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Economie

Porté par un solide premier trimestre, Nestlé confiant en l'avenir

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La progression des ventes est généralisée à la plupart des zones géographiques et des produits. (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le géant alimentaire Nestlé a enregistré des ventes en hausse au premier trimestre, portée par une croissance organique qui s'envole. Les analystes saluent à l'unanimité une performance qui devrait permettre au groupe d'atteindre ses objectifs pour l'année en cours.

La société veveysane a atteint un chiffre d'affaires en progression de 1,3% à 21,1 milliards de francs, d'après un communiqué publié jeudi.

Ce chiffre comprend la variation des taux de change, qui a fait diminuer le niveau des ventes de 5,3%, du fait de l'appréciation continue du franc suisse, ainsi que l'impact négatif de 1,0% des cessions nettes.

La croissance organique s'élève à 7,7%, contre 3,9% l'année dernière. La croissance interne réelle (RIG), elle, est à 6,4%, contre 3,0% au premier trimestre 2020.

Ces résultats sont bien supérieurs aux prévisions émises par le consensus AWP, qui tablaient sur une croissance organique à 3,5%. Les analystes avaient en revanche vu juste concernant le chiffre d'affaires.

Une croissance généralisée

La progression des ventes est généralisée à la plupart des zones géographiques et des produits, soutenue par l'amélioration de l'effet prix et des parts de marché gagnés, indique le groupe.

La région Asie, Océanie et Afrique subsaharienne (AOA) caracole en tête, avec une croissance organique à 9,1%. Contrairement à l'année dernière, où Nestlé avait pâti de l'irruption du Covid-19 en plein Nouvel an chinois, la multinationale a enregistré une croissance organique à deux chiffres au sein de l'Empire du milieu. Le Japon, la Corée du Sud et l'Océanie ont, eux, connu une croissance plus faible.

La zone Amériques arrive en deuxième position avec une croissance organique à 7,2%, insufflée notamment par l'Amérique latine et ses deux marchés moteurs que sont le Brésil et le Mexique, qui montre une demande solide en café et en produits de pâtisserie maison.

Au niveau des produits, c'est justement le café qui a le plus contribué à l'amélioration des ventes, soutenue par les produits Nespresso et Starbucks. Les produits laitiers, ceux pour animaux de compagnie de la marque Purina et les plats préparés ont également enregistré des niveaux de croissance soutenus.

Pour la suite de son exercice, Nestlé a confirmé ses objectifs et vise toujours une "augmentation continue de la croissance organique des ventes vers un taux moyen à un chiffre" ainsi qu'une amélioration "modérée continue de la marge opérationnelle courante récurrente".

Des analystes unanimes

A 09h34, le titre Nestlé progressait de 2,7% à 109,78 francs dans un SMI en hausse de 0,32%.

La banque cantonale de Zurich (ZKB) salue la plus forte croissance en volume (RIG) pour Nestlé de ses vingt dernières années. Elle estime que le géant alimentaire est bien positionnée pour améliorer encore sa croissance organique d'au moins 4% en 2021. Une amélioration qui devrait permettre au titre du groupe veveysan "une valorisation graduelle" par rapport à ses pairs.

Vontobel, de son côté, estime que le titre est un "must-have" au vu de la transparence de Nestlé sur son modèle à moyen terme et sur sa faible volatilité. Les fondamentaux du groupe "n'ont jamais été aussi solides", lui permettant d'établir un fort avantage compétitif. La banque maintient sa recommandation à "buy".

Baader Helvea estime que ces chiffres sont la preuve que Nestlé s'est rétabli dans le secteur des biens de grande consommation, dont les prix sont bas et la volatilité des consommateurs élevée. La banque maintient sa recommandation à "add".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Sam Bankman-Fried condamné à 25 ans de prison

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L'ex-magnat des cryptomonnaies Sam Bankman-Fried photographié en février alors qu'il quittait un tribunal de New York. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Sam Bankman-Fried, superstar déchue des cryptomonnaies, a été condamné jeudi à 25 ans de prison pour l'une des plus importantes fraudes financières de l'histoire récente. Le juge a notamment relevé qu'il avait commis plusieurs parjures à la barre.

Lors de l'audience devant un tribunal de New York, le trentenaire a présenté ses excuses, reconnaissant avoir "pris une série de mauvaises décisions". Il avait été reconnu coupable en novembre des sept chefs d'accusation retenus contre lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Le FMI prévoit une stabilité de la croissance de l'économie suisse

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Pour le FMI, l'acquisition du Credit Suisse par UBS, facilitée par l'Etat, a stabilisé les marchés. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Fonds monétaire international (FMI) se montre prudent quant à la croissance suisse, malgré une inflation plus modérée. L'institut salue la "décision appropriée" de la baisse de son taux directeur par la Banque nationale suisse (BNS).

Pour cette année, le FMI table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) suisse de 1,3% (ou 1% ajusté des événements sportifs), puis de 1,4% en 2025 (ou 1,7% ajusté des événements sportifs). En 2023, le PIB avait augmenté de 1,3%, après +2,5% l'année précédente.

Le marché du travail reste "résilient", même si le taux de chômage est appelé à augmenter de manière mesurée à 2,3% cette année, indique l'organisation de Washington dans sa note consacrée à la Confédération publiée jeudi.

A titre de comparaison, le Seco anticipe une progression du PIB helvétique de 1,5% en 2024, puis de de 1,3% en 2025.

Le Conseil fédéral retient, dans la foulée, que "grâce au frein à l'endettement, la politique budgétaire est bien établie, mais la pression croissante qui pèse sur les dépenses requiert des mesures visant à combler les déficits structurels et à garantir le financement de la prévoyance vieillesse", selon le communiqué du gouvernement.

Le FMI note aussi que "l'acquisition du Credit Suisse par UBS, facilitée par l'Etat, a stabilisé les marchés et se déroule comme prévu", mais que des difficultés pointent, comme le fait que les actifs du groupe combiné pèsent 180% du PIB de la Suisse et que la complexité des opérations mondiales rend "également la supervision plus difficile".

En cas de crise future, les précédentes options de fusion ne pourraient plus être réalisables. Les risques en matière de concurrence et de concentration doivent être étroitement surveillés, souligne l'institut.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

UBS: Sergio Ermotti a perçu 14,4 millions pour neuf mois en 2023

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Le patron d'UBS, Sergio Ermotti a gagné 1,8 million de plus que son prédécesseur l'an dernier. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le directeur général d'UBS Sergio Ermotti, débauché en urgence de la présidence de Swiss Re en avril 2023 pour piloter l'intégration de Credit Suisse, a perçu l'an dernier un total de 14,4 millions de francs entre salaire fixe et boni divers.

Son prédécesseur Ralph Hamers avait, à titre de comparaison, encaissé 12,6 millions pour l'ensemble de 2022, indique jeudi le rapport annuel de la banque aux trois clés. Du côté de l'organe de surveillance, le président Colm Kelleher a touché 4,7 millions, soit à peine moins que les 4,8 millions de l'an dernier. Le cénacle dans son ensemble s'est partagé une enveloppe de 12,6 millions, contre 12,5 millions, hors frais annexes.

Le numéro un bancaire helvétique retoque au passage ses résultats 2023 suite à une réévaluation de l'écart d'acquisition pour Credit Suisse. Le bénéfice net s'inscrit ainsi désormais à 27,8 milliards de dollars, en lieu et place des 29,0 milliards précédemment annoncés.

Le ratio de fonds propres durs a été modéré d'une dizaine de points de base à 14,4%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

SMG envisage la suppression de 80 équivalents plein temps

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Cofondé par TX Group notamment, Swiss Marketplace Group (SMG) pourrait procéder à près de 40 licenciements dès le mois d'avril. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'exploitant de plateformes de petites annonces Swiss Marketplace Group (SMG), cofondé par TX Group, Ringier, La Mobilière et General Atlantic, envisage de biffer 80 équivalents plein temps de ses effectifs d'ici 2026.

Ces réflexions s'inscrivent dans le cadre d'une batterie de mesures destinées à économiser des dizaines de millions de francs, indique la firme dans un communiqué mercredi.

Près de 40 licenciements pourraient être prononcés dès le mois d'avril, nonobstant une préférence affichée du groupe pour des fluctuations naturelles. Un plan social facultatif sera proposé à chaque collaborateur concerné.

Les économies doivent par la suite être réinvesties dans des "initiatives de croissance définies", non détaillées dans la publication.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Mirabaud: nouveau recul des résultats en 2023

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Le groupe bancaire Mirabaud a misé sur une gestion prudente en 2023. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le groupe bancaire Mirabaud a observé l'an dernier une nouvelle érosion tant de ses gains que de sa masse sous gestion. L'établissement genevois revendique toutefois une performante "résiliente", réalisée dans un contexte de franc fort et de taux d'intérêts élevés.

Le bénéfice net s'est étiolé de 2,2% à 31,3 millions de francs, nonobstant un résultat d'exploitation hors exceptionnels étoffé de près de deux millions à 42,4 millions, détaille Mirabaud dans un compte-rendu mercredi.

La multiplication par deux des recettes sur opérations d'intérêt a surcompensé le recul de celles des commissions et des opérations de négoce, permettant d'étoffer les revenus près de 7% à 39,9 millions. Les charges d'exploitation ont toutefois aussi pris de l'embonpoint, passant de 239,4 millions en 2022 à 248,3 millions en 2023.

"Les résultats de la maison Mirabaud pour l'exercice 2023 (...) reflètent une gestion prudente et qualitative de notre bilan ainsi que la solidité financière de notre groupe", explique Yves Mirabaud, associé senior, cité dans la publication.

Fin décembre, les avoirs sous gestion recelaient encore 30,2 milliards de francs, contre 31,5 milliards douze mois plus tôt. Les actifs sous gestion représentaient 6,0 milliards. Le total du bilan consolidé s'établissait à 2,2 milliards.

Le taux de fonds propres durs (Tier 1) a marginalement progressé à 20,6%, contre 20,3%, quand le ratio de liquidité a fondu à 174%, contre 190%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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