L’automne transforme le jardin. Les couleurs flamboyantes des arbres annoncent le repos de la nature, mais pour le jardinier, c’est une période clé. C’est le moment de préparer la terre, de protéger les plantes et de donner un dernier soin au potager avant l’arrivée du froid.
Les feuilles mortes, par exemple, ne doivent pas être vues comme un fardeau. Si elles étouffent la pelouse lorsqu’elles s’accumulent, elles deviennent un précieux allié une fois ramassées. En paillis ou au compost, elles enrichissent le sol et le protègent des rigueurs de l’hiver. La pelouse, elle aussi, mérite un dernier passage de tondeuse, pas trop court, pour repartir en meilleure santé au printemps. Un apport d’engrais adapté lui permettra de traverser la saison froide plus vigoureusement.
Les massifs et les vivaces demandent une attention particulière. En coupant les fleurs fanées et les tiges sèches, on favorise la reprise future. Diviser certaines touffes trop généreuses permet de redonner de la vigueur aux plantes et d’équilibrer les espaces. Un paillis bien épais protège les racines fragiles et limite la prolifération des mauvaises herbes pendant l’hiver.
Au potager, les récoltes tardives de courges ou de tomates vertes marquent la fin d’un cycle. Mais l’automne est aussi un temps de renouveau : planter l’ail, les oignons ou les fèves maintenant, c’est déjà préparer les récoltes de demain. Un apport de compost sur les parcelles vides nourrit la terre et la rendra plus fertile au printemps.
C’est également la saison idéale pour planter arbres, arbustes et bulbes. Le sol encore chaud et l’humidité naturelle favorisent l’enracinement, offrant un démarrage optimal aux nouvelles plantations. Les tulipes, narcisses ou crocus installés à cette période viendront colorer le jardin dès les premiers beaux jours.
Enfin, l’automne n’est pas seulement une affaire de végétaux. Les outils et le matériel doivent être nettoyés, rangés et protégés pour durer. Et il ne faut pas oublier la faune : laisser un coin de feuilles ou de bois mort, installer un nichoir ou un abri à insectes, c’est offrir un refuge précieux aux petits auxiliaires qui participeront à l’équilibre du jardin.
En somme, l’automne n’est pas la fin, mais une transition. En prenant soin de son jardin à cette période, on ne fait pas qu’affronter l’hiver : on prépare déjà le printemps !
Stephane Napoleone
25 avril 2018 à 17 h 25 min
J'ai bien aimé lorsqu'il dit que son père lui conseillait, au cas ou il ne savait pas que voter, de prendre l'avis du gouvernement et de voter le contraire ! ... je ne savais pas qu'il y avait, en Suisse une certaine culture ou contre culture de saine contestation, d'un sens vraiment critique et ouvert ! ça fait du bien d'entendre quelqu'un parler si librement 😉
Stephane Napoleone
25 avril 2018 à 17 h 28 min
Merci Radio Lac et Monsieur Patrick Morier-Genoud ! c'est rare !
Micaël Masse
27 avril 2018 à 7 h 43 min
LA question essentielle :
Qui devrait créer l'argent ?
Les banques commerciales (majoritairement des investisseurs étrangers) ?
OU
Un organisme d'état tenu par la constitution à l'intérêt du peuple suisse ?
Indépendant des politiques et autres influences
Selon moi, poser la question, c'est y répondre.
Le peuple suisse souhaite récupérer sa souveraineté monétaire et les milliards de francs de profits y étant attachés.
Merci d'être une voie démocratique présentant ce que plusieurs médias ne désirent pas aborder.
Les autorités économiques, politiques et même médiatiques ont beaucoup à perdre, car la rente monétaire rapporte des milliards chaque année.
Silberstein Jacques
27 avril 2018 à 14 h 12 min
Merci pour cette présentation original bien mijotée. J'ai, moi aussi, noté à quel point tout l’establishment peut rejeter cette initiative. Et, comme le dirait l'inspecteur Maigret, cherchons donc à qui profite le crime. Évidemment aux banquiers et au monde de la finance, spéculative notamment. Et pourtant, le conseil fédéral et les chambres leur emboîtent le pas. Pourquoi ? Est-ce dû au fait que la distribution socio-économique des chambres et, par voie de conséquence, du conseil est très différente de celle de la population ? Ou et-ce dû au lobbying des milieux financiers ? Ou les deux ?
De savoir si la raison est la première ou la seconde, est une question qui n'a d'intérêt qu'à l'autopsie. Dans l'immédiat, j'invite tout le monde à faire ce que votre père proposait. A savoir: s'ils sont tous contre alors dite OUI et vis-versa. Ou Alors renseignez vous auprès de sources bien informées et si possible sans conflit d’intérêt.