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Vaud: un budget dans le rouge, mais pas besoin de plan de relance

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Le canton de Vaud, ici avec son ministre des finances Pascal Broulis, a présenté mardi un budget 2022 dans les chiffres rouges (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le budget de l'Etat de Vaud table sur un déficit de 188 millions de francs pour 2022. Mais le canton reste financièrement solide: il n'a pas besoin de plan de relance, il propose des baisses fiscales ciblées et fait un geste envers les communes.

C'est un budget "de cohésion", qui "fait face aux défis" et prévoit des investissements "massifs" et des soutiens à différents secteurs, a déclaré mardi le conseiller d'Etat Pascal Broulis. Et un des seuls en Suisse "à proposer des baisses fiscales ciblées", a-t-il glissé.

Le Conseil d'Etat "a longuement discuté" de l'éventualité d'un plan de relance. Il a finalement décidé qu'il n'en avait pas besoin "car avec son budget 2021, puis 2022, il était déjà dans une logique de soutien fort à l'économie", a ajouté le chef des finances, qui présentait à la presse son dernier projet de budget.

Déficit limité

Avec un montant de 188 millions, le déficit reste dans la limite dite du petit équilibre, et n'entraîne pas de mesure financière spécifique. Le budget affiche des charges brutes de 10,673 milliards, en hausse de 2,81%. Des dépenses qui sont "maîtrisées", selon le grand argentier, eu égard notamment à la croissance attendue du PIB vaudois de 3,2% en 2022.

L'augmentation des charges doit permettre au canton de remplir ses missions de base. Tous les départements sont concernés, pas seulement la santé et le social. Le nombre de postes augmente de 493,8 ETP (Equivalent temps plein) à plus de 18'700 employés. Plus de 200 concernent de nouveaux enseignants ou formateurs spécialisés.

Le canton jouit d'une croissance démographique supérieure à la moyenne suisse - ce qui implique l'ouverture de classes - ainsi que d'une forte diversification économique, rappelle le conseiller d'Etat. "Nous avons 10'000 entreprises de plus depuis le début de la législature. C'est très positif".

Recettes fiscales en hausse

Côté revenus, la hausse attendue (+2,6%) est "nettement supérieure" à celle du précédent budget (+0,9%). Le canton table sur une hausse des recettes fiscales de 212 millions de francs (+3,6%), "ce qui traduit un contexte de sortie de pandémie et de croissance économique retrouvée", souligne le communiqué.

"En 2021, on n'a pas assisté à une paupérisation post-pandémie. Il n'y a pas d'augmentation du chômage, ni du nombre des gens au RI", a souligné Pascal Broulis. Vu les perspectives économiques favorables, les impôts sur le bénéfice des entreprises devraient augmenter.

Baisses fiscales

Des baisses fiscales seront mises en oeuvre en 2022, dont l'augmentation des déductions pour frais de garde et contribuable modeste, une baisse de la fiscalité des entrepreneurs et une réduction de l'imposition des prestations en capital provenant de la prévoyance (de 1/3 à 1/5). Ces mesures font suite à une baisse d'impôt de 1 point en 2020 et de 1 point en 2021.

Quant aux investissements, des dépenses totales de 849 millions sont planifiées, soit 32 millions de plus qu'au budget 2021. Si les conditions financières le permettent, un niveau d'investissement élevé devrait se poursuivre jusqu'en 2025 au moins. Le canton prévoit une dette stable à 975 millions pour 2022, et espère maintenir son triple AAA, la meilleure notation de Standard & Poor's.

Un geste pacificateur

Enfin, le Conseil d'Etat fait un geste envers les communes qui réclamaient une accélération de l'Accord conclu en août 2020. Le rééquilibrage progressif de 150 millions sera effectif un an plus tôt, dès 2027, grâce à un préfinancement du canton de 25 millions. Le PLR a salué cette "pacification" des relations canton-communes.

Ce budget n'inclut pas les coûts Covid, financés hors procédure budgétaire et pour lesquels des préfinancements ont été prévus. Les engagements cantonaux s'élèvent à 521 millions aux comptes 2020 et 302 millions ont pour l'heure été engagés en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Airbus va fermer sa compagnie de fret par avions "Beluga"

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Las, tous les vols opérés par la flotte "Beluga ST" sont suspendus dès à présent, a indiqué Airbus, sans en préciser les raisons, et le processus de clôture de la jeune société vient de commencer. (© KEYSTONE/DPA/WOLFGANG KUMM)

Le géant aéronautique européen Airbus a confirmé vendredi l'arrêt de sa compagnie de fret hors gabarit qui empruntait ses gros avions "Beluga".

"Nous confirmons que l'activité d'Airbus Beluga Transport (AiBT) pour les missions de fret surdimensionnées prend fin", a indiqué un porte-parole de la compagnie à l'AFP, confirmant une information des Echos.

Les "Beluga" sont des avions dérivés de l'Airbus A330 qui servent au transport des grandes sections d'avions entre les différents sites Airbus. Entrés en service en 1995, ils tiennent leur nom de leur silhouette ressemblant au cétacé.

L'avionneur a commencé en 2019 à remplacer la première génération de Beluga par des "Beluga XL", tout en donnant une deuxième vie aux cinq appareils de première génération avec le lancement en janvier 2022 de ce service de fret aérien.

Airbus comptait alors cibler des "clients de divers secteurs, notamment l'espace, l'énergie, l'armée, l'aéronautique, le secteur maritime et l'humanitaire", pour le transport de "cargaisons hors norme".

Las, tous les vols opérés par la flotte "Beluga ST" sont suspendus dès à présent, a indiqué Airbus, sans en préciser les raisons, et le processus de clôture de la jeune société vient de commencer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Les renvois de requérants déboutés ont augmenté de 18,5% en 2024

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Plus de 7200 requérants déboutés ont quitté la Suisse en 2024 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/ULI DECK)

Le nombre de requérants déboutés qui ont quitté la Suisse a augmenté de 18,5% l'année dernière. Ils étaient au total 7205 contre 6077 en 2023, a indiqué vendredi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

Le nombre de départs a été nettement plus élevé l’année dernière qu’en 2023, qu’il s’agisse de retours au pays (4248, +14,7%) ou de transferts Dublin (2491, +23,3 %), précise le SEM. Les transferts Dublin ont augmenté malgré la décision du gouvernement italien, qui continue à ne pas accepter de tels transferts en provenance de la Suisse ou de tout autre Etat européen.

Sur les 7205 requérants déboutés qui ont quitté la Suisse, 2467 (soit 34,2%) sont partis de manière autonome et 4738 (65,8%) ont été renvoyés sous escorte dans leur pays d’origine, dans un Etat tiers ou dans l’Etat Dublin compétent.

Dans le premier cas, les Turcs constituaient le plus grand groupe (667, +96,1% par rapport à 2023), suivis des Algériens (317, -9,4%) et des Géorgiens (250, +4,2%). Dans le second cas, les Algériens étaient les plus nombreux (742, +37,4%), devant les Marocains (416, +32,5%) et les Afghans (382, +6,4%).

6000 Ukrainiens rentrés au pays

Malgré un nombre élevé de nouvelles demandes d’asile, le SEM indique être parvenu, en collaboration avec les autorités cantonales, à stabiliser plus ou moins le nombre de départs en suspens. Au total, 4323 personnes tenues de quitter la Suisse n’avaient pas encore pu être renvoyées, contre 4162 fin 2023.

En 2024, 6059 bénéficiaires du statut de protection S sont rentrés volontairement au pays. Ce chiffre est nettement inférieur à celui enregistré l’année précédente (10'978).

Au total, le nombre de personnes ayant quitté la Suisse - qu'il s'agisse de requérants déboutés ou d'Ukrainien - a donc été de 13'264 en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Zone euro: l'activité économique renoue avec la croissance

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La conjoncture s'est améliorée dans le secteur privé au sein de la zone euro (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

L'activité du secteur privé dans la zone euro a renoué avec la croissance en janvier, après deux mois de contraction, grâce à une moins mauvaise conjoncture dans le secteur manufacturier, selon l'indice PMI Flash publié vendredi par S&P Global.

L'indice calculé sur la base de sondages d'entreprises s'est redressé à 50,2, contre 49,6 en décembre. Un chiffre situé au-dessus de la barre des 50 signale une croissance de l'activité, tandis qu'un chiffre en deçà reflète une contraction.

"Le secteur privé de la zone euro a affiché des résultats relativement encourageants en ce début d'année 2025", a commenté Cyrus de la Rubia, économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), partenaire de S&P Global. "Les dernières données PMI Flash mettent en évidence une légère reprise de l'expansion en janvier, après deux mois consécutifs de contraction", a-t-il expliqué.

L'amélioration de la conjoncture "s'est largement appuyée sur les performances de l'Allemagne, laquelle a vu son activité globale repartir à la hausse en début d'année", a-t-il noté, alors qu'en France l'enquête de S&P Global "continue de signaler une contraction du secteur privé", certes moins forte que les mois précédents.

Globalement, la meilleure dynamique dans la zone euro résulte d'une amélioration de la situation du secteur manufacturier. "La récession industrielle a perduré en début d'année, mais la contraction s'est légèrement atténuée par rapport à décembre", a souligné M. de la Rubia. Cette contraction a même atteint son plus faible niveau depuis mai 2024.

L'activité du secteur des services a augmenté pour le deuxième mois consécutif en janvier, bien qu'à un rythme modéré et légèrement plus faible qu'en décembre.

"Enfin des nouvelles positives en provenance de la zone euro. Ce n'est pas énorme, mais une légère augmentation de l'indice PMI, qui porte le niveau au-dessus de 50, c'est tout de même quelque chose", a salué Bert Colijn, économiste de la banque ING.

Mais Jack Allen-Reynolds, expert de Capital Economist, insiste sur la faiblesse persistante de la conjoncture en Europe. Il table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de seulement 0,1% au dernier trimestre de l'année 2024, par rapport au trimestre précédent et sur une performance "tout aussi médiocre" pour les trois premiers mois de 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Plus de 50 rencontres bilatérales pour le Conseil fédéral au WEF

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Au terme d'une semaine bien chargée, Guy Parmelin a présidé vendredi une réunion informelle de l'OMC à Davos. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les membres du Conseil fédéral n'ont pas chômé cette année à Davos (GR), avec plus d'une cinquantaine d'entretiens bilatéraux. Alors que la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a reçu les dirigeants de haut rang, Guy Parmelin a été le plus occupé.

Le ministre de l'économie a eu plus de vingt rencontres bilatérales au Forum économique mondial (WEF). Des discussions centrées notamment sur le commerce. M. Parmelin a ainsi signé deux accords de libre-échange entre l'Association européenne de libre-échange (AELE) et le Kosovo d'une part, la Thaïlande d'autre part.

Le chef du Département fédéral de l'économie (DEFR) a aussi présidé vendredi une réunion informelle de l'Organisation mondiale du commerce.

Il a par ailleurs profité de son séjour à Davos pour tisser des contacts pour d'autres accords. Il a notamment annoncé que des discussions vont "commencer" prochainement avec la nouvelle administration américaine. Pour M. Parmelin, Davos offre "des conditions de rêve" pour de tels contacts.

Zelensky et Milei

La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a de son côté rencontré treize chefs d'Etat et de gouvernement, dont la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président ukrainien Volodymyr Zelensky ou le vice-premier ministre chinois Ding Xuexiang. La recherche de la stabilité géopolitique et le développement économique étaient au coeur des entretiens.

La ministre des finances a également eu un entretien jeudi avec le président argentin Javier Milei. Les deux dirigeants ont évoqué l'accord de libre échange en cours de négociation entre l'AELE et le Mercosur.

La géopolitique a aussi marqué les treize rencontres d'Ignazio Cassis à Davos. Le chef de la diplomatie suisse s'est entretenu notamment avec des représentants d'Israël, de Syrie, d'Irak, de Jordanie ou d'Iran. Il a aussi partagé une fondue avec le commissaire européen Maros Sefcovic pour évoquer les négociations entre la Suisse et l'UE.

Rencontre avec l'Otan

Présente un seul jour à Davos, pour son dernier WEF en tant que conseillère fédérale, Viola Amherd a notamment reçu le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte pour discuter de la sécurité en Europe et de la collaboration entre la Suisse et l'Alliance atlantique.

Le ministre de justice et police Beat Jans a quant à lui parlé de migrations, notamment avec un représentant tunisien et avec le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés Filippo Grandi. Il a aussi profité du WEF pour rencontrer le directeur d'Interpol, la directrice d'Europol et le secrétaire général du Conseil de l'Europe Alain Berset.

La ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider a quant à elle parlé de numérisation et de santé au WEF. Elle a aussi évoqué l'annonce du retrait des Etats-Unis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avec la directrice générale adjointe de l'OMS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Désarmement nucléaire: Moscou appelle Washington à des négociations

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La Russie et les Etats-Unis s'étaient retirés du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en 2019 (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP)

Le Kremlin a appelé vendredi les Etats-Unis à engager des négociations de désarmement nucléaire "au plus vite", quelques jours après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

"Nous avons intérêt à lancer le processus de négociations au plus vite", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, estimant que "la balle est dans le camp des Américains qui ont suspendu tous les contacts substantiels" sur ce sujet avec Moscou. "C'est dans l'intérêt du monde entier", a-t-il ajouté.

Selon M. Peskov, "on ne peut pas" toutefois mener des négociations "sans tenir compte des potentiels nucléaires de la France ou du Royaume-Uni".

"Les réalités actuelles dictent cette nécessité, c'est pourquoi on a de quoi parler et il faut le faire", a insisté le porte-parole de la présidence russe, en déplorant que "le temps ait été perdu".

La Russie et les Etats-Unis s'étaient retirés en 2019 du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), signé du temps de l'URSS et qui concernait les armes nucléaires d'une portée allant de 500 à 5500 km.

Chacun accusait l'autre de ne plus en respecter les dispositions. Moscou avait cependant annoncé qu'elle ne relancerait pas la production de ce type de missile tant que les Etats-Unis n'en déploieraient pas à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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