Après deux mois de confinement strict imposé en France, le skipper genevois Alan Roura a pu mettre à l'eau son bateau La Fabrique jeudi à Lorient (F). Un bateau monté en configuration solitaire puisque l'objectif de 2020 reste le Vendée Globe en novembre.
"C’est un IMOCA prêt à affronter les mers du Sud pour la quatrième fois qui a été remis à l’eau en cette fin de mois de mai 2020. Après trois mois de chantier - auxquels s’ajoutent huit semaines, confiné dans son hangar de Lorient La Base - le monocoque d’Alan Roura a enfin retrouvé son élément, arborant par la même occasion ses toutes nouvelles couleurs", annonce le communiqué de presse transmis par l'équipe du navigateur genevois.
Tout fut ainsi démonté, analysé, réparé ou remplacé au besoin sur un chantier qui a duré 5 mois, dont 2 totalement à l’arrêt à cause du confinement strict imposé en France. Mais c’est bon, la Fabrique est à l’eau depuis hier et c'est un premier cap de franchi.
Alan Roura
Navigateur genevois
Alan RouraNavigateur genevois
Alan RouraNavigateur genevois
Un confinement qui n'a pas épargné les marins privés de navigation, même si pour Alan Roura, le plus dur dans ce confinement étaient les tâches liées à son rôle de chef d'entreprise.
Alan Roura
Navigateur genevois
Alan RouraNavigateur genevois
Alan RouraNavigateur genevois
Dans le calendrier initial, la Fabrique, le bateau du navigateur genevois, aurait dû être mis à l’eau mi-mars, quelques jours après le début du confinement en France, la grue pour mettre le bateau à l'eau était déjà réservée.
Première course en juillet
Reste que plusieurs courses ont été annulées à cause de la crise sanitaire et Alan Roura va donc s’entraîner seul quelque temps avant la première course prévue en juillet, la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne. Mais si l'entraînement seul a des avantages, le Genevois a toutefois besoin de naviguer face à d'autres concurrents pour peaufiner ses réglages.
Alan Roura
Navigateur genevois
Alan RouraNavigateur genevois
Alan RouraNavigateur genevois
Quant à La Fabrique configuration 2020, la première navigation dans la nouvelle configuration est prévue mardi, avant un programme intense qui emmènera Alan Roura au départ du Vendée Globe.
Départ le 8 novembre pour cette grande course en solitaire à travers le monde. Comme en 2016, Alan Roura sera le benjamin de la course mais il vient avec l’expérience amassée il y a 4 ans et surtout durant ces 4 ans. Alan Roura qui a une certitude: ce confinement n’a pas du tout retardé sa préparation pour le Vendée Globe.
Alan Roura
Navigateur genevois
Alan RouraNavigateur genevois
Alan RouraNavigateur genevois
Le programme est dense puisque le skipper sera mobilisé dès le mois d'octobre aux Sables d'Olonne pour le village du Vendée Globe
Le suspens aura été total jusqu'au bout sur la Transat Jacques-Vabre pour Justine Mettraux. La Genevoise et son co-skipper sont arrivés dimanche soir en Martinique en 6ème position.
La Genevoise Justine Mettraux et le Français Julien Villion sur "Teamwork" ont pris la sixième place de la catégorie Imoca, en 12 jours 8 heures 59 minutes et 58 secondes.
Le duo a occupé la tête pendant quelques jours. La Genevoise aurait pu prétendre à la victoire finale grâce à option prise sur un parcours au Nord contrairement aux vainqueurs qui sont passés par le Sud.
La météo a finalement été capricieuse pour Justine Mettraux et Julien Villion. Mais à l'arrivée, la Genevoise n'avait aucun regret quant à son choix.
Justine Mettraux
Navigatrice
Justine MettrauxNavigatrice
Justine MettrauxNavigatrice
Les "Jujus", comme on les surnomme, ont animé la course avec une option de parcours différente de leurs concurrents. S'en rendent-ils compte et garderont-ils ca comme meilleur souvenir ? La réponse de Justine Mettraux.
Justine Mettraux
Navigatrice
Justine MettrauxNavigatrice
Justine MettrauxNavigatrice
Il reste encore un Genevois en lice: Alan Roura, 19ème, devrait arriver d'ici mardi matin en Martinique.
La 16e édition de la Transat Jacques-Vabre a été remporté dimanche par Thomas Ruyant et Morgan Lagravière, qui avaient déjà gagné en 2021.
La Transat Jacques-Vabre s'est élancée il y a trois jours du Havre pour la classe Imoca.
Parmi les trois Genevois engagés, Justine Mettraux connaît un très bon début de transatlantique puisqu'elle est deuxième et devrait lutter jusqu'au bout pour une place sur le podium.
Et tout roule pour Justine Mettraux jusqu'à maintenant:
Justice Mettraux
Navigatrice genevoise
Justice Mettraux Navigatrice genevoise
Justice Mettraux Navigatrice genevoise
Autre satisfaction, le début de course s'est passé comme prévu pour la navigatrice et son bateau TeamWork:
Justice Mettraux
Navigatrice genevoise
Justice Mettraux Navigatrice genevoise
Justice Mettraux Navigatrice genevoise
Deux autres Genevois sont engagés sur cette transatlantique direction la Martinique.
Alan Roura est 17e alors que Nils Palmieri est 32e.
La 50e Translémanique en solitaire restera dans les annales pour ses conditions de course. François Thorens a été le premier à franchir d'arrivée alors que Justine Mettraux a réussi une belle remontée pour se classer 7e ; au temps compensé, c'est Christian Monachon qui l'emporte sur un voilier construit en 1932!
Grand vainqueur au terme de douze heures quarante-huit minutes et cinquante-quatre secondes de course, François Thorens, à bord du bateau Psaros 40 Cellmen Ardentis, s’est imposé avec quinze secondes d’avance sur son poursuivant direct, le franco-suisse Philippe Seguret, skipper de Pro Yachting. La cinquantième édition de la Syz Translémanique en Solitaire s’est disputée dans des conditions très variables, mais parfois dantesques, surtout dans la soirée de samedi, avec des averses violentes, des éclaircies splendides, des coups de tabac et des zones de calme. C'est dans ce contexte que le régatier vaudois a pu tirer son épingle du jeu et remporter l'épreuve pour la quatrième fois de sa carrière.
François Thorens
Navigateur vaudois
François ThorensNavigateur vaudois
François ThorensNavigateur vaudois
7e place pour Justine Mettraux
De son côté, Justine Mettraux aussi a vécu une drôle d’aventure pour laquelle elle n'était pas nécessairement prête. Ambassadrice de la cinquantième édition, la navigatrice genevoise prépare actuellement le Vendée Globe. Mais au lieu de passer un week-end tranquille, elle a dû faire face aux éléments déchaînés. Mais Justine Mettraux s’est accrochée et elle a pris la septième place sur un bateau qu’elle ne connaissait pourtant pas la veille.
Justine Mettraux
Navigatrice genevoise
Justine MettrauxNavigatrice genevoise
Justine MettrauxNavigatrice genevoise
Mais la particularité de la Translémanique en Solitaire qui mène les concurrent-e-s du Port Noir au Vieux Rhône et retour, est de se jouer au temps compensé, sur la base d’un calcul qui permet à des voiliers différents de naviguer à armes égales. C’est donc au terme de l’arrivée du dernier concurrent que l’on fait les calculs et que l’on découvre le «véritable» vainqueur. Or, cette année, c’est un voilier construit en 1932 qui a créé la surprise, le six mètres cinquante SI Ondine, skippé par Christian Monachon, vainqueur en dix-sept heures neuf minutes et vingt-deux secondes, qui remporte la victoire.
Au terme d'un final indécis, Christian Wahl a gagné l'édition 2023 du Bol d'Or. Après ses succès de 2018 et de 2022, le skipper de Double You Team remporte définitivement le Torpheé du Bol d'Or.
Encore devancé à l'entrée du Petit Lac, Double You Team a battu de 18'20 M2 Swiss Medical Network (Victor Casas) après 17h14' de course pour couper la ligne à 3h14' du matin. La troisième place est revenue au M2 Patronium (Loïc Preitner) qui a été doublé à... 10 mètres de la ligne d'arrivée par M2 Swiss Medical Network.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La ligne de départ de l'édition 2022 du Bol d'Or Mirabaud. Le soleil devrait être plus discret en 2023. [Loris von Siebenthal / Bol d'Or / Maxcomm-media]
La 84e édition du Bol d'Or Mirabaud s'apprête à faire vibrer la Société Nautique de Genève et le Léman. Une édition qui s'annonce lente, à laquelle 421 équipages se sont inscrits.
En voile, le Léman sera le théâtre ce week-end de la 84e édition du Bol d'Or Mirabaud. La plus grande régate en bassin fermé du monde s'élancera samedi à 10h du large de la Société Nautique de Genève. Comme en 2021 et 2022, le vent devrait se faire attendre selon MétéoSuisse. Des prévisions plutôt pessimistes qui se répercutent sur le nombre d'inscrits.
Yann Petremand
Président du comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM
Le point météo complet laisse toutefois présager un dimanche plus clément que le samedi pour les bateaux les plus lents.
Lionel Fontannaz
Météorologue à MeteoSuisse
Lionel FontannazMétéorologue à MeteoSuisse
Lionel FontannazMétéorologue à MeteoSuisse
Christian Wahl pour un 9e succès ?
Parmi les prétendants, surtout dans les petits airs, Christian Wahl espère bien rejouer le même tour que l'an passé aux bateaux de nouvelle génération. Sur son D35 (l'ancienne catégorie reine du BOM), celui que l'on surnomme le sorcier du Lac avait réussi à s'adjuger la victoire l'an passé, glanant un 8e Bol d'Or, un record. De retour cette année, il reconnait volontiers être un peu stressé.
Christian Wahl
Barreur de la W-Team
Christian WahlBarreur de la W-Team
Christian WahlBarreur de la W-Team
En attendant de savoir qui remportera cette 84e édition, la fête continuera à la Société Nautique de Genève avec le village du BOM qui est reconduit. De quoi manger, de quoi boire et des animations sont prévues sur le week-end. Le but, faire du Bol d'Or une grande fête populaire avec également de la musique.
Yann Petremand
Président du comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM