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Une défaite qui ne peut que faire grandir le Genève-Servette HC

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Face à Mathieu Tschantré et ses coéquipers, les Genevois n'ont de loin pas été ridicules. [Bastien Gallay - Gallay Photo]

Le Genève-Servette Hockey Club s'incline 4-2 face au HC Bienne dans un match où les Grenat n'ont pas paru ridicules. Au final, cette défaite ne fera que du bien à la bande de Patrick Emond tant les enseignements à tirer sont nombreux.

Tout avait pourtant bien commencé. Dans un premier tiers plaisant à suivre et dans la lignée du match de la veille face à Langnau, le GSHC a su imposer son jeu et son rythme aux Seelandais. Sereins, les Grenat trouvèrent la faille en powerplay sur un but de Wingels servi à la perfection par le Top Scorer de la soirée, le jeune Deniss Smirnovs.

Toujours dans le calme et malgré l'égalisation biennoise tombée de la canne de Yannick Rathgeb en powerplay, les Aigles purent s'envoler à 1 minute 10 de la fin du premier tiers, à nouveau en powerplay, sur une réussite d'Eric Fehr (son premier but en National League) reprenant au rebond un tir de Tommy Wingels.

Mais c'est dès la reprise du deuxième tiers que les Genevois ont commencé à peiner, sans pour autant rompre. Une peine finalement concrétisée dans le 3e tiers. Les deux buts biennois en 69 secondes et le repli défensif seelandais ont amené un GSHC en panne d'inspiration offensive et semblant pressé, parant au plus pressé dès la ligne médiane franchie.

Au final, c'est un match plein d'enseignements qu'a disputé le Genève-Servette. Une défaite qui permet également d'éviter une euphorie autour de l'équipe et qui montre que, malgré la bonne prestation globale, beaucoup de travail reste à accomplir.

Des enseignements

  • Le manque d'expérience

Pour la première fois en 120 minutes de jeu, le Genève-Servette a semblé presser de repartir en attaque dès le 3-2 biennois. Une situation qui a mené à des tentatives d'exploit individuel. Une marque de la jeunesse de cette équipe selon l'entraîneur assistant Jan Cadieux

Jan CadieuxEntraîneur assistant du GSHC
  • Un manque de réalisme

Menant alors 2-1, les Aigles ont disposés de plusieurs grosses occasions, notamment en powerplay, de marquer le troisième goal. Finalement, trop d'opportunités gachées ont permis au HC Bienne de revenir au score. L'attaquant grenat Timothy Kast le dit, il aurait fallu "tuer le match avant"

Tim KastCentre du GSHC
  • Patrick Emond a su imposer son style

Flagrant à Langnau et bien visible face à Bienne, le style de Patrick Emond est bien intégré par l'équipe quand tout fonctionne. Un jeu simple, prudent et en possession du puck, voilà ce que propose ce GSHC version 2019-2020. Pour Tim Kast, toute l'équipe a adhéré au projet

Tim KastCentre du GSHC
  • Deniss Smirnovs n'a pas fini de nous surprendre

Auteur d'une superbe passe décisive sur l'ouverture du score, Deniss Smirnovs épate plus d'un observateur sur la glace. Aligné au centre de la 1ère ligne suite à la blessure de Tanner Richard (la durée de son absence n'est pas encore connue), il a parfaitement rempli son rôle. Agé de 20 ans, il pourrait bien faire les beaux jours du Genève-Servette s'il continue sur cette voie. Pour l'entraîneur assistant du GSHC, sa réussite n'est pas le fruit du hasard.

Jan CadieuxEntraîneur assistant du GSHC

 

Réecouter le match, commenté par Geff Scarantino et Sébastien Telley

GSHC - Bienne - 1er tiersGeff Scarantino et Sébastien Telley
GSHC - Bienne - 2e tiersGeff Scarantino et Sébastien Telley
GSHC - Bienne - 3e tiersGeff Scarantino et Sébastien Telley

>> Feuille de match officielle

Les buts du match

Sébastien Telley

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Economie

Le taux d'intérêt de référence augmente

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Alerte Info (© )

Le taux d'intérêt de référence applicable aux contrats de bail a été relevé jeudi à 1,5% contre 1,25% jusqu'à présent, a annoncé l'Office fédéral du logement (OFL). Ce premier relèvement, depuis l'introduction en 2008 de ce taux, ouvre la voie à des hausses de loyers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Suisse

Ruag dépose une demande pour vendre des chars Leopard 1

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Les chars Leopard 1 rachetés par Ruag se trouvent en Italie (archives). (© KEYSTONE/VBS/Bettina Berger)

Ruag a déposé auprès du SECO une demande officielle d'exportation pour les 96 chars Leopard 1 achetés en 2016 à l'Italie, a indiqué jeudi la porte-parole du groupe d'armement à la SRF. La société allemande Rheinmetall veut les acquérir pour les livrer à l'Ukraine.

A la mi-mars, la ministre de la défense Viola Amherd avait indiqué devant le Parlement que le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) avait rejeté une demande préalable de Ruag. La conseillère fédérale avait rappelé que les activités du groupe suisse sont soumises au droit de la neutralité et à celui sur le matériel de guerre.

En déposant une demande officielle, Ruag espère obtenir des éclaircissements du SECO, a expliqué sur les ondes de radio-télévision suisse alémanique (SRF) sa porte-parole Kirsten Hammerich. "Nous aimerions avoir une décision officielle du SECO afin de pouvoir mieux évaluer les options commerciales".

Ruag a racheté en 2016 les 96 Leopard 1 usagés et non opérationnels à une agence du ministère italien de la défense. Le groupe d'armement avait l'intention de les remettre en état pour d'éventuels acheteurs ou d'en vendre des pièces de rechange. Les chars d'assaut se trouvent toujours en Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Yverdon-Sport: à Bienne jusqu'au 22 septembre ?

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Yverdon devrait pouvoir jouer la saison prochaine en Super-League. (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Interdit de séjour à Sion pour un exil dicté par la rénovation de son stade, Yverdon-Sport ne désarme pas. Selon "La Région", le club est en passe de trouver une solution pour évoluer en Super League.

Une séance de crise organisée par la Municipalité a, ainsi, apporté les réponses espérées. Selon François Armada, municipal en charge du service des bâtiments, le stade d'Yverdon sera en mesure d'accueillir des rencontres de Super League dès le 22 septembre. "Toutes les parties ont bien pris conscience des enjeux: mandataires, entreprises, ville, club et Swiss Football League", se félicite l'édile.

"La Région" précise que le Champion de Challenge League pourrait disputer ses premières rencontres agendées à domicile à Bienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Pas de retour au "monde d'avant" pour le patron de la BNS

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Le président de la BNS Thomas Jordan craint une forme d'acceptation du renchérissement au sein des entreprises et des ménages, ce qui risque de rendre plus difficile selon lui le retour à un taux d'inflation inférieur à 2% (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan estime que la politique monétaire ultra-accommodante de cette dernière décennie appartient définitivement au passé. Mais il met en garde contre l'acceptation de l'inflation comme une fatalité.

La pandémie de Covid-19 puis la guerre en Ukraine ont chamboulé le contexte dans lequel évoluaient jusqu'alors les banques centrales. "Nous devons composer avec une économie plus fragmentée, dans un environnement marqué par de nombreuses incertitudes", a signalé le banquier central à l'occasion d'un colloque qui s'est tenu mercredi soir à Lugano.

Rappelant que la BNS a appliqué pendant des années des taux négatifs, il considère que le taux directeur actuel - relevé en mars à 1,50% - n'est "pas très élevé", surtout en comparaison internationale. Ce niveau présente une base saine pour la stabilité du système financier, récemment mise à l'épreuve par la crise bancaire qui a précipité la chute de Credit Suisse.

Insistant sur la priorité absolue que représente la lutte contre l'inflation, qui a atteint son apogée à 3,5% sur un an l'été dernier, Thomas Jordan s'est félicité de ce que la BNS avait laissé le franc s'apprécier "relativement tôt", même si cela n'a pas suffi à éviter quatre relèvements de taux au cours des douze derniers mois.

Il craint désormais de voir s'installer une forme d'acceptation du renchérissement au sein des entreprises et des ménages, qui risque de rendre plus difficile le retour à un taux inférieur à 2%, conformément aux objectifs que s'est fixés l'institut d'émission. "Face à l'inflation, nous sommes sur la bonne voie, mais la lutte n'est pas encore terminée", a-t-il ajouté.

Distributions aux cantons: "secondaires"

De son côté, le directeur général (CEO) de la Banque des règlements internationaux (BRI) Agustín Carstens a insisté sur le fait qu'en plus de leur mandat consistant à garantir la stabilité des prix, les banques centrales doivent également veiller à ne pas étouffer la croissance économique. Or pour être durable, celle-ci doit provenir de la consommation privée et pas de mesures fiscales ponctuelles destinées à atténuer l'impact de l'inflation.

L'ancien gouverneur de la Banque du Mexique a souligné que les décisions de politique monétaire mettent généralement des mois à déployer pleinement leurs effets, tout en affirmant que jusqu'ici, leur impact sur l'activité économique mondiale s'est avéré moindre que ce qu'il craignait.

Les deux dirigeants se sont rejoints quant à la nécessité d'indépendance des banques centrales face aux tentatives de les soumettre à des considérations de politique fiscale. A ce propos, Thomas Jordan a expliqué que la qualité d'une politique monétaire ne se mesure pas à la performance financière, et que la perte historique essuyée par la BNS l'année dernière (plus de 132 milliards de francs) était largement attendue au vu de l'évolution des marchés.

Le Bernois a qualifié de "produit secondaire" la distribution de bénéfices aux collectivités publiques, avant de lancer que "la seule manière d'assurer une certaine régularité serait de ramener cette valeur à zéro". Face à la perspective de voir les fonds propres de la BNS glisser en territoire négatif, il s'est voulu rassurant, tout en reconnaissant que cette éventualité pourrait agir comme un frein sur la politique monétaire.

Credit Suisse: les risques du "bank run"

Revenant sur la débâcle de Credit Suisse et son absorption dans l'urgence par UBS, Thomas Jordan a une nouvelle fois souligné les conséquences imprévisibles sur l'économie helvétique et mondiale d'un "bank run" (panique bancaire) rendu d'autant plus probable par les moyens actuels, qui permettent des sorties massives de fonds dans des temps très courts.

Pour Agustín Carsten, les déboires de l'ex-numéro deux bancaire helvétique ont été exacerbés par le resserrement monétaire. "Il n'y a pas de protection contre les défaillances au niveau de la direction ou de la surveillance du conseil d'administration", a affirmé la patron de la BRI.

Selon lui, il serait possible de renforcer encore les tests de solvabilité, mais il ne voit pas d'urgence à un nouveau tour de vis réglementaire, dans la mesure où les dispositions en matière de liquidités - connues sous le nom de Bâle III - introduites dans le sillage de la crise bancaire de 2008 ne sont toujours pas pleinement appliquées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Lonza s'offre la biotech néerlandaise Synaffix

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L'opération doit renforcer la palette de conjugués d'anticorps-médicaments (ADC) de Lonza au travers de l'intégration de la plateforme de Synaffix (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lonza acquiert la société biotechnologique amstellodamoise Synaffix. Le sous-traitant rhénano-valaisan de l'industrie pharmaceutique déboursera pour ce faire un montant initial de 100 millions d'euros (97 millions de francs ), assorti de versements d'étapes.

Ces paiements supplémentaires pourront totaliser 60 millions de francs, a précisé jeudi Lonza. L'opération doit renforcer la palette de conjugués d'anticorps-médicaments (ADC) de Lonza au travers de l'intégration de la plateforme de Synaffix, indique un communiqué.

Selon une récente estimation relayée par Lonza, le marché des ADC est amené à franchir le cap des 22 milliards de dollars d'ici 2030 Synaffix continuera d'opérer sous son appellation actuelle et de développer ses activités sur son site d'Oss.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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