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Emissions

"A l'UDC, nous avons l'habitude de voir nos initiatives de prime abord refusées puis finalement acceptées."

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L'initiative de l'UDC sur l'autodétermination serait rejetée par 53% des Suisses selon le dernier sondage Tamedia. Les partisans s'élèvent à 44%, les indécis à 3%. Ces chiffres sont similaires à ceux récoltés lors du premier sondage publié le 12 octobre.

Sans surprise, seuls les sympathisants UDC soutiennent massivement le texte (87%). Les votants de tous les autres partis le rejettent. Le texte obtient tout de même 37% d'avis favorables auprès des partisans du PLR, contre seulement 12% chez ceux du PS.

Au niveau des arguments, celui qui fait le plus mouche (52%) auprès des partisans de l'initiative est qu'il est central pour le fonctionnement de notre démocratie que les décisions du peuple soient respectées et mises oeuvre.

Dans le camp du non, c'est le fait que la Suisse devrait résilier des traités qui sont dans l'intérêt du pays qui l'emporte (44%). Il est accompagné par l'argument selon lequel la Suisse peut aujourd'hui déjà décider souverainement quels accords internationaux elle veut signer.

Virna Conti, présidente des jeunes UDC à Genève était l’invité politique de Ghufran Bron:

 

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la journée finit bien

Les précipitations récentes n'apportent guère de détente

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Même si certaines régions de Suisse ont été couvertes de grandes quantités de neige ce week-end - comme Göschenen (UR) - aucune détente n'est en vue sur le front de la sécheresse. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La neige et la pluie de ces derniers jours n'ont guère atténué la forte sécheresse qui sévit en Suisse. Selon un expert, il faudrait encore 30 à 35 jours de précipitations supplémentaires pour combler le déficit, comme nous le détaillent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

La situation s'est certes quelque peu détendue, du moins à court terme, écrit mardi la division hydrologie de l'Office fédéral de l'environnement, interrogée par Keystone-ATS. Mais il faut s'attendre à ce que le niveau des eaux baisse à nouveau rapidement.

Massimiliano Zappa, hydrologue à l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), parle lui aussi d'un soulagement passager. Il y a eu 10% des précipitations nécessaires, dit-il, ce qui est bien sûr très appréciable. Il faudrait toutefois encore 30 à 35 jours de précipitations pour combler le déficit.

De plus, mardi devrait à nouveau enregistrer 20 degrés par endroits, ce qui réduira encore plus vite l'effet. Selon M. Zappa, il n'y a pas de détente en vue sur le front de la sécheresse.

Neige en montagne

Au Tessin, le risque d'incendie de forêt a pu être quelque peu réduit. En montagne, la neige a été abondante par endroits. Le Valais a été particulièrement favorisé par les précipitations, relève M. Zappa. Cette neige en altitude contribue à stocker l'eau, qui ne sera restituée aux cours d'eau que dans les jours et semaines à venir, au fur et à mesure de la fonte des neiges.

Mais la situation n'est pas encore revenue à la norme, même en montagne, car le déficit de précipitations y a été plus important que sur le Plateau, poursuit l'expert. Cela vaut également pour le Tessin et le sud des Grisons. Selon M. Zappa, la quantité de neige n'a atteint qu'un tiers de la quantité habituelle. Par conséquent, l'eau manquera également dans les rivières et les lacs dans les mois à venir en raison du débit plus faible.

Réfléchir aux économies d'eau

Il faut considérer cette situation comme un signe avant-coureur d'un été qui pourrait être sec. Il serait donc judicieux que les autorités réfléchissent dès maintenant à ce scénario, selon M.Zappa. Les cantons du Tessin, du Valais, de Lucerne et de Saint-Gall ont déjà élaboré des stratégies.

Dans le "château d'eau" qu'est la Suisse, ce bien n'est plus disponible avec la même évidence que ces dernières années. La météo, le climat et les besoins croissants de la population feront en sorte que la pénurie d'eau ne sera plus "surprenante", estime M.Zappa.

Source : ats

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Economie

Genève invite à réduire son empreinte carbone numérique

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Pour la deuxième année de suite, le canton et la Ville de Genève organisent vendredi la journée "D-Tox, je nettoie mes données" pour inciter à la sobriété numérique (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Pour la deuxième année de suite, le canton et la Ville de Genève organisent vendredi la journée "D-Tox, je nettoie mes données". Benjamin Smadja et Elsa Duperray vous donnent quelques conseils pour (tenter) de moins consommes numériquement.

Le numérique engendre 4% des émissions mondiales à effet de serre, un chiffre qui pourrait doubler d'ici 2025, indiquent mardi le canton et la Ville de Genève, avec 17 partenaires publics et privés. Pour réduire cette empreinte, la journée propose de nettoyer les données inutiles sur son disque dur, son cloud ou encore son smartphone, grâce à une Marche à suivre et un Guide des bonnes pratiques.

Pour ce qui est des équipements numériques, afin de réduire leur consommation et prolonger leur durée de vie par le réemploi, des sites de collectes de smartphones et de tablettes usagées sont répertoriés. Un diagnostic sera posé en vue de leur réemploi ou de la récupération de leurs matériaux et composants.

Fin 2022, l'Etat de Genève est devenu le premier canton suisse labellisé Numérique responsable, attribué par un comité indépendant suite à un audit portant sur son engagement à réduire l'impact de ses activités numériques. Les Services industriels l'ont aussi reçu, tandis que la Ville de Genève et les Hôpitaux universitaires sont en voie de l'obtenir.

www.geneve.ch/journee-dtox

Avec ats

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la journée finit bien

VIDEO - Remontées mécaniques: Hausse de 17% des ventes de Magic Pass

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CREDIT: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Quelque 164’700 Magic Pass ont été vendus pendant la saison 2022-23, soit une hausse de 17% par rapport à la précédente. Seize nouveaux lieux s'ajoutent à l'offre cette année pour un total de 69 destinations hivernales et 31 estivales, pour le plus grand plaisir de Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

 

L'abonnement dégriffé a engendré jusqu’au 28 février 2023 plus de 1,4 million de journées de ski et une prévision de 1,85 million pour l’hiver 2022-23. Le chiffre d'affaires a lui augmenté de 53,7 millions à 63,5 millions (+18%), a communiqué Magic Pass mardi.

La hausse se traduit également géographiquement, avec une forte demande dans les régions de destinations devenues récemment membres de Magic Pass, comme l’Oberland bernois et le Jura français. Ce succès est bénéfique pour les stations, puisque ces ventes leur garantissent un chiffre d’affaires certain, quelle que soit la façon dont se déroule l’année, souligne la coopérative.

Prix stable

Pour cette 7e édition, l’offre géographique de Magic Pass s’agrandit avec de nouvelles destinations dans le canton de Berne (Bumbach, Gantrisch Gurnigel, Gurnigelbad, Kiental, Egg Ottenleue, Riffenmatt, Rüschegg – Eywald, Selital). Un premier domaine lucernois, Marbachegg, rejoint la coopérative. S'y ajoutent Lauchernalp-Lötschental, Moosalp, Eischoll, Gspon, Visperterminen, Unterbäch pour le Haut-Valais et Sainte-Croix-Les Rasses, dans le Jura vaudois.

Malgré cette offre élargie, le prix du Magic Pass reste le même. Il est mis en vente pour 399 francs, 269 pour les enfants. L'offre est valable jusqu'au 11 avril à midi.

Hausse estivale

Si l’intérêt constant pour les sports d’hiver est confirmé, l'utilisation estivale de l'abonnement a augmenté de manière "impressionnante", selon la coopérative. Plus de deux tiers des acheteurs ont profité de leur Magic Pass entre le 1er mai et le 31 octobre 2022, comptabilisant plus de 355’500 journées. La hausse est de plus de 20% par rapport à l’année passée.

Si les détenteurs du sésame bleu proviennent de 34 pays, la majorité des usagers réside en Suisse. Les cantons de Vaud, Fribourg et le Valais arrivent en tête, suivis du canton de Berne. L’effort sur les transports publics se poursuit.

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Actualité

VIDEO - Le nouveau rapport du GIEC peut-il changer la donne ?

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KEYSTONE/AP/PETER DEJONG

Les experts du climat de l'ONU sont réunis cette semaine à Interlaken (BE) pour adopter la synthèse de leur 6e rapport d'évaluation. Ce résumé de plus de 10'000 pages publiées ces dernières années sur le réchauffement climatique sera présenté lundi prochain. Benjamin Smadja et Elsa Duperray en rappelle les enjeux.

 

Prévue jusqu'à vendredi, cette session du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) doit se conclure le 20 mars par la publication très attendue de cette synthèse. Elle représentera le dernier consensus scientifique sur le climat.

Dans son allocution de bienvenue, le conseiller fédéral Albert Rösti a souligné la vulnérabilité de la Suisse. Le pays alpin est particulièrement concerné par le réchauffement climatique, a relevé le ministre en charge de l’environnement. La fonte du pergélisol représente ainsi un défi de taille pour les régions de montagnes et le tourisme.

En marge de la conférence, Albert Rösti a également rencontré des hauts représentants internationaux actifs dans le domaine de l’environnement et de la protection du climat, a indiqué le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC).

Faits pas remis en question

"Les faits ne sont pas remis en question. Nos actions le sont", a déclaré le chef de l'ONU Antonio Guterres dans un message vidéo à l'ouverture de la session. "Nous nous approchons du point de non-retour, du dépassement du seuil de réchauffement maximum de 1,5 degré", a-t-il ajouté.

Tout l'enjeu est de parvenir à un résumé intelligible par tous de la somme des travaux réalisés par le Giec lors de son 6e cycle d'évaluation, entamé en 2015. Le Giec, créé en 1988, ne réalise pas d'études, mais des centaines d'experts et chercheurs synthétisent la littérature scientifique existante.

Ces textes seront un point d'appui majeur pour la société civile, qui a en ligne de mire le rendez-vous de la COP28, en décembre à Dubaï, où un premier bilan mondial des engagements des pays pour tenir les objectifs de Paris est attendu.

Une orientation solide

"Les dirigeants ont besoin d'une orientation scientifique solide, franche et détaillée pour prendre les bonnes décisions (...) et accélérer la sortie des énergies fossiles et la réduction des émissions", a déclaré Antonio Guterres.

"Les faits montrent que nous n'en faisons pas encore assez pour répondre à cette crise, les émissions actuelles étant toujours au plus haut niveau de l'histoire de l'humanité", a commenté Stephanie Roe, une responsable scientifique du WWF, elle-même autrice dans un des rapports.

"Nous sommes loin du compte et la fenêtre permettant de limiter le réchauffement à +1,5°C se referme rapidement". Mais "la science montre aussi clairement que les solutions sont à notre portée", a-t-elle ajouté.

Accord de Paris en danger

"Ce doit être le dernier rapport à susciter la consternation au lieu d'inciter à agir contre les énergies fossiles", a déclaré Shaye Wolf, de l'ONG américaine Center for Biological Diversity. La synthèse finale de ce 6e rapport sera composée de deux textes.

Le premier sera un condensé, en une cinquantaine de pages, des trois volets principaux publiés en 2021 et 2022 - sur les preuves physiques du réchauffement, sur ses impacts et enfin sur les mesures d'atténuation - et de trois rapports spéciaux (sur les conséquences d'un réchauffement de +1,5°C, sur les océans et la cryosphère, et sur les terres émergées).

Le second, d'une dizaine de pages, sera le "résumé pour les décideurs", un texte hautement politique qui doit être approuvé ligne par ligne par les délégués des 195 pays membres.

Ces textes constitueront la base scientifique des efforts de l'humanité et de ses responsables politiques pour tenir les objectifs de l'accord de Paris: contenir le réchauffement bien en dessous de 2°C et, si possible, à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle.

Difficile à atteindre

Cette limite semble difficile à atteindre, les trajectoires actuelles tendant vers un réchauffement bien plus prononcé. Le monde en est aujourd'hui à près de 1,2°C.

"Ne pinaillez pas sur les virgules et la phraséologie, concentrez-vous sur le message principal, la magnitude du problème auquel nous faisons face", a déclaré lundi aux experts du Giec Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l'ONU-Climat.

"Nous savons déjà ce que le rapport nous dira (...) et nous avons des possibilités dans tous les secteurs pour réduire de moitié ou plus les émissions d'ici 2030, tout en maintenant la croissance économique mondiale (...). Nous savons ce que nous avons à faire", a-t-il ajouté.

Source: ATS

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Cinéma & Séries TV

Quelle est l'histoire de cette photo des Oscars?

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La comédie déjantée "Everything Everywhere All At Once" a fait une razzia sur les 95es Oscars, en remportant sept prix majeurs, dont celui du meilleur film. Son héroïne, Michel Yeoh, est la première Asiatique à recevoir l'Oscar de la meilleure actrice. De quoi réjouir les deux réalisateurs, comme l'illustre cette photo. Récit et coulisses avec Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

Seul le film allemand "A l'Ouest, rien de nouveau" a réussi à exister face au long métrage déjanté, où s'entrecroisent un trou noir en forme de bagel et des jouets sexuels utilisés comme nunchakus. L'adaptation du célèbre roman pacifiste sur la première guerre mondiale a raflé quatre prix, dont celui du meilleur film international.

La déferlante "Everything Everywhere..." était annoncée depuis des semaines. Le film, qui raconte les aventures d'Evelyn, une propriétaire de laverie surmenée soudainement sommée de sauver une multitude d'univers parallèles d'une force maléfique, avait dominé toutes les remises de prix organisées avant les Oscars.

"L'histoire en marche"

Avec son casting majoritairement asiatique, ce long métrage loufoque s'impose comme un symbole pour Hollywood, souvent critiqué ces dernières années pour son manque de diversité. "Merci à l'académie. Ceci est l'histoire en marche", a lancé la Malaisienne Michelle Yeoh, héroïne du film et première comédienne d'origine asiatique récompensée par l'Oscar de la meilleure actrice.

Dans le film, son personnage d'immigrée chinoise doit se battre contre l'alter ego de sa fille dépressive, qui menace le "multivers" tout entier. Pour y parvenir Evelyn doit utiliser les pouvoirs de ses différentes vies alternatives, en visitant des mondes souvent complètement timbrés, où certains humains ont par exemple des doigts en forme de hotdogs.

Le duo de créateurs loufoque derrière le film, Daniel Scheinert et Daniel Kwan, s'est, lui, partagé l'Oscar du meilleur réalisateur. Sur scène, le premier a remercié ses parents d'avoir toujours soutenu son côté foldingue.

"Merci de ne pas avoir écrasé ma créativité lorsque je faisais des films d'horreur dérangeants ou des comédies perverses ou que je m'habillais en drag queen lorsque j'étais enfant", a-t-il lâché.

Quan et Curtis récompensés

Les autres stars du film, Ke Huy Quan et Jamie Lee Curtis, ont eux fait main basse sur les statuettes des meilleurs seconds rôles. Ils ont chacun fondu en larmes sur scène.

L'acteur, d'origine vietnamienne, qui incarne le mari maladroit d'Evelyn dans le film, prend notamment une revanche éclatante sur une industrie qui l'avait complètement oublié. Révélé à 12 ans par "Indiana Jones et le Temple Maudit" en 1984, il avait renoncé à sa carrière de comédien dans les années 1990, face au manque d'opportunités pour les acteurs asiatiques.

"Je n'arrive pas à croire que cela m'arrive à moi. C'est le rêve américain", s'est-il étonné.

Aux côtés de ce rouleau compresseur, également récompensé par l'Oscar du meilleur scénario original et du meilleur montage, le film "A l'Ouest, rien de nouveau" s'est imposé comme l'autre révélation de la soirée avec quatre Oscars.

Cette nouvelle version du célèbre roman sur la grande boucherie de 1914-1918 a été élue meilleur film international et a remporté diverses récompenses techniques (photographie, décors, bande originale).

"Merci, cela signifie tant pour nous", a déclaré son réalisateur Edward Berger, qui a piloté cette troisième adaptation du chef-d'oeuvre de l'Allemand Erich Maria Remarque, la première dans la langue de Goethe.

Retour de Brendan Fraser

Le palmarès de la soirée a également vu Brendan Fraser rafler l'Oscar du meilleur acteur, pour son rôle de professeur obèse reclus chez lui dans "The Whale, et le réalisateur mexicain Guillermo del Toro remporter l'Oscar du meilleur film d'animation grâce à sa version sombre de Pinocchio.

La soirée n'a évidemment pas fait l'impasse sur la gifle infligée l'an dernier par Will Smith à l'humoriste Chris Rock, après une blague sur l'alopécie de sa femme. Elle a encore résonné sur scène, grâce aux nombreuses blagues du présentateur de cette année, Jimmy Kimmel.

"Si quiconque dans ce théâtre commet un acte violent [...] vous serez récompensés par l'Oscar du meilleur acteur et autorisés à donner un discours de 19 minutes", a lancé avec malice l'humoriste. L'académie avait été critiquée pour avoir laissé M. Smith recevoir son prix de meilleur acteur sur scène après son agression. Il a depuis été interdit de cérémonie pendant 10 ans.

Avec ATS

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