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Culture

Plus de 50 spectacles à la 42e Bâtie

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La 42e édition de La Bâtie-Festival de Genève, qui aura lieu du 30 août au 16 septembre, fera la part belle aux collaborations. La manifestation s'associe à 31 partenaires culturels pour programmer 52 propositions artistiques.

Une vingtaine de propositions théâtrales, dix spectacles de danse, 18 concerts, des lectures et des soirées clubbing figurent à l'affiche du festival de la rentrée culturelle, a indiqué mardi Claude Ratzé, lors de la présentation de sa première édition à la tête de la manifestation pluridisciplinaire. Au total, 187 représentations sont prévues pendant 18 jours.

Le nouveau directeur a abandonné l'idée d'une thématique dominante et d'un artiste invité, chère à sa prédécesseure. Il a cherché à élaborer des programmations concertées avec des institutions et associations. En musique, l'Orchestre de la Suisse romande interprétera "La Nuit transfigurée", d'Arnold Schoenberg, et "Métamorphoses", de Richard Strauss, avec le danseur Gabriel Schenker.

Soirées 100% suisses

D'autres collaborations auront lieu avec l'Ensemble Contrechamps, avec le collectif de percussion Eklekto ou encore avec l'Association pour l'encouragement de la musique improvisée, pour une soirée de quatre spectacles. Les albums du duo Cyril Cyril et du trio Bégayer seront vernis à L'Usine, en coréalisation avec Kalvingrad.

Parmi les têtes d'affiche figurent le rappeur français Grems, le groupe britannique Death in Vegas et le Sud-Africain Nakhane. Trois soirées 100% suisses sont prévues: Cold Bath, Monument et East Sister joueront à L'Abri tandis que Crimer et Dolphin Flight puis Phanee De Pool et Fabian Tharin se produiront au Chat Noir.

Cette année, La Bâtie lance un club éphémère. Dix soirées house, techno, afro electronic, hip-hop, électro, disco house ou encore dubstep sont agendées, même si le lieu n'est pas encore défini. A noter qu'un restaurant, éphémère lui aussi, sera tenu par le chef Cédric Riffaud.

Des créations

En théâtre, le festival propose treize spectacles, dont trois avec le Théâtre Forum Meyrin: "Macbettu", de l'Italien Alessandro Serra, "Jusque dans vos bras", du collectif iconoclaste Les Chiens de Navarre, et "A Game of You", des Flamands Ontroerend Goed. 2b company viendra avec neuf épisodes de sa "Conférence des choses" et dont l'intégrale de huit heures clôturera La Bâtie.

Trois créations helvétiques figurent à l'affiche de cette édition. Barbara Schlittler montera "Paysage intérieur brut", le monologue d'une femme qui s'est fait broyer par le travail, Justine Ruchat proposera "EnQuête", sur un membre de sa famille, et la compagnie Les Fondateurs fabriqueront des "Espaces verts". Il sera aussi question de nature dans "Nature Politics", de Martin Schick.

L'Iranien Amir Reza Koohestani reviendra à La Bâtie, avec "Summerless", en partenariat avec le Théâtre du Loup. Celui-ci accueillera aussi "HATE", de la bouillonnante Laetitia Dosch, qui présentera par ailleurs son premier one-woman-show, rebaptisé "Laetitia fait péter Genève".

La Bâtie poursuit sa collaboration avec le Théâtre de Vidy (VD). Un bus emmènera les spectateurs voir la prochaine création de Christophe Honoré, "Les Idoles". Le spectacle sera accompagné d'une soirée disco 1990 et d'une lecture-brunch. Une lecture-brunch est aussi prévu autour de "Julie's Party", le spectacle d'ouverture de la saison de La Comédie de Genève inspiré de "Mademoiselle Julie", de Strindberg.

Un label "kinky"

Côté danse, l'Israélien Hofesh Shechter et le Grec Dimitris Papaioannou seront pour la première fois à Genève, avec des pièces monumentales. Les chorégraphes La Ribot, Koen Augustijnen et Jérôme Bel seront, eux, de retour à La Bâtie. En collaboration avec l'Association pour la danse contemporaine, le festival programme "Rule of Three", de Jan Martens, un trio avec un batteur.

Nouveautés, le "Label Bâtie" propose des projets commandés à des duos de jeunes diplômés en danse, théâtre et musique et d'artistes aguerris pour des petits formats de 30 minutes, tandis que les trois performances du label "Kinky Bâtie" thématisent le genre et la sexualité. Et le festival poursuit sa programmation de spectacles pour le jeune public.

www.batie.ch

Source : ATS

Photo: (©© Rahi Rezvani)

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Culture

Les murs reconstitués de Burhan Doğançay exposés au MAH de Genève

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Cette oeuvre intitulée "Make Love, not War" (1975) est exposée au MAH de Genève dans le cadre de l'exposition "Les Murs de Buhran Doğançay". (© Succession de Buhran Doğançay Musée d'art et d'histoire de Genève)

Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève présente 55 dessins de la série "Walls of Israel" réalisée par l'artiste turco-américain Burhan Doğançay. Ces oeuvres, à mi-chemin entre la peinture, le dessin et le collage, sont exposées pour la première fois en Suisse.

"Burhan Doğançay (1929-2013) a eu un choc esthétique en observant le pan d'un mur en 1963 à Manhattan", explique Bénédicte de Donker, commissaire de l'exposition "Les Murs de Burhan Doğançay". L'artiste a vu dans ce mur la révélation d'une peinture abstraite. Depuis, il a reconstitué des murs dans son atelier new-yorkais en utilisant des photos, des affiches, des esquisses ou même des morceaux de murs.

Les oeuvres ont été données en 2018 au MAH par Angela Doğançay, la veuve de l'artiste. Elle a choisi Genève, où elle a vécu deux ans, pour son aspect international. Son mari voulait que certaines oeuvres soient conservées dans un endroit où elles seraient préservées, en dehors des circuits commerciaux, a-t-elle expliqué.

mahmah.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une soirée pour mieux connaitre les requins et les raies

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Raies Mobula ©Christopher Leon

Pour protéger notre planète, il faut protéger les requins et les raies.

C’est en substance le message que veut faire passer la fondation “Save our seas”, basée à Genève. 

L'organisation est spécialisée dans la préservation de ces espèces et de leur environnement, elle soutient de nombreux projets scientifiques ou d’éducation dans le monde. A l’occasion de son vingtième anniversaire, elle a organisé deux évènements gratuits. Le premier remonte à cet été 2023, avec une exposition photos sur la rotonde du Mont-Blanc, de Thomas Peschak qui travaille pour le National Geographic.

Le deuxième a lieu ce samedi 23 septembre. Il s'agit d'une soirée gratuite et ouverte à tous, au Théâtre du Léman. Au programme, des échanges avec des experts et la diffusion de films, dont "Older than trees" de la réalisatrice oscarisée Pippa Ehrlich. Un événement placé sous le signe de l’optimisme.

Aurélie Grospiron, en charge de la communication pour la Fondation “Save our seas” espère que cette soirée va donner des idées aux jeunes:  

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

Principale menaces pour les requins: la surpêche mais aussi le réchauffement climatique. Ils sont pourtant vitaux pour la bonne santé de notre planète:

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

L'événement est gratuit, il faut juste s’inscrire en amont.

Les informations complémentaires ici.

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Culture

Une citadelle éphémère a été érigée dans une forêt de Bière (VD)

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François Monthoux a créé une nouvelle citadelle éphémère en lisière d'une forêt proche de Bière (VD). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'artiste François Monthoux signe une nouvelle citadelle éphémère en lisière d'une forêt proche de son village de Bière (VD). Il a utilisé cette fois-ci de l'argile renforcée de ciment, dans l'espoir de prolonger l'existence de son oeuvre.

L'artiste a débuté en mai la construction de sa ville. "J'essaie de faire quelque chose qui monte, comme des arbres qui poussent, et qui est en même temps habité et vivant", a confié François Monthoux à Keystone-ATS. "J'ai envie qu'on ressente le mélange entre ce vivant, qui grouille et qui est désordonné, tout en étant simultanément ordonné et qui s'élève en quête de lumière".

Outre la cathédrale et les nombreuses tours, tourelles et maisonnettes s'accrochant au flanc de la forêt, l'artiste a également placé des personnages. Parmi ceux-ci, le fou, "qui grimpe très haut parce qu'il n'a pas peur" et l'ermite, "symbole de l'isolement essentiel à la pensée", en qui l'artiste se reconnaît.

Passer l'hiver

A l'été 2022, le Vaudois, qui dit avoir les mêmes influences que Tolkien, avait bâti une citadelle similaire dans le lit du Toleure asséché. Sa création avait cependant été balayée par le courant de la rivière, une fois la pluie revenue. "Je n'en suis pas triste, mais j'aime bien que mes choses résistent", reconnaît François Monthoux.

Cette année, l'artiste a donc utilisé de l'argile renforcée au ciment, ainsi que quelques armatures, dans l'espoir que son oeuvre résiste plus longtemps. Rien ne le garantit toutefois. "Peut-être que l'hiver détruira la ville. L'eau pourrait s'infiltrer dans les fissures et faire éclater les formes", analyse-t-il.

Composer avec l'éphémère

La quête de l'éphémère n'est en effet pas celle du Vaudois. "Je ne le recherche pas particulièrement, mais l'éphémère est autour de nous. Je suis éphémère, mon chien est éphémère. (...) Les choses auxquelles on donne de la valeur vont mourir, quelle est notre capacité à faire avec?"

L'artiste compose donc avec ce paramètre et ne semble pas près de se laisser décourager. "J'ai plein d'idées et j'aimerais faire des oeuvres beaucoup plus monumentales. Si j'en avais les moyens physiques, je construirais des choses qui s'élèvent beaucoup plus et qui prennent bien plus d'envergure."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le livre, un outil de campagne politique, comme un autre

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"Les livres de politiciens se vendent bien, même mieux que la littérature. Il y a un public qui est concerné", explique Michel Moret, directeur des éditions de l'Aire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A un mois des élections fédérales, les livres de plusieurs politiciens occupent les rayons des librairies romandes, comme celui du socialiste Roger Nordmann, "Urgence énergie et climat" ou celui de Pierre-Yves Maillard "Un vélo pour Noël", sorti il y a quelques mois.

A l'ère des réseaux sociaux, le bon vieux livre, comme le vinyle, ne disparaît pas. Au contraire, de plus en plus de politiciens suisses s'attaquent à cet exercice. Et il engrange de beaux succès, comme le livre de Pierre-Yves Maillard, a indiqué à Keystone-ATS Pablo Thuler, le gérant Payot à Lausanne.

Les 1500 exemplaires du premier tirage sont tous partis, explique Michel Moret, le directeur des éditions de l'Aire à Vevey. Et le deuxième tirage de 1000 exemplaires est en passe de connaître le même sort. En lisant ce livre, on comprend mieux la proximité du président de l'Union syndicale suisse (USS) avec les petites gens en suivant le fil de son existence et de son engagement politique et syndical.

Le Vaudois, qui vise le Conseil des Etats cet automne, n'a pas eu recours à un "ghost writer", souligne l'éditeur. "Ah non, il fait tout lui même. Et rapidement". Avant d'ajouter: "Ici, les politiciens écrivent eux-mêmes en général, au contraire de ce qui se pratique en France ou en Allemagne."

Pas de chapelles

En Suisse romande, la plupart des politiciens publient dans deux maisons d'édition, L'Aire et Favre. A l'Aire, on peut lire autant les écrits du socialiste Jean-Claude Rennwald ("Socialiste un jour socialiste toujours") que du libéral Eric Rochat ("Mais entrez donc !") ou de la Verte Valentine Python ("Une climatologue au Parlement"), en course pour une réélection au National cet automne.

L'Aire se veut un creuset ouvert à toutes les sensibilités, "pour autant qu'il y ait une qualité", souligne Michel Moret. "Le pays est petit, on ne peut pas se permettre d'être une chapelle inféodée à un seul mouvement politique."

Très ancrés localement, certains politiciens suscitent la curiosité et bénéficient d'un fort capital de sympathie, poursuit Pablo Thuler.

Sans oublier parfois le côté sulfureux: on se souvient de l'affaire Georges Godel à Fribourg, du nom de l'ancien conseiller d'Etat condamné au début de cette année pour avoir dévoilé des éléments normalement couverts par le secret de fonction dans un livre d'entretiens ("Secrets et confidences d'un président").

Mieux que la littérature

Mais même sans l'aiguillon du scandale, les livres de politiciens se vendent bien, "même mieux que la littérature", révèle Michel Moret: "il y a un public qui est concerné."

Si le livre politique constitue une tradition plus française que suisse, les politiciens romands ne prennent pas la plume de la même manière que leurs collègues européens. Selon Pablo Thuler, en France, qui connaît une forte personnalisation du pouvoir, ce genre d'ouvrages est souvent programmatique comme quand Emmanuel Macron sort "Révolution" en 2016.

En revanche en Suisse, où la vie politique s'appuie davantage sur les partis que sur les personnalités, les livres relèvent souvent davantage du témoignage ou du pas de côté: "On ne voit pas en Suisse romande les jeunes écologistes sortir un livre avec leur programme", poursuit le professionnel du livre.

L'exemple de Ziegler et Chevallaz

En Suisse romande, "c'est (l'ancien conseiller national genevois Jean) Ziegler et (l'ancien conseiller fédéral vaudois Georges-André) Chevallaz, qui ont popularisé le genre politique en littérature", se souvient le directeur de l'Aire.

D'autres maisons d'édition, si elles ne publient pas les livres de politiciens en exercice, proposent des textes d'utopies politiques. A Lausanne, les éditions d'En Bas publient par exemple cet automne "Lutter contre les pauvres" des professeurs Jean-Pierre Tabin et René Knüsel.

A côté des politiciens en campagne, qui cherchent à toucher leur électorat, les conseillers fédéraux prennent souvent la plume une fois retirés du pouvoir. C'est le cas du PLR valaisan Pascal Couchepin qui a publié l'an dernier un dialogue avec le conseiller national Philippe Nantermod ("La suite des idées", Favre). Ou du Neuchâtelois Didier Burkhalter, qui revendique son humanisme chrétien dans son action politique avant de plonger dans d'autres styles littéraires comme le roman historique ou la fable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma & Séries TV

Rupert Murdoch lâche les rênes de l'empire Fox

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Rupert Murdoch (à droite) et son fils Lachlan Murdoch (à gauche) lors du gala TIME 100 à New-York le 11 avril 2015 (Photo by Evan Agostini/Invision/AP, File)

Le magnat des médias Rupert Murdoch, 92 ans, va quitter les présidences de Fox Corporation, maison mère de la chaîne préférée des conservateurs américains Fox News, et de News Corp. Il passera le relais à son fils Lachlan, ont annoncé les deux sociétés jeudi.

Cette mise en retrait sera effective lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires des deux sociétés à la mi-novembre. Rupert Murdoch deviendra alors président "émérite".

"Au nom des conseils d'administration de Fox et de News Corp, des équipes dirigeantes et de tous les actionnaires qui ont bénéficié de son travail acharné, je félicite mon père pour ses 70 ans de carrière remarquable", a déclaré Lachlan Murdoch, 52 ans, cité dans un communiqué.

Il a salué l'"esprit pionnier" de son père, "sa détermination inébranlable" son "héritage durable" et a dit compter sur ses "conseils précieux".

Empire aminci

Déjà président de Fox Corporation, Lachlan Murdoch était déjà positionné comme le favori pour prendre la suite de son père, parmi ses frères et soeurs dans une saga digne de la série "Succession".

Il va prendre la tête d'un empire aminci, après le rachat par Disney en 2017, pour 66 milliards de dollars, du groupe de divertissement 21th Century Fox et de son vaste catalogue de films. Fox Corporation s'était alors recentré sur le sport et l'information.

Déboires judiciaires

Le patron de l'empire Fox, dont la chaîne d'information en continu Fox News est centrale pour les conservateurs, prend sa retraite à un moment clé, à l'approche de l'élection présidentielle américaine de 2024, pour laquelle Donald Trump est le favori de la primaire républicaine.

Le nonagénaire prend sa retraite cinq mois après que Fox News a dû accepter de verser la somme faramineuse de 787,5 millions de dollars au fabricant de machines de vote électronique Dominion Voting Systems, pour éviter un embarrassant procès en diffamation après la présidentielle de 2020.

Dans la foulée, l'un de ses présentateurs vedettes, Tucker Carlson, avait quitté la chaîne, qui a perdu de l'audience depuis.

Tabloïd

Le patron de presse le plus puissant et le plus connu du monde, parti d'un simple quotidien d'Adelaide, dans son Australie natale au début des années 1950, a construit un empire mondial. Ses journaux et ses chaînes de télévision ont eu une influence considérable en Grande-Bretagne puis aux Etats-Unis.

Fox News, née en 1996 pour concurrencer CNN, a été perçue comme jouant un rôle central dans l'ascension politique de Donald Trump, même si les médias du groupe Murdoch (New York Post, Wall Street Journal) n'ont pas toujours ménagé le milliardaire républicain.

En réinventant le style "tabloïd", mélange d'informations à sensation, scandales, sport et sexe, Rupert Murdoch a connu le succès mais aussi une série de controverses.

Ainsi, les méthodes du journal britannique News of the World avaient mené à un scandale retentissant en 2011. Des employés étaient allés jusqu'à pirater les téléphones de dizaines de personnes, dont des membres de la famille royale, pour recueillir secrètement des informations juteuses, au mépris de la loi. L'hebdomadaire avait mis la clé sous la porte après 168 ans d'existence.

Avec Keystone-ATS

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