Ce matin je vous parlais des petites manipulations calendaires qui font de cette journée du 29 février une journée particulière puisque cette année 2024 est bissextile. Mais saviez-vous que ce n'est pas la seule bizarrerie de notre calendrier ? Si je vous demandais pourquoi il y a 31 jours au mois de juillet et au mois d'août, vous sauriez me dire pourquoi ? Je vous dis tout 😉
Pour répondre à la question pourquoi un 29 février tous les 4 ans, remontons à l'époque de la Rome antique. Nous mesurons le temps à partir des mouvements de la Terre, sa rotation sur elle-même et sa révolution autour du soleil. À cette période, les astronomes calculent que la Terre met 365,25 jours pour faire le tour du soleil.
Vous voyez le problème ? Ce quart de jour en trop doit être compensé et c'est alors qu'ils décident d'inventer, sous la demande de Jules César, l'année bissextile. Désormais, tous les quatre ans, une journée entière sera ajoutée au calendrier. Une façon de remettre les compteurs à zéro.
Autre bizarrerie : il y a deux fois 31 jours en juillet et août mais si je vous disais que cela vient plus d'un problème d'égo de dirigeants Romains que d'une manière mnémotechnique de compter ses phalanges, vous me croyez ?
Et bien si ! Si il y a 31 jours, deux mois d’affilée c'est à cause de Jules César (encore lui) et son successeur, Auguste.
Le calendrier grégorien prend son origine dans le calendrier julien, mis en place par César. Dans ce dernier, le mois de juillet est le cinquième mois (une autre bizarrerie qui a changé), appelé « quintilis ». Après l’assassinat de César, ce mois devient le mois en son souvenir : il est rebaptisé « Julius », et on lui ajoute un 31e jour. Son successeur, ce bon vieux Auguste, par fierté, décide lui aussi de s’attribuer un mois dans l’année, et choisi celui qui succède à julius. Le sixième mois est alors baptisé « Augustus ». Mais ce n’est pas tout ! Hors de question pour cet humble personnage d’avoir un mois attitré plus court que César ! Il lui ajoute donc un jour, tranquillou. Eh hop, on gagne un jour de grandes vacances (ça c'est très chouette par contre!).
Conséquence de tout ce bazar d'égos ? : On a raccourci février !
Parce qu'il est bien gentil l’Auguste, mais si on se met à ajouter des jours à droite à gauche pour faire le fier, on va avoir des petits problèmes de logistique dans l’écoulement des jours et des saisons ! On ajoute un jour à droite, on le retire à gauche. En l’occurrence, on coupe du côté de février +2 jours en été = -2 jours en février.
En plus, pour les Romains, les chiffres impairs sont aimés des Dieux. Or, février est considéré comme un mois tout pourri, auquel on attribue les fièvres, les impuretés, et les fatalités. Le nombre pair de jour accentue cet aspect de looser, pendant que juillet et aout peuvent briller par leur nombre impair !!
Bref, vous savez tout et comme dans la langue françaises, les exceptions sont illogiques car elles viennent de susceptibilités qu'il a fallu "manager" ! Merci Jules et Auguste 😉
Stephane Napoleone
25 avril 2018 à 17 h 25 min
J'ai bien aimé lorsqu'il dit que son père lui conseillait, au cas ou il ne savait pas que voter, de prendre l'avis du gouvernement et de voter le contraire ! ... je ne savais pas qu'il y avait, en Suisse une certaine culture ou contre culture de saine contestation, d'un sens vraiment critique et ouvert ! ça fait du bien d'entendre quelqu'un parler si librement 😉
Stephane Napoleone
25 avril 2018 à 17 h 28 min
Merci Radio Lac et Monsieur Patrick Morier-Genoud ! c'est rare !
Micaël Masse
27 avril 2018 à 7 h 43 min
LA question essentielle :
Qui devrait créer l'argent ?
Les banques commerciales (majoritairement des investisseurs étrangers) ?
OU
Un organisme d'état tenu par la constitution à l'intérêt du peuple suisse ?
Indépendant des politiques et autres influences
Selon moi, poser la question, c'est y répondre.
Le peuple suisse souhaite récupérer sa souveraineté monétaire et les milliards de francs de profits y étant attachés.
Merci d'être une voie démocratique présentant ce que plusieurs médias ne désirent pas aborder.
Les autorités économiques, politiques et même médiatiques ont beaucoup à perdre, car la rente monétaire rapporte des milliards chaque année.
Silberstein Jacques
27 avril 2018 à 14 h 12 min
Merci pour cette présentation original bien mijotée. J'ai, moi aussi, noté à quel point tout l’establishment peut rejeter cette initiative. Et, comme le dirait l'inspecteur Maigret, cherchons donc à qui profite le crime. Évidemment aux banquiers et au monde de la finance, spéculative notamment. Et pourtant, le conseil fédéral et les chambres leur emboîtent le pas. Pourquoi ? Est-ce dû au fait que la distribution socio-économique des chambres et, par voie de conséquence, du conseil est très différente de celle de la population ? Ou et-ce dû au lobbying des milieux financiers ? Ou les deux ?
De savoir si la raison est la première ou la seconde, est une question qui n'a d'intérêt qu'à l'autopsie. Dans l'immédiat, j'invite tout le monde à faire ce que votre père proposait. A savoir: s'ils sont tous contre alors dite OUI et vis-versa. Ou Alors renseignez vous auprès de sources bien informées et si possible sans conflit d’intérêt.