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Economie

La Suisse aura son bataillon cyber

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La Suisse aura son bataillon et son commandement cyber. Le Parlement a donné son feu vert (illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'armée suisse disposera d'un commandement dédié à la cybersécurité et d'un cyberbataillon. Suivant le National, le Conseil des Etats soutient pleinement le projet du gouvernement de modifier la loi sur l'armée et son organisation.

Pour répondre aux menaces actuelles, le Conseil fédéral prévoit de transformer dès 2024 la base de l'aide au commandement en commandement cyber. Les événements en Ukraine mettent en lumière ce besoin d'une triste manière, a relevé Andrea Gmür-Schönenberger (Centre/LU) au nom de la commission.

"Notre armée doit être capable de répondre à des cyberattaques", a noté la ministre de la défense Viola Amherd. Il faut une organisation flexible qui soit capable de prendre des mesures rapidement et de manière autonome.

Ce commandement de cybersécurité devra organiser les capacités militaires clés dans les domaines de la cyberdéfense, de la cryptologie et de la guerre électronique, des prestations informatiques, de l'aide au commandement et de l'image de la situation.

Les effectifs de l'armée dans le domaine de la cyberdéfense seront augmentés. Ils passeront de 206 à 575 militaires au cours des quatre ans à venir. L'instruction sera complétée par un stage auprès de partenaires externes. Au vote, l'ensemble du projet a été soutenu à l'unanimité.

Exemptions de servir

La Chambre des cantons n'était pas aussi unanime sur la question de l'exemption de servir. A l'avenir, celle-ci sera autorisée pour les personnes travaillant à un taux minimum de 80% dans le domaine médical, pour les services de sauvetage, dans la police, les sapeurs-pompiers et le corps des gardes-frontières, et qui ne sont pas nécessaires aux tâches de l'armée.

La gauche, comme au National, demandait que le personnel médical travaillant à mi-temps et assurant le fonctionnement des établissements médicaux civils puisse être exempté du service. Cette proposition permettrait de prendre en compte le manque de personnel soignant dans les établissements hospitaliers, comme on l'a vu durant la pandémie de Covid-19, a dit Mathias Zopfi (Verts/GL).

Cette idée aurait l'effet contraire, a contré la ministre de la défense. Elle nuirait aux effectifs de l'armée, qui aurait ensuite plus de peine à remplir sa fonction de soutien au secteur de la santé civile en cas de crise.

Surveillance et manifestations

Le projet prévoit également la création d'une autorité de surveillance et de régulation du trafic aérien militaire, comparable à ce qui se fait avec l'aviation civile. Elle veillera à éviter tout incident ou accident dans l'espace aérien, a précisé Mme Amherd. La création de cette autorité n'engendrera pas de surcoûts.

L'appui apporté par l'armée aux événements civils devra également être renforcé. Les recrues en phase d'instruction de base pourraient être désormais mobilisées, et plus seulement les militaires en service long et ceux en cours de répétition.

Mais il ne s'agit pas d'autoriser des soutiens de l'armée qui seraient sans effet sur l'instruction des troupes, a rassuré la ministre de la défense. Les prestations devront s'inscrire dans un plan de formation.

Service long prolongé

Les militaires en service long devront en outre effectuer 300 jours de service, contre 280 actuellement. Cette prolongation doit permettre de mieux répondre aux besoins de l'armée.

La durée de l'obligation de servir pour les sous-officiers supérieurs, les officiers et les spécialistes pourrait être prolongée en cas de besoin de l'armée, mais au plus tard jusqu'à la fin de l'année au cours de laquelle ils atteignent l'âge de 65 ans.

Le projet améliore encore l'appréciation du potentiel de danger et d'abus lors du recrutement et de la remise de l'arme. Le gouvernement veut également intervenir dans l'accomplissement des missions de l'armée en fonction des menaces, dans les droits et les devoirs des militaires et dans le domaine des affaires sanitaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Immeubles vendus à Lausanne, Fribourg et Delémont pour 40 millions

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Le fonds de placement Suisse Romande Property Fund (SRPF) va vendre des immeubles commerciaux, notamment à Lausanne (photo), pour se repositionner dans le résidentiel. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le fonds de placement basé à Genève Suisse Romande Property Fund (SRPF) s'est félicité de la vente prochaine de trois immeubles commerciaux à Lausanne (VD), Fribourg (FR) et Delémont (JU), représentant un volume supérieur à 40 millions de francs. Les deux premières transactions seront effectives sur l'exercice 2023, la troisième début 2024.

"Ces ventes s'inscrivent pleinement dans la stratégie de repositionnement résidentiel de SRPF initiée en 2022", signale la direction du fonds coté sur SIX dans un communiqué diffusé jeudi soir après la clôture boursière.

Le produit de l'opération devrait être utilisé dans un premier temps pour réduire le niveau d'endettement, puis permettre au fonds "de saisir les opportunités d'acquisitions résidentielles en 2024 et de lancer la construction des surélévations prévues".

Plus généralement, la seconde moitié de l'exercice a été marquée par de nouvelles relocations d'espaces commerciaux et la réception de cinq appartements et d'une arcade à Bulle (FR) et de cinq appartements à Lausanne. Les revenus locatifs supplémentaires attendus dès 2024 devraient permettre d'absorber une partie de la hausse des charges financières.

Au 1er semestre, la direction du fonds JSS Real Estate Management de la banque J. Safra Sarasin avait fait état d'un résultat net de 4,01 millions de francs, en hausse de 1,7% sur un an, pour des recettes avoisinant les 10 millions. Fin juin, la valeur vénale des immeubles en portefeuille avoisinait les 450 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Prix du commerce: une boutique de seconde main distinguée

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L’économie genevoise récompense ses commerçants. Une boutique de seconde main vintage remporte le prix de la Jeune Pousse Radio Lac.

Les Prix du commerce de l'économie genevoise 2023 ont été remis ce mercredi à Genève.

Ils fêtent leurs dix ans cette année. Le concours est organisé par les associations professionnelles, les partenaires du secteur du commerce et le département de l'économie et de l'emploi. Objectif: promouvoir la qualité et l'excellence des commerces de proximité du canton.  Trois prix ont été décernés: celui de la plus belle vitrine, du meilleur accueil et de la jeune pousse. Ce dernier est d’ailleurs le prix Radio Lac. Il est dédié aux commerces de moins de trois ans d'existence et récompense une démarche commerciale originale symbolisant le dynamisme et le renouveau du commerce genevois. 

Cette distinction a été décernée à “Purple and Gold Rain”, une boutique de seconde main vintage, située en vieille-ville de Genève. 

Sa fondatrice, Teresa Fini, a ouvert son échoppe en juin dernier mais son concept existe depuis 2012, auparavant elle vendait ses vêtement sur les réseaux sociaux. Et même s’il y a de la concurrence sur le marché de la seconde main, elle n’a pas hésité à se lancer dans l’aventure:

Teresa FiniFondatrice de “Purple and Gold Rain”

Elle trouve les vêtements elle-même:

Teresa FiniFondatrice de “Purple and Gold Rain”

Un exemple de ce que l’on peut trouver dans sa boutique:

Teresa FiniFondatrice de “Purple and Gold Rain”

Teresa Fini remporte donc un prix unique de 7000 francs, complété par un bon de 7000 francs sous forme d’avoir publicitaire auprès de Radio Lac.

 

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UBS et Credit Suisse officialisent la fusion

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La finalisation de l'absorption désormais officialisée de Credit Suisse par UBS reste devrait bien avoir lieu l'an prochain. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les conseils d'administration du groupe UBS, ainsi que d'UBS SA et de Credit Suisse SA ont officiellement octroyé leur feu vert au processus de fusion de ces deux dernières entités. La finalisation du rapprochement reste agendée à 2024.

L'assimilation de Credit Suisse (Suisse) par UBS Switzerland doit aussi survenir dans le courant de l'année prochaine, indique un communiqué de la banque aux trois clés diffusé jeudi.

UBS indique en outre avoir établi un tableau financier indicatif des contours de la future entité fusionnée, qui sera mis à disposition sur le site de la banque comme sur celui du gendarme étasunien des marchés financier, la Securities and exchange commission (SEC).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Les comptes d'épargne en Suisse sont rémunérés à 0,8% en moyenne

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Les banques suisses profitent de marges d'intérêt élevées et augmentent la rémunération des comptes d'épargne que lorsqu'elles craignent de perdre des clients, affirme Moneyland. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le secteur bancaire en Suisse rechigne toujours à relever nettement la rémunération des comptes d'épargne. Selon un calcul de Moneyland, le taux moyen est à 0,8%, ce qui ne permet même pas de compenser l'inflation.

Le taux d'intérêt moyen pour les comptes d'épargne a certes augmenté au cours de cette année, mais il reste à un niveau modeste, précise un communiqué. Parmi les offres passées en revue par le comparateur en ligne, les établissements les plus généreux présentent un taux de 2,0%, les plus pingres ne rémunèrent pas les comptes d'épargne (0%). Les petites banques sont souvent les plus avantageuses.

Les disparités se sont accentuées en 2023. Au début de l'année, le taux moyen de rémunération des comptes d'épargne adultes était de 0,19%, les offres comprises dans une fourchette entre 0 et 0,8%.

Traditionnellement mieux rémunérés, les comptes d'épargne jeunesse bénéficient d'un taux moyen de 1,16%. A ce niveau, l'inflation n'est toujours pas compensée. En octobre, le renchérissement en Suisse a atteint 1,7% en rythme annuel. Moneyland a recensé des taux pour les comptes jeunesse compris entre 0,65% et 2%.

Les comptes courants restent au niveau du plancher (taux moyen de 0%). Certaines banques continuent de percevoir des taux négatifs, la pire offre prise en considération présentant une ponction de 0,125%. Pour la prévoyance 3a, la fourchette est comprise entre 0 et 1%, pour un taux moyen de 0,1%.

Les banques suisses profitent de marges d'intérêt élevées et augmentent la rémunération des comptes d'épargne que lorsqu'elles craignent de perdre des clients, affirme Moneyland.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les prix des logements ont augmenté en novembre

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La tendance haussière n'a pas épargné les logements en propriété, dont les prix proposés ont augmenté en moyenne de 0,3% en Suisse, selon les calculs d'ImmoScout et Cifi. (KEYSTONE/Peter Schneider) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les loyers ont augmenté de 1,2% au mois de novembre. La hausse a affecté toutes les régions, selon le Swiss Real Estate Offer Index publié jeudi. Les prix affichés des logements en propriété n'ont connu qu'une légère progression.

Les locataires à la recherche d'un appartement doivent s'attendre à une hausse des prix d'ici la fin de l'année, affirme dans un communiqué ImmoScout24 dans son relevé périodique du marché immobilier suisse, réalisé en collaboration avec la société de conseil Cifi.

Aucune région n'est épargnée par la tendance haussière. La plus forte augmentation est enregistrée à Zurich, où la progression atteint 2,4%. La Suisse centrale a vu les loyers croître à un rythme plus élevé que la moyenne suisse, soit +1,3%. La région lémanique (+0,9%), la Suisse orientale (+0,8%), le Tessin (+0,7%), la partie nord-ouest du pays (+0,4%) ainsi que le Mittelland se situent sous la barre de 1,2%.

Le relèvement du taux hypothécaire de référence, passé à 1,75% de 1,50% début décembre, promet de nouvelles hausses de loyers. La situation est difficile non seulement pour les nouveaux locataires, mais aussi pour les personnes qui ne prévoient pas de déménager. Des augmentations de loyer allant jusqu'à 3% dans les locations existantes sont possibles à partir d'avril 2024, précise le communiqué.

La tendance haussière n'a pas épargné les logements en propriété, dont les prix proposés ont augmenté en moyenne de 0,3% en Suisse, selon les calculs d'ImmoScout et Cifi. Les deux catégories de biens sont concernées, les maisons individuelles (+1,1%) et les appartements en copropriété (+2,1%) affichant des augmentations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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