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Economie

Le Conseil fédéral transmet son message contre l'élevage intensif

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Le Conseil fédéral juge excessive l'initiative contre l'élevage intensif (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Le bien-être animal doit être inscrit dans la Constitution et étendu à tous les animaux. Le Conseil fédéral a transmis mercredi au Parlement un contre-projet direct à l'initiative "Non à l'élevage intensif", reprenant les éléments centraux du texte.

Le gouvernement soutient l'objectif principal du texte. Avec le contre-projet direct, le principe général de bien-être animal sera inscrit dans la Constitution et concernera tous les animaux. Il va donc au-delà de ce que requiert l’initiative, qui se réfère exclusivement aux animaux détenus à des fins agricoles.

L'initiative populaire demande aussi à la Confédération de fixer des critères sur un hébergement et des soins respectueux des animaux, l’accès à l’extérieur, l’abattage et la taille maximale des groupes par étable. La référence minimale serait le cahier des charges 2018 de Bio Suisse.

L’importation d’animaux et d'aliments d’origine animale devrait aussi répondre aux nouveaux critères. L'initiative laisse un délai transitoire de 25 ans au maximum pour appliquer l'initiative. La législation d'application devrait toutefois être adoptée dans un délai de trois ans.

Proposition obsolète

Pour le Conseil fédéral, la loi protège déjà le bien-être individuel des animaux, quel que soit leur nombre. Limiter la taille des élevages ne permettrait pas d’améliorer directement le bien-être animal et la Suisse dispose, par rapport aux autres pays, de troupeaux de très petite taille.

La référence au cahier des charges de Bio Suisse sera obsolète lorsque les directives déploieront leurs effets. Il existe aussi de nombreuses autres normes biologiques qui évoluent, selon le gouvernement.

Par ailleurs, une extension aux importations serait incompatible avec les accords commerciaux et difficilement applicable. Sans oublier les coûts supplémentaires qu'entraînerait l'initiative pour l'agriculture et les consommateurs.

Critères supplémentaires

Avec son contre-projet direct, le Conseil fédéral propose d'inscrire dans la Constitution des critères comme un hébergement respectueux, des sorties régulières, des conditions respectueuses lors de l'abattage. Les exigences minimales dans ces trois domaines seront renforcées pour tous les animaux de rente.

Les porcs devront disposer d’aires de repos recouvertes de litière. Tous les animaux de rente devront soit être détenus en stabulation libre, soit pouvoir sortir à l'air libre chaque jour. Lors de leur abattage, douleurs, souffrances et anxiété devront être évitées par tous les moyens possibles et raisonnables.

Les milieux consultés sur le contre-projet y ont été majoritairement favorables. Les opposants estiment en revanche que les dispositions en vigueur sont suffisamment strictes et que les modifications souhaitées entraîneraient des coûts élevés pour les agriculteurs. Il s'agit notamment du PDC, de l'UDC et du PLR, de l’Union suisse des paysans ou de l’Union suisse des arts et métiers.

Le texte a été lancé par la présidente de la Fondation Franz Weber, Vera Weber, le conseiller national Bastien Girod (Verts/ZH), Sentience Politics et Greenpeace. Il est soutenu par des personnalités politiques de tous bords et certaines associations d'agriculteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les banques européennes soumises aux tests de résistance en 2025

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Ces tests de résistance visent aussi à vérifier que le niveau des fonds propres des banques européennes sont "suffisants pour leur permettre de soutenir l'économie en période de tension" (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'Autorité bancaire européenne (ABE) et la BCE ont lancé lundi leurs tests de résistance des banques européennes afin d'évaluer leur capacité à faire face à des chocs de grande ampleur, à travers un scénario reposant sur un accroissement des "tensions géopolitiques".

L'exercice est "conçu pour fournir des informations précieuses permettant d'évaluer la résistance du secteur bancaire européen dans l'environnement macroéconomique actuel, incertain et changeant", indique l'Autorité dans un communiqué.

Ces tests de résistance - réalisés tous les deux ans - visent aussi à vérifier que le niveau des fonds propres des banques sont "suffisants pour leur permettre de soutenir l'économie en période de tension".

L'ABE a basé son scénario 2025 sur l'hypothèse d'une "aggravation des tensions géopolitiques" ayant "des effets négatifs sur la consommation et les investissements, tant au niveau national que mondial".

Dans le scénario retenu par l'ABE, l'institution projette notamment une baisse du PIB de l'Union européenne de 6,3% d'ici 2027 par rapport aux prévisions actuelles, une inflation à 5% en 2025 et un chômage en hausse de 5,8 points par rapport à 2024.

L'exercice de 2025 porte sur 64 banques, dont 51 issues de la zone euro, disposant d'au moins 30 milliards d'euros d'actifs et représentant au total environ 75% des actifs totaux des banques de l'Union européenne, selon l'ABE.

Pour les banques plus petites et donc exclues de l'échantillon pris en compte par l'ABE, la Banque centrale européenne (BCE) mettra à l'oeuvre son propre test de résistance. Ce dernier concernera 45 banques.

Le résultat des deux exercices devrait être connu début août 2025.

Si la BCE précise que ces tests ne sont pas binaires ("de réussite ou d'échec"), l'institution prévient qu'elle a remarqué "des projections trop optimistes" par le passé, et qu'elle va mettre en place des mesures pour "décourager" les projections qu'elle juge "imprudentes".

Le dernier test de résistance de l'ABE avait été lancé en 2023. A l'époque, les résultats du test avaient permis de "confirmer la résilience du système bancaire français", avait indiqué l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), gendarme français des banques et des assurances.

Les banques françaises avaient cependant moins bien réussi l'exercice que leurs homologues de l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Le directeur de la Poste veut se concentrer sur les questions clés

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Roberto Cirillo quitte ses fonctions de chef de La Poste Suisse après six ans (photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le chef sortant de La Poste Suisse, Roberto Cirillo, a critiqué un éparpillement de la politique. Au lieu de se concentrer sur des questions essentielles, l'accent est mis sur des sujets secondaires, explique-t-il dans une interview accordée à Tamedia.

"La politique doit s'occuper des questions clés du service postal universel", a déclaré Roberto Cirillo dans une interview publiée samedi. Or, la politique consacre beaucoup d'énergie à des questions secondaires, qui n'apportent rien à long terme ni à la population ni à l'économie, mais qui occasionnent beaucoup de dépenses, a déclaré le chef sortant de la Poste.

"Il est faux de penser que la politique a contrecarré l'un de mes projets", a expliqué l'homme de 53 ans. Elle n'a pas empêché son travail. Il a qualifié la collaboration avec le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication de "toujours fructueuse".

Roberto Cirillo a annoncé vendredi qu'il quitterait la direction du groupe à la fin du mois de mars. Il ne sait pas encore où il ira après la Poste "Je suis convaincu que je trouverai une nouvelle mission", a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le directeur de la Poste Roberto Cirillo démissionne

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Roberto Cirillo a annoncé son départ vendredi (Archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le directeur de La Poste, Roberto Cirillo, démissionne après six ans à sa tête, a annoncé le géant jaune vendredi. Le responsable des finances reprend la direction du géant jaune par intérim.

"Roberto Cirillo a décidé de quitter la fonction de directeur général de La Poste, au terme de la période stratégique 2021-2024 conclue avec succès", indique La Poste dans un communiqué.

Le Tessinois restera en fonction jusqu'à fin mars. Alex Glanzmann, responsable Finances, dirigera le groupe par intérim dès avril. Le processus de recrutement est déjà lancé et la stratégie pour la période 2025-2028 se poursuit.

"Pendant six ans, j'ai eu l'opportunité de diriger l'une des institutions les plus importantes de notre pays et de l'extraire de la crise de confiance qui régnait alors", déclare Roberto Cirillo, cité dans le communiqué. "Le moment est venu de remettre à une nouvelle génération une Poste solide et porteuse d'avenir", dit-il encore.

Le président du Conseil d'administration Christian Levrat exprime pour sa part son "vif regret" face au départ du directeur. M. Cirillo a "créé les conditions nécessaires, un fondement solide" permettant à La Poste de continuer à aborder "les grands défis qui l'attendent", déclare le Fribourgeois, tout en souhaitant le meilleur à son collègue.

Stratégie critiquée

Ingénieur en mécanique, Roberto Cirillo avait succédé à Ulrich Hurni en avril 2019. Ce dernier avait pris la tête de La Poste par interim après le départ de Susanne Ruoff en juin 2018, suite aux affaires des subventions indues versées à CarPostal.

Sous la direction de Roberto Cirillo, la Poste a poursuivi sa stratégie de modernisation. Un des objectifs était de pouvoir utiliser de manière plus large le réseau postal, par exemple comme centre de prestations.

Afin de compenser la baisse du volume du courrier, a effectué plusieurs acquisitions ciblées dans le secteur du numérique, éloigné de son activité principale. La Poste a aussi étoffé son offre avec de nouveaux services, comme la vente d'assurances au guichet. Une stratégie critiquée.

Fermetures

Interrogé sur ces nouvelles prestations qui pourraient tout aussi bien être effectuées avec un téléphone, le patron du géant jaune avait expliqué qu'elles sont destinées aux nombreuses personnes qui ne sont pas à l'aise avec les nouvelles techniques et applications. A l'autre bout, il n'y a plus d'être humain avec lequel les clients peuvent parler, avait-il dit. La Poste, en revanche, est "l'emblème de cette confiance".

La Poste a annoncé en mai 2024 la fermeture d'ici quatre ans d'un bureau sur cinq, soit un total de 170 filiales. Il ne restera à l'avenir que 600 bureaux de poste et 2000 sites desservis. Par ailleurs, la Poste a augmenté les tarifs pour les lettres et les colis début 2024.

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Economie

Acheter son logement a coûté encore plus cher en fin d'année

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Les biens haut de gamme ont connu le renchérissement le plus important (+1,9% sur un trimestre et +6,4% sur un an). Les prix des autres segments ont aussi crû, pour le bas de gamme de respectivement 0,9% et 3,4% et pour le moyen de 0,7% et 3,1%. (© KEYSTONE/APA/APA/HANS KLAUS TECHT)

La fin d'année n'a pas offert de répit à celles et ceux qui souhaitaient acquérir un foyer. Les prix des appartements en propriété et des maisons individuelles ont augmenté en Suisse au quatrième trimestre. Des disparités régionales sont toutefois flagrantes.

D'octobre à décembre, les prix des maisons individuelles ont augmenté de 1,4% par rapport au trimestre précédent et même de 4,8% par rapport à la même période de 2023, selon les dernières évaluations publiée vendredi par Fahrländer Partner Raumentwicklung (FPRE).

Les biens haut de gamme ont connu le renchérissement le plus important (+1,9% sur un trimestre et +6,4% sur un an). Les prix des autres segments ont aussi crû, pour le bas de gamme de respectivement 0,9% et 3,4% et pour le moyen de 0,7% et 3,1%.

La courbe des prix par régions se montre plus contrastée. A Genève, les tarifs des maisons dans le segment moyen de gamme ont diminué de 0,3% par rapport au troisième trimestre, mais crû d 2% sur un an. Dans la région jurassienne, les prix ont grimpé respectivement de 1,5% et de 1,6%. Sur un an, les plus fortes hausses ont été constatées dans l'espace alpin (+6,3%), sur le Plateau (+4,9%) et à Zurich (+4,5%). Les prix ont stagné à Bâle et environs (-0,2%) et reculé dans le sud du pays (-2,3%).

Des hausses de prix encore à craindre

Les prix des appartements en copropriété (PPE) ont également augmenté tant par rapport au trimestre précédent (+1,2%) qu'en comparaison annuelle (+1,6%). Par rapport à la période juillet-septembre, la hausse est la plus marquée dans le segment inférieur (+2,3%), mais les segments moyen et supérieur ont aussi grimpé (+1,3% et +0,9%).

A l'échelle nationale, la poussée a atteint 1,3% sur un trimestre et 2,5% sur un an pour les appartements du segment moyen. Les plus fortes croissances annuelles ont été enregistrées à Zurich (+3,6%), sur le Plateau et à Genève (+3,1% chacun). A l'inverse, une stagnation a eu lieu dans le Jura et autour et une décrue a même été visible à Bâle (-1,1%).

Compte tenu de la forte demande et de la faiblesse persistante de l'activité de construction, FPRE s'attend à ce que les prix des maisons individuelles et des appartements en copropriété continuent d'augmenter au cours des douze prochains mois, avec cependant des différences régionales.

"Dans les régions où la demande est forte, comme les agglomérations de Zurich ou l'arc lémanique, le déséquilibre persistant entre l'offre et la demande devrait entraîner de nouvelles hausses de prix", selon Stefan Fahrländer, associé chez FPRE, cité dans le document. "En revanche, dans les régions moins centrales ou périphériques, l'évolution des prix devrait être plus stable" a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la semaine, le même scénario était envisagé par Raiffeisen. "La demande devrait continuer à augmenter au début de la nouvelle année et l'évolution des prix ainsi s'accélérer une fois encore," anticipait Fredy Hasenmaile, chef économiste de la coopérative bancaire saint-galloise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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UBS appose sa marque sur le siège de feu Credit Suisse

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Le bâtiment sis au numéro 6 de Paradeplatz poursuit sa mue pour devenir à l'horizon 2027 un pôle de gestion de fortune agrémenté de commerces et lieux de restauration. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'enseigne d'UBS orne désormais l'ancien siège de Credit Suisse au numéro 8 de Paradeplatz au coeur économique de Zurich, une étape symbolique de l'assimilation de l'ancien numéro deux bancaire helvétique par le numéro un.

La banque aux trois clés rappelle avoir l'intention de développer un campus autour des quatre bâtiments qu'elle détient désormais entre Paradeplatz, Bärengasse et Bärenhof. A terme, ce centre doit accueillir quelque 4000 employés, indique un communiqué diffusé vendredi.

Le bâtiment sis au numéro 6 de Paradeplatz poursuit sa mue pour devenir à l'horizon 2027 un pôle de gestion de fortune agrémenté de commerces et lieux de restauration.

Au rayon métabolisation toujours, Swisscard annonce parallèlement avoir finalisé jeudi le transfert annoncé en octobre dernier du portefeuille de cartes estampillées Credit Suisse à UBS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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