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Apple s'excuse après la controverse sur sa pub pour l'iPad Pro

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Apple a décidé de ne pas diffuser la publicité à la télévision, comme initialement prévu. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Apple a présenté des excuses jeudi après que la publicité pour son nouvel iPad Pro, qui montre toutes sortes d'objets représentant la créativité humaine écrasés et remplacés par la tablette, a suscité la colère de nombreux artistes.

"La destruction de l'expérience humaine grâce à la Silicon Valley", a par exemple réagi l'acteur britannique Hugh Grant sur X (ex-Twitter), en réponse au message de présentation du nouvel iPad Pro par Tim Cook, le patron d'Apple.

"La créativité fait partie de notre ADN chez Apple, et il est incroyablement important pour nous de concevoir des produits qui permettent aux créatifs du monde entier de s'épanouir", a déclaré Tor Myhren, vice-président du marketing d'Apple, au site spécialisé Ad Age.

"Notre objectif est de célébrer la myriade de façons dont les utilisateurs s'expriment et donnent vie à leurs idées grâce à l'iPad. Nous avons raté le coche avec cette vidéo et nous en sommes désolés", a-t-il ajouté.

L'entreprise a en outre décidé de ne pas diffuser la publicité à la télévision, comme initialement prévu.

Apple a très peu parlé d'IA mardi, et n'a pas mentionné l'IA générative, mais cette technologie - qui permet de produire toutes sortes de contenus (textes, images, vidéos, musiques, etc) sur simple requête en langage courant - est à l'esprit de tous les artistes.

Les comédiens et scénaristes d'Hollywood ont fait grève pendant plusieurs mois, réclamant notamment des protections contre l'IA générative.

Et de nombreux artistes ont porté plainte contre les principales entreprises du secteur, comme OpenAI (ChatGPT), les accusant d'avoir pillé leurs oeuvres pour entraîner leurs modèles d'IA générative.

Dans la publicité d'Apple, un métronome, des pots de peinture, un piano, un juke-box, un mannequin, une sculpture, des appareils photo, des livres et de nombreux autres objets sont lentement écrasés par une immense presse hydraulique.

Puis celle-ci se relève pour dévoiler, à leur place, un iPad Pro.

Le tout au son de la chanson de pop nostalgique "All I Ever Need is You" par Sonny & Cher ("Parfois quand je suis abattu et tout seul, tout ce dont j'ai besoin c'est toi").

"Qui a besoin de la vie humaine et de tout ce qui la rend digne d'être vécue? Plongez dans ce simulacre numérique et donnez-nous votre âme. Cordialement, Apple", a lancé, ironique, Ed Solomon, le scénariste de Men in Black, sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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CPI: mandats d'arrêt demandés contre Netanyahu et des dirigeants du Hamas

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Le procureur de la Cour pénale international demande un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (archives). (© KEYSTONE/AP/Abir Sultan)

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé lundi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des dirigeants du Hamas pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés commis dans la bande de Gaza.

Karim Khan a déclaré dans un communiqué qu'il demandait des mandats d'arrêt contre M. Netanyahu et le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant pour des crimes tels que "le fait d'affamer délibérément des civils", "homicide intentionnel" et "extermination et/ou meurtre".

"Nous affirmons que les crimes contre l'humanité visés dans les requêtes s'inscrivaient dans le prolongement d'une attaque généralisée et systématique dirigée contre la population civile palestinienne dans la poursuite de la politique d'une organisation. D'après nos constatations, certains de ces crimes continuent d'être commis", a affirmé M. Khan en référence à MM. Netanyahu et Gallant.

Les accusations portées contre les dirigeants du Hamas, dont Yahya Sinwar, le chef du mouvement, incluent "l'extermination", "le viol et d'autres formes de violence sexuelle" et "la prise d'otages en tant que crime de guerre".

"Nous affirmons que les crimes contre l'humanité visés dans les requêtes s'inscrivaient dans le prolongement d'une attaque généralisée et systématique menée par le Hamas ainsi que d'autres groupes armés dans la poursuite de la politique d'une organisation", est-il écrit dans le communiqué.

Aux juges de décider

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a très vite dénoncé une "décision scandaleuse", "un déshonneur historique" pour la cour basée à La Haye.

Si les juges de la CPI décident d'émettre le mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahu, cela signifie qu'en théorie, n'importe lequel des 124 Etats membres de la CPI serait obligé de l'arrêter s'il se rend sur leur territoire.

Mais même si le mandat d'arrêt pourrait compliquer certains déplacements de M. Netanyahu, la cour ne dispose d'aucune force de police pour faire appliquer ses mandats et s'appuie sur la volonté des Etats membres de jouer le jeu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / blg

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Julian Assange décroche un nouvel appel contre son extradition

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Des dizaines de soutiens se sont rassemblés devant le tribunal criant "Libérez Assange". (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Julian Assange a remporté lundi une victoire dans sa bataille judiciaire contre son extradition vers les Etats-Unis, qui veulent le juger pour une fuite massive de documents: la justice britannique a accordé la possibilité d'un nouvel appel au fondateur de Wikileaks.

Cette audience était cruciale après cinq ans d'une bataille judiciaire érigée en symbole du combat pour la liberté d'informer par les soutiens de l'Australien de 52 ans. Ses proches avaient prévenu qu'il risquait d'être rapidement extradé si sa demande de recours échouait.

Ses avocats se sont serrés dans les bras quand les juges ont annoncé qu'ils acceptaient un nouvel appel. "Ce jour marque un tournant", s'est réjouie l'épouse de Julian Assange, Stella, devant le tribunal. Julian Assange, considérablement affaibli selon ses proches, n'était pas présent à l'audience qui se tenait à la Royal Court of Justice à Londres, "pour des raisons de santé", a précisé son avocat Edward Fitzgerald.

Mais de nombreux soutiens s'étaient rassemblés devant le tribunal criant "Libérez Assange", brandissant des pancartes "N'extradez pas Assange" ou interpellant le président américain Joe Biden avec le slogan "Laissez-le partir, Joe".

Poursuivi pour avoir rendu publics à partir de 2010 plus de 700'000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan, le fondateur de WikiLeaks encourt aux Etats-Unis jusqu'à 175 ans de prison.

Parmi ces documents figure une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l'agence Reuters, tués par les tirs d'un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.

Peine de mort

Après de multiples rebondissements judiciaires, fin mars, deux juges de la Haute Cour de Londres, Victoria Sharp et Jeremy Johnson, avaient demandé aux Etats-unis de nouvelles garanties sur le traitement qui serait réservé dans ce pays à Julian Assange, avant de se prononcer sur la demande du fondateur de WikiLeaks d'obtenir un nouvel appel contre son extradition.

Ils ont entendu lundi les parties débattre de la réponse des autorités américaines.

La défense de Julian Assange a accepté la garantie apportée par les Etats-Unis que l'Australien ne serait pas condamné à la peine de mort. Les États-Unis ont fourni une "promesse sans ambiguïté de ne pas inculper d'infraction passible de la peine capitale", a expliqué Edward Fitzgerald dans des conclusions écrites.

Les débats ont principalement porté sur le premier amendement de la Constitution américaine, qui protège la liberté d'expression, et la possibilité pour Julian Assange d'en bénéficier en cas d'extradition.

Edward Fitzgerald s'est inquiété que cet amendement ne s'applique pas à son client, celui-ci n'étant pas Américain. "Il n'y a aucune garantie qu'il puisse s'appuyer sur le premier amendement", a-t-il affirmé. "Il y a un risque réel de discrimination", a ajouté l'avocat.

James Lewis, l'avocat représentant le gouvernement des Etats-Unis, a affirmé qu'en cas d'extradition, Julian Assange aurait "droit à toute la panoplie des droits de la défense, y compris le droit d'invoquer et de chercher à invoquer le premier amendement comme moyen de défense". Mais les garanties avancées par les Etats-Unis n'ont pas réussi à convaincre les juges britanniques.

"La vérité"

Julian Assange avait été arrêté par la police britannique en avril 2019 après sept ans passés dans l'ambassade d'Equateur à Londres, afin d'éviter son extradition vers la Suède dans une enquête pour viol, classée sans suite la même année.

Depuis, les appels se sont multipliés pour que le président américain Joe Biden abandonne les charges retenues contre lui. L'Australie a fait une demande officielle en ce sens début 2024, que le président américain a dit examiner, suscitant l'espoir chez ses soutiens.

En janvier 2021, la justice britannique avait d'abord tranché en faveur du fondateur de WikiLeaks, invoquant un risque de suicide s'il était extradé. Mais cette décision a ensuite été infirmée.

Lors des dernières journées d'audience en février, Julian Assange était déjà absent pour raison de santé. Ses avocats ont plaidé qu'une extradition mettrait sa santé et même sa vie en danger, et que les poursuites contre lui étaient "politiques".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Frappes israéliennes incessantes sur Gaza, Netanyahu sous pression

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Israël poursuit ses frappes sur la bande de Gaza, ici un bâtiment situé dans le camp de réfugiés de Nuseirat, touché dimanche par une frappe. (© KEYSTONE/AP/Ismael Abu Dayyah)

Des avions de combat et des hélicoptères de l'armée israélienne ont mené d'intenses frappes sur la bande de Gaza lundi avant l'aube, au huitième mois de guerre entre Israël et le Hamas. Elle a entraîné un nouveau déplacement de centaines de milliers de Palestiniens.

Alors qu'aucune perspective d'une fin des hostilités n'est en vue, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est sous pression pour préparer une stratégie pour l'avenir de la bande de Gaza assiégée, dévastée par les bombardements et les combats et menacée de famine.

Dans ce contexte, le mouvement islamiste Hamas a perdu un grand allié à la cause palestinienne, le président iranien Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d'hélicoptère dimanche dans le nord-ouest du pays.

C'est sous sa présidence que l'Iran a mené le 13 avril une attaque sans précédent contre Israël, son ennemi juré, lançant 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés, en représailles à une frappe meurtrière contre le consulat iranien à Damas.

"Raids ciblés"

Dans le nord de la bande de Gaza, des avions militaires ont mené avant l'aube des frappes sur les quartiers de Zeitoun et Sabra dans la ville de Gaza, et l'une d'elles a touché une maison, selon des correspondants de l'AFP et des médecins. Des hélicoptères ont bombardé le camp de réfugiés de Jabalia, où les combats se poursuivent après que l'armée a dit que le Hamas avait repris pied.

Dans le centre du petit territoire palestinien surpeuplé, les camps d'Al-Bureij et Deir al-Balah (centre) ont été la cible de raids aériens.

Et dans le sud, une frappe a touché une maison dans le quartier Tal al-Sultan, dans l'ouest de Rafah, faisant trois morts et huit blessés, selon des sources hospitalières. Rafah a été également visée par des tirs de la marine israélienne, ont indiqué des témoins.

Selon l'armée, les soldats mènent dans l'est de Rafah des "raids ciblés contre les infrastructures terroristes, éliminent l'ennemi et localisent des ouvertures de tunnels".

"Pas d'endroit sûr"

Depuis l'ordre d'évacuation de l'armée le 6 mai, à la veille de l'entrée de ses chars dans l'est de Rafah, "environ la moitié de la population de Gaza" forte de 2,4 millions d'habitants, a été "forcée de fuir" à nouveau, a affirmé dimanche Philippe Lazzarini, le patron de l'Unrwa, agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.

Les déplacés affluent massivement à Khan Younès, une ville en ruines plus au nord, mais "il n'y a absolument aucun endroit sûr dans la bande de Gaza", a-t-il dit.

L'armée a intensifié ses opérations au sol principalement dans l'est de Rafah, adossée à la frontière fermée avec l'Egypte, disant vouloir y réduire les derniers bataillons du Hamas.

Dimanche à Jérusalem, le conseiller américain à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, dont le pays s'oppose comme plusieurs autres capitales à une offensive d'ampleur à Rafah, a appelé Benjamin Netanyahu à accompagner les opérations militaires d'une "stratégie politique" pour l'avenir de la bande de Gaza, où le Hamas avait pris le pouvoir en 2007.

Benny Gantz, membre du cabinet de guerre de M. Netanyahu, a lui menacé de démissionner si un "plan d'action" pour l'après-guerre à Gaza n'était pas adopté rapidement. Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a sommé M. Netanyahu de "préparer immédiatement" une "alternative gouvernementale au Hamas".

Le 11 mai, le chef d'état-major israélien, Herzi Halevi, a averti que démanteler le Hamas "sans mouvement diplomatique pour développer une structure de gouvernement qui ne soit pas le Hamas", équivaudrait à "un travail de Sisyphe".

Les aides quasiment à l'arrêt

Le président américain, Joe Biden, dont le pays est le principal soutien d'Israël, a de nouveau appelé à un "cessez-le-feu immédiat pour arrêter les combats et ramener les otages à la maison".

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de la bande de Gaza dans le sud d'Israël, ont mené une attaque qui a entraîné la mort de plus de 1170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur les 252 personnes alors emmenées comme otages, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 mortes selon l'armée.

Israël a juré de détruire le Hamas, qui avait pris le pouvoir à Gaza depuis 2007, et qu'il considère comme terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé des bombardements intenses par air, terre et mer contre la bande de Gaza, suivis d'une offensive terrestre le 27 octobre, entraînant la mort d'au moins 35'456 personnes la plupart des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas et une catastrophe humanitaire.

Depuis que les soldats ont pris le 7 mai le contrôle côté palestinien du poste-frontière de Rafah avec l'Egypte, l'acheminement de l'aide humanitaire est quasiment à l'arrêt. Ce passage est crucial pour les aides dont le carburant, indispensable aux hôpitaux et à la logistique humanitaire.

Malgré les largages aériens d'aides par plusieurs pays et la jetée temporaire construite par les Etats-Unis sur la plage de Gaza, l'ONU répète que seule l'ouverture des passages routiers peut garantir les nécessaires livraisons à grande échelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ex-président Jacob Zuma déclaré inéligible et exclu des élections

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Jacob Zuma a été déclaré inéligible en raison d'une condamnation à la prison en 2021 (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction d'Afrique du Sud, a déclaré lundi l'ex-président Jacob Zuma inéligible en raison d'une condamnation à la prison en 2021. Elle a prononcé son exclusion des élections générales prévues dans neuf jours.

"M. Zuma a été reconnu coupable d'une infraction et condamné à une peine d'emprisonnement de plus de 12 mois", a déclaré la juge Leona Theron à la lecture de la décision, qui peut faire l'objet d'un appel. "Par conséquent, il ne peut être membre de l'Assemblée nationale et ne peut se présenter aux élections", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Iran en deuil après la mort du président Raïssi dans un accident

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Le président iranien Ebrahim Raïssi se trouvait à bord d'un hélicoptère Bell 212 en compagnie du ministre des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, du gouverneur de la province et du principal imam de la région. (© KEYSTONE/AP/Ali Hamed Haghdoust)

L'Iran a décrété lundi cinq jours de deuil pour rendre hommage à son président, Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d'hélicoptère. Cet ultraconservateur était considéré comme l'un des favoris pour succéder au Guide suprême, Ali Khamenei.

Le décès de Raïssi à 63 ans ouvre une période d'incertitude politique en Iran, au moment où la région est secouée par la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, un allié de la République islamique.

Sa mort brutale va entraîner une élection présidentielle au suffrage universel qui devra être organisée "dans les 50 jours", soit d'ici au 1er juillet. En attendant, c'est le premier vice-président Mohammad Mokhber, un homme de l'ombre de 68 ans, qui assumera les fonctions de président par intérim.

A ce stade, aucun nom ne se dégage comme prétendant pour la présidentielle, qui se déroulera quatre mois avant le scrutin présidentiel aux Etats-Unis, principal ennemi de la République islamique avec Israël.

"Serviteur sincère et précieux"

Elu président en 2021, Ebrahim Raïssi était, lui, considéré comme l'un des favoris pour succéder au Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans.

"La nation iranienne a perdu un serviteur sincère et précieux", a déclaré le chef de l'Etat dans une déclaration. En soulignant que "ses ennuis dus à l'ingratitude et aux railleries de certains méchants ne l'empêchaient pas de travailler jour et nuit". Le gouvernement a rendu hommage au "président du peuple iranien, travailleur et infatigable" qui "a sacrifié sa vie pour la nation".

L'annonce de son décès avait été donnée en début de matinée par les agences de presse et les sites d'information après la découverte de l'épave de l'hélicoptère à l'aube. La télévision d'Etat a parallèlement diffusé des chants religieux en montrant des photos du président.

Météo difficile

L'hélicoptère du président avait disparu dimanche en début d'après-midi alors qu'il survolait une région de l'Iran escarpée et boisée dans des conditions météorologiques difficiles avec de la pluie et un épais brouillard.

La perspective de découvrir vivants le président et les huit autres passagers, avait progressivement diminué durant la nuit.

Parmi eux figurait Hossein Amir-Abdollahian, 60 ans, nommé à la tête de la diplomatie par M. Raïssi en juillet 2021. Etaient également présents le gouverneur de la province d'Azerbaïdjan oriental, le principal imam de la région, ainsi que le chef de la sécurité du président et trois membres d'équipage.

Les secours ont récupéré lundi matin les dépouilles des neuf passagers éparpillés au milieu des débris de l'appareil, un Bell 212. Elles ont été transportées à Tabriz, la grande ville du nord-ouest, où débuteront mardi les cérémonies de funérailles.

L'épave de l'hélicoptère a été découverte à l'aube sur le flanc d'une montagne qu'il aurait heurté pour une raison encore inconnue, selon des médias. Il s'était envolé dans des conditions météorologiques difficiles, avec des pluies et un épais brouillard.

De nombreux dirigeants, dont certains de pays entretenant des relations tièdes avec Téhéran, ont envoyé des messages de condoléances.

Le président russe, Vladimir Poutine, a rendu hommage à un "politicien remarquable" et à un "véritable ami" de la Russie. Son décès est une "grande perte pour le peuple iranien", a salué le président chinois Xi Jinping.

"Pas de perturbations"

M. Raïssi, qui avait le titre d'ayatollah, présidait la République islamique depuis près de trois ans. Considéré comme un ultraconservateur, il avait été élu le 18 juin 2021 dès le premier tour d'un scrutin marqué par une abstention record pour une présidentielle et l'absence de concurrents de poids.

Toujours coiffé de son turban noir et vêtu d'un long manteau de religieux, il avait succédé au modéré Hassan Rohani, qui l'avait battu à la présidentielle de 2017.

Il était soutenu par la principale autorité de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a appelé dimanche "le peuple iranien" à "ne pas s'inquiéter" car "il n'y aura pas de perturbation dans l'administration du pays".

Dernier message pro-palestinien

M. Raïssi s'était rendu dimanche dans la province d'Azerbaïdjan oriental, où il a notamment inauguré un barrage en compagnie du président d'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, à la frontière entre les deux pays.

Au cours d'une conférence de presse commune, il a de nouveau apporté son soutien au Hamas face à Israël. "Nous pensons que la Palestine est la première question du monde musulman", a-t-il dit. Dans un message de condoléances, le Hamas a salué un "soutien à la résistance palestinienne".

L'Iran a lancé une attaque inédite le 13 avril contre Israël, avec 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés avec l'aide des Etats-Unis et de plusieurs autres pays alliés.

M. Raïssi était sorti renforcé des législatives qui se sont tenues en mars, premier scrutin national depuis le mouvement de contestation qui a secoué l'Iran fin 2022 à la suite du décès de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée pour non-respect du code vestimentaire strict de la République islamique.

Né en novembre 1960, M. Raïssi a effectué l'essentiel de sa carrière dans le système judiciaire, en étant notamment procureur général de Téhéran puis procureur général du pays.

Liste noire

M. Raïssi figurait sur la liste noire américaine des responsables iraniens sanctionnés par Washington pour "complicité de graves violations des droits humains", des accusations balayées comme nulles et non avenues par les autorités de Téhéran.

Téhéran a salué dans la nuit les propositions faites par plusieurs pays d'aider dans les recherches de l'hélicoptère, un Bell 212.

La Turquie a rapidement déployé 32 secouristes et un drone de vision nocturne qui a été opérationnel durant la nuit, tandis que l'Union européenne a annoncé avoir activé, à la demande de l'Iran, "le service de cartographie de réponse rapide CopernicusEMS" pour aider à localiser l'appareil.

A la demande de Téhéran, Moscou a également annoncé envoyer en Iran une cinquantaine de spécialistes des opérations de sauvetage, des véhicules tout-terrain ainsi qu'un hélicoptère.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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