Le trio derrière Gourmet Brothers,Benjamin Luzuy, sa sœur Marie Luzuy, et leur ami Paul Cassigneul vient d'inaugurer l'Auberge du Port Gitana à Bellevue. Cette ouverture marque un tournant majeur pour l'entreprise familiale, qui s'est établie à Genève depuis quinze ans.

Ce nouvel établissement, le premier projet hôtelier d'une telle envergure pour Gourmet Brothers en Suisse, propose dix-huit chambres et suites ainsi qu'une brasserie d'une centaine de places, le tout offrant une vue imprenable sur le Léman et le Mont-Blanc. Malgré l'ampleur du projet, le trio affiche une sérénité remarquable.

Une nouvelle ère

Avec l'Auberge du Port Gitana, l'événementiel représente désormais la moitié du chiffre d'affaires de Gourmet Brothers, soulignant l'importance stratégique de ce levier pour leurs futurs projets d'hôtellerie et de restauration. Cette inauguration est une fierté partagée, marquant une étape déterminante pour ces "frères et sœurs d'âme" qui continuent d'innover et de prospérer dans le secteur.

Dans lundi psycho, sur radio lac,Vick Capt nous a expliqué combien les chats étaient des aides précieuses pour aider les personnes stressées et anxieuses. Les chats sont bien plus que de simples animaux de compagnie. Leur présence dans nos vies apporte une multitude de bienfaits, souvent insoupçonnés, qui contribuent à notre bien-être physique et mental.Dans la mesure où vous n'êtes pas allergique aux poils de chat.

Il est scientifiquement prouvé que l'interaction avec un chat peut réduire le stress et l'anxiété. Le simple fait de caresser leur pelage doux libère de l'ocytocine, l'hormone de l'attachement, qui favorise un sentiment de calme et de bien-être. Le ronronnement du chat, quant à lui, est une vibration apaisante qui peut aider à diminuer la tension artérielle et même à soulager la douleur. De nombreuses études suggèrent que les propriétaires de chats présentent un risque plus faible de maladies cardiovasculaires.

Soutien émotionnel

Les chats sont des compagnons silencieux mais incroyablement présents. Ils offrent un soutien émotionnel constant, sans jugement. Pour les personnes seules, âgées ou souffrant de troubles émotionnels, la présence d'un chat peut être une source de réconfort immense, comblant un vide affectif et offrant une raison de se lever le matin. Élever un enfant avec un chat peut lui apprendre la responsabilité, l'empathie et le respect des êtres vivants. Les enfants développent souvent un lien fort avec leur animal, ce qui peut les aider à gérer leurs émotions et à développer leur socialisation. La présence d'un chat à la maison peut également réduire le risque d'allergies chez les enfants, selon certaines études. Si vous ne pouvez pas avoir de chat,il existe un bar à chats à Annemasse,féline idée,Zurich,casa del gato…. Hélas, il n’y en a plus à Genève.

A quelques pas de radiolac,au boulevard Saint-Georges se trouve la brasserie l’Odéon,une adresse mythique depuis 1903,une institution à Genève qui s’est refait une beauté.

Dès qu’on pousse la porte, l’ambiance bistrot se fait tout de suite sentir grâce aux murs vert bouteille, aux tables nappées et au bar en fond de salle. La deuxième pièce, elle, évoque un club de jazz, avec ses murs en pierre ornés d’affiches vintage, un piano et une guitare en déco. La terrasse accueille les derniers clients qui ont voulu s’attarder après leur déjeuner pour profiter du soleil. L’Odéon est l’histoire d’un duo.Guillaume Martin est originaire du Nord de la France et s’est formé en gestion hôtelière en Belgique. Après plusieurs expériences dans des établissements étoilés, en France comme en Asie,il revient en Europe pour participer au projet de l’Odéon.Benjamin Garin,est natif du Grand Genève.Il a fait ses armes au Vallon, au Calamar, puis a rejoint l’équipe de Philippe Chevrier.

Une volonté d’authenticité

Leur ambition est de redorer le blason de cette institution Genevoise tout en préservant son âme. Le menu reste entre les mains de Benjamin, qui aime créer tout en s’enrichissant de l’avis de Guillaume. Les plats cultes sont toujours là,mais la carte des vins a pris un tout autre tournant. En passant de 30 références de vin de bistrot genevois à 300 références diversifiées,dont une belle sélection de vignobles français.Pas de course aux étoiles ici, mais une envie de créer un lieu convivial et chaleureux, fidèle à l’esprit bistrot. Qualité dans l’assiette, authenticité dans le service et le soin du détail en fil conducteur.

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

Fondatrice des restaurants Mayrig, Aline Kamakian a récemment ouvert à Genève un bistrot dédié à l’art culinaire arménien. Portrait d’une femme au caractère bien trempé avec un cœur d’artichaut.

Cette femme engagée aime le franc parler et raconte aisément ses histoires entrepreneuriales en matière de restauration.Mais qui se cache derrière le personnage qui a grandi à Beyrouth dans les années 70 en pleine guerre du Liban ? Portrait d’un être humain passionnant qui, malgré les aléas de la vie, s’est construit un parcours des plus surprenants. À l’école, son déjeuner préparé à la maison remporte un tel succès que ses camarades lui demandent de partager ses recettes. A l’exception d’un cheeseburger proscrit qu’elle déguste en secret, mettre un pied à la cantine scolaire aurait constitué un crime de lèse-majesté.

Une famille unie autour des traditions

Profondément respectueuse de sa mère et très attachée à son père, Aline Kamakian se rapproche du patriarche à travers la cuisine. Les deux se levaient régulièrement à quatre heures du matin pour préparer le déjeuner arménien dominical.Aux côtés des nombreux oncles, tantes et cousins, une ribambelle d’invités défilent quotidiennement chez les Kamakian pour déguster les merveilleux plats confectionnés par le duo père fille.« Mayrig est le fruit du savoir-faire de ma mère et des rêves de mon père ». A peine âgée de 17 ans, Aline perd ce dernier et décide, à la suite de ce drame, de réaliser la vision de son père disparu. Livrée à elle-même et animée d’une soif d’indépendance, Aline termine ses études et commence par vendre des assurances.Elle fera ses premières armes dans le monde de l’hôtellerie et la restauration à l’hôtel Intercontinental Phoenicia. Le premier Mayrig verra le jour à Beyrouth en 2003.Après plusieurs ouvertures en Arabie Saoudite, aux Maldives, en Arménie et en Égypte, Aline Kamakian jette son dévolue sur Genève en 2025.« Je suis arrivée à réaliser le rêve de mon père et je souhaite maintenant faire rayonner la cuisine arménienne à travers le monde. Tout en conservant les traditions, tout est une histoire de transmission ».

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

Dans lundi psycho,Vick Capt nous a parlé du triangle de Karpman,également connu sous le nom de triangle dramatique.C’est un modèle psychologique et social des interactions humaines développé par Stephen Karpman en 1968. 

Il décrit les rôles interchangeables que les individus peuvent adopter dans une dynamique de conflit ou de dysfonctionnement : la Victime, le Persécuteur et le Sauveur.Ce qui rend le Triangle de Karpman particulièrement pernicieux, c'est que les rôles ne sont pas fixes. Les participants peuvent passer de l'un à l'autre au cours d'une même interaction ou sur une période plus longue. Par exemple, une victime peut devenir un Persécuteur si elle se sent attaquée, ou un sauveur peut se sentir victime de l'ingratitude de la personne qu'il a aidée.

Les trois rôles

Victime:Ce rôle se caractérise par un sentiment d'impuissance, de désespoir et d'auto-apitoiement. La Victime se perçoit comme incapable de résoudre ses problèmes et attend que les autres la prennent en charge. Elle peut se plaindre, se lamenter et attirer l'attention sur ses malheurs, souvent de manière passive-agressive.Persécuteur:celui qui blâme, critique, contrôle et domine la victime. Il peut être autoritaire, rabaissant, et exprime souvent de la colère ou du ressentiment. Son rôle est de maintenir la Victime dans un état de dépendance et d'infériorité.Sauveur:il intervient pour aider la victime, souvent de manière non sollicitée ou excessive. Bien qu'il puisse sembler bien intentionné, le sauveur tire une satisfaction de son rôle, qui lui permet de se sentir important et compétent. En "sauvant" la victime, il l'empêche de développer son autonomie et de résoudre ses propres problèmes, renforçant ainsi la dynamique de dépendance.Alors qui êtes vous? Voir le podcast https://www.radiolac.ch/podcasts/lundi-psycho-02-06-2025-1130/