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Politique

"Les gens sont libres de dire ce qu'ils veulent"

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Qui dit politique, dit communication… A Genève, il est sans conteste le ministre le plus actif dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il s’agit de Luc Barthassat, le conseiller d’Etat chargé du département de l’environnement, des transports et de l’agriculture (DETA). Il le dit lui-même, il n’a pas sa langue dans sa poche et la conseillère nationale verte Lisa Mazzone en a fait les frais vendredi passé lors d’un débat dans l’émission radio Forum chez nos confrères de la RTS.

Interview complète à réécouter ici:

Luc Barthassat Conseiller d'Etat chargé du DETA

@GhufranBron

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International

La France annonce des actes antisémites en hausse de "300%"

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Le Premier ministre français Gabriel Attal a évoqué "366 faits antisémites" enregistrés dans le pays au premier trimestre 2024 (archives). (© KEYSTONE/EPA/VALERY HACHE / POOL)

Le gouvernement français a annoncé lundi "une hausse de 300%" des actes antisémites en France au premier trimestre 2024 par rapport à la même période de 2023. Il évoque une "déferlante".

"Personne ne peut nier cette déferlante antisémite", a déclaré le chef du gouvernement, Gabriel Attal, dans un discours lors du 38e dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris.

"Personne ne peut nier le fait qu'on estime que les Français juifs représentent 1% de la population française, mais que plus de 60 % des actes antireligieux sont des actes antisémites", a-t-il ajouté. Il a évoqué "366 faits antisémites" enregistrés en France au premier trimestre 2024.

Face à cette hausse, "pas un acte ne doit rester impuni, pas un antisémite ne doit avoir l'âme tranquille", a affirmé le Premier ministre en promettant de "faire preuve d'une fermeté exemplaire à chaque acte".

Déplorant qu'il ne soit pas possible, dans la loi française, de connaître précisément le nombre et les condamnations pour des actes commis en raison de la religion, il a annoncé avoir demandé au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, "de trouver les moyens de mettre en oeuvre un recensement de ces cas et de ces condamnations partout en France".

"L'islamisme est un péril grave pour notre République et un des visages les plus dangereux, les plus destructeurs de l'antisémitisme", a-t-il aussi affirmé, promettant de "s'attaquer frontalement à l'islamisme et au séparatisme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Genève assumera son devoir de mémoire sans déboulonner des statues

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Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève, a présenté lundi le plan d'action "Monuments et héritage raciste dans l'espace public". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a présenté lundi son plan d'action par rapport aux monuments qui rendent hommage à des personnalités ayant encouragé le racisme, le colonialisme ou encore l'esclavagisme. La priorité va à la contextualisation.

"Aucun retrait de statues ou de monuments n'est prévu et aucun lieu controversé ne sera renommé", a indiqué Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève. La Municipalité privilégie le dialogue et la recontextualisation sur le lieu même de l'hommage, a précisé le magistrat.

Cinq figures historiques ont été retenues pour cette première phase du plan d'action qui devra être réalisée d'ici 2025. Parmi ces personnalités, le controversé Carl Vogt. Ce scientifique et politicien, qui a un boulevard à son nom et un buste à son effigie, a combattu pour les libertés individuelles tout en soutenant des thèses racistes.

Son buste pourrait être déplacé. Mais la décision sera prise en concertation avec l'Université de Genève. Un nouvel emplacement n'a pas encore été défini.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Hamas accepte une proposition de trêve, Israël bombarde Rafah

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En Israël, des manifestants ont à nouveau appelé lundi pour la libération immédiate des otages israéliens. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dit lundi soir avoir accepté une proposition de trêve soumise par les médiateurs, après le début d'une opération israélienne d'évacuation de dizaines de milliers de personnes de Rafah, au sud de la bande de Gaza assiégée.

Après l'annonce du Hamas, l'armée israélienne a mené d'intenses bombardements sur l'est de la ville surpeuplée de Rafah, d'où les habitants avaient été exhortés à partir, selon l'AFP.

L'évacuation doit préparer le terrain, selon Israël, à une opération militaire terrestre à Rafah, à laquelle s'opposent de nombreux pays, dont les Etats-Unis, principal allié d'Israël, et organisations internationales.

Le Hamas a annoncé dans un communiqué avoir informé l'Egypte et le Qatar, pays médiateurs avec les Etats-Unis, qu'il avait "approuvé leur proposition pour un accord de cessez-le-feu" avec Israël dans la bande de Gaza, dévastée par sept mois de guerre.

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que cette proposition était "loin des exigences israéliennes", tout en ajoutant qu'Israël allait envoyer une délégation "auprès de la médiation pour épuiser les possibilités de parvenir à un accord" de trêve.

Selon un haut responsable du Hamas, Khalil al-Hayya, la proposition comprend trois phases, chacune d'une durée de 42 jours, et inclut un retrait israélien complet de la bande de Gaza, le retour des déplacés et un échange d'otages toujours retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, dans le but d'un "cessez-le-feu permanent".

Le secrétaire général de l'ONU a appelé Israël et le Hamas "à faire l'effort supplémentaire nécessaire" pour parvenir à une trêve, selon son porte-parole.

"Le moment est venu"

En Israël, le Forum des familles, une association de proches d'otage, a estimé que "le moment était venu pour toutes les parties concernées (...) de transformer cette opportunité en un accord pour le retour de tous les otages".

"Le 'oui' du Hamas va accroître la pression sur Israël (...) pour conclure un accord", estime Mairav Zonszein, analyste pour l'International Crisis Group (ICG).

A Rafah, devenue un refuge pour plus d'un million de personnes dont une majorité de déplacés, était le théâtre lundi soir de scènes de joie et de tirs en l'air après l'annonce du Hamas sur une trêve.

Des négociations indirectes menées par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, visant à arracher une trêve associée à la libération d'otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens, avaient débuté samedi au Caire mais s'étaient achevées dimanche sans avancée.

Le Hamas réclamait un cessez-le-feu définitif tandis qu'Israël se dit décidé à détruire le mouvement palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007, considéré comme une organisation terroriste par ce pays, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Malgré les objections internationales, Benjamin Netanyahu a promis de lancer l'offensive sur Rafah, quelle que soit l'issue des négociations, l'armée israélienne affirmant lundi qu'elle était indispensable pour "détruire les quatre derniers bataillons" du Hamas.

Dans cette perspective, elle a dit avoir commencé "une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", estimant à "environ 100'000" le nombre de personnes concernées.

"Terreur et panique"

Dans des tracts largués sur les quartiers est de Rafah, l'armée israélienne a averti qu'elle "s'apprête à agir avec force contre les organisations terroristes" et demandé aux habitants "d'évacuer immédiatement vers la zone humanitaire élargie d'al-Mawasi", à une dizaine de kilomètres de Rafah.

"Les habitants évacuent dans la terreur et la panique", a déclaré à l'AFP Ossama al-Kahlout, un responsable du Croissant-Rouge palestinien dans l'est de Rafah, précisant que les zones désignées abritaient environ 250'000 personnes.

Des "milliers" de personnes ont quitté l'est de Rafah, a-t-il ajouté plus tard.

Des habitants ont raconté à l'AFP avoir appris la nouvelle après une nuit rythmée par des frappes israéliennes. Certains préparaient leurs affaires, dans leurs tentes inondées par une pluie abondante, ou les entassaient dans des remorques.

L'"évacuation massive" d'une partie de la population est "impossible" à faire de façon "sûre", a souligné le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, alors que le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme jugeait "inhumain" l'ordre d'évacuation.

Washington, Ryad, Amman ou Paris ont répété leur opposition à l'offensive sur Rafah.

Dans un entretien téléphonique, le président américain Joe Biden a réitéré lundi sa "position claire" à M. Netanyahu contre toute offensive à Rafah, selon la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un an après le couronnement de Charles, un anniversaire assombri

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Aucun évènement fastueux n'était prévu pour célébrer cette première année écoulée depuis le couronnement de Charles III le 6 mai 2023 (archives). (© KEYSTONE/AP Pool/ALASTAIR GRANT)

Le Royaume-Uni marque lundi sans fanfare le premier anniversaire du couronnement du roi Charles III. Le souverain voit son début de règne assombri par son cancer, diagnostiqué en début d'année, après avoir attendu longtemps pour succéder à sa mère Elizabeth II.

Aucun évènement fastueux n'est prévu pour célébrer cette première année écoulée depuis le couronnement de Charles III et de la reine Camilla le 6 mai 2023 à l'Abbaye de Westminster. A midi, la Royal Horse Artillery effectuera 41 tirs de canon depuis Green Park, près du palais de Buckingham, puis l'Honourable Artillery Company en tirera 62 autres depuis la Tour de Londres à partir de 13h00 locales.

Le palais de Buckingham n'a pas indiqué où le roi âgé de 75 ans célèbrerait cet anniversaire. Charles III suit actuellement un traitement contre un cancer qui lui a été diagnostiqué en début d'année, neuf mois après son couronnement, à l'occasion d'une opération de la prostate.

Engagements limités

Après trois mois sans engagement public, mais tout en continuant d'exercer certaines fonctions officielles, le souverain a repris la semaine dernière ses activités publiques.

Symboliquement, il a d'abord visité mardi dernier un centre spécialisé contre le cancer avec la reine Camilla, 76 ans. Il est apparu détendu et souriant, serrant de nombreuses mains, et s'est entretenu avec des soignants et des malades.

Dans les jours qui ont suivi, il a reçu au palais de Buckingham le Coronation Roll, le document officiel retraçant le couronnement. Il a également assisté à un concours hippique à Windsor, que la reine Elizabeth II adorait.

Le palais de Buckingham avait annoncé le 26 avril que Charles III allait reprendre un "certain nombre" d'engagements, "soigneusement calibrés", en "concertation étroite avec ses médecins". Ils sont "très encouragés par les progrès accomplis jusqu'à présent et restent optimistes sur la poursuite du rétablissement du roi", avait précisé le palais.

Retrouvailles avec Harry?

Cette semaine, le roi doit notamment assister mercredi à une Garden Party à Buckingham, et peut-être, selon des médias britanniques, revoir son fils le prince Harry, qui vit en Californie mais qui sera à Londres pour le dixième anniversaire des Jeux Invictus, une compétition pour soldats et vétérans blessés.

Pour les prochaines semaines, le palais a seulement annoncé que le roi recevrait en juin l'empereur Naruhito du Japon et son épouse l'impératrice Masako, pour une visite d'Etat à l'invitation du gouvernement britannique.

D'autres engagements possibles - Royal Ascot, 80 ans du D-Day, Trooping the Color en juin, traditionnelles garden parties - seront conditionnés à l'avis des médecins, plus près de leur date.

Roi mieux aimé

Dans le contexte de ce début de règne compliqué, la famille royale a vu sa popularité croître dans le pays. Selon un sondage publié dimanche dans le tabloïd The Mail on Sunday, 54% des Britanniques ont une opinion favorable de Charles III, en hausse de 4 points sur un an. Et 56% pensent qu'il remplit bien sa mission de souverain.

La princesse Kate, elle aussi atteinte d'un cancer qu'elle a révélé fin mars dans un message vidéo, est elle la "royal" la plus populaire, avec son époux le prince William, héritier du trône. A 42 ans, Kate n'a pas été vue en public depuis Noël, à part cette brève vidéo.

Signe de cette approbation, dimanche, une manifestation du mouvement antimonarchiste Republic n'a rassemblé que quelques dizaines de personnes sur Trafalgar Square à Londres, et ce malgré le regain de vigueur du mouvement prorépublicain depuis la disparition d'Elizabeth II.

"La question pour la monarchie est de savoir si c'est une amélioration momentanée (de sa popularité), du fait de la sympathie du public, où si elle peut se maintenir, notamment parmi les jeunes générations", analyse Gideon Skinner, de la société de sondage Ipsos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Les tentatives d'escroquerie ont presque doublé en un an

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Les cyberincidents utilisant l'IA sont encore rares, mais il s'agit, selon l'OFCS, des premières tentatives d'exploration des possibilités d'utilisation criminelle de l'IA pour mener de futures cyberattaques (archives). (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Offres d'emploi frauduleuses ou prétendus appels de la police, les tentatives d'escroquerie ont presque doublé en un an. Les tentatives de fraude recourant à l'intelligence artificielle sont également en hausse. Un office fédéral tire la sonnette d'alarme.

Au deuxième semestre 2023, 30'331 cyberincidents ont été signalés, indique lundi dans son rapport annuel l'Office fédéral de la cybersécurité (OFCS), qui a pris le relais du Centre national de cybersécurité au 1er janvier. Sur la même période en 2022, 16'951 cas avaient été enregistrés.

Le nombre d'annonces d'hameçonnage est notamment en forte hausse. Il est passé de 2179 en 2022 à 5536 en 2023. L'OFCS a également reçu un nombre croissant d'annonces concernant des tentatives de fraude via l'intelligence artificielle (IA). Selon l'office, les systèmes informatiques sont très vulnérables et la capacité de réaction en Suisse est encore faible.

La semaine dernière, le Conseil fédéral avait relevé des erreurs de la Confédération dans le cadre de la cyberattaque contre l'entreprise Xplain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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