bataillons du Hamas qui y sont selon lui regroupés, faisant redouter un bain de sang et une aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza assiégée.

Défiant les mises en garde internationales, l'armée mène depuis mardi des incursions dans l'est de la ville et a pris le contrôle du passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois d'aide humanitaire, notamment pour le carburant.

L'armée a indiqué vendredi poursuivre son "opération antiterroriste de précision" dans certains secteurs de l'est de Rafah, et avoir "éliminé des cellules terroristes lors de combats rapprochés et de frappes aériennes du côté gazaoui du passage frontalier".

"Des chars partout"

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes revendiqués par le Hamas, l'acheminement de l'aide reste "extrêmement difficile", a affirmé à l'AFP Andrea De Domenico, le chef du bureau de l'agence humanitaire des Nations unies (Ocha) dans les territoires palestiniens.

"C'est fou", les Israéliens "ont des chars partout, des troupes sur le terrain, ils bombardent la zone à l'est de Rafah et ils veulent que nous allions chercher du carburant ou des produits de base" dans ces zones de guerre, alors qu'"ils savent que nous ne pouvons tout simplement pas y aller", a-t-il ajouté.

Si le carburant n'est pas autorisé à entrer, "les conséquences se feront sentir presque immédiatement", a averti jeudi la directrice exécutive de l'Unicef, Catherine Russell.

"Les couveuses pour les bébés prématurés ne seront plus alimentées, des enfants et des familles seront déshydratés ou boiront de l'eau non potable, les égouts déborderont en propageant des maladies", a-t-elle prévenu.

Appel à la "flexibilité"

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque sans précédent contre Israël, qui a fait plus de 1170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 34'904 morts, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

L'Egypte a exhorté vendredi le Hamas et Israël à faire preuve de "flexibilité", afin de parvenir rapidement à un accord pour "mettre fin à la tragédie humanitaire" dans la bande de Gaza.

Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, s'est entretenu avec son homologue égyptien, Sameh Choukri, pour réitérer l'opposition des Etats-Unis à "une opération militaire majeure à Rafah".

Mais après les menaces de Joe Biden, le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a affirmé jeudi que celle-ci avait suffisamment d'armement pour "accomplir sa mission à Rafah".

"La balle dans le camp d'Israël"

Après le départ jeudi du Caire des délégations des deux camps, les efforts des pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) "se poursuivent" en vue d'une trêve, selon le média Al-Qahera News, proche du renseignement égyptien.

Le Hamas a de son côté envoyé un message aux autres factions palestiniennes affirmant que "la balle était désormais entièrement dans le camp" d'Israël.

Le mouvement islamiste avait donné son feu vert lundi à une proposition de trêve en trois phases de 42 jours chacune, selon lui, incluant un retrait israélien de Gaza ainsi qu'un échange d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens, en vue d'un "cessez-le-feu permanent".

Mais Israël s'oppose à un cessez-le-feu définitif tant que le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, ne sera pas vaincu.

La situation à Gaza est au programme vendredi d'une session spéciale de l'Assemblée générale à l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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