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International

Renault et Volvo Trucks lancent leur projet électrique

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Les CEO du groupe Volvo, Martin Lundstedt, du groupe Renault, Luca De Meo, et le président et CEO du groupe CMA CGM, Rodolphe Saade (de gauche à droite) devant la presse mercredi. (archive) (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Les groupes Renault et Volvo Trucks s'apprêtent à lancer début 2026 une camionnette électrique "polyvalente", développée sur une plateforme inédite, ont annoncé les deux groupes mercredi lors d'une conférence de presse à Boulogne (Hauts-de-Seine).

Renault est allé chercher Volvo, propriétaire depuis 2012 de son ex-filiale Renault Trucks, pour fonder la coentreprise "Flexis": elle produira ces utilitaires légers adaptables "comme des Lego" à Sandouville (Seine-Maritime), l'usine du Renault Trafic.

Renault et Volvo veulent notamment proposer un produit tout en un, combinant des véhicules personnalisés et des services, aux grands groupes logistiques, commerciaux et leurs flottes de plusieurs centaines de véhicules.

Avec deux tailles de batteries pour différents usages, ils seront aussi vendus à l'unité dans les réseaux Renault et Renault Trucks.

Le groupe de logistique CMA CGM a rejoint la coentreprise avec 10% du capital et un investissement allant jusqu'à 120 millions d'euros, et sera un des premiers à tester 1.500 camionnettes, a indiqué le patron du groupe Rodolphe Saadé.

Avec l'électrification balbutiante du secteur, et plusieurs startups déjà sur le coup, "la situation est propice à la +disruption+", a lancé le directeur général de Renault Luca de Meo. "J'ai pu convaincre Rodolphe en vingt minutes (...) c'est peut-être le Tesla des utilitaires".

Les partenaires ont dévoilé les premières esquisses de cette famille de petits utilitaires pensé pour la livraison urbaine, de la taille d'un petit Renault Kangoo, mais avec la capacité de chargement d'un plus gros utilitaire, selon Luca de Meo.

Alors que ces véhicules restent bien plus chers à l'achat que leurs équivalents diesel, les partenaires devraient "réduire le coût à l'usage de 20 ou 30%", selon M. de Meo.

"Il n'y a pas de projet semblable en Europe, mais quelques-uns en Asie ou aux Etats-Unis", a souligné le patron de Volvo Trucks, Martin Lundstedt.

"Nous savons aussi que la concurrence asiatique est de plus en plus forte", a ajouté Rodolphe Saadé. "Il s'agit d'être prêt dès les premiers jours de 2026", avec un véhicule "compétitif", a-t-il souligné.

Les deux constructeurs automobiles doivent investir ensemble 600 millions d'euros et détiendront chacun 45% de Flexis. Ils restent ouverts à d'autres investissements, ont souligné leurs dirigeants. Renault est notamment en discussion avec son partenaire Nissan, qui commercialise déjà des utilitaires du Losange sous sa marque.

L'annonce, le 29 mars, de la localisation de la production des futurs fourgons FlexEvan dans l'usine française de Sandouville pour fournir Flexis s'est accompagnée d'une promesse de 550 embauches en quatre ans et 330 millions d'euros (323 millions de francs) d'investissement pour ce site historique de Renault, où travaillent déjà 1850 personnes et 600 intérimaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

La guerre à Gaza au coeur de l'édition 2024 des prix Pulitzer

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Le New York Times notamment a remporté un prix Pulitzer du journalisme international pour sa couverture de la guerre à Gaza. (© KEYSTONE/AP/Mark Lennihan)

La guerre à Gaza a été au coeur des prix Pulitzer attribués lundi. Les récompenses annuelles de la presse et de la littérature américaines ont décerné une mention spéciale aux journalistes couvrant le conflit entre Israël et le Hamas.

Le New York Times a remporté un prix Pulitzer du journalisme international "pour sa couverture vaste et révélatrice de l'attaque létale du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre" ainsi que pour sa couverture "de la réponse massive et meurtrière des forces armées israéliennes".

L'agence de presse Reuters a remporté un prix dans la catégorie photographie d'actualité pour sa couverture "brute et immédiate" de l'attaque du 7 octobre et des représailles d'Israël. Et "les journalistes et employés de médias qui couvrent la guerre à Gaza" ont été reconnus par une mention spéciale.

"Ce conflit a également coûté la vie de poètes et d'écrivains", explique le comité Pulitzer, organe de l'université Columbia. La prestigieuse université new-yorkaise, devenue l'épicentre des manifestations propalestiniennes sur les campus américains, est en pleine controverse.

Jayne Anne Philipps récompensée

La direction de Columbia avait fait appel à la police fin avril pour déloger des étudiants qui avaient dressé un campement, puis quelques jours plus tard faire partir des manifestants qui s'étaient barricadés dans un bâtiment. La police a fortement restreint l'accès de ces opérations à la presse et a menacé d'arrêter les étudiants journalistes qui souhaitaient couvrir l'événement.

Dans un article paru ce week-end, deux responsables du journal étudiant de Columbia ont accusé la direction de l'université d'avoir "réprimé" le travail journalistique des étudiants, en exigeant en particulier qu'ils lui remettent certaines vidéos et photos des événements.

L'édition 2024 des prix Pulitzer a également récompensé des journalistes américains ayant enquêté sur le travail d'enfants migrants, les disparités raciales dans le système judiciaire américain et la violence par armes à feu.

L'autrice Jayne Anne Philipps a remporté en littérature le prix de la meilleure fiction pour son roman "Night Watch", sur une mère et une fille dans l'après-Guerre de sécession. Le prix de la meilleure non-fiction est revenu à Nathan Thrall pour "Une journée dans la vie d'Abed Salama. Anatomie d'une tragédie à Jérusalem".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La France annonce des actes antisémites en hausse de "300%"

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Le Premier ministre français Gabriel Attal a évoqué "366 faits antisémites" enregistrés dans le pays au premier trimestre 2024 (archives). (© KEYSTONE/EPA/VALERY HACHE / POOL)

Le gouvernement français a annoncé lundi "une hausse de 300%" des actes antisémites en France au premier trimestre 2024 par rapport à la même période de 2023. Il évoque une "déferlante".

"Personne ne peut nier cette déferlante antisémite", a déclaré le chef du gouvernement, Gabriel Attal, dans un discours lors du 38e dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris.

"Personne ne peut nier le fait qu'on estime que les Français juifs représentent 1% de la population française, mais que plus de 60 % des actes antireligieux sont des actes antisémites", a-t-il ajouté. Il a évoqué "366 faits antisémites" enregistrés en France au premier trimestre 2024.

Face à cette hausse, "pas un acte ne doit rester impuni, pas un antisémite ne doit avoir l'âme tranquille", a affirmé le Premier ministre en promettant de "faire preuve d'une fermeté exemplaire à chaque acte".

Déplorant qu'il ne soit pas possible, dans la loi française, de connaître précisément le nombre et les condamnations pour des actes commis en raison de la religion, il a annoncé avoir demandé au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, "de trouver les moyens de mettre en oeuvre un recensement de ces cas et de ces condamnations partout en France".

"L'islamisme est un péril grave pour notre République et un des visages les plus dangereux, les plus destructeurs de l'antisémitisme", a-t-il aussi affirmé, promettant de "s'attaquer frontalement à l'islamisme et au séparatisme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Singapore Airlines passe commande de carburant durable à Neste

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Singapore Airlines compte mélanger ce carburant dit durable avec du kérosène (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Singapore Airlines va être le premier client de la compagnie pétrolière finlandaise Neste, qui a construit la plus grande usine de production de carburant d'aviation durable (SAF) du monde sur l'aéroport de Singapour, ont annoncé lundi les deux entreprises.

Le premier transporteur asiatique a signé un accord avec Neste pour acheter et mélanger 1000 tonnes de SAF avec du kérosène, qu'il utilisera avec sa branche low-cost Scoot, selon un communiqué.

Numéro un du secteur, Neste a agrandi l'an dernier une raffinerie sur l'aéroport de Singapour-Changi, pour en faire, selon ses dires, la plus importante unité de production de SAF au monde, avec une capacité d'un million de tonnes par an.

Le carburant d'aviation durable est fabriqué à partir de déchets et résidus de matières premières renouvelables, permettant de réduire de 80% des émissions de CO2 par rapport au kérosène classique sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation.

Cité dans le communiqué Alexander Kueper, vice-président pour l'aviation durable chez Neste, dit espérer que cet accord encouragera "une plus grande utilisation adoption des SAF dans toute la région Asie-Pacifique".

Singapour a déclaré en février vouloir demander progressivement à partir de 2026 aux compagnies desservant la cité-Etat d'utiliser des carburants bas carbone. Les compagnies devront utiliser du carburant mélangé avec 1% de SAF en 2026, une teneur qui devra augmenter graduellement jusqu'à 3 à 5% d'ici 2030.

Le SAF est utilisable directement dans les avions actuels, certifiés pour accepter des mélanges à 50% dans le kérosène fossile, et 100% d'ici à 2030. Mais ce carburant bas carbone reste 3 à 5 fois plus cher, et les autorités singapouriennes doivent instaurer une surtaxe sur les billets pour amortir le différentiel de coût.

L'aviation est responsable de 2 à 3% des émissions totales de CO2 mais reste un des secteurs les plus difficiles à décarboner. L'utilisation de carburants durables est vue comme une solution incontournable, mais sans doute insuffisante pour couvrir les besoins de tous les avions.

L'objectif de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), est d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le Hamas accepte une proposition de trêve, Israël bombarde Rafah

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En Israël, des manifestants ont à nouveau appelé lundi pour la libération immédiate des otages israéliens. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dit lundi soir avoir accepté une proposition de trêve soumise par les médiateurs, après le début d'une opération israélienne d'évacuation de dizaines de milliers de personnes de Rafah, au sud de la bande de Gaza assiégée.

Après l'annonce du Hamas, l'armée israélienne a mené d'intenses bombardements sur l'est de la ville surpeuplée de Rafah, d'où les habitants avaient été exhortés à partir, selon l'AFP.

L'évacuation doit préparer le terrain, selon Israël, à une opération militaire terrestre à Rafah, à laquelle s'opposent de nombreux pays, dont les Etats-Unis, principal allié d'Israël, et organisations internationales.

Le Hamas a annoncé dans un communiqué avoir informé l'Egypte et le Qatar, pays médiateurs avec les Etats-Unis, qu'il avait "approuvé leur proposition pour un accord de cessez-le-feu" avec Israël dans la bande de Gaza, dévastée par sept mois de guerre.

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que cette proposition était "loin des exigences israéliennes", tout en ajoutant qu'Israël allait envoyer une délégation "auprès de la médiation pour épuiser les possibilités de parvenir à un accord" de trêve.

Selon un haut responsable du Hamas, Khalil al-Hayya, la proposition comprend trois phases, chacune d'une durée de 42 jours, et inclut un retrait israélien complet de la bande de Gaza, le retour des déplacés et un échange d'otages toujours retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, dans le but d'un "cessez-le-feu permanent".

Le secrétaire général de l'ONU a appelé Israël et le Hamas "à faire l'effort supplémentaire nécessaire" pour parvenir à une trêve, selon son porte-parole.

"Le moment est venu"

En Israël, le Forum des familles, une association de proches d'otage, a estimé que "le moment était venu pour toutes les parties concernées (...) de transformer cette opportunité en un accord pour le retour de tous les otages".

"Le 'oui' du Hamas va accroître la pression sur Israël (...) pour conclure un accord", estime Mairav Zonszein, analyste pour l'International Crisis Group (ICG).

A Rafah, devenue un refuge pour plus d'un million de personnes dont une majorité de déplacés, était le théâtre lundi soir de scènes de joie et de tirs en l'air après l'annonce du Hamas sur une trêve.

Des négociations indirectes menées par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, visant à arracher une trêve associée à la libération d'otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens, avaient débuté samedi au Caire mais s'étaient achevées dimanche sans avancée.

Le Hamas réclamait un cessez-le-feu définitif tandis qu'Israël se dit décidé à détruire le mouvement palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007, considéré comme une organisation terroriste par ce pays, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Malgré les objections internationales, Benjamin Netanyahu a promis de lancer l'offensive sur Rafah, quelle que soit l'issue des négociations, l'armée israélienne affirmant lundi qu'elle était indispensable pour "détruire les quatre derniers bataillons" du Hamas.

Dans cette perspective, elle a dit avoir commencé "une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", estimant à "environ 100'000" le nombre de personnes concernées.

"Terreur et panique"

Dans des tracts largués sur les quartiers est de Rafah, l'armée israélienne a averti qu'elle "s'apprête à agir avec force contre les organisations terroristes" et demandé aux habitants "d'évacuer immédiatement vers la zone humanitaire élargie d'al-Mawasi", à une dizaine de kilomètres de Rafah.

"Les habitants évacuent dans la terreur et la panique", a déclaré à l'AFP Ossama al-Kahlout, un responsable du Croissant-Rouge palestinien dans l'est de Rafah, précisant que les zones désignées abritaient environ 250'000 personnes.

Des "milliers" de personnes ont quitté l'est de Rafah, a-t-il ajouté plus tard.

Des habitants ont raconté à l'AFP avoir appris la nouvelle après une nuit rythmée par des frappes israéliennes. Certains préparaient leurs affaires, dans leurs tentes inondées par une pluie abondante, ou les entassaient dans des remorques.

L'"évacuation massive" d'une partie de la population est "impossible" à faire de façon "sûre", a souligné le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, alors que le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme jugeait "inhumain" l'ordre d'évacuation.

Washington, Ryad, Amman ou Paris ont répété leur opposition à l'offensive sur Rafah.

Dans un entretien téléphonique, le président américain Joe Biden a réitéré lundi sa "position claire" à M. Netanyahu contre toute offensive à Rafah, selon la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Union européenne autorise le rachat de US Steel par Nippon Steel

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Le rachat a été approuvé par les conseils d'administration d'US Steel et de Nippon Steel, mais aux Etats-Unis, l'opération a suscité des inquiétudes concernant la sécurité nationale (archives). (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

Bruxelles a autorisé lundi l'acquisition du sidérurgiste américain US Steel par son concurrent japonais Nippon Steel pour 14,9 milliards de dollars (13,5 milliards de francs), un projet menacé par le rejet du président américain Joe Biden.

La Commission européenne estime que l'opération "ne soulève pas de problèmes de concurrence" dans l'UE, compte tenu des positions limitées des entreprises" sur ce marché.

Plus important groupe sidérurgique japonais, Nippon Steel a annoncé en décembre vouloir racheter US Steel. L'opération a été approuvée par les deux conseils d'administration mais elle a suscité aux Etats-Unis des inquiétudes concernant la sécurité nationale.

Le président Joe Biden, en campagne pour un second mandat, s'y oppose au nom de la défense des "travailleurs" américains. Son rival, le républicain Donald Trump a déjà promis qu'il bloquerait ce rachat s'il retournait à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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