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Fenaisons: de nombreuses espèces menacées par les faucheuses

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Le sauvetage réussi d'un jeune animal nécessite des connaissances sur la façon de manipuler correctement les faons trouvés. Il ne faudrait jamais les déplacer à mains nues, mais avec des gants ou les déposer sur un lit d'herbe dans une caisse et les emmener ainsi hors de la zone de danger. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La saison des fenaisons coïncide avec les périodes de mise bas et de couvaison de nombreuses espèces. Faons, oiseaux, lièvres, petits mammifères et abeilles sont régulièrement tués par les faucheuses, rappelle la PSA, qui appelle à la responsabilité des agriculteurs.

Lors de la récolte du foin et de la production d'ensilage d'herbe, d'innombrables animaux meurent chaque année à cause des machines agricoles, dont, selon la statistique fédérale de la chasse, environ 1500 faons, rappelle mercredi la Protection Suisse des Animaux (PSA).

La faucheuse affûtée déchiquette les faons et les jeunes lièvres, qui plongent devant le danger qui s'approche. Elle hâche aussi les nids des espèces d'oiseaux nichant au sol comme le faisan ou la perdrix. L'utilisation accrue de faucheuses plus grandes et plus rapides augmente le danger pour le jeune gibier.

Rechercher le gibier avant la fauche

Un sauvetage efficace du jeune gibier débute avant la fauche, détaille la PSA. De simples "méthodes d'effarouchement" (pièces de tissu suspendues, voyants d'avertissement de chantiers, ruban de signalisation attaché aux piquets) peuvent déjà sauver des vies.

Les agriculteurs responsables parcourent également la surface avant de faucher ou font rechercher les faons et d'autres animaux dans leurs prés. Puis ils fauchent depuis l’intérieur vers l'extérieur pour permettre aux animaux sauvages de s'échapper.

Drones

Hormis les appareils de recherche infrarouge éprouvés pour le sauvetage des jeunes gibiers, les drones équipés de caméras thermiques ou de la technologie infrarouge sont de plus en plus utilisés pour localiser la faune sauvage, en particulier dans de grands champs. L'année dernière, l’association Sauvetage Faons Suisse a pu sauver plus de 1400 animaux grâce à cette méthode, souligne la PSA.

Le sauvetage réussi d'un jeune animal nécessite également des connaissances sur la façon de manipuler correctement les faons trouvés, ajoute-t-elle. Il ne faudrait jamais les déplacer à mains nues, mais avec des gants ou les déposer sur un lit d'herbe dans une caisse et les emmener ainsi hors de la zone de danger.

Ou encore une caisse est placée sur le faon à l’endroit où il a été trouvé. Le lieu sera marqué et évité lors de la fauche, de sorte qu'un îlot d'herbe subsiste. Après la fauche, le faon est ramené à l'endroit où il a été trouvé, où sa mère le retrouvera.

Faucher en épargnant les abeilles

L'utilisation de faucheuses mécaniques modernes dotées d'un conditionneur implique que l'herbe coupée est pliée et écrasée pour en accélérer le séchage. Ce procédé fait que de très nombreuses abeilles mortes, blessées et incapables de voler se retrouvent dans l'herbe coupée. Jusqu’à 24'000 abeilles par hectare sont ainsi tuées.

Ce chiffre est très élevé par rapport à un essaim d’environ 30'000 insectes. Il est possible d'éviter des pertes d’abeilles en fauchant en dehors de leur période de vol, donc le soir, la nuit ou le matin de bonne heure, ou en utilisant une faucheuse sans conditionneur intégré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le personnel de cabine de Swiss veut résilier la CCT

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Près de 85% des membres du personnel de cabine de Swiss demandent la résiliation de l'actuelle CCT (image d'illustration). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le conflit du travail chez Swiss se durcit. Le syndicat du personnel de cabine Kapers s'est prononcé en faveur de la résiliation de l'actuelle convention collective de travail (CCT), a-t-il annoncé mardi.

Les 2503 employés sous l'actuelle convention collective sur les sites Zurich et Genève et ayant le droit de vote étaient appelés à se prononcer par voie électronique. Ils ont voté à près de 85% pour la résiliation de la CCT.

La résiliation doit prendre effet le 30 avril 2024. D'ici à cette date, l'actuelle CCT demeure valable et les doits et devoirs actuels restent en vigueur. Ceux-ci incluent notamment une obligation de paix sociale, ce qui se traduit par une impossibilité de faire grève jusqu'à fin avril prochain.

Les négociations pour une nouvelle CCT ont repris entre le syndicat et Swiss, indique encore Kapers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le National soutient le développement du réseau routier

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Le National est d'accord de débloquer des crédits pour développer le réseau routier suisse (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le développement du réseau routier suisse doit aller de l'avant. Le National est entré en matière mardi sur les montants demandés par le Conseil fédéral pour les projets d'extension de l'étape d'aménagement 2023 et pour l'entretien des routes de 2024 à 2027.

Quelque 4 milliards de francs sont demandés pour cinq projets alémaniques. Le tronçon Wankdorf-Schönbühl (BE) doit être élargi à huit voies, contre six actuellement. Le tronçon de Schönbühl-Kirchberg (BE) doit lui passer de quatre à six voies. Les tunnels du Rosenberg (SG), du Rhin (BS/BL) et de Fäsenstaub (SH) doivent quant à eux être dédoublés.

Ces travaux doivent être réalisés d'ici 2030. L'économie et la population ont besoin de transports qui fonctionnent, autant dans les villes que dans les agglomérations ou à la campagne, a relevé le ministre des transports Albert Rösti.

La gauche et le PVL ne l'ont pas suivi. Ces derniers voulaient renvoyer le projet au gouvernement, demandant la prise en compte des objectifs de la Confédération en matière de politique environnementale, climatique et énergétique, ou au moins d'utiliser en premier lieu de manière plus efficace les capacités existantes.

Les routes nationales nécessitent par ailleurs un entretien constant et coûteux. Quelque 8,8 milliards sont demandés à cet effet pour la période 2024-2027. Ce crédit n'était pas disputé.

Le débat se poursuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Aimé Pouly veut rajeunir son image

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Aimé Pouly exploite trente boulangeries, exclusivement en Suisse romande. L'enseigne genevoise n'envisage pas de franchir la Sarine pour le moment (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le groupe de boulangeries Aimé Pouly a donné mardi le coup d'envoi de son opération de rajeunissement avec l'inauguration de son enseigne historique du quartier des Eaux-Vives à Genève. L'entreprise qui fait partie de la holding Swiss Food Group entend se concentrer sur l'activité de son réseau déjà en place et la Suisse romande.

"Notre priorité est de développer l'activité de nos boulangeries avec espace de restauration déjà existantes grâce aux travaux de rénovation", a expliqué à AWP Nicolas Boucault, directeur général de Swiss Food Group et d'Aimé Pouly, principale société de la holding.

Pour le seul site des Eaux-Vives, ouvert à la fin des années 1970 et dirigé alors par Madame Aimé Pouly, épouse du fondateur, le groupe vise une hausse du chiffre d'affaires de 20%.

"Il s'agit d'un ballon d'essai, nous procédons à des travaux plus légers dans notre boulangerie de Champel et nous comparerons les résultats en termes de fréquentation", a indiqué M. Boucault, qui reconnaît que l'enseigne souffrait d'une image quelque peu vétuste.

Aimé Pouly exploite trente boulangeries, exclusivement en Suisse romande. "Nous n'envisageons pas de franchir la Sarine pour le moment, car d'une part les habitudes culturelles y sont différentes, mais nous ferions également concurrence aux artisans qui distribuent notre produit Pain Paillasse", a expliqué le directeur général.

Prix relevés de 5%

Inflation oblige, le groupe a dû relever ses prix de 5%. "Tous les coûts ont augmenté, la farine, le beurre, l'électricité et les salaires", a énuméré M. Boucault, qui souligne cependant que les marges sont restées identiques. Quant au chiffre d'affaires, c'est un secret bien gardé. "En proportions, nous réalisons 95% du chiffre d'affaires du groupe et 90% de celui d'Aimé Pouly en Suisse", a-t-il précisé.

Pain Paillasse constitue un autre pilier de l'activité de Swiss Food Group, avec une centaine de points de vente en Suisse romande et environ 400 pour la Suisse alémanique et le Tessin. "Le principe est toujours le même, nous fournissons à l'artisan boulanger le mélange de farine et la méthode de fabrication", rappelle M. Boucault.

En Suisse, le mélange de farines est fourni par Groupe Minoteries, partenaire historique d'Aimé Pouly et historiquement investisseur de l'entreprise. Celui-ci s'est retiré financièrement mais reste un partenaire important, souligne le directeur général.

Le produit Pain Paillasse, emblématique du groupe, est désormais distribué dans 24 pays, dont plusieurs hors d'Europe: Etats-Unis, Egypte, Chili, Liban et Ouzbékistan. "Les Etats-Unis représentent environ 5% du chiffre d'affaires de Pain Paillasse, nous distribuons principalement dans la grande distribution haut de gamme", a expliqué M. Boucault, qui souligne que le potentiel y est considérable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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CEP: 14 membres et 5 millions pour enquêter sur Credit Suisse

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La CEP sur Credit Suisse comptera 14 membres et disposera d'un budget de 5 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

La commission d'enquête parlementaire (CEP) sur le rachat de Credit Suisse par UBS prend forme. Elle devrait compter 14 membres du Parlement. Elle aura un budget de cinq millions de francs. Le National devrait donner son feu vert la semaine prochaine.

La CEP est chargée d'enquêter sur la gestion au cours des dernières années par le Conseil fédéral, l'administration fédérale et d’autres organes ou personnes auxquels sont confiées des tâches de la Confédération, en rapport avec la fusion d'urgence de Credit Suisse avec UBS. Elle comptera 14 membres, annonce mardi un communiqué du bureau du Conseil national.

La commission se composera de sept membres du Conseil national et de sept membres du Conseil des États, propose le bureau. Elle fera rapport aux deux conseils sur les résultats de ses travaux et sur les responsabilités et les lacunes constatées sur le plan institutionnel. Elle devra aussi faire des propositions quant aux mesures à prendre.

Le mandat confié à la CEP est assorti d'un crédit d'engagement de 5 millions de francs. L'arrêté fédéral correspondant sera débattu au Conseil national le mercredi 7 juin, après que le Conseil fédéral aura donné son avis. Il sera ensuite soumis au Conseil des États, également au cours de la deuxième semaine de la session d'été, afin de permettre une éventuelle élimination des divergences durant la troisième semaine de session.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Quotas viticoles de 2022 maintenus ou légèrement rehaussés en 2023

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Après le millésime 2021 historiquement faible en raison des aléas climatiques, la viticulture vaudoise a retrouvé le sourire en 2022 dans des conditions presque méditerranéennes où qualité et quantité étaient au rendez-vous (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud a décidé de maintenir, voire de légèrement rehausser, pour 2023 les quotas de production fixés en 2022 pour les divers crus de chaque région viticole. Ils ont été fixés alors que le millésime 2022 a retrouvé le sourire tant au niveau qualitatif que quantitatif, a indiqué mardi le Conseil d'Etat.

"Dans une tendance à la réduction générale de la consommation de vin en Suisse, le marché des vins vaudois est stable et montre des signes positifs pour les vins effervescents et le rosé", relèvent les services de Valérie Dittli, cheffe du Département des finances et de l'agriculture (DFA), dans un communiqué.

D'après les analyses de l'Observatoire suisse du marché du vin de Changins et des propositions de la Communauté interprofessionnelle du vin vaudois (CIVV), la ministre en charge de la viticulture a fixé les quotas pour la récolte 2023: ils sont maintenus au niveau de l'an dernier ou légèrement rehaussés pour certains cépages rouges. L'objectif est de conserver voire de renforcer les parts de marchés des vins vaudois, explique le DFA.

Gamay et garanoir relevés

Ces droits de production, exprimés en kilo par mètre carré de vigne, représentent les quantités maximales pouvant être encavées par les opérateurs de la branche vitivinicole, est-il rappelé.

Dans le détail, les quotas définis en 2023 maintiennent la production de chasselas et des autres cépages blancs à 1,10 kg/m2. Les régions de Lavaux, Dézaley et Calamin sont alignées sur les autres, après avoir bénéficié de 1,15 kg/m2 pour les blancs en 2022.

S'agissant du pinot noir et des autres cépages rouges, la limite de production reste globalement inchangée à 0,90 kg/m2 (1,00 kg/m2 pour les vignobles du Nord vaudois). Seuls le gamay et le garanoir sont relevés de 0,90 à 1,00 kg/m2 à Lavaux, Dézaley, Calamin et La Côte. Cette augmentation relative vise à développer l'offre dans le segment porteur des vins rosés, précise le DFA.

Excellente cuvée 2022

En 2022, toutes les vignes ont connu un été caniculaire et subi un stress hydrique qui a localement contraint à l'arrosage, souligne le Canton. Avec 24,5 millions de kg de raisins blancs (72%) et 9,5 millions de kg de raisins rouges (28%), les quotas ont pratiquement été atteints dans toutes les régions du canton, à l'exception de Bonvillars sévèrement touchée par la grêle l'année précédente.

"Partout, l'excellente qualité des raisins a permis d’élaborer des vins d'exception", affirment les services de Mme Dittli.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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