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Culture

Le MEG fête une décennie de culture dans son nouveau bâtiment

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Le nouveau bâtiment du Musée d'ethnographie de Genève (MEG) a des allures de pagode (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Musée d'ethnographie de Genève (MEG) célèbre cette année le dixième anniversaire de son nouveau bâtiment qui avait finalement pu être construit au terme d'un long processus démocratique. Pour marquer cet événement, l'institution offre la gratuité de ses expositions tout au long de l'année.

Le 30 octobre 2014, les autorités inauguraient en grande pompe le nouvel édifice situé juste à côté de l'ancien musée. Rémy Pagani, alors conseiller administratif de la Ville de Genève à la tête des constructions déclarait: "la saga du MEG relève du parcours de combattant".

Il a effectivement fallu de la persévérance pour que le projet aboutisse. En 2001, les citoyens avaient nettement refusé dans les urnes une première mouture. Il s'agissait de l'"Esplanade des mondes" prévu à la place Sturm. La droite, qui avait lancé le référendum contre le crédit de construction, critiquait les qualités esthétiques et fonctionnelles du bâtiment prévu.

Neuf ans plus tard, un nouveau projet est soumis au verdict populaire. Il s'agit alors de rénover l'ancien bâtiment pour y accueillir des activités administratives et techniques et de créer un pavillon d'accueil aux allures de pagode. L'essentiel se trouve en sous-sol avec plus de 2000 m2 de salles d'exposition, des salles de conférence et des ateliers de restauration.

Un million de visiteurs

Devisé à plus de 63 millions de francs, ce nouveau MEG conçu par le bureau zurichois Graber Pulver Architekten est cette fois largement accepté dans les urnes. Les travaux, qui ont mobilisé plus de 500 ouvriers, ont duré près de quatre ans.

En dix ans, le MEG a accueilli plus d'un million de visiteurs. Ses collections sont composées de plus de 75’000 objets, 200'000 livres et documents (iconographiques, holographiques, audiovisuels et sonores). Elles relient le MEG avec les porteurs de cultures des cinq continents.

www.meg.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des oeuvres jamais montrées en Europe dans l'expo Calder à Lugano

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La sculpture "Funghi Neri" d'Alexander Calder est actuellement exposée au Musée d'art de la Suisse italienne à Lugano. (© KEYSTONE/TI-PRESS/Pablo Gianinazzi)

Le Musée d'art de la Suisse (Masi) de Lugano consacre dès samedi une vaste exposition à l'artiste américain Alexander Calder. Jusqu'en octobre, "Calder. Sculpting Time" présente au public plusieurs ½uvres qui n'ont encore jamais été montrées en Europe.

On passerait presque à côté du délicat mobile en trois parties. Silencieux et presque transparent, il tourne dans l'air, comme s'il faisait partie de l'élément qu'il semble toucher. Est-ce un poisson que l'artiste avait en tête lorsqu'il a tissé les fils ? Ou un calice ?

Ce sont précisément ces idées et ces images que Calder voulait délibérément laisser au spectateur, a expliqué son petit-fils et président de la fondation Calder Alexander S.C. Rower lors d'un entretien avec Keystone-ATS à Lugano. Loin de lui l'idée de véhiculer des idées toutes faites à travers ses ½uvres d'art.

L'½uvre "Sans Titre" de 1939 a été créée en même temps qu'un deuxième mobile, a poursuivi Alexander Rower. La "sisterpiece" (la pièce soeur) a été conçue pour l'escalier principal du Museum of Modern Art (MoMA) de New York. "Sans Titre" n'a été exposé qu'une seule fois à Los Angeles, ce mobile aux fines lignes n'a encore jamais été présenté en Europe.

Musée d'art de la Suisse méridionale

L'exposition du Masi abrite d'autres trésors qui n'ont encore jamais fait escale sur le vieux continent. L'un d'entre eux, qui devrait toutefois déjà être connu, est "Eucalyptus". Cette sculpture a été présentée pour la première fois en 1940 lors d'une exposition à la Pierre Matisse Gallery de New York et a ensuite fait partie de presque toutes les expositions importantes de Calder.

Certaines ½uvres sont colorées et puissantes, d'autres projettent des ombres délicates sur le sol qui, à leur tour, entament leur propre jeu dans l'espace et le temps. L'exposition, conçue comme un espace ouvert, invite à flâner et à s'attarder, presque comme dans un parc dont les mobiles de Calder forment le ciel.

Le jeu avec l'espace et le temps représente un élément central dans l'½uvre d'Alexander Calder. Après son déménagement à Paris en 1926, il a franchi le pas vers ses premières sculptures non-figuratives au début des années 1930.

C'est précisément là que commence l'exposition, qui se concentre sur les années 1931 à 1960 et présente plus de 30 ½uvres. Elle a été organisée par Carmen Giménez et Ana Mingot Comenge.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Décès de Bernard Hill, second rôle dans Titanic

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Le grand public connaissait surtout Bernard Hill pour son rôle de capitaine du Titanic Edward Smith. Ici, une photo de 2003. (archives) (© KEYSTONE/AP/MAX NASH)

L'acteur britannique Bernard Hill, qui avait joué dans Titanic et Le Seigneur des anneaux, est mort à 79 ans dimanche, a annoncé son agent.

Originaire de Manchester, le grand public connaissait surtout Bernard Hill pour son rôle de capitaine du Titanic Edward Smith dans le film éponyme de James Cameron sorti en 1997 et au succès planétaire.

L'acteur est décédé tôt dimanche matin, a indiqué son agent Lou à des médias britanniques.

Il avait aussi incarné le roi du Rohan Théoden dans la trilogie adaptée du Seigneur des anneaux, sortie au début des années 2000, et joué de nombreux seconds rôles, comme dans Aux sources du Nil, de Rob Rafelson (1990) ou Jugé coupable (1999), de Clint Eastwood.

Révélé au début des années 1980 pour son rôle de chômeur dans la série télévisée multi-récompensée Boys from the Blackstuff, Bernard Hill a également mené une carrière prolifique à la télévision britannique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Fête de la Danse tire sa révérence sur une participation record

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A Meyrin (GE), la performance dansée "Reset" à l'occasion de la Fête de la Danse. (© Nicolas Dupraz/Fête de la Danse)

L’édition 2024 de la Fête de la Danse a connu un record de participation malgré la météo capricieuse. Près de 100'000 danseurs et danseuses ont célébré l'art du mouvement six jours durant à travers toute la Suisse.

De mardi à dimanche, 500 spectacles, 600 cours et près de 20 projections de films de danse se sont déroulés dans plus de 30 localités, indiquent dimanche les organisateurs. Dix-huit villes romandes étaient associées à la manifestation, ainsi qu'une dizaine de villes alémaniques - dont Berne, Bâle et Zurich - et tessinoises.

Sur les quais et les places publiques, dans les parcs, les théâtres, les musées, les cinémas ou les zones piétonnes, le festival a investi toutes les scènes. De l'afrodance à la capoeira, en passant par la danse derviche, le flamenco, la valse, le tango et le lindy hop, le programme offrait une large palette de cours et ateliers, pour tout niveau et dans tous les styles.

Virus de la fête

Au Village de la Danse à Genève, 150 spectateurs se sont fait emporter par les sourires, grimaces et chants de la danseuse danoise Mette Ingvartsen. A Bienne et Fribourg, c'est la Compagnie Ouinch Ouinch qui a transmis le virus de la fête au public avec ses chorégraphies sauvages et explosives. Le duo valaisan Dakota et Nadia a pour sa part ouvert les feux de la première édition de la Fête de la Danse à Sion.

Treize spectacles ont fait étape dans plusieurs villes romandes, notamment Jukebox Dancer dans lequel Kilian Haselbeck remet en question les étiquettes en explorant son désir d'être plus qu'une seule version de lui-même (Bulle, Vevey et Morges). Dans Entrelacés, Cédric Gagneur et sa Cie Synergie ont cherché une symbiose entre l'univers aérien de la guitare et la dimension terrestre du breakdance (Fribourg, Bienne et Sion).

Mettre la danse sous le feu des projecteurs et assurer son accessibilité à tous est l’une des missions de la Fête de la Danse. La prochaine édition, qui marquera la 20e, se tiendra du 14 au 18 mai 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le jeu "Des chiffres et des lettres" va quitter le petit écran

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Après 50 ans, le plus ancien jeu télévisé de France, "Des chiffres et des lettres", va disparaître des grilles à la rentrée. Photo : L'animateur de l'émission Patrice Laffont dans les années 80. (© AFP)

"Le compte est bon" pour le plus ancien jeu télévisé de France: "Des chiffres et des lettres" va disparaître des grilles de France Télévisions à la rentrée, après plus d'un demi-siècle de bons et loyaux services.

"Des chiffres et des lettres", rendez-vous quotidien réunissant des générations de téléspectateurs à l'heure du goûter depuis 1972, n'était déjà plus diffusé que le week-end depuis la rentrée 2022.

Mais cette programmation le samedi et le dimanche "n'a pas été couronnée de succès", a acté le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, dans une interview à la Tribune Dimanche.

"Après cinquante ans d'existence, c'est un rendez-vous emblématique", reconnaît-il. "C'est une décision difficile, mais nous avons fait le choix d'arrêter ce programme".

La fin d'une ère

Si arrêter des émissions fait "partie de la vie normale de toutes les chaînes", selon lui, la déprogrammation de "Des chiffres et des lettres" marque la fin d'une ère.

D'abord appelée "Le mot le plus long", l'émission devient vite culte sur Antenne 2. Après Patrice Laffont ou Laurent Cabrol, Laurent Romejko tient la barre de la plus vieille émission du Paysage audiovisuel français (PAF), après "Le Jour du Seigneur", depuis trente ans.

Tout y est culte: l'épreuve de calcul mental, "le compte est bon", celle de vocabulaire avec son tirage alternatif de consonnes et de voyelles, la musique du générique ("Western Patrol") apparue dès 1972.

"Des chiffres et des lettres", qui est également l'une des plus anciennes émissions d'Europe, s'est exportée dans de nombreux pays, de la Belgique à l'Australie.

Plusieurs dizaines de milliers de candidats y ont participé et des centaines de clubs existent, en dehors de la télé, avec leurs tournois ou leurs champions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Madonna met Rio à ses pieds pour un concert "historique"

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Madonna sur scène à la plage de Copacabana à Rio de Janeiro (© KEYSTONE/EPA/ANDRE COELHO)

Des tubes (beaucoup), du sexe (beaucoup aussi), des symboles religieux, des changements de tenue incessants, des chorégraphies savantes: Madonna a enchanté Rio de Janeiro samedi soir lors d'un concert monumental et gratuit sur la mythique plage de Copacabana.

Combien étaient-ils, pour le plus grand show de la carrière de la star? Difficile à dire. Mais Riotur, l'organisme de promotion touristique de la ville, a tranché: 1,6 million de personnes, soit encore mieux que le chiffre de 1,5 million claironné à l'approche de l'événement.

La plage immense était en tout cas noire de monde, et la foule fervente. Des dizaines de bateaux s'étaient aussi approchés pour jouir d'une vue imprenable.

Peu avant 23h00 (04h00 suisses dimanche), la "reine de la pop", toute de noir vêtue, est apparue sur la scène en interprétant "Nothing Really Matters", un hymne à la résilience.

"Nous voici, Rio, l'endroit le plus beau du monde!": la diva a fait chavirer de bonheur le public brésilien durant plus de deux heures.

Avec ce concert annoncé comme "historique", la popstar américaine de 65 ans clôturait en beauté "The Celebration Tour", tournée à la gloire de ses 40 ans de carrière, d'inventions, de coups d'éclat et de scandales.

Sur un plateau gigantesque de plus de 800 m2, elle a passé en revue ses grandes heures et la série ahurissante de ses métamorphoses musicales et vestimentaires, de la pop à la musique électronique en passant par des moments d'inspiration cabaret.

Le tout gorgé comme il se doit d'érotisme, entre simulation d'actes sexuels, étreintes, baisers et danseuses aux seins nus.

Flanquée de plusieurs de ses enfants, l'accompagnant brillamment pour la musique ou la danse, Madonna a aussi reçu le renfort d'invités de marque, sur fond de drapeau brésilien.

Quand elle a joué son hit "Vogue", elle a été rejointe sur scène par la chanteuse brésilienne Anitta, celle qui a fait découvrir le funk carioca - la bande-son des favelas de Rio - au reste du monde.

La drag queen Pabllo Vittar, une étoile de la pop brésilienne, et une troupe d'enfants jouant des percussions dans les fameuses écoles de samba de la ville ont aussi été de la partie.

"Like a Virgin"

Dans le public, les fans de différentes générations racontaient la place de Madonna dans leur vie.

Alba et Roxy Rueda, deux soeurs argentines de 48 et 46 ans, ont acheté leurs billets d'avion dès que la rumeur du concert a émergé il y a quelques mois.

"Quand j'ai eu neuf ans, ma soeur aînée, qui est décédée l'an dernier, m'a offert mon premier walkman avec la cassette de 'Like a Virgin'", le tube qui a lancé Madonna. "Depuis lors on n'a pas arrêté de l'écouter. Pour cette raison, venir ici est lié pour nous à notre relation entre soeurs", dit Alba.

Avant le concert, plusieurs DJ, dont Diplo, un as américain des platines, se sont succédé à la tombée de la nuit pour faire exulter "la plus grande piste de danse du monde".

Est alors venu le moment pour la reine de quitter son palais, ou plutôt son palace: le légendaire Copacabana Palace, havre de paix et de luxe pour stars de Hollywood et de la pop depuis des décennies, où elle avait établi ses quartiers en famille depuis le début de la semaine.

Madonna a parcouru une passerelle installée pour l'occasion, qui l'a menée directement à la scène.

Pour l'événement, la police était présente en force, presque dans chaque rue d'un quartier habitué aux larcins, mais aussi dans les airs avec hélicoptères et drones.

Après 80 concerts en Europe, en Amérique du Nord et au Mexique, le show de Rio a fait figure de bouquet final, mais aussi de pied de nez au destin, alors qu'une grave infection bactérienne avait conduit en juin 2023 la chanteuse en soins intensifs et affolé les fans du monde entier.

Face au Copacabana Palace et le long de la plage où vendeurs de souvenirs se sont mis à l'heure Madonna et ont grossi leurs stocks et leurs prix, l'ambiance a été festive durant la semaine et rappelait la légèreté du carnaval de Rio, pourtant achevé depuis près de trois mois.

Trois avions et 270 tonnes de matériel ont débarqué dans la "Cité merveilleuse" avec la star américaine, rompue aux spectacles pyrotechniques de haute précision.

Le show était un événement de taille pour la ville de Rio. Le concert générera 293 millions de réais (53 millions d'euros) pour l'économie locale, a calculé la mairie, qui a participé à hauteur de 20 millions de réais à une production d'un coût évalué à 60 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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